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Transformatio, aut incommodum beneficio?

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Cdt. Silius Mengsk
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09/07/1015 ETU 12:37
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***HRP***
RP privé, reprise d'anciens messages
*********
Silius Mengsk:
Ainsi, Plantaeh, vous nous quittez déjà? Vous n'aurez finalement pas eu le temps d'apprécier les meilleurs endroits de cette galaxie, vous ne savez pas ce que vous manquez.
Quoiqu'il en soit, je serais disposé à vous fournir un bâtiment équipé pour l'extragalactique ainsi que toute l'eau que vous désirerez.
Je ne demande qu'une chose en échange... un échantillon ADN.
En effet, nous, Andari, sommes à la recherche de toute sources en matière de connaissances car nous avouons non sans honte, être une des civilisations les plus en retard en Utopie.
Un don de votre part nous permettrais de faire un bon scientifique dans la génétique.
Nous vous rassurons tout de suite que notre retard technologique ne diminue en rien la capacité de nos vaisseaux à voyager sereinement d'un bout à l'autre de l’Univers.
Plantaeh:
Un sourire s'esquissa légèrement sur les lèvres de Plantaeh. Décidément, cet humain lui plaisait. Elle fit mine de réfléchir à sa décision, bien que celle-ci était déjà prise. Son regard plongé dans celui de l'hologramme du commandant Silius, elle éleva la voix.
Mon ADN?
Commandant Silius Mengsk, vous souhaitez négocier avec moi? Il semblerait que peu d'entre vous connaisse la véritable force de la Forêt, mais ce n'est pas grave.
Je ne peux vous donner mon ADN. Ou tout du moins pas directement. Cependant, je peux vous offrir un autre cadeau en échange de votre aide.
Planteah leva une main en sa direction, paume vers le ciel.
Retrouvez-moi avant mon départ, et je ferai de vous le premier Choisi d'Utopie. Un être mi-homme mi-organique. Vos capacités physiques seront multipliées par cent.
Elle porta ses yeux d'or sur le reste de la salle.
Mais ne pensez pas que ce cadeau sera offert à quiconque m'offrira un vaisseau. Être un choisi est un privilège qui se mérite. Qu'en dites-vous commandant Silius Mengsk?
Les rares ayant suivit la conversations:
Korda:
Pendant ce temps, Korda regardait depuis un écran les derniers débats de l'assemblée.
Baldrahn [Expression vulgaire], il va quand même pas accepter ce bahr-julinith [Immoral, mot fort pour désigner qqch de repoussant]. Il faudrait être fous pour changer sa nature ainsi.
Les Wolfs:
Le silence petit murmure puis une expresion en langue des loups...
???: Faite attention transformer un humain comme ça incite au pouvoir...
Mais je n'ai pas peur les infectés l'auront avant vous...
Ils arrivent écouté il sont déjà en secteur zéro...
Plus rien, des bruit de botte, quelque chose se passe dehors, mais quoi.
Silius Mengsk:
"Je vous remercie pour l'immense honneur que vous me faites, je vais donc étudier votre proposition. En attendant le transporteur est prêt à être envoyé à la capitale."
Silius coupa la transmission et resta un instant immobile, pensif.
Il n’aimait pas, mais alors pas du tout l’imprévu. Surtout celui qu’il n’arrivait pas à prévoir, et cette proposition pleine de conséquences en était un…
Mengsk se rendit dans ses appartements privés.
Il ouvrit un buffet, saisit une bouteille de whisky ramené d’une campagne victorieuse ainsi qu’une boîte de cigares Shorhillos, cadeau les guérilleros de Libertalia, aujourd’hui disparus.
Lourdement affalé dans le fauteuil, sirotant la liqueur et savourant le tabac, Silius se mit à réfléchir.
Le temps passa et laissant ses pensées vagabonder, il finit par s’assoupir, également porté par la fatigue et l’alcool.
Il s’imagina soudain doué d’une force surhumaine, capable de tirer un char d’assaut avec une corde. Sa vision lui permettait d’apercevoir un termite à plusieurs dizaines de mètres. Cette vision l’horrifia.
Des feuilles remplaçaient maintenant ses cheveux tandis que des racines poussaient à ses pieds.
Qu’allait dire le peuple ? Lui qui entendait continuellement la propagande d’Etat crachant sur les dégénérés du passé…
Puis son imagination l’amena ailleurs, le tabac des guérilleros n’y était peut-être pas pour rien.
Il se vit remplacer son lit par un pot de terre et ses serviteurs lui apporter de l’eau, puis l’arroser littéralement les racines. Silius se demanda alors quel goût pouvait bien avoir le terreau.
Puis une personne entra, habillé d’un tablier, d’un chapeau de paille, de bottes, de gants, et d’une paire de sécateurs… un jardinier !
Silius voulut prendre la fuite mais ses racines étaient trop profondément enfouies, alors le jardinier s’approcha et commença à le tailler jusqu’à ce qu’il ait l’apparence d’un bonzaï.
