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Pages : 1 2
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Cdt. Vasiriux
Respect diplomatique : 418 
03/03/309 ETU 23:08 
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Score : 5
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HRP: RP privé, tout du moins pour le moment. Ne cherchez pas à comprendre le titre tout de suite, ça serait vain. ;) J'étais dans mon bureau, cela faisait bientôt plusieurs semaines et je travaillais. Pas le temps de faire autre chose. Je ne pensais pas que j'allais être dérangé, non vraiment. Après tout, Cortana était occupée ailleurs. Et personne n'a l'autorisation de rentrer dans mon bureau quand celui-ci fermé. Quelle ne fut pas ma surprise, quand je vis entrer un jeune homme... Dont j'avais oublié le nom d'ailleurs ! Il venait me déranger... À propos de quoi déjà ? Bref, ce petit impertinent était venu pour me parler à propos de la nouvelle secrétaire. -- je n'en veux pas -- il le faut pourtant ! -- j'ai dit non. -- mais voyons, vous savez pourtant ! Notre productivité a baissé depuis que Cortana n'est plus là ! Vous ne pouvez pas le nier. --Hmmm, c'est vrai. Nous ne pouvons pas nier que Cortana a apporté un gain de productivité appréciable. Seulement la direction a jugé bon de nous la retirer pour cet autre projet. Je ne vois pas en quoi cela vous permet de m'attribuer une secrétaire. J'étais opposé à être assisté. Après tout, je ne suis pas si vieux que ça! J'ai pas besoin d'avoir une auxiliaire de vie qui me colle au train toute la journée! Mais le bougre ne voulait pas en découdre... -- Monsieur, sauf le respect que je vous doit, votre productivité personelle a baissé de plus de 175% et on en vous a plus vu à l'Assemblée depuis une Eternité! Tout cela seulement pour non pas rattraper mais limiter votre retard! Là, il touchait juste. Avec Cortana, l'automatisation des taches était très aisée. Elle anticipait à merveille et je la permettais même de s'occuper personnellement des affaires les plus courantes. Sans elle, le travail était quadruplé, et mon ego m'interdisait de demander à être délesté. Mais l'assistanat me faisait toujours horreur. Je n'étais pas à l'hospice tout de même! Je ne savais que dire... Le gringalet soupira et enchaina, sur le ton de la conviction. -- Monsieur, ce n'est pas raisonnable de continuer dans ces conditions! Le projet Jusan avance grâce à l'aide de nos confrères Essarans, nous leur fournissons en échange cet apotium synthétisé. Ils en ont besoin pour un étrange voyage... Il y a aussi la poursuite de l'adaptation de FREUD qui est en stand-by. Vous comprenez? Il y a tant à faire et non seulement nous sommes ralentis, mais en plus vous êtes déjà à bout! Je compris alors que le chercheur s'intéressait autant à ma santé personelle qu'à mes objectifs. Atteints ou non. Il avait apparemment peur que je me "tue au travail". Au sens propre du terme... Je tergiversais... ne sachant quoi faire. Il eut le dernier mot grâce à la connaissance d'une de mes faiblesses. Il savait que j'aimais écouter les débats inter-galactiques et il mit ces connaissances à profit. Je ne vis pas venir mais lui savait où il m'emmenait... -- Et puis... Vous pourrez peut-être revoir vos connaissances? Cette secrétaire vous déchargera de suffisamment de travail pour que vous puissiez revoir certains commandants avec qui vous commenciez à vous entendre. Une flopée de noms me traversèrent l'esprit. Arkhange, Rackham, Demosthène... Il y en avait trop. Et il y aurait pu en avoir plus encore si je n'avait pas dû m'éclipser dans la taverne de Jenah Rackham. Je commençais tout juste à y faire des connaissances. Je trouvais tout à coup cette idée pas si mauvaise que ça. Le chercheur, qui s'appelait Thomas, je m'en souvient à présent, le chercheur interpréta un peu hâtivement le sourire que j'esquissais et continua. -- Enfin, elle pourra vous faire des fiches sur les hobbies, tics, et autres caractères des commandants. Ça vous sera bien pratique, vous savez. -- Attendez, vous ne voulez tout de même pas dire qu'elle est sensée m'accompagner dans mes déplacements? -- C'est ce qui est prévu... -- C'est hors de question! Vous aviez presque réussit à me convaincre mais vous avez tout gâché! Je ne me trimbalerait pas avec cet aveu de faiblesse. Vous pouvez disposer. C'était sensé mettre fin à la discussion, mais la scientifique, trop déconfit d'avoir raté son coup, s'accrocha et insista. Bien lui en pris... Il fouilla nerveusement ses notes. Une d'entre elles tomba et je vis qu'il s'agissait de fiches sur les candidates potentielles. Il en sortit une presque victorieusement. -- Euh... Et si la secrétaire en question sait se battre au corps à corps de façon correcte, connait l'escrime et le tir, et enfin sait piloter des vaisseaux? Elle pourrait être une attachée-case plutôt utile non? -- Ah! Vous m'embêtez avec vos histoires! Faites la venir et nous verrons bien! Si d'ici quelques jours elle revient la queue entre les jambes, ne vous avisez pas d'essayer une nouvelle! C'est compris? Je ne le savait pas encore, mais cette petite boutade, prononcée de façon anodine et lasse, changea considérablement ma façon de vivre. Aujourd'hui, alors que je le sais, aurais-je refait le même choix? C'est une bonne question...
