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Propositions Commerciales

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Cdt. Venehemël
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29/05/1013 ETU 13:56
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Son visage reflétait encore l'innocence de la jeunesse. Elle devait avoir seize ans, tout au plus. Sous une mèche d'un blond pur se cachait deux orbes d'azur, qui fixaient tantôt ses pieds nus, tantôt le visage de ces autres femmes menues. Assise sur une chaise en bois, sculptée grossièrement, elle tournait dos à la porte capitonnée, couverte d'un velours rouge. Au creux de ses mains s'écoulait un petit filet de sang, conséquence directe de s'être plantée les ongles profondément dans la chair. Elle angoissait. Elle ne savait pas ce qui se trouvait derrière cette porte, aucune d'elles ne pouvait le deviner, mais cette attente était des plus insupportables. Combien d'heures s'étaient écoulées depuis qu'on les avait amenées dans cette antichambre et tenues éveillées? En tout cas, suffisamment pour qu'elle soit incapable de se souvenir de son dernier cycle nocturne, ni même des rêves agités qui l'avaient animée cette nuit-là.
Jeunes filles arrachées à leur berceau, élevées et traitées comme des esclaves toute leur vie, elles avaient au fond de leurs yeux délavés l'espoir de connaitre un jour une vie meilleure. Et c'est cet espoir qui les avaient poussé à se présenter comme femmes de main de la Septentriombre Noire. On leur avait promis une vie de château si elles réussissaient l'épreuve et elles s'étaient accrochées à ce mince espoir. Plus que tout, elles souhaitaient échapper à la souffrance de leurs quotidien, aux humiliations constantes et à leur condition de quasi-humaines.
Sans bruit, la grande porte en bois d'ébène haute de quatre mètres, pivota sur elle-même et révéla la stature d'un homme arborant la quarantaine. Son visage était dur et ses traits rappelaient la hardiesse des habitants des plaines, devant quotidiennement faire face au soleil écrasant et aux prédateurs aussi féroces qu'impitoyables. Elle n'aurait jamais remarqué cette présence, si elle n'avait pas constaté l'agitation soudaine de ses sœurs qui fixaient toutes en direction de la porte. Les yeux se portèrent vers elle quelques secondes après et elle comprit que son tour était venu. Elle se leva délicatement, expirant le peu de légèreté qu'on leur avait appris à posséder dans les camps de formation Daÿa de la capitale.
Guidée silencieusement par l'homme au travers de couloirs éclairés par de nombreuses lampes à huile, elle voyait des sourires éclairer les visages qu'elle croisait sur son chemin. Au fond d'elle, une petite étincelle venait de s'allumer et donner naissance à un petit foyer chaleureux. Si on lui souriait, c'était qu'elle devait avoir une chance. Après cinq minutes à se glisser dans des dédales de couloirs sans fin, où pendaient d'innombrables peintures des anciens Septentriombres et Couchambres, celui qui la guidait s'arrêta et lui désigna du doigt une nouvelle porte capitonnée, recouverte de soie rouge. Elle hésita un moment, jusqu'à ce que l'homme insiste en la poussant vers celle-ci, une main dans son dos.
« Toi te rendre dans chambre pour dernière évaluation. Toi faire vite, sinon Maitresse pas contente et moi avoir grave problèmes. »
Malgré la hardiesse de son visage et sa voix rauque, l'homme lui inspirait une certaine confiance. Peut-être cela venait-il de son accent, qu'elle n'avait jamais entendu auparavant. Cette façon de prendre son temps pour prononcer les mots en roulant les "r" et en accentuant de façon gutturale les voyelles. Elle prit une grande inspiration et se lança en direction de la porte lorsque soudain l'homme l'arrêta.
« Attends! Toi enlever tes vêtements. Toi avoir besoin d'être nue avant d'entrer. »
Elle était saisie. Pourquoi avait-on besoin de la dénuder? Partout, on méprisait leurs corps et leur peau blanche, elle fut étonnée d'une telle sommation. Pourtant elle ne discuta pas, malgré la boule de nerfs qui commençait à envahir sa poitrine et qui faisait perler quelques gouttes de sueur sur son front. La flamme qui s'était allumée quelques minutes plus tôt vacillait sous le souffle de l'angoisse qui venait de naitre en elle. La blondinette poussa avec hésitation la porte et pénétra dans la chambre, suffisamment grande pour accueillir une centaine de personnes.
