Testament politique

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Cdt. Stephen Wurzel Respect diplomatique : 634 26/05/1014 ETU 04:27

Score : 2 Détails 0 : orthographe insuffisante 0 : présentation bâclée 0 : hors sujet 0 : hors role play 0 : message insultant efforts visibles : 0 message adapté : 0 message remarquable : 0 humour décapant : 0 role play intéressant : 2 Les ministres librians et hauts-officiers du parti quittèrent un à un la pièce, laissant le chancelier seul, assis à son bureau. Les lourdes portes de chênes se refermèrent, étouffant la panique qui semblait s'être emparée de Libria. Il ouvrit le tiroir à sa droite et en sortit deux feuilles de papier, une enveloppe et un stylo orné de l'aigle républicain. Il considéra le blanc de la feuille un instant puis débuta. Mes chers compatriotes librians et libriannes, camarades du parti. Il est à ma connaissance très rare qu'un homme puisse au bout de trente ans, s'avancer avec assurance devant ses fidèles, sans jamais avoir du au cours de ces vingts années, apporter le moindre changement à son programme. Durant ces trois décennies, l'amour et la loyauté à mon peuple ont dirigé toutes mes pensées, toutes mes actions et toute ma vie. Ils m'ont donné la force de prendre les décisions les plus difficiles auquel un homme n'a jamais été confronté. Il est faux de dire que moi ou que quiconque au sein de la république autoritaire librianne ait jamais voulu la guerre. Elle n'a été motivé que par les intérêts d'une clique intergalactique qui encore et toujours, marchanderont les peuples comme les biens, mentiront comme ils respireront et n’aspireront jamais qu'à la guerre comme au seul moyen qu'ils auront de croître. La guerre du secteur IX fut causé par les attaques injustifiées des séparatistes qui la provoquèrent. Libria désirait la paix et a travaillé en ce sens. Puis, comme il apparût clair qu'elle ne l'aurait pas par les mots, elle s'est employée à la gagner par la guerre, par le seul moyen qu'il lui eût été laissé. Et elle a gagnée. Il serait faux de dire que jamais Libria n'a désirée la victoire. Elle l'a désirée, a travaillée en ce sens et a tâchée de tirer le meilleur profit de celle-ci. Le secteur IX était à nos pieds, nous l'avons relevé de ses cendres avec l'appui et l'amitié de ses natifs survivants. Les commandants Han Xin, Razz Konshor, Finubar et San Hill nous sont restés loyaux inconditionnellement de leur propre chef. Nulle pression n'a jamais été faite sur ces derniers. Si tyrans nous fûmes, jamais tyrans ne redonnèrent tant en retour que nous ne le fîmes. De même, jamais pression ni menace ne fut prononcée à l'encontre de la nation eredienne de l'empereur Magnus Arrowny. Nous les avons accueillis en secteur V, leur avons donnés des mondes, des ressources, les avons accueillis dans notre coalition, avons joints notre destin au leur et ils nous ont trahis, au pire moment pour nous. Ils ont bafoués l'amour et l'amitié que nous leur vouions de même que celle de leurs camarades du secteur IX et ont embrassés la clique intergalactique de financiers et de pleurnichards contre laquelle Libria s'est toujours insurgée. Puisse Dieu avoir pitié de leurs âmes. Ils n'en trouveront jamais plus chez les hommes. Et qu'ils se souviennent bien, eux comme leurs alliés et le monde, que des ruines de nos villes et de nos monuments meurtris, renaîtra toujours la haine de ceux responsables en définitive de tous les malheurs de notre peuple. Alors que ma vie touche à sa fin, comme tout homme je me demande comment l'histoire me verra. Serai-vu comme un philosophe, un guerrier... un tyran? Ou alors comme celui qui a rendu la fierté au peuple librian. Comme celui qui a relevé une nation de ses cendres et en a fait un symbole pour des milliards de gens. Un symbole de force, d'honneur, d'abnégation, d’intransigeance et de courage. Je l'espère sincèrement. Et j'espère que l'on se souviendra de moi comme d'un homme qui a toujours su éviter les extrêmes, n'a jamais rallié les individus qui le faisait, s'est élevé contre la tyrannie, la censure abusive, l'immigration extra-galactique dangereuse, l'usage des armes de destruction massive et la destruction de la politique par la moquerie et les grossièretés. Je meure le cœur joyeux, car je sais tout ce que nous avons accomplis. Mon nom et celui de Libria resteront dans les livres, pour leur contribution à l'histoire de cette galaxie. Alors que mes ministres, et amis, m'ont tous demandés de vivre et de partir vers les étoiles, accompagnant la mission ''Eden'', j'ai en mon cœur le sentiment que ce serait une erreur. J'ai donc pris la décision de rester dans la capitale de la république que j'ai bâti, jusqu'au bout. Libria sera détruite ainsi que toutes ses colonies. Mais je sais au fond de moi que le peuple librian survivra et que sous l'égide de son nouveau chef, Joachim Felix Hoepner, son histoire ne sera pas derrière lui, mais devant lui et qu'il saura trouver son chemin vers l'immortalité, que seuls les dieux, connaissent. Stephen Joseph Wurzel Chancelier de la république autoritaire librianne Protecteur de Libria, du secteur 5 et du secteur 9 Chef de la coalition librianne Libria, 26 mai du cycle de l'Apocalypse de Sagesse à 22:29, heure de Libria Concluant son testament politique, le chancelier Wurzel plia les deux feuilles et les introduisit dans l'enveloppe. Il signa. Puis, il ouvrit un second tiroir où dormait une vieille lettre jaunie qui elle, était signée de la main élégante de Raken Eyser. Il s'en empara, referma le tiroir, se leva et se dirigea vers les portes de son bureau. Ils devaient l'attendre à présent...

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