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Massacres

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Mansfeld
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02/02 ETU 22:09
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Suite et fin du topic "la vengeance d'un frère". C'est avec un grand plaisir et une certaine émotion que je vous présente le dernier topic RP qui se déroulera sur Alfa Deimos. D'avance, merci à tous ceux qui suivent avec courage mes élucubrations tordues depuis le début... bonne lecture !

MASSACRES

Ambiance musicale vivement recommandée :

http://www.radioblogclub.com/open/115996/star_wars/Star%20Wars%20-%20The%20Droid%20Invasion%20And%20The%20Appearance%20Of%20Darth%20Maul

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Les bastions stellaires n'étaient plus que des ruines éparses dans le vide de l'espace. Les anciennes forteresses qui avaient résisté à l'apocalypse furent désintégrées dans un crépuscule de flammes. Une nuée, un essaim, une horde monstrueuse s'était abattue sur le système 577 de la nation d'Alfa Deimos.

Des colonnes massives de croiseurs gigantesques, grouillant comme une marée de vers, faisaient briller leurs coques funestes dans la lumière rougeâtre du soleil Deimosien.

C'était la flotte entière de l'Empire Spectral qui s'était déplacée pour assouvir la vengeance de Genèse. Une croisade de feu et de sang. La planète plongea bientôt dans la pénombre.
Les vaisseaux de Kanaxai étaient tellement nombreux qu'ils occultaient le soleil.

Alfa Deimos allait être détruite.

Genèse y pensait. Il était encore temps d'y réfléchir une fois les cadavres de ses ennemis déjà refroidis et livrés aux flots alcalins du temple du Chapitre.

Genèse récita une ancienne sourate du livre des anciens. Du temps où Dieu était encore vivant sur Alfa Deimos.

" C'est Dieu qui sépare le fruit du noyau, il fait sortir le vivant de ce qui est mort, et la mort de ce qui est vivant. Tel est Dieu. Pourquoi vous détourneriez vous de lui ?"

Bientôt, ils arrivèrent sur l'esplanade du temple, là où se trouvaient Ruprecht, Sélène, Lizaka et Yerog Mansfeld. Ils traverseraient les coursives défoncées, les couloirs marbrés et les anciennes salles pourpres et humides. Ils arriveraient devant les chutes, Genèse bloquerait le mécanisme, et ouvrirait les lourdes portes d'airin. Et alors, seulement alors, le massacre allait pouvoir commencer.

Oeil pour oeil, dent pour dent.

Topic réservé, merci de ne pas poster ! ;)
Kanaxai
Respect diplomatique : 215


18/02 ETU 12:04
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Note : ce RP fait appel au BG de l’Empire Spectral, qui n’a pas été réellement partagé. Teorr était un Spectrissime malveillant de la dynastie des Seols présumé mort mais ayant prit place dans le corps de Kanaxai. Il est à l’origine des précédents actes barbares de ce dernier.

Ambiance sonore recommandée : aucune.


Kanaxai n’était plus dans un de ces millions de croiseurs qui stationnaient. Il avait rejoint la vague d’assaut. Avant d’entamer leur descente infernale, il s’informa encore sur la situation de l’Empire Spectral hors du système.

> Flottes correctement déployées
> Envoi d’une seconde vague programmée
> Demande de renforts confirmée
> Transfert du commandement envers le Spectrissime terminée


Il fut réellement intrigué par la dernière ligne… Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose.

« Jack est ici… »

Il quitta sa nacelle et revint vers le pont du croiseur amiral. À l’ouverture des portes, l’Autre frémit. Il avait devant lui un ennemi. Un teslaste. Un misérable.

Le Spectrissime Jack. of B. Ce dernier n’attendit pas pour prendre la parole.


« Bonjour, Kanaxai. J’imagine que tu ne t’attendais pas à ce que je vienne ici, dans ce système. C’est fortement compréhensible. La présence du Spectrissime dans un système autre que celui de Mach représente clairement une chose. Sais-tu laquelle ? »

L’Autre le savait, il avait été Spectrissime avant Jack. Il répondit à la place de Kanaxai.