Il n'y avait rien dans la salle sauf elle. Une odeur d'orange et de cardamome emplissait l'endroit. L'homme lui demanda d'aller se mettre au milieu de la pièce en attendant qu'on vienne la préparer. Elle s'exécuta et attendit, droite comme un piquet, plus d'une dizaine de minutes avant qu'une femme, plus vieille qu'elle d'une dizaine d'années, amène une table en acier et lui demande de s'y allonger sur le ventre. Elle s'exécuta sans émettre d'interrogations et la soubrette entrava ses poignets et chevilles à la table avant de l'incliner à 60 degrés grâce à un mécanisme. Le métal était glacé, comme cette sensation qui venait de lui parcourir l'échine. Pendant une quinzaine de minutes, des dizaines de personne se relayèrent pour installer aux murs plusieurs caissons de basse et haut parleurs et disposer à ses côtés des dizaines d'instruments dont elle ne connaissait pas la fonction.
http://www.youtube.com/watch?v=RsXEbqS7cpE
La musique s'enclencha, faisant vibrer tout son corps. Elle sentait les vibrations secouer chaque cellule qui la composait, écraser l'air dans son oreille et lui donner un bourdonnement aigu. La septentriombre pénétra par une porte dérobée et déposa ses doigts gelés sur son dos avant d'approcher ses lèvres de son oreille.
« Comment t'appelles-tu, ma douce? »
« Blissay, Madame. »
« Pour toi, ce sera Maitresse. Il faut que tu apprennes ta place, Daÿa. »
Nahël se dirigea paisiblement vers l'étagère sur laquelle était posée ses instruments et en extrait un gourdin en plomb, recouvert d'une pellicule en plastique. L'instrument était lourd aux bras de la Septentriombre, mais elle le portait comme si celui-ci ne pesait qu'une centaine de grammes. Elle écrasa son outil contre la main gauche de la Daÿa, brisant ses petits doigts. Malgré la douleur lancinante et le besoin oppressant de le faire, la jeune femme se retint de hurler. On lui avait appris le silence lorsqu'on lui faisait violence, elle le savait primordial pour ne pas être tuée. Pourtant, sur le visage de Nahël on pouvait lire une petite déception. Pourquoi n'avait-elle pas criée? N'était-ce pas assez douloureux? Elle jeta à terre le gourdin et prit sur son étagère une pique longue de quinze centimètres, aussi pointue qu'une aiguille à son extrémité et large de deux centimètres à la poignée.
« Tu as de belles fesses, tu sais? »
« Merci, Maitresse. » S'efforca-t-elle de prononcer.
« Ne t'as-t-on pas appris à te taire d'où tu viens? Insolente! »
D'un geste vif, brusque et plein de rage, Nahël planta le pique dans son postérieur, déchirant la chair et perçant à travers l'os du bassin pour ressortir par devant. Aucun cri ne s'échappa des lèvres de Blissay, qui malgré la douleur retenait ses sanglots et ses hurlements de désespoir - malgré cela, plusieurs sillons de larmes parcouraient son visage amer, ses traits tirés par la douleur qui la parcourait. Après de nombreuses tentatives toutes plus vicieuses les unes que les autres d'extraire un cri de douleur, Nahël jeta l'éponge. Elle approcha ses lèvres de son oreille et lui murmura dans le creux de celle-ci quelques mots.
« C'est dommage que tu n'aies pas crié plus tôt. Je veux des esclaves amusantes, pas des esclaves silencieuses lorsqu'on les torture. Je t'aimais bien pourtant, mais tu ne m'es pas utile désormais. »
Soudainement consciente de son destin, la Daÿa lutta pour s'extraire de ses chaines mais elle était trop meurtrie pour réussir une telle entreprise. On la détacha et elle s'écroula en sanglots aux pieds de Nahël.