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Cdt. Vasiriux
Respect diplomatique : 418
14/03/309 ETU 00:38
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Score : 11
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Sur le moment, j'ai tout de suite regretté ma décision. Par lassitude et fatigue, je n'ai pas combattu plus que ça les avances de Thomas. Bon gré mal gré, je rangeais l'immense foutoir qu'était devenu mon bureau et j'en profitais pour réfléchir a propos de ce qu'il venait de se passer. Pourquoi refusais-je donc d'avoir une secrétaire? M'occuper les mains me permettais de libérer ma tête et de laisser libre cours à mes pensées. Quel bordel! C'est vrai que Cortana rangeait bien avec sa fonction de morphing. Aujourd'hui je n'ai plus accès à ces commodités... Pourquoi est-ce seulement quand les êtres chers s'en vont que l'ont se rend compte de leur importance? Peut-être n'avais-je pas envie de remplacer cet être cher... Je résolus de donner un bon accueil à la nouvelle. Le bruit, pourtant faible, de ma porte coulissante d'entrée me fit sursauter. Je venais de terminer les tiroirs droits de mon bureau ainsi que le petit meuble à gauche de ce dernier. Légèrement énervé de m'être fait surprendre aussi facilement, je me retournais brusquement vers l'entrée de mon bureau. Je vis alors une androïde aux gardes-à-vous devant la porte. Le regard fixé vers le fond de la salle. Je l'abordais. Après tout, j'étais chez moi. -- Matricule ? -- Pardon ? -- Quel est votre matricule, androïde ? -- Je suis votre nouvelle secrétaire, monsieur. Il se passa au moins une bonne minute pendant laquelle il ne se dit rien. Moi, ébahi. Elle, patiente. Gêné, je rompis le silence. J'avais à la main les dossiers que mon laborantin avait transmis. J'en profitais pour jeter un discret coup d'oeil et essayer d'entamer un sujet de conversation. -- Vous...vous êtes Monica ? -- Marion monsieur. Marion...Orca. Ce nom me rappelais vaguement quelque chose. Je cherchais pendant quelques instants, en vain, avant d'abandonner. Après tout, je m'en foutais un peu. --Vous tombez bien, Monica. Vous allez pouvoir m'aider à ranger ce merdier. --Marion, monsieur Chouette! J'en aurais eu pour une année, seul. Là, on en aura pour 6 mois...Avec un peu de chance... Cette assistante était efficace, il fallait l'avouer. Les dossiers allaient et venaient, trouvant comme par enchantement leur place au sein de mon classement personnel. Génial, le classement, bien entendu. Il avait juste fallu une petite mise au point: les dossiers à tranche blanche: dans la pile « rien à cirer », qui calait mon bureau bancal... Ceux à tranche jaune, dans la pile « moindre importance », trônant au milieu de la pièce. Les tranches orange, dans celle « important », qui avaient droit à une place sur mon meuble de gauche. Les rouges, sur le haut de la pile « très important », au premier rang, SUR mon bureau. Jusque là, ça allait. Jusqu'à ce que je tombe nez à nez avec un dossier à tranche noire... Et il me dévisageait, content de lui. Des secrets stratégiques qui allaient passer entre les doigts d'une secrétaire que je ne connaissais pas encore...disons trop peu pour lui accorder ma confiance. Il se trouvait encore sous une feuille de papier comportant un croquis pour l'une de mes innombrables recherches. Mais dès cette feuille enlevée, le dossier serait découvert! Vite, une inspiration! --Monica, pouvez-vous aller demander que l'on nous fasse du café, s'il vous plait? --Marion, monsieur. Je m'en occupe. Je profitais de cette diversion pour cacher le dossier dans la pile « top secrète », située dans mon coffre-fort. Je venais tout juste de fermer la porte du coffre que ma nouvelle secrétaire revenait, un plateau à la main. Dessus, deux tasses fumantes. Finalement, elle était pas si mal que ça, cette petite...