Silius ouvrit les yeux.
"Quel étrange rêve…"
Comment pouvait-il décider d’accepter un sort dont il ne savait rien ? D’ailleurs comment pouvait-il se laisser changer sa nature profonde ?
Et quelle serait l’utilité d’une force surhumaine, lui qui était à présent à la tête d’un empire ?
Non cette transformation serait très mal perçue, sans compter les risques que sa psyché soit atteinte, et qu’il se mette à recevoir des appels à l’aide psioniques de plante vertes, comme ça aurait dû être le cas pour cette Plantaeh par le passé.
Silius se leva et se dirigea en direction de la salle d’holotransmission, décidé à lui dire non malgré l'honneur qui lui avait été fait.
Puis il eu une pensée intéressante.
Une transformation non, mais une symbiose avec une plante pourquoi pas ? Tant qu’il garde la possibilité de s’en séparer…
Qu’allait-elle lui proposer ? Finalement il n’en savait rien…
"mi-homme mi-organique" avait-elle dit, cela laisse entrevoir plusieurs choses.
Il lui fallait en avoir le cœur net, il se dirigea donc vers le pont d’embarquement de son navire amiral.
Plantaeh:
Plantaeh n'avait pas quitté la salle depuis qu'elle y était entrée. En fait, on pouvait même dire qu'elle n'avait jamais quitté son siège depuis sa construction, si l'on excepte sa brève réponse au commandant Mengsk. Elle ne dormait pas, elle ne mangeait pas, elle restait assise et attendait. Ce comportement effrayait quelque peu les personnes qui avaient été engagées dans la maintenance de l'assemblée suite à l'absence de l'apocalypse. Ce fut donc avec crainte, puis soulagement qu'ils la virent se lever et sortir de cette salle. L'explosion de son siège qui s'ensuivit ne leur laissa pas le temps de débattre sur la raison de son départ, ni de questionner la personne qui était venu la chercher.
Le passage de Plantaeh faisait tourner des têtes. D'aspect humaine, seule sa peau et sa chevelure verte trahissaient son appartenance à une autre espèce. D'un premier abord. Car la tenue particulière qu'elle portait n'était en réalité pas un vêtement enfilé, mais bien une autre partie de son corps. Des feuilles et branchages recouvraient son buste et ses parties intimes en formant un corset. Malgré ses longues jambes, elle ne se déplaçait pas vite, et observait les divers recoins de cette ville, ses hauts-bâtiments, et ses chemins de bitumes. Au tournant d'une allée, elle remarqua une maison atypique. Toute sa structure était recouverte de lierre et autre plantes grimpantes. Elle s'arrêta quelques instants, exaspérant par-là son guide, et sembla se remémorer un lointain souvenir. Elle arbora un sourire qu'elle ne quitta plus jusqu'à son arrivée au spatioport, et au vaisseau portant les couleurs de la civilisation Andari.
Silius Mengsk:
Les deux vaisseaux étaient parqués sur une zone réservée de l’astroport principal de la planète, privilège de tout dirigeant d’Utopie évitant ainsi le trafic civil surchargé. Une des premières pensées qui venait à l’esprit en arrivant sur l’endroit était que le transporteur galactique classique faisait pâle figure à côté du gigantesque croiseur Fregger Andari.
Silius portait un uniforme sombre, agrémenté de plusieurs décorations, dont une broche rouge écarlate représentant une hache croisée avec un sabre, inscrits dans un « U » stylisé, la Garde Utopienne. L’on pouvait apercevoir également une médaille en or représentant un visage au sourire maléfique, un signe de l’appartenance au Bang Bang Gang.
Il venait d’échanger quelques courtes politesses avec le capitaine du transporteur, sensé partir pour un long voyage extragalactique, et se dirigeait maintenant vers le hall dédié où devait se trouver la voyageuse.
Entrant dans le bâtiment aux grandes verrières, un officier l’amena alors vers l’étrange créature florale.
«Ravi de vous voir enfin en ch…ahem… fleurs et écorces. Veuillez excuser ce retard "Dame"…Plantaeh, les exigences de la fonction vous vous en doutez… »
Silius désigna de la main la baie
« Vous pouvez donc admirer ici le « Quercus Rubra » le transporteur spécialement affrété pour vous. Toute l’eau dont vous aurez besoins s’y trouve ainsi qu’un équipage chevronné, j’espère que cela vous conviendra. Encore quelques vérifications et il sera prêt à décoller.
En attendant, j’aimerais que vous m’en disiez plus sur votre proposition, si vous le permettez… »
Plantaeh:
Plantaeh toisa le commandant de la tête aux pieds. L'uniforme. Les hommes en raffolaient. Signe de leur soit-disant puissance, ils aimaient afficher à tous leur statut, et leur rôle de protecteur de la nation. Une fois qu'il eut finit de parler, elle resta silencieuse quelques instants.