« Fuis, maintenant. Échappe toi avant que je ne te rattrape. Si tu passes cette porte avant moi, je t'offrirai une vie de liberté. Maintenant sauve toi! » rugit-elle, une lueur de victoire brillant dans ses yeux orangés.
Il ne fallut pas plus de mots pour que la jeune Blissay tente de s'échapper en rampant. Nahël avait quant à elle attrapé une épée courte sur l'étagère et se dirigeait à pas lents vers sa victime. Dans quelques minutes, son existence ne sera plus que souvenir lointain. À quelques mètres, la Daÿa essayait tant bien que mal de se trainer vers la porte, mais ses bras brisés n'arrivaient pas à supporter son poids. Elle se fit rattraper par la Septentriombre qui s'assit sur son torse, un sourire malicieux éclairant son visage.
« Vraiment... Que vais-je bien pouvoir faire de toi? »
Pourtant, Nahël savait déjà ce qu'elle lui ferait subir. D'un mouvement sec, elle sectionna le bras droit de sa victime qui hurla d'agonie. Enfin! Mais trop tard! Avant que la Daÿa n'ait pu le réaliser, sa main gauche avait atterri à quelques centimètres de son visage, détachée de son bras. D'une main ferme, elle maintint solidement ses doigts au fond de la gorge de la Daÿa puis de son autre main libre attrapa le bras sectionné et fit s'écouler le sang dans sa bouche jusqu'à ce qu'elle s'étouffa. Une bonne chose de faite. Elle urgea à ses subalternes de nettoyer la pièce afin d'accueillir une nouvelle recrue dans les meilleures conditions possibles, pendant ce temps elle avait une annonce à faire à l'Assemblée Galactique.
-- Assemblée Galactique, dix minutes plus tard --
« Commandants du Secteur Premier de la Galaxie Sagesse, je m'adresse à vous car j'ai une proposition à vous faire. L'Empire Venehemël veut s'étendre, mais nous n'avons pas encore les moyens de procéder correctement à cette expansion. C'est pourquoi je m'adresse à tous les marchands, commerçants, brigadiers, contrebandiers et autres ici présents. Venez en aide financièrement à l'Empire Venehemël et nous nous chargerons de distribuer équitablement, à raison d'une planète sur deux, toutes les colonies qui auront été capturées grâce à votre soutien financier ou militaire. Si cette offre vous intéresse, je vous propose de prendre contact avec ma personne, Nahël, Septentriombre de l'Empire Venehemël. »
Nahël interrompit la liaison, avant de se rendre dans la salle de recrutement où une nouvelle Daÿa devait probablement l'attendre, cette fois-ci uniquement entravée par les mains. Elle pourrait courir, se sauver, essayer d'échapper à sa sentence, ce n'en serait que plus amusant.
Cdte. Sun-O
Respect diplomatique : 32

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29/05/1013 ETU 16:10
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Sun-Omega était allongée sur sa couchette, les jambes croisées, toujours une clope entre les lèvres. Une communication dans sa cabine vint le sortir de son état de réflexion.
Commandante, nos premières équipes d'exploration nous informent que les premières colonisations ont déjà commencées et qu'il-y-a déjà beaucoup de nouveaux débris recyclables !
Parfait ! - Elle sourit, se redressant de son lit et éteignant sa clope dans un cendrier posé sur la table de chevet - Envoi les équipes de récupération, les affaires commencent !
Paix, guerre.. Peu importait du moment qu'elle n'était pas mêlée à ces disputes sanguines, après tout si ils voulaient se taper sur la gueule qui était-elle pour les en empêcher ? Et puis même si elle faisait appel à son sens moral et s'insurgeait contre ces violences elle mènerait son peuple à une mort certaine et son rôle était de le mener à la prospérité, donc autant retirer le maximum de la situation se disait-elle.
Le cargo approchait des premières zones de combats. Des navettes étaient envoyée dans les champs de débris pour triller ce qui était encore en bon état et récupérer le reste pour en faire de la ferraille. Le processus était long et minutieux, parfois même dangereux : on ne savait jamais si les anciennes armes pouvaient nous péter à la gueule. Mais c'était un moyen de gagner sa vie et même asse lucratif en fait. Et quand la contrebande était organisée avec les moyens d'un gouvernement comme celui de Sol, c'était asse impressionnant de voir une armada de navette recycler une zone entière en quelques heures.
