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Transformatio, aut incommodum beneficio?

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Cdt. Silius Mengsk
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28/07/1015 ETU 19:54
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Silius resta légèrement à l’écart afin de voir s’envoler le transporteur offert.
Lorsque le Quercus ne fut plus qu’un lointain point lumineux, perdu au milieu des centaines d’autres navires dans le ciel de la Capitale, il tourna les talons en direction de l’Arès II, son vaisseau amiral.
***
Silius se jeta dans la grande baignoire remplie d’eau, et ce fut un immense soulagement.
Tandis qu’il « végétait » dans son bain, Silius écrivait de temps en temps des directives sur un mémo.
Entre différentes modifications des priorités de colonisation, mettant l’accent sur la préservation des écosystèmes, ou installation de plantes dans une majorité de bâtiments gouvernementaux, Mengsk prit la décision de fermer une partie des exploitations de minerais, usines et excavations à cristaux de tout l’Empire. En effet, venant de lire un rapport concernant la raréfaction générale des ressources galactiques, il avait décidé de serrer la ceinture à toute son industrie. C’était un problème qu’il avait toujours mit de côté, mais maintenant il pointait le bout de son nez : si de nouvelles terres n’étaient pas trouvées, Utopie allait au devant d’une immense pénurie.
Silius se laissa glisser dans son immense baignoire, jusqu’à s’immerger entièrement.
Là il se laissa aller et relâcha son esprit en appliquant quelques exercices mentaux.
C’est alors qu’il la perçut à nouveau, cette présence dans son esprit. Mais cette fois elle était plus nette et semblais aussi plus réactive. Silius eut d’un coup l’irrépressible envie de se retrouver dans une forêt, entouré d’un fourmillement de vie. Il sauta hors de l’eau, éclaboussant la salle et rechercha la moindre trace de germe, champignon, toute formes de vie. Mais à part des bactéries, virus, poussières, il ne senti rien. Normal, ils avaient stationné dans une immense ville, pauvre en forme de vie sauvage.
Cette irrépressible envie se résigna puis disparut. Silius fit immédiatement le lien avec la présence mentale.
« Ainsi tu es cette chose venant de ce que Plantaeh appelle « Nature » … quel est ton nom ? »
Tenta-il intérieurement, sans vraiment y croire.
« Qu’est-ce que « Na-ture » ? Qu’est-ce qu’un « nom » ? »
Silius fut abasourdit par ce message venu de nulle-part, et ne put répondre qu’après avoir vérifié ses défenses psychiques. Ne voyant rien d'anormal, il estima qu'il ne risqueerait rien à un brin de conversation. Il se mit donc à réfléchir à une bonne répartie.
« La Nature semble être la vie telle qu’elle apparaît sans aide, et un nom est un mot qui désigne quelqu’un ou quelque chose dans le but de simplifier la communication entre deux personnalités. Mon nom est Mengsk, Silius Mengsk. As-tu un nom ? »
« Silius… Mengsk ? Je suis Silius Mengsk aussi alors… »
« Non ! JE suis Silius Mengsk, il ne peut y en avoir qu’un. Toi tu dois te rappeler de ton nom, ou t’en choisir un. »
« M’en choisir un ? »
« Oui ! »
« Je ne sais pas… »
« Bien, disons que tu t’appelleras … hum… dis tu aimes la Nature n’est-ce pas ? »
« Aimer ? Je ne sais pas, mais je suis la nature. »
« Oh rien que ça ? Donc … » Cherchant dans sa mémoire un nom ayant un rapport… « Azarius ! Tu t’appelleras Azarius, comme dans une légende que j’ai entendue sur la Capitale, parlant d’un druide du rêve. »
« Azarius… Azarius, cela me plaît »
« Fort bien Azarius, maintenant racontes-moi comment tu es arrivé dans mon esprit… »
***

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