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La cité éternelle

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Leid Milhanah
Respect diplomatique : 620


04/06 ETU 18:02
Score : 6 Détails
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role play intéressant : 5
 
Ambiance musicale conseillé

Surtout conseillé pour la description d'Amenoa:
http://www.radioblogclub.fr/open/81974//07%20-%20spiel%20klezmer%20-%20yiddish%20freylekhs





Quelques semaines auparavant...

Leid savait le présent immense qu'il avait à offrir aux Vaarlags, il savait aussi quel attachement terrible, voire forcené ils avaient pour leur capitale. Aprés un bref repérage des lieux, les rapports des éclaireurs avaient été positifs, non seulement Amenoa n'était pas en ruine, mais qui plus est, gardé par un des anciens amis d'Andeman.
La caste des existant avec Corum.
Hakaan avait pressé Leid pour négocier l'achat, dame Electre s'était montrée bienveillante et avait acceptée l'offre de rachat. Leid ne dit rien aux natifs pendant quelques jours, mais aujourd'hui, il avait convoqué Hakaan, ce dernier dévisageait, debout, son homologue, Leid cigarette à la main assis prés de son bureau massif avec un grand sourire au lévre lui déclara la grande nouvelle



-Mazel tov Mon ami! Amenoa est de nouveau en votre posséssion, je viens d'accéder aux clés de la cité. Vous voila de nouveau avec votre terre Hakaan

Hakaan chancela et se demanda si tout cela était réel, ses deux gardes du corps se regardérent l'un l'autre

- Allons ne faites donc pas cette tête, vos anciens alliés et amis, sont toujours là, et Amenoa vous est rendu commandant, vous avez beaucoup de chance, allez vos croiseurs n'attendent plus que vous et votre clan, réunifiez votre nation, et qui sait un jour reviendrez vous sur le devant de la scéne...

-Nous avons une dette envers vous

leid eut un sourire ravi

-Une dette? oui bien sur, la somme que je vous ai alloué pour le rachat...Mais vous ne me devez rien, mais plutot aux existants, ce sont eux la clé de ma réussite et de votre retour, tachez de leur rendre la pareille

Hakaan repartit, la tete dans les étoiles, quelques heures plus tard, une centaine de croiseurs sortirent des hangars de la planéte asteroide Alrig. Leid profita de cette occasion pour sortir un magnifique cigare, a la mode cuba libre, et le dégusta avec la certitude d'avoir accompli une bonne action.

-Depuis le temps que je n'avais pas eu un visage aussi reconaissant et ravi...



Amenoa...


Hakaan, marcha avec fébrilité vers la rampe, emergeant du croiseur, son clan derriére lui, ils sortirent doucement, tetes nues, respirant a pleins poumons l'air de leur cité.
Hakaan foula en premier le sol et ne put retenir quelques larmes d'émotion, peu à peu, les exilés sortirent des croiseurs, silencieux, ne voulant en aucun cas briser ce silence, faisant renaitre l'espoir.
Pourtant ils ne furent pas au bout de leur joie, le spatioport fut soudain envahi par les Vaarlags qui étaient restés, l'un retrouva sa femme et ses enfants, l'autre ses parents, une soeur, un frére, un ami, se fut le temps des retrouvailles, vibrant, touchant, chacun avait laissé des proches ici.

Qu'il était bon de retrouver ce contact, Hakaan regarda avec sollicitude ses compagnons, il sortit des immenses hangar pour regarder les batisses lumineuses baigné par ce soleil chaud, et ses forets mystérieuses respirant le calme et la sagesse. Il sourit, il avait tenu sa parole, ils étaient revenus, les autres clans ne tarderaient pas à revenir non plus.

Les premiers ordres furent de respecter les nouveaux colons, et bien que non Vaarlag, ils furent traités comme des fréres et remerciés pour avoir maintenu la cité dans le meme etat, sinon mieux...
Hakaan retourna dans le havre, et sa surprise fut de voir que les Vaarlags les plus sages et plus pures, étaient restés eux aussi, rien n'avait changé, la meme majesté, la meme quiétude, le meme envoutement et cet ambiance mystique et magique.

L'effervescence reprenait dans les marchés de la cité, les senteurs des agrumes, et des épices innondaient a nouveau les maisons, les grognements des reptiles et des quelques spécimens de dragons ajoutaient a cet ambiance orientale, sans parler des voix enjoués des marchands et marchandes. Les cours intérieurs refleurissaient, et les arabesques des palais et villas, étaient de nouveau admirés.

Il réfléchit pendant quelques temps, pourquoi ne pas s'ouvrir réellement aux autres, pourquoi ne pas partager, pourquoi ne pas faire visiter et profiter à ses alliés, amis, et quidams les bienfaits d'Amenoa?
Il sourit intérieurement, avant tout chose il lui restait encore à enterrer son maitre, et 1 er grand représentant de sa nation, Andeman, certes ca ne serait qu'un geste symbolique mais les vaarlags devaient tous etre enterré ici sur leur terre.

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