Il était temps à présent pour elle d'ouvrir le comptoir qu'elle avait promis pour le Secteur 1, que les affaires commencent ! Elle se dirigea vers le tableau de bord et appuya sur une touche :
Ulysse, prépare la salle de communication, j'ai une petite déclaration à faire à la galaxie et au Secteur 1.
A vos ordres Commandante...
---------------------------------------------
Un hologramme apparait au milieu de l’hémicycle ou l'on peut voir Sun-O assise à une longue table.
Commandants, Commandantes et autres souverains de Sagesse !
A présent que les premiers faits d'armes se sont fait entendre et que les premières promesses de paix ont raisonnées dans cette assemblée, il est temps pour nous autres commerçants de faire notre entrée dans le grand échiquier galactique !
C'est ainsi que j'annonce solennellement la création d'une Assemblée Sectorielle sur Sol dans le Secteur 1 pour que nous puissions organiser tous ensemble nos échanges et éviter des conflits inutiles par croisement d'ordres ! Si je me permet d'être l'investigatrice de ce projet c'est que je pense qu'une personne neutre est nécessaire pour entretenir un tel endroit : en effet comme je l'ai déjà dit en ces murs, nous ne participons à aucun conflit et ne prendrons aucun parti ! Je m'engage à convier tout commandant installé en Secteur 1 à cette assemblée et que jamais personne n'en sera banni, quel que soit sa politique ou ses idéaux.
Enfin je propose ici même à mes confrères marchands et héritiers de la Guilde Commissionaire la création d'un ordre marchand nous permettant tous de commercer en paix et dans l'entente, nous empêchant des guerres économiques en nous marchant sur les pieds qui au pire pourrait mener à de vrai conflits armés, ce que j'aimerais fortement éviter.
Je vous invite tous à vous assoir à la table des négociations !
Le signal se coupe alors.
Cdt. Clan Svart Skrekk
Respect diplomatique : 111

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29/05/1013 ETU 16:30
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Ambiance musicale conseillée : http://youtu.be/WXRjg_QWN-Q
Non loin dans le secteur 1, le secteur Første, la colonisation et l'exploration des premières coordonnées allaient bon train. Pour l'instant, les premiers raids du Clan Svart Skrekk se déroulaient comme prévu, sans essuyer trop de pertes du côté des hommes de Midgard. La résistance qu'opposait ces mondes était dérisoire, voire même inexistant par l'absence de population sur certaines planètes. Plusieurs groupes de guerriers s'étaient divisés, dont un était conduit en personne par le Jarl Asbjörn Sigmarson. Le plus dur pour tous ces guerriers endurcis était principalement le climat. Pour des hommes habitués aux montagnes et au grand froid sur Midgardland, la chaleur suffocante et inhospitalière des déserts était un véritable défi à surmonter.
Le Jarl Sigmarson et ses fidèles guerriers, éliminaient les dernières poches de résistance. C'était principalement des pauvres paysans, trop peu entrainés au combat qui résistaient face à des hommes ayant vécus que et pour la bataille. Retranchés dans leurs habitations et derrière de minces clôtures en bois, les autochtones terrifiés attendaient inéluctablement leur destin.
L'assaut fut lancé par Asbjörn qui se rua en première ligne devant tous ces hommes. Brandissant d'une seule main sa lourde masse en acier, le vieux géant, encore très robuste pour ses cinquante hiver arriva devant les premiers ennemis, uniquement armés de piques et de faux mal aiguisées. Le Jarl, dans un hurlement terrifiant, attrapa d'une seule main un homme, qu'il propulsa dans son élan contre un mur en pierre, lui brisant immédiatement la nuque. Le second eu moins de chance en recevant la masse en plein ventre, craquant tous ses os du bassin et déversant ses boyaux dans une immonde mare de sang, le laissant là, agoniser douloureusement.
