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Message à la nation librianne

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Cdt. Stephen Wurzel
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25/05/1014 ETU 17:07
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Libria, république autoritaire librianne.
Heure locale: 07:00h
Trame sonore suggérée: https://www.youtube.com/watch?v=DE41l4_KYiM
Le chancelier avait écrit son discours à la hâte au cours de cette nuit blanche terrible où ses ministres et lui avaient assistés, impuissants, à la multiplication des flashs lumineux de plus en plus puissants et nombreux à travers la galaxie. Certains ne touchaient qu'un point de coordonnée. D'autres des systèmes entiers. Avant longtemps, ils oblitéreraient des secteurs et à partir de là, ce ne serait qu'une question de minutes selon Hoffman.
Devant l'inévitable, Wurzel avait donc décidé de rendre l'information publique afin de prévenir le peuple librian et de peut-être... peut-être sauver quelques vies additionnelles.
Tous les ministres républicains se tenaient près de lui, hors-champ cela dit, les traits tirés. Seul le maréchal du ciel Dienes était là pour représenter l'amirauté. Le reste des officiers librians étaient au ministère de la guerre, prêts à maintenir l'ordre qui ne manquerait pas de vaciller parmi les forces armées à la minute où Wurzel parlerait.
Spencer Key lui fit signe de la main, lui montrant trois doigts, en abaissant un premier, puis un second, puis... Wurzel déglutit et prit la parole.
- Peuple de la république autoritaire librianne, bonj...bonjo... Il figea, ne sachant plus quoi dire. Son texte était là, à quelques centimètres de sa main droite. Tant de mots, tant de choses peu appropriées pour ce qu'il avait à dire. Il écarta celui-ci d'un geste et se leva, les genoux tremblants. Il desserra le nœud de sa cravate, retira celle-ci et la laissa choir sur son bureau puis reprit d'une voix brisée qui menaçait de se briser à chaque mot.
- Mes très chers concitoyens. Je m'adresse à vous ce matin, non en tant que chancelier de la république autoritaire librianne, ni en tant que chef de cette nation mais en tant que citoyen de l'humanité. Il y a un peu plus de six heures maintenant, le ministère de la recherche librian a commencé à enregistrer des... perturbations spatiales d'une ampleur que nous n'avions encore jamais vu. Ces perturbations ont annihilées des systèmes solaires entiers de la galaxie. D'après nos données actuelles, le phénomène s'amplifie de manière exponentielle.
Croisé avec d'autres sources que je tairai, mais aussi dignes de foi maintenant que ces événements les confirment, cela nous donne le constat suivant. Silence angoissant. D'ici un peu plus d'un cycle, une perturbation analogue mais d'une amplitude bien plus grande devrait toucher Sagesse en entier. Nous ne pouvons rien faire pour l'arrêter, et peu pour nous en protéger à ce que nous savons à l'heure actuelle.
Mais le peuple librian n'a pas pour habitude de tendre l'autre joue quand il est menacé. C'est pourquoi depuis que nous sommes au fait de cette catastrophe à venir, nous avons mis en chantier ce que nous avons appelé la mission ''Eden'' Plus de deux cent-mille appareils sont aujourd'hui rassemblés et préparés sur tout le territoire républicain à embarquer près de 40 000 000 d'hommes et de femmes qui partiront avec ces vaisseaux. D'ici quinze minutes, chaque foyer républicain qui aura été sélectionné par nos ordinateurs par un tirage au sort recevra un appel du ministère de la défense civile à cet effet.
Il fit un signe de tête à Hoepner qui, grâce à son oreillette, donna le signal à son ministère de débuter. Wurzel poursuivit.
- C'est le cœur empli d'une tristesse infinie que je dois cependant vous dire que malgré le fait que des individus dans cette situation aient déjà étés présélectionnés en fonctions de leur compétences ou de leur savoir et qui se trouvent déjà à bord des vaisseaux de la mission ''Eden''... Aucun homme ni aucune femme de plus de cinquante ans ne sera inclus dans le tirage au sort. Si vous recevez un communiqué dans les quinze minutes à venir, restez sur place, des hommes des forces armées libriannes passeront vous prendre pour vous conduire en orbite à bord du vaisseau auquel vous aurez été affectés.
Ses yeux brillèrent de larmes alors que sa voix se brisaient, n'étant plus qu'une pâle image de la voix forte sous le couvert de laquelle la république autoritaire librianne s'était bâtie.
Je suis navré. Je suis... tellement navré que cela tourne ainsi. Mais... Mais si le monde tel que nous l'avons connu dois survivre, nous ne serons pas tous là pour le voir, c'est comme ça. Je... Je veux que... Je veux que vous sachiez que la flotte républicaine protégera la république jusqu'à la fin. De même, notre gouvernement ne s’enfuira pas et des membres de celui-ci demeureront pour faire régner l'ordre... J'ai également pris la décision de rester sur Libria, jusqu'au bout.
Hoepner laissa échapper un hoquet, tout comme Spencer Key et la ministre des affaires étrangères Mengsk. Dienes fit un pas en avant vers le chancelier, les yeux écarquillés. << Monsieur no...>> Wurzel leva une main et ils se turent, demeurant hors-champ.
- Si vous ne recevez pas de communiqué dans le prochain quart d'heure ou si vous ne remplissez pas les conditions d'admission au tirage au sort, s'il vous est possible, partez tout de suite. Tentez de prendre un appareil pour quitter la planète et allez-vous en. Les coordonnées du point de ralliement de la mission ''Eden'' hors de notre galaxie ont été communiquées à chaque appareil républicain. Si vous pouvez y être 6 heures après le Flash, vous pourrez suivre la mission par vos propres moyens.
<< Je suis... désolé. Que Dieu, dans son infinie Sagesse, nous prenne par la main et ait pitié de nos âmes. Dieu nous bénisse... >>
Il fit un signe de la main à Spencer Key et l'antenne fut rendue. Au dehors, des cris, des vrombissements de moteurs, des sirènes, des klaxons, comme une tempête au loin. Et ce n'était que Libria. Wurzel le savait, là-haut, la république autoritaire librianne sombrait dans le chaos et s'effondrait. Ses ministres s’amassèrent autour de lui.
Hoepner secouait la tête frénétiquement. << Chancelier, non! Vous devez venir avec nous. Ne restez pas ici! >> Jessika était en larmes. << Pitié chancelier... Pour vaincre, il vous faut à tout prix gard.. garder la foi. Guidez-nous! Et vos fidèles vous suivront... >> Dienes lui mit une main sur l'épaule.
<< Stephen, je vous en prie. Je suis votre ami aussi écoutez-moi, partez d'ici pendant qu'il en est encore temps! >>
Le chancelier Wurzel étouffa ses propres larmes et adressa un sourire triste aux hommes et aux femmes qui l'entouraient.
- Dienes? Que l'Aleksander II se pose sur la Place de la Victoire. Faites en sorte que l'armée la protège jusqu'au bout coûte que coûte, utilisez la force si nécessaire. Ça va... ça va aller. Je reste ici, j'ai pris ma décision. Il fixa Hoepner dans les yeux et certains suivirent son regard. << Et j'en ai pris une autre aussi. >> Key? Rassemblez notre gouvernement et les journalistes qui sont encore dans le bâtiment dans le grand hall. Qu'un bataillon de la garde librianne nous rejoigne et sécurise l'entrée du bâtiment.

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