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Cdte. Marion Orca
Respect diplomatique : 952 
14/03/309 ETU 12:48 |
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Score : 7
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Nathan avait de drôles d’idées ! La proposer comme secrétaire d’un vieux scientifique, ce n’était pas vraiment ce dont elle avait l’habitude. Elle était plus à l’aise dans les combats rapprochés que dans les tâches d’assistance. Mais pour lui, que ne ferait-elle pas ? Et puis, il fallait bien manger. Les temps étaient difficiles. Tout en enfilant rapidement sa tenue préférée, un pantalon kaki et un tee-shirt noir - pas vraiment une tenue de secrétaire mais sa garde-robe était succincte - elle se demandait quelle serait sa mission chez ce Vasiriux. Un coup d’œil dans la glace en pied lui renvoya l’image d’une jeune femme quelconque, les cheveux tirés en arrière et nattés de manière stricte. Fine et athlétique, elle avait les mêmes yeux que son frère et des cheveux légèrement plus clairs. Là s’arrêtait leur ressemblance. Son visage était lisse et sans expression tandis que celui de Nathan était souvent mobile et avenant. Bien qu’ils aient très peu d’écart (11 mois) et bien qu’ils aient vécu les mêmes événements, Marion avait un caractère plus obscur et plus dur. L’armée avait achevé de la modeler. Elle avait prit l’habitude de ne rien laisser paraître de ses émotions ou de ses pensées. Elle adopta un pas rapide pour se rendre à l’appontage. Son chasseur était toujours prêt. Elle aimait piloter et se déplaçait seule. - C’est parti ! Décollage… Entrée des coordonnées…. Vérifications d’usage…. Mécanique bien huilée… Voyage sans histoire. A son arrivée, elle se fit conduire chez le vieux. Ses semelles de caoutchouc ne faisaient aucun bruit. Quand elle entra dans le bureau, seule la porte émit un chuintement qui fit sursauter le scientifique, penché sur ses tiroirs. Quel foutoir ! Elle nota froidement plusieurs détails comme la luminosité, la position de la seule issue, derrière son dos, le fatras de papiers, certains à même le sol…. Elle attendit respectueusement d’être invitée à se présenter. Le vieux la prenait pour un androïde… - Je suis votre secrétaire, Monsieur. Elle attendait qu’il dise quelque chose. Des dossiers à ranger, ouais, ça semblait nécessaire. Elle eut tôt fait de repérer les tranches colorées des dossiers et leur degré d’importance, comme sur un prisme du blanc le plus anodin au rouge le plus important. Elle s’activa sans un mot et sans état d’âme. Le vieux s’évertuait à l’appeler Monica… elle dut le reprendre plusieurs fois - Marion, Monsieur. Rien n’y faisait. On verrait qui des deux lâcherait le premier. Pour un peu, elle en aurait souri… Et elle aperçut un dossier à tranche noire égaré sous des papiers épars sur le bureau. Pas d’instruction pour celui-là, mais la couleur était explicite. Le vieux eut l’air de s’apercevoir de sa présence au même moment qu’elle et il l’envoya chercher du café. Ya des trucs que tu veux pas que je voie, le vieux ? Alors, je ne les verrai pas ! La discipline était son lot depuis sa naissance ou presque. L’orphelinat et l’armée, des écoles dures, sans aucune tendresse, mais qui forgeait une âme d’acier.