Le regard d'Asbjörn était terrifiant. Il brandissait sa masse si facilement. Il aimait à dire que le Dieu Thor la tenait à sa place. Au fur et à mesure qu'il avançait, écrasant crânes, portes, et autres membres dans une volée sanglante, les pauvres paysans se rendaient, déposant les armes tout en s'enfuyant aussi loin qu'il pouvaient. L'attaque fut brève. Aucune attaque à déplorer du côté des hommes de Midgard. En revanche, tout trace de résistance avait été anéantie.
Leif !! Va chercher les femmes et les enfants et envoie les ici. Ils serviront d'esclaves pour la terre mère... Donnes leur de l'eau et à manger, je les veux en forme. Tues les vieillards, ils vont plus nous encombrer qu'autre chose...
Oui, Jarl Sigmarson ! Il te faudra autre chose ?
Hmmm... Prépares moi une transmission pour l'Assemblée... J'ai à parler !
Le guerrier à la longue barbe et à la chevelure rousse s'exécuta. Pendant ce temps Asbjörn observait attentivement le regroupement de ses nouveaux esclaves par ses hommes. Il veillait attentivement à ce qu'aucune femme ne soit frappée ni touchée. C'est un principe qui lui était cher, et il comptait bien à veiller à ce que cela n'arrive pas, quitte à faire un exemple en coupant une main, ou autre...
Le sang tachait la figure du vieux géant, assis sur une souche d'arbre. Sa barbe blanche était désormais devenue pourpre et les gouttes de sang qui n'avaient pas encore séché tombaient sur son torse nu, couvert de terrifiantes cicatrices.
Seigneur, tout est prêt...
Asbjörn grogna en signe d’acquiescement et se relava de son siège. Il n'avait pas pris la peine de se nettoyer, ou bien de se rhabiller. Il débuta la communication tel qu'il était et dit de sa voix rauque :
Honorable Assemblée de Sagesse...
Pour ceux d'entre vous qui n'ont jamais entendu parler de moi, je suis le Jarl Asbjörn Sigmarson, le guerrier des dieux célèbre par la victoire... Dirigeant du Clan Svart Skrekk et de la terre de Midgardland.
J'aimerais m'adresser tout d'abord à vous, Dame Nahël... J'ai entendu votre proposition à la Galaxie... Cependant, vous en conviendrez, je ne suis absolument pas un marchand, bureaucrate, ou autre homme qui s'en rapproche. Je suis un guerrier. Fier. Guidé par l'honneur et par la volonté du Dieu Odin !
Je viens à vous pour vous proposer ce-ci : Allions nos efforts... J'ai déjà pu entrer en contact avec quelques membres de la guilde avec l'aide de ma première femme, Eldrid. Ce que je désire, c'est fonder une alliance à l'échelle de notre secteur...
Et là, je m'adresse à tous les commandants de Sagesse...
L'entre-aide, à l'heure actuelle, est l'unique solution pour nous ouvrir de plus larges portes à l'avenir. Que cette entre-aide soit technologique, financière ou militaire, nous avons besoin de tout ça pour évoluer. Et par conséquent...
RHAAAAAAAHH...
Une voix hurla derrière le Jarl Sigmarson, qui se retourna, pris par surprise. Un homme entra dans le champ holographique, il tenait un poignard à sa main et sauta sur le vieux guerrier. Asbjörn, qui tenait encore sa masse sanguinolente, projeta l'homme dans son élan, qui s'écroula au sol dans un craquement sinistre, mort.
Le hurlement qu'Asbjörn avait poussé en tuant l'homme qui venait de tenter de l'assassiner avait été terrifiant. Après un grognement dédaigneux, il coupa le silence et reprit là où il s'était fait interrompre...
Grrmmmbrr... Milles excuses...
Cette alliance se fera bien entendu sous certaines garanties, vous pouvez me croire ! Vous aurez la sécurité, l'assurance d'un empire prospère économiquement et technologiquement. Certains d'entre vous prônant le pacifisme diront que je ne suis qu'une simple brute... Mais sans le pouvoir des armes, aucun empire ne se forge. Il n'y a que les faibles qui disparaissent sans laisser de traces !
Je vous laisse méditer ces dernières paroles...