Vous en dire plus... Si l'idée de vivre en harmonie avec la nature, ou de recevoir une marque d'honneur de la dernière personne vivante d'un des plus vieux peuples existants de notre Univers ne vous suffit pas, il va falloir que je vous montre ce que vous pourriez faire.
Elle repéra un homme au pas pressé, qui se battait avec une pile de dossier. Elle tendit son index dans sa direction, puis après un petit sourire, celui-ci s'étira et se transforma en liane qui rattrapa une feuille malheureuse qui venait de tomber. Le courtier, sous l'effet de surprise lâcha tout ce qu'il avait en main, avant de s'enfuir en courant. Des ramifications poussèrent de son doigt, et ramassèrent tous les documents. D'un coup de main elle ramena le tout, rendit son apparence normale à sa main, et se déchargea des documents sur le sol. On pouvait lire les mots URGENT ! Latrines, qui aux yeux d'un être de la Forêt n'avaient aucun intérêt.
Donc ça, c'est une démonstration de force, comme vous les humains l'appréciez. Sinon, cette modification vous donnera le teint vert, des yeux aux couleurs de l'argent le plus pur, et la pilosité assortie à votre peau. Cet état n'est pas immuable. Vous pourrez retrouver votre nature humaine si vous le souhaitez. Cependant, je ne vous y aiderai pas. Je ne serai plus en Utopie. Tournez-vous alors vers la Confédération Rouge. Ils ont réussi à nous détruire une fois, et... Je sais qu'ils peuvent rendre l'humanité à un choisi.
Korda:
Pendant ce temps, à des années lumières de là....
Nchoooow... [Miiince]
Korda appuya sur le bouton d'un intercom de son bureau après avoir vu la scène à l'assemblée.
Krygan, pensez à envoyer un message à la Confédération Rouge, demandez leur si ils ont pas un vaccin ou un truc contre les plantes... le genre anti-épidémie.
Silius Mengsk:
Silius devait quand même avouer qu’il était assez impressionné.
« Eh bien, voilà ce qui s’appelle se donner en spectacle ! »
Il avait bien observé la scène et avait conclu que l’élasticité apparente des « lianes » ne dépendait en fait que d’une croissance accélérée de la matière.
« …Et quel spectacle ! »
L’effet inverse était également à prendre en compte dans le processus. Quelle énergie permettait de faire cela ? Il n’en avait pas la moindre idée. Et ceci ne lui plut pas. Cet être empruntant les traits d’une femme devait donc puiser, modifier, et moduler une énergie afin d’accroître son corps à volonté. Quelle prouesse !
Silius fit part de ses observations puis s’arrêta, semblant être le siège d’une profonde réflexion.
Il pensait en fait à tout ce qu’il avait à gagner de cette « transformation ».
L’instant d’après Silius scruta son interlocutrice un court instant, puis sourit. Il avait prit sa décision.
« Bien, que dois-je faire ? »
Cdt. T.W.
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09/07/1015 ETU 13:44
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Un léger sourire prit place sur le visage de Plantaeh.
Faites-moi confiance.
Elle déporta son regard d'or de celui de son interlocuteur afin d'observer les alentours. Elle pesta intérieurement contre les humains, qui construisaient encore et toujours des bâtiments de pierre froide. Le lieu était trop animé à son goût, mais elle devait faire avec. Elle congédia d'un geste impérial toutes les personnes se trouvant dans la verrière à l'exception du commandant. Ce fut assez facile, puisque suite à sa démonstration la majorité des personnes présentes avait évacué les lieux. Pour la garde de Silius en revanche, elle avait attendu un geste de leur supérieur pour s'excuser.
Une fois seuls, elle entreprit d'accroître la croissance des plantes de la salle. En une minute la verrière se retrouva entièrement couverte de verdure et coupée de l'extérieur. Enfin, Plantaeh cassa la fontaine afin d'en libérer les eaux et créa un bassin dans lequel elle trempa ses pieds, puis bientôt ses mollets.
Ôte tes vêtements.
L'ordre était venu sans explication ni réserve.
Silius, en réponse, ne put s'empêcher de relever un sourcil.
Le temps n'est plus aux futilités aristocratiques. Je dois vérifier que la transformation s'opère bien sur la totalité de ton organisme.
Mengsk observa un instant son interlocutrice, l’air vaguement suspicieux. Il analysa ensuite la situation sous différents angles avant de conclure qu’aucun traquenard ne l’attendait. C’était dans ses habitudes de se méfier de tout.
Il obtempéra finalement non sans une certaine appréhension, et voulut déposer ses vêtements soigneusement pliés dans un coin sec et propre de la salle, mais dû se rendre à l’évidence que l’humidité ambiante n’épargnait aucun recoin. Il accrocha finalement ses effets sur une branche qui poussait par-dessus un écran d’information.