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Cdte. Marion Orca
Respect diplomatique : 952
22/03/309 ETU 09:47 |
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Score : 6
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Pendant plusieurs cycles, de l’aube au coucher du soleil, Marion s’activa au rangement méthodique du bureau. Vasiriux lui donnait quelques directives et la surveillait du coin de l’œil. Peu de mots étaient échangés entre eux, sauf les ordres du vieux qui s’escrimait à l’appeler Monica et elle, qui acquiesçait d’un signe de tête tout en rectifiant patiemment : - Marion, Monsieur. Les dossiers colorés étaient minutieusement étiquetés, numérotés, inventoriés et placés sur des étagères. Le bureau retrouvait lentement, très lentement, un aspect correct. Vint un jour, où n’y tenant plus, Vasiriux reprit le chemin de ses laboratoires, la laissant seule terminer le travail fastidieux dans le bureau. - Il faut que j’aille valider les derniers paramétrages de la « cloche à merles » au labo numéro 2. C’est un nom de code, Monica. Vous pouvez vous passer de moi pendant quelques heures ? - Oui Monsieur. C’est Ma… Il avait déjà franchi la porte d’un pas allègre. Se retrouvant seule, Marion referma la bouche, et s’assit dans le fauteuil du vieux. Elle avait mal au dos. Le manque d’exercice et le confinement dans ce bureau commençait à lui peser. Machinalement, elle prit une fiole parmi d’autres sur la table et lut l’étiquette : »Crème dépilatoire superactivée » à essayer sur le Cdt Rikor’f Un autre flacon portait la mention : »Lotion bactériologique dangereuse » à utiliser sur le Cdt. UPSS Marion lut ainsi une vingtaine d’étiquettes, plus anodines les unes que les autres, des produits à tester sans doute sur des cobayes consentants. C’est tout à fait machinalement qu’elle ouvrit le dernier tiroir du bureau. Là, des dossiers à tranche rouge semblaient la narguer. - Merde ! Encore des dossiers ! Allez, assez flemmardé, Monica, remets-toi au boulot ! Elle sortit les dossiers un à un. Sur la couverture, des noms de commandants : Dr. Machiavel, Cornélia, Eliad, Sargan IV, Séraphiel, John Smith, Kamee Kashwak, Requiem, Largo, Armonius, Erasmus…. Une centaine de dossiers plus ou moins épais. - Les cobayes du vieux ? Elle en ouvrit un au hasard. SARGAN IV Origine : Songe Repère politique : A été élu Gouverneur de Songe le 07/01/309 ETU par 23 voix sur 31 votants contre le Cdt Tarikla. Succède au Gouvernement du Dr. Machiavel dont il était Ministre. Enfance : Issu d’une famille pauvre, le petit Sargan souffrait de malnutrition. Il apprit le métier de la guerre par esprit de vengeance sur le destin et parce qu’il était le second d’une fratrie de quatre garçons. A un goût prononcé pour les slips mauves à pois blancs. S’ensuivaient des pages et des pages sur sa scolarité, ses états de services, ses comptes en banque, ses territoires, les mouvements de ses troupes, tout cela daté, annoté, scrupuleusement classé. - Des dossiers de renseignements sur tous les commandants de la galaxie ! C’est de l’espionnage de haut vol…. Mais alors, les fioles…. Elle n’avait pas vu le temps passer mais il se faisait tard et Vasiriux n’avait pas réapparu. Elle remit tous les dossiers à leur place dans le tiroir, se promettant d’en feuilleter d’autres pour en avoir le cœur net. Puis elle enfila son blouson de cuir noir et éteint toutes les lumières du bureau. Seule la veilleuse de l’alarme jetait sa lueur bleue sur le silence des lieux.