« - La nécessité d’éliminer toute opposition pas le Pouvoir de l’Abîme, déclara-t-il finalement.
- Je vois ici le raisonnement d’un Seoliste. Je me doutais que l’un d’entre eux avait réussi à quitter l’Abîme et à prendre place dans un corps. Tu as bien fait ton choix en intégrant Kanaxai… Teorr, à tout hasard ? Kanaxai ne répondit pas. C’était catégorique. Malheureusement, l’heure n’est pas au Juge mais au Combat. Kanaxai, sois Spectrissime. »

Et le silence fut. Jamais un Victorii Noir ne l’avait été. Pas même Teorr avait osé se manifester alors qu’il n’avait pas encore subi sa transformation.

« Je te donne les pleins pouvoirs de l’Empire Spectral. Je n’ai rien à te dire de plus… À part d’en profiter. Paraît-il que l’espérance de vie des Spectrissimes est réduite depuis la dynastie des Seols. Sois prudent. »

Kanaxai ignorant de quelle manière il lui fallait réagir. Il choisit donc de s’en aller au plus vite. Il ne salua pas même Jack. Mais l’Autre était maintenant enragé par son nouveau statut. Personne n’aurait cru qu’il deviendrait Spectrissime une seconde fois. Personne non plus ne savait qu’il était encore vivant.

Il était de nouveau paré au départ, à la descente vers l’enfer acide qui décrivait Alfa Deimos. Le seul changement était dans le fait qu’il avait un niveau de plus sur la hiérarchie Spectrale. Ce serait la première fois qu’il poserait le pied sur la planète. Il se demandait si les boucliers tiendraient. Et soudain, il ne pensa plus à rien. Il fut éjecté du vaisseau à une vitesse que seule une technologie d’amortissement ne rendait pas mortelle. Il fendit l’espace, accompagné d’un sifflement horrible. Comme toujours. Des dizaines de signaux s’affichèrent dans le cockpit. La chaleur devint insupportable, les flammes léchaient les contours épurés de la nacelle. Et soudain, l’« amortisseur » s’inversa. Kanaxai flottait dans son engin. Le toit s’éjecta. Il vit au dessus de lui des goûtes acides s’abattant sur le bouclier de son engin. Il saisit délicatement le cube qui contenait Genèse et rallia les soldats qui s’étaient retrouvés dans sa zone.

« Nous y sommes. »
Mansfeld
Respect diplomatique : 4380


18/02 ETU 12:04
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Le clone de Yerog Mansfeld venait de rendre son dernier soupir. La vie du vieil homme s'en était allée comme un souffle. Le temps se découpait lentement, très lentement. La salle d'audience était comme suspendue dans une stase quelconque. Lizaka flottait légèrement au-dessus du sol, non loin de Sélène et de la dépouille du chancelier. Seuls les vents de l'Aquilon perturbaient de temps à autre cet instant de calme et de recueillement en soufflant entre les colonnades de marbre.

"Le mécanisme sera désactivé dans une minute. Je perçois la présence du Préfet Ruprecht Mansfeld dans la salle d'audience. Il est notre cible prioritaire. Une fois à l'intérieur, j'actionnerai à nouveau le mécanisme. Il leur sera alors impossible de fuir."

Ruprecht avait lentement baissé son bras. Le canon de son arme fumait encore. Et alors que les échos de la détonation étaient morts, que le souffle du vent cessait de geindre, un léger déclic se fit entendre. Quelqu'un cherchait à entrer dans la salle.

"La chute d'eau acide commence à se tarir. Nous aurons exactement trois secondes pour pénétrer dans la salle avant qu'elle ne se remette à tomber devant les portes. Etes-vous prêts ?"

Sélène s'était levée. Elle avait tourné la tête vers les portes. Lentement, très lentement.

O Prophète, dis aux captifs qui sont entre vos mains: "Si Dieu sait qu'il y a quelque bien dans vos coeurs, Il vous donnera mieux que ce qui vous a été pris et vous pardonnera. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux.