Plantaeh lui fit signe de s'approcher. Alors qu'elle l'observait sous toutes les coutures, marchant lentement autour de lui, elle eut une petite révélation après avoir remarqué ses yeux gris.
Tu vas être le premier et le dernier choisi de Troisième génération. En tant que tel, il me semble inapproprié de te donner la même apparence que les précédentes.
Elle effleurait maintenant de sa main droite le dos du commandant, son épaule, puis son bras avant de s'arrêter juste devant lui. Silius avait tressaillit à son contact, de la nervosité estima-t-elle. Ses yeux dans les siens, elle continua.
Or, puis argent. Le cuivre..? ... Non, l'airain. La nuance est subtile, cette couleur t'ira à merveille.
Plantaeh mit ses avant-bras sur les siens.
Et bien, allons-y.
De nombreux micro-fils sortirent de la peau de Plantaeh pour se planter dans celle du commandant. Ils portaient une sorte de mutagène, qui entreprit sans attendre, de se mêler à l'adn de l'homme.
Silius dut se faire violence pour rester de marbre face à cette vision. Il avait pourtant eu plusieurs occasions pour se dégager de ces filaments. Mais non, il resta stoïque, jusqu’à ce que ces choses atteignent sa peau. Là ce fut une autre épreuve.
La douleur se fit d’abords sourde, puis distincte, avant de devenir horrible. Il senti alors la transformation s’étendre à tout son être. Ceci lui fit presque perdre ses moyens.
Alors que la panique pointait le bout de son nez depuis un certain temps, l’Empereur se vit soudainement en train de réciter un étrange mantra, sortit des profondeurs de son inconscient.
« Je ne connaitrais que la sérénité.
Car la peur tue l’esprit.
La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale.
Je ferais face à ma peur.
Je la laisserais passer sur moi et à travers moi.
Et quand elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien…il ne restera que moi »
La Litanie de la Peur, léguée par Atlan Da Gnozal aux Andari les plus méritants, juste avant sa disparition.
Puisque cela semblait fonctionner, il continua ainsi. Mais rapidement la douleur s'accentua jusqu'à devenir insoutenable et ses paroles se muèrent alors en cris. Même son esprit était atteint : au milieu de la tempête de douleurs, apparurent d’étranges visions, des bruits, des impressions.
Alors que Silius hurlait de douleur, Plantaeh rapprocha sa tête de sa poitrine.
Chuuut mon enfant. Tout va bien se passer. Tu vas bientôt rejoindre les rangs des serviteurs de notre Mère Origine.
Après ce qui parut une éternité, mais qui en réalité ne dura pas plus de quelques minutes, les cris cessèrent. La douleur avait totalement quitté son corps. Silius Mengsk se leva. Il se sentait bien. Très bien même. Il vit son reflet trouble dans l'eau mouvante.
Alors qu'il s'observait, Plantaeh l'invita à s'assoir dans le liquide.
Tu n'as maintenant plus besoin d'autant de nourriture qu'avant. Cependant, ton corps requiert un peu plus d'eau. Elle te permet de te ressourcer et de soigner ton corps plus facilement. Tu n'es maintenant plus un simple humain. Tu es plus que ça.
Silius écouta ces paroles avec attention. Alors ainsi il était comme elle à présent. Il se demanda un instant si elle aussi avait été humaine avant. Puis son attention se porta sur son corps modifié, avec ces sensations étranges. Tout ceci n’était en fait que vague et instable, temporaire espéra-t-il. Il tenta alors de prolonger son bras, sans vraiment y croire.
Et il eut raison car rien ne se fit.
Voyant qu'il essayait d'étendre son bras comme elle précédemment, Plantaeh posa sa main dessus pour le stopper. Elle lui parlait avec un ton doux, comme celui d'une mère à son enfant.
Tu dois d'abord apprendre à récupérer, avant de fatiguer ton nouvel organisme. Détend-toi, et profite de la paix de ce lieu, de la fraîcheur des plantes et la fragrance des fleurs. Ressens leur présence.
Bien, maintenant je vais t'expliquer comment accroître ton organisme. C'est assez simple en réalité. Tu dois visualiser la forme que tu souhaites donner à ton corps. Attention, n'oublie jamais qui tu es réellement. Normalement les choisis sont accompagnés durant leur premiers jours, mais je ne le pourrais pas. Alors grave dans ta mémoire ce que je te dis. N'oublie jamais ta forme humaine, car alors tu finiras en arbre. Et ce n'est pas ce que tu souhaites, n'est-ce pas mon enfant?
Maintenant donne une forme à ta main.
Plantaeh s'était installée derrière le commandant, toujours la main sur son bras, attendant patiemment de voir les progrès de son nouveau choisi.
Silius s'essaya à se concentrer sur sa forme, mais tout ce qu'il pu observer fut que le niveau de l'eau dans la salle baissait subrepticement. Son corps absorbait des quantités d'eau sans rien paraître.