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Cdt. Vasiriux
Respect diplomatique : 418
22/03/309 ETU 22:34
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Score : 6
Détails
-- Monsieur, vous savez pourquoi je suis ici. -- Quoi? Vous voulez ENCORE une augmentation? On vous a déjà augmenté à 2,12 Kopecks par jour! -- Non, ce n'est pas pour ça. Mais ça aurait pu. -- Ah, il s'agit des ressources alors? N'avoir que deux microscopes pour 8 personnes n'est pas assez, oui. Mais vous savez que nous ne pouvons nous permetre de... -- Certes, certes. Mais il ne s'agit pas de cela non plus. -- Et bien? Vous ne voulez tout de même pas me parler de... -- Si, il s'agit bien de cela. -- Non... Vous voulez dire que... Que... -- Oui -- Vous avez enfin réussit à sythétiser du bourbon de 12 ans d'age?! Merci mon vieux! Vous êtes génial! Un grand homme sans aucun doute. Estimé de tous, vous faites la gloire de votre patrie! Ah! Des génératiosn entières de scientifiques se souviendront de vous en buvant à votre santée des litres de whisky dans leurs labos! Vous éclairerez leurs journée et rendrez ces pales salles bien plus gaies. ... Quoi? C'est pas ça? -- Non, il s'agit de ma secrétaire. Cela ne peut pas continuer ainsi. -- Et pourquoi donc? Votre indice de productivité ne vous permet pas de parler ainsi. Expliquez vous voyons! -- Et bien cette secrétaire est incorrecte. Elle... Elle... Elle fouille dans mes dossiers! -- C'est normal! C'est votre secrétaire! -- Elle est odieuse avec moi! Elle ne cesse de me corriger son son nom! -- C'est pas plutot vous qui vous trompez? -- Arf... Euh... -- Dépéchez vous! Je n'ai pas toute la journée et là vous me faites perdre mon temps. Autre chose? -- Oui. Je consièdère sa présence comme une offense personelle et une pression de la part de ma hiérarchie sur une position que j'ai prise qui ne les convient pas. -- Parlez franchement. Votre hiérarchie c'est moi. -- Il y a qu'une secrétaire pilote qui sait se battre, c'est clairement un appel à la politique inter-galactique! Et vous savez pertinement que je me suis retiré depuis cette guerre! -- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Détendez vous mon vieux, prennez une tisane. Vous pouvez disposer.
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Cdte. Marion Orca
Respect diplomatique : 952
24/03/309 ETU 18:37 |
Score : 8
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Pendant les quelques cycles qui suivirent, Vasiriux resta dans son bureau et Marion ne put rouvrir le fameux « tiroir aux dossiers personnels ». Elle remarqua que les fioles qu’elle avait méticuleusement alignées sur le haut du bureau étaient rageusement remises en désordre. Mais elle ne dit pas un mot. Vasiriux était de très mauvaise humeur, il bougonnait, marmonnait, rabrouait les laborantins qui apportaient pourtant toujours plus de dossiers, et surtout, il la regardait méchamment. Cela n’avait aucune prise sur le moral de Marion qui avait l’habitude des caractères renfrognés. L’armée avait été une excellente école, peuplée de « petits chefs » plus arrogants et plus versatiles les uns que les autres. - Quelque chose ne va pas, Monsieur ? - Comment ça? Explique-toi... Marion Elle avait noté qu’il avait utilisé enfin son prénom. C’était encourageant. Elle se lança. - Vous avez l'air en colère, vous tournez en rond.... Est-ce mon rangement qui vous déplait ? - Non non ! N'importe quel rangement vaux mieux qu'une absence de rangement. - J'ai pourtant l'impression que vous m'en voulez, Monsieur. - Ah, c'est donc ça… Il fit une pause et soupira. Marion voulait une explication. Elle sentait qu’il fallait insister un peu. - Oui Monsieur, j'aime les situations claires. - Et bien, il se trouve que je n'ai pas décidé d'avoir une secrétaire et... que tu me rappelles trop les situations politiques. Non pas que ça me dérange mais je me sui promis de ne plus y retourner. - Pourtant, Monsieur, vous avez encore de quoi faire en politique. C’est votre rayon, autant que vos recherches si j’en crois certains dossiers. - Il ne s'agit pas de ça ! Il ouvrit un écran hallographique ayant vue sur l'AG. - Regarde-les… L’écran montrait Démosthène en train d'essayer de calmer Sargan qui faisait de violents gestes en direction de Red Terror. Heureusement, le son était coupé, de sorte que les personnages sur l’écran semblaient grotesques. La brutalité des gestes et les expressions des visages laissaient à penser à une cacophonie. - Je les regarde, Monsieur. - Regarde- les ! Cette scène dure depuis plus d’un mois et elle s'est reproduite maintes fois. Elle se reproduira. Que veux tu faire avec ces gens-là ? - Justement, Monsieur, il serait peut-être temps de leur dire ce que vous pensez ? De vous jeter dans la bagarre et de les calmer ? - En ai- je seulement l'énergie? Je le leur ai déjà dit. Le projet de GNUcratie a été un échec, vaincu par mon découragement. - Prenez votre temps, Monsieur. Ils ont encore besoin d'apprendre. Et je suis là pour que vous retrouviez cette énergie. Je suis juste derrière vous ou même devant si nécessaire. Le vieux scientifique parut un instant déstabilisé. Son visage était moins sombre. C’est presque en souriant qu’il s’adressa à Marion. - On verra ! En attendant, il y a encore tout ça à ranger ! Et cette pile de paperasses à trier ! Allez au boulot !