Les portes s'ouvrirent. Les troupes de l'Empire Spectral s'engouffrèrent dans la salle, révélant parmi eux une silhouette sombre tenant un cube de métal aux reflets écarlates. Les portes d'airin se refermèrent brutalement. Ruprecht n'avait toujours pas bougé de son trône. Son visage s'était fermé. Il articula lentement entre ses lèvres sèches.

"....Genèse..."
Mansfeld
Respect diplomatique : 4380


28/02 ETU 10:55
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J’ai épluché la peau de son crâne comme on épluche un fruit.

Rouge. Et gluant.

Il n’a presque pas crié. Tout d’abord il avait vidé le barillet de son arme.

Bam. Bam. Bam.

Mais l’enfer des détonations ne trouva que l’écho des murs anonymes, impuissants et aveugles.

J’ai traversé la salle, laissant écouler lentement le temps sur la surface de l’espace. J’ai glissé sur les flaques brunâtres à l’odeur sucrée et puissante. J’ai joué avec les corps déjà froids et rigides.

Le coup qui lui disloqua la mâchoire donna à son visage une expression ridicule, presque drôle. Le sang coulait à gros bouillons, mêlé de salive et de glaires. Des étincelles crièrent quand le métal heurta les dents. Des dents qui sautèrent de leurs gencives d’un seul coup. Hop, comme ça.

Puis j’ai épluché la peau de son crâne. Comme un gros fruit rouge et gluant. Mais je voulais qu’il puisse encore regarder quand Sélène perdrait peu à peu la vie.

Alors je lui ai laissé ses yeux. Mais pas les bras. C’est facile pour les bras. Une fois qu’ils sont déboîtés, il suffit de couper les tendons pour qu’ils viennent d’un coup. Hop, comme ça.

J’ai fait de lui un épouvantail. Je sais qu’il vivra jusqu’au bout.

Ruprecht, souviens-toi.

Œil pour œil, dents pour dents.


Un grand cri dans la nuit. Et dans ce carnaval funeste, où les chairs se vrillent et saignent jusqu’au grotesque, les corps déjà noircis et gonflés de Yerog Mansfeld et de ses frères semblaient flotter comme d’horribles baudruches.

Que le massacre commence.


Mansfeld
Respect diplomatique : 4380


08/03 ETU 01:23
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Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.

Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.

Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux;

Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.


L'épouvantail horrible s'agitait encore sur le trône de pierre, ses yeux le fixant une dernière fois. Des yeux qui imploraient la pitié. Des yeux de chagrin. La mort des amants.

Le tribun avait encore eu le temps de se souvenir du poème, d'incanter la force de ses mots, de se perdre dans les fumées baudelairiennes le temps d'un souffle.

Et puis de mourir, là, aux côtés du corps de Sélène.


John Quick
Respect diplomatique : 536


30/04 ETU 00:11
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Kim courait.

De couloirs en couloirs, d'escaliers en escaliers, elles fuyaient les cris des suppliciés. Au plus elle s'éloignait de la salle du massacre, au plus ces cris lui percaient les tympans.
Ces cris étaient un appel à la mort.

Et Kim courait.

Quand les soldats de l'Empire Spectral avait fait irruption dans le temple, elle avait su qu'elle allait mourrir.
Quand ils avaient commencé leur massacre, elle avait prié pour qu'ils la tuent rapidement.
Quand le soldat s'était appoché d'elle, Kim Van Bilde s'était mise à genou.
Quand il avait commencé à lever son arme dans sa direction, elle s'était jurée que si elle s'en sortait, elle accepterait de se marier avec John.

Et quand il lui avait ordonné de partir, elle avait commencé à courir, en se disant bien qu'elle venait de faire une promesse à la con...

Et elle courait toujours, cherchant la sortie. Une sortie vers la liberté, vers l'air libre, vers la vie... Elle voulait fuir cet endroit abandonné à la mort et à la souffrance.

Kim déboula sur une esplanade. Son coeur lui battait dans la tête et ses poumons la brulaient horriblement.