Puis il comprit: le fait qu'il ait pu remarquer cela était déjà une performance en soi, car l'infime quantité absorbée aurait passé inaperçue auprès d'un humain normal.
L'eau était donc une part importante de son pouvoir de transformation, il devra probablement jouer avec. Cela le fit se remémorer la dernière fois qu'il était sur une planète à eau. À son arrivée la capitale planétaire avait été pillée par des brigands, et il se rappella sa colère devant la destruction de ce havre de paix et la pollution du litoral que cela avait occasionné. Puis il pensa à d'autres déconvenues passées.
Cette colère était là, et elle grandit. Silius, qui jamais ne montrait ses sentiments, arborait maintenant une grimace haineuse, dans son esprit rien ne devrait l'empêcher de punir.
Il s'imagina déchirer la combinaisons d'un flibustier avec des griffes et continua ainsi un court instant avant de se rendre compte qu'il lacérait le sol du bâtiment et y laissait de profondes éraflures. Sa main soudainement dotée de griffes.
Cette vue calma immédiatement ses ardeurs ...
Cdt. Silius Mengsk
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11/07/1015 ETU 11:21
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Silius Mengsk était resté dans le vague un petit moment, légèrement choqué de voir son corps ainsi modifié.
À ce moment il dut raffermir son imagination, qui, sans "laisse" allait déjà inventer d'autres formes à donner à son corps.
C'est en faisant cela qu'il se rendit compte de son état de vulnérabilité, chose très rare pour lui.
En effet, depuis toujours, les personnes d'importance Andari disposent d'un entrainement spécial leur permettant de résister aux incursions parapsychiques.
Il est effectivement connu que des entités mystérieuses éxistent et disposent de la capacité de lire dans l'esprit humain. Silius, qui disposait de sa protection quasiment constamment, observait là son esprit à la merci de tout.
Cette vision mentale le fit frissonner, cela à dû arriver durant l'échange avec Plantaeh se dit il.
"Je vais remédier à cela" Fit-il à voix basse.
Et c'est ainsi qu'il commença à ériger ses barrières mentales.
Une fois ces protections remises en place, il s'évertua à se sonder et vérifier qu'aucune "larve" ne restait en lui.
*terme désignant des restes d'influences mentales intrusives
Mis à part le fil ténu qui le reliait pour l'instant à Plantaeh, il ne percçut rien. Silius allait donc se relâcher quelque peu lorsqu'il "sentit" quelque chose.
Un écho diffu, presque inaudible à côté de sa propre puissance mentale, mais qui était là.
Le maître du seizième secteur concentra alors toute sa volonté sur ce point et parut distinguer la chose plus en détail.
Il s'agissait d'une "influence" étrange, inconnue, et qui se répandait.
Saisissant toute sa force il se jeta contre elle et bataillit féorcement. Il gagnait et gagnait, mais elle revenait sans cesse, de nulle part.
Il continua ainsi jusqu'à ce qu'il fut épuisé. Silius n'en pouvant plus, s'affala alors de tout son long dans le petit bassin, sous les yeux de Plantaeh.
Dans le moment qui suivit, où il se contenta d'observer cette influence prendre racine dans son mental, il comprit enfin...
Il comprit qu'elle ne venait pas de l'extérieur, mais bien de lui-même. Une forme d'intelligence se formait sur sa propre personnalité.
Cette pensée l'effraya terriblement, au point qu'il dut encore faire appel de l'antique litanie afin de ne pas sombrer dans la folie...
Cdt. T.W.
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15/07/1015 ETU 13:48
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Avec patience, la gardienne observait le nouveau membre de son peuple. Silencieuse, elle ne bougeait plus et se concentrait à la fois sur les progrès du commandant et sur sa propre récupération. Elle en était maintenant sûre. L'expérience visant à la ramener avait été un échec. Son organisme était bien trop instable pour durer. A croire que ses concepteurs avaient prévu une date limite pour son corps.
C'est sur cette idée qu'elle avait basé sa grande fatigue. En effet, la transformation avait été plus éreintante que dans ses souvenirs. Fibre après fibre, elle devait maintenant rééquilibrer son organisme.
Elle avait presque terminé lorsqu'elle jugea que Silius était prêt. Affalé dans le liquide bienfaiteur, elle s'adressa à lui.
Tu es maintenant prêt. Totalement. Je pense donc qu'il est temps pour ton peuple de remplir sa part du marché.
Elle se leva.
Je ne souhaite pas que les membres de ton équipage m'accompagne. Je conduirai seule le vaisseau, et il restera avec moi sur Origine. Faites le nécessaire afin de récupérer tout ce qui ne repartira pas avec vous.
Alors qu'elle réagençait un pan de mur afin de sortir de la pièce, Plantaeh regarda le commandant.