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Cdte. Marion Orca
Respect diplomatique : 952
27/03/309 ETU 11:15 |
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Score : 5
Détails
Marion se remit donc au travail, en espérant que Vasiriux réfléchirait à sa proposition et retrouverait le chemin de l’Assemblée. Elle prit une liasse de papiers épars et se mit à les trier. Entre les données chiffrées des laboratoires, les schémas techniques et les notes en pattes de mouche du vieux auxquelles elle commençait à s’habituer, elle trouva une »Recette du choux à la songienne » qui lui arracha une moue de dégoût, un »Récépissé de blanchisserie » pour le nettoyage annuel de 365 slips bleu pâle taille 44, divers bons de commandes alimentaires, tous pour du café Aurorien torréfié à l’ancienne, et….. une lettre d’amour ! Enfin, c’est ce qu’elle crut. Elle la glissa dans sa poche, sans que le vieux ne s’en aperçoive, bien décidée à la lire plus tard. Chargée de la protection du vieux croûton, elle se devait de connaître les détails les plus insignifiants de sa vie passée. Une lumière rouge clignota sur le tableau de commande… - Arrrrh ! Le labo 4 est en alarme ! Encore un %#&%#@ qui a inversé la polarité des électromasses !!! J’y vais, Marion. Et je ferai le tour des autres labos ensuite. A plus tard. - Bien Monsieur. L’occasion était trop belle. Sitôt Vasiriux parti, Marion alla rouvrir le fameux tiroir aux dossiers. Elle en sortit le plus épais et s’installant confortablement, elle l’ouvrit… CHAPEAU DE PAILLE Origine : Espoir Repères politiques : Très peu présent dans les Assemblées, il tenta de prendre plusieurs capitales dont celle de Songe. Commandant « solitaire », il ne lui est pas connu d’alliance politique ni d’appartenance à une coalition. Seules des alliances stratégiques avec des fédérés sont à mettre à son actif. Historique : L’enfance du petit Chapeau fut surprotégée et peu de renseignements subsistent encore dans les archives familiales. Probablement d’une grande immaturité et d’un physique ingrat, le jeune commandant ne fut élu à la tête de son peuple que fort tard, laissant la gouvernance à un Intérimaire, le temps de parfaire sa formation. --> Se cache encore sous un large chapeau de paille pour boire dans les tavernes et faire des farces. Particularité : Parle aux étoiles avant de s’endormir. Les informations sur le pirate étaient impressionnantes. Entre les nombreuses escroqueries dont il était l’auteur et ses faits d’armes presque légendaires dans de nombreuses galaxies, ce commandant avait un parcours assez étonnant. Marion passa presque deux heures à compulser le gros dossier, fascinée par l’inventivité de cet homme. Refermant le dossier, elle se surprit à penser qu’elle aimerait bien le rencontrer. C’est alors que l’alarme retentit et que la diode avertissant d’un incident en labo 9 se mit à clignoter. Marion referma le tiroir brusquement et partit au pas de course à la recherche de Vasiriux, inquiète de la tournure des événements.