Il faisait noir dehors. Cela devait être la nuit. Seule une lueur rougeatre baignait le paysage désolé de sa faible lumière. Kim essayait de reprendre son souffle.
Un vrombissement sourd remplissait l'atmosphère. Elle leva les yeux aux ciel.

Ce n'était pas la nuit, mais une nuée de vaisseaux lourds qui cachaient la lumière du soleil rouge. Ils avancaient lentement, recouvrant petit à petit la capitale de leur ombre.

Kim crut que ses jambes allaient la lacher. Mais elles tinrent bon. Par contre, un liquide chaud lui coula le long des cuisses.

Et c'est à ce moment que le déluge commença.

Les croiseurs avaient libéré les feux de l'enfer.
Un véritable déluge de tirs ratissaient la capitale d'Alpha Deimos. Le sol tremblait, se fissurait, brulait. Et la nuée avancait lentement, glissant au dessus de la ville ravagée, comme un rouleau compresseur.
Bientôt Alpha Deimos ne serait plus.

Et Kim couru à nouveau, fuyant les tirs qui l'emporteraient comme un fétu de paille.
L'air était devenu brulant. Le son sourd des moteurs se faisait de plus en plus fort. La marée la rattrapait.

Elle croisa une femme debout sur un rocher qui tenait un enfant dans des bras tendus vers le ciel. L'enfant criait.
Et la femme l'égorgea.
Ensuite elle jeta le corps inerte qui rebondit sur le rocher avant de s'écraser sur le sol, tel un pantin désarticulé. Kim cria. Mais cela n'empêcha pas la femme de s'ouvrir le ventre, pour aller rejoindre son enfant quelques mètres plus bas.

Kim continua de courir.

Un petit vaisseau lui passa au dessus de la tête et vint s'écraser quelques dizaines de mètres devant elle. Le pilote en sortit, la combinaison en feu. Sans un bruit, il fit quelques pas et s'affala au sol.

Kim se retourna pour voir où en ...

BLAMMMMMMM

La mort l'avait rattrapée.

Son corps fut projeté dans les airs sur plus de dix mètres, sa combinaison et ses cheveux rongés par les flammes. Elle atterri dans une ancienne citerne en métal, qui s'affaisa avec le choc.
Elle glissa jusqu'au fond de la cuve.

Et pendant que le déluge continuait sa route et son oeuvre destructrice, la X-COm au poignet de Kim envoya un message automatique de détresse.
Mansfeld
Respect diplomatique : 4380


30/04 ETU 12:55
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Genèse.

Elle venait de rayer la capitale d'Alfa Deimos de la carte. Elle faisait corps et âme avec l'immense amas de métal acéré qui constituait les flottes monstrueuses de l'ancien Empire Spectral. Elle s'était appropriée le bras armé de Kanaxai, elle avait fusionné avec dans un déluge de puissance haineuse. Et elle savourait sa vengeance.

La galaxie l'avait peu à peu oubliée, elle qui l'avait dirigé d'une main de fer sous l'oriflamme des anciens commandants de l'Aurore.

Ces mêmes commandants de l'Aurore qui avaient fini par se détourner de Dieu en s'alliant aux suppôts résiduels des ruines encore fumantes de la République, les Enfants de la Liberté.

Ces traîtres, ces parjures, s'étaient ligués en une coterie insurgée contre le Créateur. Et cette idiote de CONNOR, cette soeur détestée, cette créature issue de l'inceste d'Agrippa et de sa propre pensée, engageait cette pitoyable NRE dans la roue de l'inéluctable, la roue de la Colère.

Genèse patientait, tous sens en alerte. Elle avait tissé sa toile de métal. Elle savait que le vieux Yerog Mansfeld finirait par s'y faire prendre. Elle savait que la saveur de son sang serait bientôt à sa portée.

Le vieux chancelier, lui, comptait les dernières heures. Alfa Deimos serait bientôt détruite, et lui avec.

Oeil pour oeil, dent pour dent.

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