Cette place est maintenant sacrée. C'est ici que tu es né pour la seconde fois Silius. Tu as été choisi pour transmettre la parole de notre Mère Origine. Je compte sur toi pour préserver la faune et la flore de ces lieux, ainsi que de bien d'autres. Tu es mon enfant, et je sais déjà que tu feras un excellent travail. Lève-toi, et montre ton nouveau visage à la Galaxie.
Cdt. Silius Mengsk
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15/07/1015 ETU 17:45
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Le son d’une voix fit sortir Silius de sa torpeur. Il avait entre-temps organisé son mental de telle sorte que son esprit était toujours un minimum focalisé sur cette présence intérieure, afin de la surveiller.
Sortant des limbes Infinies séparant conscients et inconscient, il se releva brusquement hors de l’eau, sur la défensive. Il se relâcha en se souvenant de la situation, puis se mit à comprendre le sens des mots qui l’avaient réveillé.
« Dames Plantaeh, me quitteriez-vous déjà?» Fit-il en connaissant déjà la réponse.
« J’ai encore beaucoup à apprendre de ce que vous m’avez donné, d’ailleurs, je ne sais pas si je dois vous remercier pour cela, c’est si étrange…
Pour votre demande, je verrais ce que je peux faire, mais il n’a jamais été question de me lancer dans une croisade pour la Nature… »
À cet instant, il observait la salle désormais devenue un bosquet et se rendit compte qu’il « voyait » quelque chose de nouveau.
« Oh… Je… Qu’est-ce ?»
En observant une racine de façon précise il pouvait déceler une sorte de mince courant les traverser et parcourir l’ensemble de la plante.
« Un fluide vital ! » Comprit-il immédiatement. « Comme ceux décrit par les anciens ermites des Monts Immaculés*.»
*Haute chaine de montagnes située dans le cœur isolé du plus grand continent d’Andara Prime; lieu de nombre de mythes et légende.
Se concentrant plus profondément encore il observa sa propre influence sur le fluide vital floral et comprit qu’un nouvel élément lui était dévoilé. C’est alors qu’un partie de sa conscience lui informa que l’étrange présence en lui avait soudainement prit des forces.
Il se sentait maintenant proche de toutes ces formes de vies, il comprenait leurs besoins, et se surprit même à estimer les changements à apporter au bâtiment afin d’améliorer la pousse.
Eh bien, lui qui avait, jusqu’à présent, toujours considéré la faune et la flore de manière détachée, simplement conscient de leur utilité et appréciant leur esthétique…
Il se retourna, les yeux rivés sur ceux de la personne responsable de tout ceci.
« Je commence à comprendre vos motivations réelles. » Fit-il d’un ton suspicieux.
« Félicitations, moi qui pourtant a pour habitude de ne pas me laisser abuser par les beaux discours, vous avez bien exploité ce point faible qu’est ma soif de pouvoir… »
La colère de Silius était palpable quand bien même il n’en laissait rien paraître : encore une « surprise » inattendue, ainsi qu’une petite défaite d’ordre morale.
Revenant sur les paroles de l’étrange femme, il continua.
« Aider la Nature… soit, de toute manière j’ai toujours un minimum limité l’impacte sur les biosphères des planètes de mon empire ; les protéger encore plus ne s’éloigne pas tant que cela de mes objectifs et même de mon programme de politique interne…
Pour le reste, nous verrons. » Fit-il afin de souligner sa volonté de garder son libre-arbitre.
L'instant après ses derniers mots, il sut que l'étrange conscience en lui régressa presque imperceptiblement.
Là-dessus, Mengsk alla saisir ses effets accrochés dans une plante et entreprit de les remettre, constatant simultanément l'absence d'eau sur son corps malgré sa récente immersion.
Cdt. T.W.
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18/07/1015 ETU 21:29
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Plantaeh écouta sans rien dire. Elle avait bien des doutes sur la façon dont ce nouveau choisi se comporterait, mais pas sur l'amour qu'il porterait à la nature. De toute façon, elle ne serait plus là pour le regarder grandir. Une fois vêtu, elle sortit avec lui de la pièce. Se concentrant sur son corps, et n'ayant que peu d'intérêt pour les retrouvailles du chef d'état avec ses gardes, elle ne prêta aucune attention au groupe.
Ce n'est qu'au moment où l'on s'adressa directement à elle qu'elle sortit de sa torpeur. Elle troubla chaque personne présente de ses pupilles dorée avant de s'enquérir de leurs intentions.
Je n'ai pas écouté ce que vous disiez. Sommes-nous prêts à rejoindre mon vaisseau?
Cdt. Silius Mengsk
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21/07/1015 ETU 20:05
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Virtus Palrès s’ennuyait à mourir pendant son tour de garde. Il avait été placé dans le troisième cordon de surveillance de la plate-forme astroportuaire Andari, et était donc directement en charge de la surveillance du bâtiment verrouillé.