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Cdte. Marion Orca
Respect diplomatique : 952
01/04/309 ETU 09:10 |
Score : 2
Détails
Les couloirs qui menaient aux laboratoires retentissaient du cri de l’alarme et la luminosité variait sur la fréquence sonore. Marion dût franchir de nombreux sas, les premiers sur simple coup de poing sur un poussoir, les derniers avec sa carte de sécurité. Le laboratoire n°9 était excentré. Au dessus des portes vitrées, un gyrophare rouge envoyait des lueurs sang sur les murs. Impossible d’ouvrir. Le labo était verrouillé. Marion passa sa carte trois fois dans la fente prévue et chaque fois, l’accès était refusé. Au travers des vitres blindées, elle voyait un curieux ballet d’hommes en tenues de protection blanches qui s’agitaient en tout sens. Elle tapa sur les vitres mais sans succès. Impossible de reconnaître Vasiriux dans ces formes blanches casquées. Au centre de la pièce, trônait un immense cylindre bleuté dans lequel elle ne pouvait distinguer ce qu’il y avait. C’est à ce moment-là qu’elle se rendit compte que sur le côté de la porte, il y avait une sorte de haut-parleur. Elle actionna compulsivement tous les boutons, jusqu’à ce qu’un voyant vert s’allume, établissant la communication vocale avec l’intérieur du labo. - Professeur… Est-ce que tout va bien ? Professeur Vasiriux… Faites-moi signe, nom d’un chien ! Ils s’étaient tous arrêtés quelques secondes. Une forme blanche s’approcha de la porte et lui fit un signe, le pouce levé. Elle reconnut le vieux derrière le hublot du masque. Il lui fit comprendre avec des gestes agacés qu’elle pouvait partir, qu’il n’avait pas besoin d’elle. Elle retourna donc lentement vers les bureaux. Au passage, elle jeta un coup d’œil aux autres laboratoires qu’elle croisait. Des machines, des robots, des tableaux scintillants de multiples diodes, des tables couvertes de containers fumants, des « aquariums » gigantesques, autant de mystères pour Marion. De retour dans le bureau, elle se mit à penser qu’il allait falloir qu’il lui fasse une visite guidée de ses installations scientifiques. En tout cas, avec l’expérience de ce matin, il fallait qu’elle puisse le joindre n’importe quand et savoir où il était. - Ca ne va pas te plaire, vieux machin, mais je vais être obligée de te « pucer » pour ma tranquillité d’esprit et pour ta sécurité !
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Cdt. Vasiriux
Respect diplomatique : 418
25/04/309 ETU 20:13
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Score : 4
Détails
Vasiriux vit Marion partir avec un corps qui semblait en mauvais état... et qui lui ressemblait! Merci Thomas. Je te revaudrais ça. Il regarda d'un air pensif le couple hétéroclite s'avancer laborieusement dans les couloirs blanchâtres et froids du complexe. Dans un reflet il vit son double, il avait l'air mal en point. Heureusement pour que ce n'était qu'un leurre! C'est fou ce qu'on peut faire avec quelques pétards et du gel de chirurgie plastique! Bien, maintenant que la fouineuse est partie, les affaire peuvent commencer. Cortana? Briefing complet s'il te plait des douze derniers mois du projet Jusan. La silhouette de Cortana se matérialisa. Vasriux admira la qualité de la projection holomorphique. Quelle idée géniale que d'utiliser les charges des atomes présentent dans l'air ambiant pour émettre des rayons lumineux! Un simple champ magnétique ultra condensé à orientation multiple pour doser les charges et apporter tout juste l'énergie qu'il fallait aux électrons pour qu'il émettent leur photon de la couleur désirée, et la forme cherchée apparaissait naturellement comme si elle était présente physiquement. L'effet était saisissant. Il lui semblait d'ailleurs qu'il avait été amélioré. Mais peut-être était-ce aussi dû à l'éloignement de sa dernière rencontre avec Cortana. Celle-ci semblait d'ailleurs heureuse d'être de retour et avait apporté un cadeau assez généreux... Grmph! Cortana! Ce n'est pas bien de jouer avec l'esprit des scientifiques tu sais? Je ne vois pas de quoi tu veux parler... Ah bon? Et ce bonnet D? Il sort d'où? Ils sourirent tous les deux. Cela faisait du bien de se retrouver. Malheureusement ce n'était pas possible en présence de Marion. Elle ne pouvait pas tout