Apocalypsis Archives > gamma1 > Galaxie 0 > Forums > EVEIL : Assemblée Galactique > Dominion Libre - Retour à la normale

Dominion Libre - Retour à la normale

Pages : 1 2

Cdt. Lantesh
Respect diplomatique : 313

Avatar
01/06/312 ETU 14:48
Score : 3 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 3
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Voyant que Thanhye semblait peu rassurée, Cavarro ajouta : Il va falloir descendre à l'aide de ces câbles commandante, c'est la seule solution. Il sortit de son sac deux grand mousquetons, attacha à chacun d'entre eux des petites cordes et enfin en tendit un à Thanhye.
- Tenez, dit-il. Puis voyant le visage intrigué de l'autre, il ajouta : C'est très simple. Vous attachez la cordes à votre ceinture ou autour de votre taille, et vous fixez le mousqueton sur le câble. En principe, il devrait s'attacher assez facilement puisqu'il est réglable.
Puis, il lui désigna quelque chose du doigt. Vous voyez cette plate-forme quelque mètres plus bas ? C'est là que nous allons descendre. Vous vous accrocherez au câble, vous vous laisserez tomber puis vous appuierez sur le mousqueton et celui-ci se resserrera immédiatement, vous permettant de vous stopper en l'air. De là nous utiliserons ce pistolet à grappins, qui nous hissera directement vers l'étage inférieur.
Toutefois, malgré toutes les explications de Cavarro, Thanhye ne semblait toujours pas rassurée et était très pâle. Aussi, et pensant que son teint blafard était du à sa peur, l'intendant accrocha le mousqueton au câble, et commença la descente.
Arrivé en bas, il utilisa le pistolet, et remonta jusqu'à la fameuse plate-forme.
Vous voyez ! S'écria t-il en direction de la commandante. Il n'y a rien à craindre ! C'est très simple, il vous suffit de faire exactement comme moi, et tout ce passera bien. Allez n'ayez pas peur, c'est tr...
Boum !
Avec un vacarme assourdissant, quelqu'un ou quelque chose venait d’atterrir sur l'ascenseur déformant quelque peu celui-ci.
Qu'est-ce que ?! S'écria Cavarro. Venez vite commandante, vous ne pouvez plus reculer, venez !
Au même moment, la chose était en train de scier le toit de l'ascenseur afin de se donner un accès à la cabine ou se trouvait Thanhye. Pendant ce temps, celle-ci était assise, se tenant la gorge et semblait avoir du mal à respirer. Sa vue se troublait et elle entendait à peine ce qu'on lui disait...
Elle tenta de s'avancer vers l'ouverture qui avait été faite à l'aide du couteau sonique et d'accrocher le mousqueton mais n'y arrivait pas malgré les nombreuses tentatives.
Au bout d'un moment, un nouveau bruit se fit entendre dans l'ascenseur et quelqu'un tomba à l’intérieur de la cabine, juste derrière la commandante. Ça n'était pas un homme, ça n'était pas non plus une machine, mais plutôt un mélange des deux. Ayant un œil mécanique, un bras complètement robotisé avec une scie à son bout et diverses autres greffes un peu partout sur son corps.
- Commandante ! S'écria le cyborg. Je vous trouve enfin. Vous savez, c'est la première fois que je rate une cible... Vous semblez pourtant si faible, si frêle... Il esquissa un grand sourire malsain qui traduisait parfaitement sa pensée. Je pourrais....vous....briser ! Comme une pomme que l'on éclate dans le creux de la main ! Hehe ! Une pomme, oui ! Hehehe !
Une pomme... Oui vous êtes comme une pomme ! Si délicieuses quand elle sont mûres, mais trop acides quand elle poussent encore... Je regrette de devoir vous tuer avant que vous ne fleurissiez, c'est...hehe... Lamentable ?
Vous savez je n'accepte pas d'habitude de tuer les jeunes filles ou les jeunes enfants, ça n'est pas dans ma nature d'écraser les bourgeons ! Il faut les cultiver ! Oui, les cultiver ! Hehehe....
On pourrait peut-être s'arranger non ? Je vous coupe un bras et je fais croire que je vous ai tuée. Qu'en dites-vous ? Quelque chose ne va pas, vous vous sentez mal ? Attendez je dois avoir des médicaments sur moi, je regarde.
Thanhye, ne savait pas quoi faire, elle était terriblement affaiblit et terrifiée à la vue de l'inconnu qui se trouvait derrière elle. Il fallait qu'elle parvienne à attacher le mousqueton. Si seulement elle avait plus de force. Un peu plus de force...
Sautez ! s'écria alors Cavarro. Sautez, Thanhye ! Faites moi confiance et laissez vous tomber, je vous rattraperai.
La commandante entendait à peine ce qu'il disait et ne le voyait qu'agiter les bras, lui indiquant de venir le rejoindre. Elle ne pu que distinguer que le mot « Sauter ». Elle ne savait pas s'il elle devait le faire, si elle pouvait le faire... Mais visiblement c'était sa seule option et Cavarro avait l'air sur de lui. Elle ne pouvait trahir sa confiance, elle devait le faire !
Rampant de toute ses forces vers le trou créé par le couteau sonique, elle s'agrippa au rebord de celui-ci et se tira en direction du vide. Puis, une fois bien penchée en avant, elle fit une roulade sur le coté afin de se jeter dans le vide.
Qu'est-ce que ?! S'écria le cyborg. Un suicide ? Voilà qui n'était pas au rendez-vous... Je la sauve ou je la laisse mourir ? De toute façon si elle meurt, je n'aurais pas eu à la tuer donc au final je serais gagnant. Mais le problème c'est que...
Pendant ce temps, Cavarro qui s'était préparé à la chute de la commandante, s'était armé de son pistolet grappin et visait le mur en face de lui qui donnait sur l'autre coté de l'étage. Ignorant la douleur de son épaule, il tira et sauta au moment ou la commandante passait devant lui, et la rattrapa en la serrant de son bras gauche.
Alors que la vitesse les entraînait vers le fond, leur chute fut amortie par le grappin que retenait l'intendant avec ses mains. Serrant très fort la poignée du pistolet ainsi que la commandante, il se balança jusqu'à l'étage le plus bas et retomba en se cognant contre une porte en fer, prenant les dégâts à la place de la Thanhye.
Il se releva ensuite tant bien que mal et remarqua que la respiration de la commandante était très affolée, anormalement rapide. Il la porta ensuite dans ses bras et ouvrit la porte d'un coup de pied. Arrivant ensuite dans une grande pièce qui contenait des refroidisseurs d'argonium, des turbines et des générateurs, il alla poser la commandante derrière l'une des machines et s'installa à coté d'elle pour examiner son pouls.
Les choses allaient de plus en plus mal et dans leur état, la fuite par les conduits initialement prévu s’avérerait difficile.

Pages : 1 2