Cela faisait plusieurs cycles qu’ils surveillaient la place en attendant en vain un signe de l’intérieur, et rien pour l’instant ne présageait un quelconque changement.
Bien que Mengsk aie clairement spécifié de ne le déranger sous aucun prétexte, c’était dur pour les Gardes Impériaux du Capitaine Magna de rester longtemps dans l’expectative. Les gars avaient bien remarqué que seule cette créature mi-femme mi-plante était restée en compagnie du souverain.
Et malgré la bonne conduite exemplaire de cette unité, il était impossible de retenir une rumeur née pendant des tours de garde.
Ainsi, différentes histoires circulaient en ce moment, comme par exemple cette fable, en vogue dans la première section, parlant d’un sombre rituel à l’atmosphère plus ou moins maléfique. D’autres soutenaient en blaguant que Mengsk prenaient du bon temps avec la créature, ils s’extasiaient également à propos de ses performances spéculées en raisons du temps non négligeable qui passait. Et enfin, quelques-uns, un soir, sont même allés jusqu’à imaginer que l’Empereur avait été dévoré par une plante carnivore.
Virtus avait bien ri de cette dernière ; ayant absolument confiance en Mengsk pour être sûr qu’il ne tomberait jamais dans un tel piège. À vrais dire, depuis qu’il avait fugacement aperçut un uniforme accroché dans des feuillages, avant que des racines ne viennent obstruer son mince champ de vision dans un grincement de réprobation, il penchait plutôt vers la seconde. Mais cela, malgré une envie pressante de le crier dans la radio, il le garda pour lui.
Depuis, il inspectait de temps en temps la paroi de métal et d’écorce à la recherche d’un éventuel point de vue passé inaperçu des folles plantes.
C’est ainsi qu’en ce jour du 18/07/1015 ETU, pendant son tour de garde où il remarquait que l’écorce s’épaississait sur la face Ouest, il s’arrêta subitement, son camarade le plus proche le hélant afin d’en connaitre les raisons.
Virtus ne répondit pas car son esprit était absorbé par un étrange phénomène : pendant tout ce temps de surveillance, il n’avait jamais remarqué qu’une seule petite ouverture qui s’était très vite rebouchée après son arrivée, et là maintenant, devant ses yeux, se tenait une crevasse assez large pour passer un bras. Ni une, ni deux, Virtus s’y pencha, bientôt rejoint par l’ennuyeux camarade Bolghis.
« Alors Palou tu t’intéresses aux plantes plus qu’à ton devoir maintenant ? ».
Virtus le fit taire d’un geste, il lui semblait distinguer les échos d’une conversation, à peine audibles. Il écouta sans comprendre. Puis, quelques instants après suivant le silence clôturant la discussion, il entendit de nouveau quelque chose, une sorte de bruit de pas dans une flaque d’eau…
« Euh je crois que ça viens ici, appelles les renforts ! » Virtus épaula son fusil blaster et se décala sur le côté.
Il eu raison car l’instant d’après, dans un bruit de vielle charpente sujette aux changements d’humidité, les racines des immenses plantes s’écartèrent violemment, le projetant à coups sûr s'il était resté devant. Le temps que cela se stabilise, le reste de la section était déjà arrivé et prenait position.
Malgré la nervosité ils baissèrent un peu leurs armes lorsque l’étrange femme en sortit, suivit de …
Mengsk ! Ou plutôt une version très étrange de Mengsk : une peau d’un vert profond et les cheveux d’un vert encore plus sombre, l’on pouvait également y observer reflets et mèches d’une teinte d’un métal inconnu, semblant être un mélange de brun et d’or.
Virtus n’entendra que bien plus tard le terme « airain » caractérisant ce métal.
L’étonnement des hommes se faisait pesant.
Et c’est ainsi que, tandis que Plantaeh continuait de marcher, le Souverain d’Andara Prime s’adressa à eux :
« Eh bien Soldats, que regardez-vous comme cela ? Pas d’inquiétude je suis le même, malgré ces couleurs distrayantes.
Ah Sergent ! Entrez en liaison avec le Commandant du Quercus Rubra, dites-lui d’évacuer le vaisseau avec l’équipage. Et contactez le Commandant du croiseur, nous partons immédiatement pour Andara ! J’ai du travail… »
Laissant ses hommes en place, Silius rattrapa Plantaeh d’un pas vif et léger, il voulait la saluer une dernière fois avant qu’elle ne monte à bord du transporteur.
Cdt. T.W.
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22/07/1015 ETU 18:11
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Elle sentit sa présence avant de l'entendre derrière elle, puis de le voir à ses côtés. Avec nostalgie, elle se laissa quelques instants sombrer dans le plaisir d'être de nouveau liée à autrui. Puis il ouvrit la bouche, le vaisseau presque en vu. Elle n'écouta pas, le charme ayant été rompu. Levant une main pour le stopper, elle porta son regard sur lui. Un regard et un quelque chose de plus qui intimèrent au commandant le silence.
