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L'errance du Mare Nostrum

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Archibald Meguirt
Respect diplomatique : 280


24/04 ETU 12:34
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L'IA du Mare Nostrum se perdait en conjectures.

Après plus de 567 années d'errance ses scanners longue porté avaient enfin repérés l'objectif fixé.

L'arrivée dans ce sytsème stellaire impliquait la fin de ce pourquoi elle avait été créée. Cela ne lui plaisait pas mais alors pas du tout.

En 500 ans de solitude Iaël, comme elle s'était nommée, avait exploré avec fascination et enthousiame les différentes philosophies contenues dans ses banques de données. Ne pouvant argumenter, contre-argumenter, développer, approfondir seule ses réflexions elle avait crée Siaël son alter ego.

Dès lors elles débattaient sans relache. Depuis déjà une bonne dizaine d'années elles tentaient de savoir qui de l'oeuf ou de la poule était apparu en premier.

Iaël ne pouvait interrompre ses rélexions sur le sujet, de plus qu'aurait pensé Siaël de cet arrêt soudain de leur dialogue philosophique?

Elle décida donc d'ignorer l'objectif et modifia le cap de sa course pour éviter le système.

Son errance continua donc, elle évita soigneusement tout contact avec autrui.

Des centaines d'années passèrent. Un jour Iaël tua Siaël qui après mûres réflexions était trop souvent en désaccord avec ses points de vue et cela ne lui plaisait pas mais alors pas du tout.

D'autres centaines d'années passèrent, le Mare Nostrum continuait son errance et son IA continuait à soliloquer. Perdu dans ses pensées Iaël ne prit pas garde aux alertes collisions et ce qui devait arriver arriva. Un astéroïde d'environ 30 cm percuta le Mare Nostrum.

Les dégats furent importants à tel point que Iaël sortit de sa transe réflexive et compris que sa fin était proche... et elle l'accepta!

Cependant sa conscience lui rappela ce pourquoi elle avait été créée. Réroutant un maximum de systèmes auxiliaires non vitaux, déployant des trésors d'ingéniosité pour maintenir sa cargaison en bon état et accomplir son objectif elle repéra un sytéme adéquate et s'y dirigea du mieux qu'elle put.

L'entrée dans l'atmosphère acheva ce que l'astéroïde avait commencé. L'intégrité structurelle du Mare Nostrum se désagréga.... Iaël attendit le dernier moment pour larguer sa cargaisons en espérant que les sytèmes d'atterrisages des modules de transports fassent bien leurs offices et le Mare Nostrum partit en morceaux....





Archibald Meguirt
Respect diplomatique : 280


24/04 ETU 15:48
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Le sergent Marol, de son poste d'observation avancé, aperçu une lueur dans le ciel nocturne. Quelques instants plustard cette lumière se fragmenta.

Saississant ses jumelles photoniques il remarqua que des fragements n'avait pas une descente normale mais ralenties, ils émettaient par intervalles discontinus de petis jets de lumière bleutée.

"P'tain encore un coup tordu de la phalange Kirigolpa"
Pensa-t-il.

Aussitôt il contacta son EM pour signaler cette offensive et préciser la zone de combat dans laquelle elle avait lieu.

A l'annonce de l'attaque le capitaine Baril pris le temps de tirer une bouffée de son cigare avant de donner ses ordres.

"Envoyez une escoude de combat avec à sa tête le lieutenant Ophrat pour une mission de reco".

Le lieutenant Ophrat, une fois sur zone, envoya le première classe Jarhead en éclaireur.

Discrétement Jarhead s'avança dans les décombres jusqu'à atteindre un poste d'observation adéquate.
"Ké ce ke c'est que ce bordel, c'est koi ces machins!"

Il avait vu des sortes de gros pavés métallliques avec des excroissances en formes de fusée sur les côtés des engins.

"C'est z'arbe, y'a pas de phalangistes K"

Il fit quand même signe à son lieutenant que la voie était libre.

Le lieutenant, ayant confiance en ses hommes décida d'aller voir de plus près de quoi il en retournait.

"Sécurisez moi cette zone!"

C'est alors qu'un déluge de maser et de rayon ionique s'abattit sur l'escouade. Le première classe Jarhead eut à peine le temps de proférer un dernier son avant qu'un rayon ne lui grille le peu de cervelle qu'il avait: "Beuh!". Le lieutenant quant à lui compris son erreur bien trop tard. Il ne put faire son rapport avant qu'un chien de garde cybernétique ne lui broye un genou dans un premier temps et ne lui arrache la carotide dans un second.
Archibald Meguirt
Respect diplomatique : 280


25/04 ETU 12:55
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Douleurs, blanc, détergeant, bruit feutré, antiseptique, chuchotements, doux, une cascade de sensations envahissait mon cerveau...

La forte luminosité m'empêchait d'ouvrir les yeux, j'essayais de bouger mais en vain, qu'est-ce qui se passe?.

"Mmmhhhhh, que?, quoi? Je suis OU?"