J'en reviens à vous, Dame Nahël. D'après ce que j'ai cru comprendre sur vous, vous avez assez de couilles pour vous montrer à la hauteur de ce projet. La suite ne dépendra que de vous, et de votre décision...
Dame Sun-Oméga, votre initiative est apprécié, et ce sera une joie pour moi de me présenter en personne dans cette assemblée sectorielle. J'espère que nous, les habitants du Secteur Første, pourrons cohabiter en toute quiétude, ainsi que nous offrir de nouvelle possibilités diplomatiques.
Que le Dieu Týr nous sois témoin...
Sur ces derniers mots, la communication s'interrompit et le vieux guerrier repartit à sa conquête. Beaucoup restait encore à faire sur cette planète et bien plus encore dans la galaxie...
Cdt. Sanctus
Respect diplomatique : 26

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30/05/1013 ETU 17:28
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J’étais en train de retirer le chocolat de mon pouce lorsque Clava vint récupérer son horrible petite boule de poils en me faisant remarquer une fois de plus que j’étais encore en train de me goinfrer devant l’écran qui retransmettait les nouveautés de l’Assemblée Galactique. N’avais je pas le droit de déguster quelques tartines imposantes couvertes de chocolats et surplombés de cette crème blanche, douce et sucrée pendant que d’autres s’adonnaient à des plaisirs vicieux et des activités sportives ? Elle aurait probablement aimé que je lève mon gracieux postérieur de mon fauteuil afin de sortir le nez dehors, mais en ces temps, rien ne me faisait plus envie que de flemmarder et d’apprécier le calme et la tranquillité naissant.
Je la voyais venir avec ses « San’, tu peux me faire ça. » « San’ tu veux bien ouvrir ça. » « San’ tu voudrais pas qu’on aille là. »… A croire que PARCE QUE je restais confortablement installé dans mon bureau à me nourrir et à observer le déroulement des choses, je pouvais m’occuper d’elle puisque j’étais physiquement cloîtré avec elle… Malheur à moi si une crise aigue de je ne sais quoi venait soudainement la frapper, je passais aussitôt pour le pire des tyrans. Accusé à tord de la garder prisonnière ici. Ce qui n’est pas dit et qu’elle oublie souvent, c’est qu’elle m’a préalablement supplié de l’emmener avec moi. Où avais-je donc la tête ce jour là. Le pire restait à venir, lorsque les échanges seront mauvais, que la paix s’empourprera, alors je ne serais plus physiquement là et elle devra se contenter des minuscules pensées qui, aussi fragiles qu’un papillon, viendront traverser mon esprit.
Une fois qu’elle eut disparu derrière le paravent en me faisant je ne sais quel reproche encore, je me repenchais sur l’ouverture de l’assemblée sectorielle de la commandante Sun-O, des ambitions d’extensions de l’Empire Venehemël et d’une alliance à l’échelle du secteur dans lequel nous étions. Mmh. Pour la Commandante Sun-O, s’était bon, et je pu annoncer à Clava qu’elle allait enfin pouvoir mettre le nez dehors. Pour les envies de l’Empire, je pouvais probablement tenter quelque chose contre quelques Leems. Quand à l’alliance… J’avais beau frotter mon menton et plisser mes yeux, je ne savais pas quoi en faire. D’un haussement d’épaules, je laissais mes mains activer la communication afin de pouvoir transmettre mes propos.
- L’Empire Venehemël pourra compter sur quelques de nos biens en échange de quelques Leems bien entendu. Il m’est néanmoins impossible d’accepter plus, mes finances étant précieuses. Mais une main de fer comme son Impératrice ne devrait pas avoir trop de mal à trouver les fonds nécessaires à ses envies… Sachez que je me ferais un plaisir de vous servir. Commandante Sun-O, mon âme vous remercie de l’avoir sauvé des… Enfin. C’est avec plaisir que je rejoindrais votre Assemblée sectorielle.
Après un petit signe de courtoisie à l’égard des deux dames, je coupais la communication et lâchais un long soupire. J’avais oublié qu’une femme mettait du temps à se préparer lorsqu’elle sortait…

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