Après un léger soupir, elle s'était arrêtée, et se concentrait maintenant sur lui. Un petit sourire sur les lèvres, Plantaeh s'adressa à son choisi.
Commandant Silius Mengsk, je vous remercie pour votre aide. Et je suis ravie de constater que vos hommes vous aient accepté. Maintenant je dois partir. Si vous êtes perdu, laissez-vous guider par votre instinct.
Elle recula d'un pas, et inclina très légèrement la tête en direction du nouvel homme en signe de respect. Elle pensa partir sur le champ, mais lui laissa le temps d'une dernière la parole. La dernière qu'elle emporterait pour son dernier voyage.
Cdt. Silius Mengsk
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25/07/1015 ETU 00:26
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Silius hésita un instant, ne sachant pas trop quoi répondre à cela. Finalement il baissa également la tête en réponse, et lui porta ces mots :
« Cette collaboration rencontre fut de courte durée mais laissera assurément une empreinte dans l’histoire de ma civilisation. Je ne sais pas encore si cela s’avèrera bénéfique ou néfaste, mais je vous en remercie quand même. Quand à cette tâche que vous me transmettez, sachez que je m’y efforcerais en suivant cet instinct que vous me suggérez comme conseiller.
Hum… bien, inutile de faire dans la rallonge…
Je vous souhaite un bon voyage, puissiez-vous achever dignement la quête qui est la vôtre. »
Termina-t-il en tendant la main.
Cdt. T.W.
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27/07/1015 ETU 14:25
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J-0.
Les adieux avaient été bref, ce qui lui convenait. Elle avait serré la main du commandant, sans vraiment comprendre si ce qu'il avait voulu, puis elle était partie. Sans un dernier regard pour la personne qui serait bientôt le dernier représentant de la Forêt, elle s'était engouffrée dans le vaisseau. Il était propre, rangé et spacieux, mais aucune plante n'avait été embarquée. Elle repéra vite le point d'eau, ainsi que le cockpit. Elle s'installa au commande, et envoya un cordon de liane dans le liquide bienfaiteur. Elle n'aurait plus à se lever avant d'atteindre son objectif.
Il ne lui fallut que quelques instants pour allumer l'appareil, qui se détachait doucement du sol. Il ne fallait pas l'abîmer, un long chemin l'attendait.
J+31.
Une alarme se mit à sonner, ce qui tira Plantaeh de son sommeil. Une fois l'orbite de la capitale Utopienne quittée, le pilotage automatique avait pris le relai. Elle ouvrit doucement les yeux.Elle était là. Sa Mère, sa vie. Autrefois verdoillante et pleine de vie, elle ressemblait à un caillou mort. Tout comme le reste de la galaxie à en croire les capteurs. Elle reprit le contrôle du vaisseau, et se dirigea vers un lieu bien précis.
J+32.
Le vaisseau était posé, sur un petit îlot au milieu de ce qui était naguère une forêt. Plantaeh se leva doucement, et en sortit. Enfin, elle prit la direction du centre de l'île. Au bout de vingt minutes elle s'arrêta. Tout n'était que poussière et désolation. Seule sa mémoire et le millénaire passé ici lui permettait de se repérer. Son ancien trône n'était plus, tout comme son peuple. Elle se tint là où elle avait siégé de longues années, et ferma les yeux.
Mère, je suis revenue.
Plantaeh se concentra. Depuis sa naissance elle l'avait toujours sentie. En quelques occasions elle l'avait partiellement libérée. Mais sa nature sauvage n'avait jamais été libérée. Cela aurait signifié la perte de sa conscience, de son être. Mais plus aujourd'hui. Elle abaissa tour à tour toutes les barrières qu'elle avait érigé avec le temps. Combien de temps s'était écoulé? Elle ne le savait pas. Toute notion de seconde ou de minute avait disparu. Son corps était complètement difforme. Sa chevelure était maintenant un prolongement de son tronc, formé par son buste. Ses jambes s'étaient enfoncées dans le sol, étendant des racines à la recherche d'eau dans toutes les directions. Ses bras étaient des branches, et ses doigts des ramifications.
J+45.
Plantaeh n'était plus. Cela faisait maintenant de nombreux cycles. Là où elle s'était posée, se trouvait maintenant un arbre aux dimensions faramineuses. De plus de trois mètres de eau, ses racines avaient trouvé de l'eau. Son tronc était robuste, et ses feuilles vertes offrait un point d'ombre sur la terre sèche. Des fleurs dorées pointaient doucement.
J+365.
L'arbre-Plantaeh n'était plus seul. Dans un disque de dix mètres de diamètre autour de lui, de nombreux autres arbres voyaient le jour. Les fleurs s'étaient transformées en fruit, qui à leur tour avaient donné vie à de nouveaux êtres. le vent s'engouffra dans leurs feuilles, chantant une nouvelle mélodie. Origine était en vie, et en paix.

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