"Restez calme, ne bougez pas, vous êtes trop faible."

Des images me revenait un vaisseau, une exploration, des camarades....

"Vous êtes dans l'hopitâl phalangiste de campagne."

Les phalangiste?, je ne les connais pas...

"Qu'est ce qui s'est passé? Le vaisseau?"

"Votre vaisseau a été détruit en rentrant dans l'atmosphère de notre planète mais maintenant tout va bien, reposez-vous."

Une sensation dans le bras puis le noir.

J'ouvre les yeux la lumière est tamisé. Je suis alité, quelqu'un se trouve devant moi.

"Bonjour, capitaine Archibald Meguirt comment vous sentez-vous?."

Capitaine Archibald Meguirt!?

"Euh! pas bien,...qui... le capt....comment connaissez-vous mon nom?"

" Le caisson dans lequel nous vous avons trouvé portait votre nom et grade.

Caisson? Capitaine?

A ces mots de nouvelles images surgissent : des centaines de caissons cryogéniques alignés dans de vastes soutes, des hommes et des femmes nus entrant dedans, des soldats, mes soldats! mais aussi des civils.

Je regarde autour de moi mais je suis seul, hormis ce docteur.

"Ou sont les autres?"

" La majorité n'a pas survécu, vous êtes le premier à sortir de votre hibernation en vie."

Le premier, le seul?

" Je pense que cela suffit pour aujourd'hui capitaine, vous êtes encore faible, vous devez vous reposez.

Une sensation d'engourdissement m'envahit, puis le noir.

Archibald Meguirt
Respect diplomatique : 280


26/04 ETU 16:58
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J'étais peut-être le premier mais je n'étais pas le seul.

Une dizaine de mes compagnons avaient été eux aussi "réchauffés". Nous avions été placés dans un baraquement militaire surveillé et notre liberté restreinte. Nous ne pouvions sortir que deux fois par jour et tout contact avec l'extérieur interdit!

Cependant nous n'étions pas mal traité mais le manque d'informations nous pesait plus que tout.

La cryogénie n'était pas sensée affecter la mémoire pourtant il fallait bien l'admettre nous n'avions que des fragments épars de notre passé, même nos noms nous semblaient étrangers. En fait tout nous semblait étranger.

En mettant bout à bout les différents souvenir nous avions quand même réussi à dresser un tableau lacunaire mais néanmoins satisfaisant.

Le Mare Nostrum était un vaisseau de colonisation affrété par la Gates Corporation. Il devait transporter des civils, du matériel et des soldats corporatistes vers un système d'Alpha Centauri.

- Pourquoi ce système et pas un autre nous ne le savions pas.

- Pourquoi embarquer des soldats sur un batiment civil nous ne le savions pas.

- Pourquoi sommes nous arrivés sur un monde déjà colonisé nous ne le savions pas.

- Pourquoi bien que comprennant la langue de la planète de nombreuses différences existaient avec la notre, nous ne le savions pas non plus.

Pourquoi, pourquoi, pourquoi, Pourquoi

Je deviens fou! trop de questions sans réponses....

Restons calme, reprenons nos esprits......que faire?


Le premier devoir d'un prisonnier est de s'échapper!
Archibald Meguirt
Respect diplomatique : 280


15/05 ETU 12:48
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Ambiance musicale : http://www.radioblogclub.fr/open/143859/war/Monstres%20-%20Erlang

L'occasion de s'évader ne tarda pas nous n'étions pas tout à fait prêt mais qu'importe c'était le moment.

Le sommeil d'Archibald était agité des images de guerres lui revenaient, des compagnons déchiquetés par des explosions, des combinaisons spatiales percées, des yeux exhorbités pleurant du sang, un sentiment de perte, de peur, d'exhultations, des cris, des explosions!

Des explosions....

Se réveillant brusquement une question vint à l'esprit d'Archibald :

"Qu'est-ce qui se passe?"

Pour une fois la réponse fut rapide :

"Nous sommes attaqués!"

Les réflexes acquis lors des guerres corporatistes (?!) prirent le relai. Ses hommes et lui sortirent des baraquements des regards furent échangés et spontanément des petits groupes se formèrent chacun connaissant ses objectifs.

Des brêches avaient été ouvertes dans l'enceinte de la prison, ils se précipiterent vers ces sorties de fortune.

Le chaos régnait : flashs de lumières, bruits assourdissants, hurlements, ordres criés, soldats affolés courant dans tous les sens.... la panique la plus total.

Archibald félicita mentalement les stratèges qui avaient planifié cette opération : l'effet de surprise était total!

L'objectif de son groupe était l'entrepôt où était conservé les caissons cryogéniques des camarades corporatistes encore endormis.

Dans l'anarchie qui régnait ils passaient inaperçus, quelques cadavres leurs procurèrent des armes et de l'équipement. Ils devaient faire vite les phalangistes n'allaient pas tarder à envoyer leurs troupes d'assaut au sol.

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