savoir pour le moment. Cortana entreprit de faire son Briefing. Le Projet Jusan a pour objectif de créer une entité supérieure. Dans un souci d'optimisation des ressources et des hommes, j'ai divisé les tâches en plusieurs parties: 1. La création d'un organisme vivant 2. L'influence sur cet organisme pour en faire quelque chose d'utilisable dans le cadre du projet La première partie a été un réel succès. Le clonage des végétaux, acquis depuis longtemps déjà, n'a posé aucun problème. Nous en avons profité pour mettre au point des dispositifs de croissance accéléré. Parallèlement, le clonage d'humain n'a posé à peine plus de difficulté. Nous nous étions engagé un peu vite dans cette voie et avons essayé trop de nouvelles techniques à la fois. Après une restructuration, cette étape a été vite franchie elle aussi. Nous en sommes venus à pouvoir cloner qu'une partie d'un être vivant, puis qu'un seul muscle ou organe, puis qu'un ou deux organites. Enfin, une fois ces techniques maitrisées, nous parvînmes à les synthétiser, d'abord à partir d'ADN existant, puis uniquement avec la base de donnée que nous avons enrichit. Cette phase est donc une réussite totale. Nous sommes capable de synthétiser par exemple un foie en 2 heures, et ce foie sera assimilable et reconnu par l'organisme receveur. Nous sommes en train de développer un laboratoire-genèse mobile fonctionnant sur des batteries basse tension à haute durabilité. Il pourra équiper tous les vaisseaux et nacelles de survie d'ici quelques années. Fort de ce succès, nous nous intéressâmes à la seconde phase du projet. C'est là que les difficultées commencèrent. Le codage d'un génotype végétal afin de conditionner sa croissance n'a pris que quelques semaines pour être maitrisé. Construire une maison à partir d'un platane est dorénavant possible, techniquement parlant. Nous tentâmes dans cette optique d'appliquer les techniques d'accélération de croissance pour que la maison ne se "bâtisse" pas en 20 ans. Cependant nos connaissances en cryptage génétique ne sont pas assez pointues pour le permettre. Nous n'avons réussit qu'à synthétiser des engrais et des hormones de croissance diminuant la durée de un an ou deux dans le meilleur des cas d'après nos prévisions. Trop peu donc, mais toujours ça de pris. Évidemment, ce que nous n'avons pas réussi à faire avec les végétaux s'applique aussi aux mammifères. Pire! Toutes nos tentatives pour orienter la création d'un mammifère auront été vaines. Aujourd'hui le projet Jusan est au point mort depuis un mois déjà. C'est un échec partiel...
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Cdt. Vasiriux
Respect diplomatique : 418
02/05/309 ETU 09:21
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Score : 4
Détails
<< Attention attention! Une sauvegarde automatique des toutes les activités en court va être effectuée. Dans le cadre de la mise en service des 8 nouveaux auto-générateurs qui permetront au centre de consommer à nouveau à un rythme normal. D'ici 1 minute, la coupure de courant de 2,73 secondes permettra de réindexer l'électricité à partir de la nouvelle centrale. A partir de ce moment, les limitations électriques prendront fin. Merci de votre attention. >> Pas trop tôt! Ces limitation commençaient vraiment à me gaver! Ça fait quoi? Un an que ça dure? On va enfin pouvoir faire marcher tous les systèmes à la fois! Oui, en plus vous pourrez héberger mes noyau dans votre bureau maintenant. Être délocalisée sur la lune la plus proche, j'avoue que je fini parfois par me sentir seule... <<Coupure de courant dans cinq secondes!>> 5 Secondes. Puis le noir. Immédiatement suivi par un bruit de générateur et le retour des lumières. Les systèmes qui se remettent en marche. Le souffle frais de la CDI (climatisation dynamique intégrale) passa enfin dans les murs depuis une éternité. Les murs eux-même prirent une autre apparence. Plus brillants, plus volumineux. Les yeux de vasiriux brillaient. Alors ça y est. Les 8 bombes HA ont explosés et les générateurs sont maintenant dans des réactions en chaîne perpétuelles qui produisent largement assez d'énergie pour le restant de notre vie... Cortana, active les murs. Bien professeur. Tout d'un coup, là où les couloirs lugubres du complexes éclairés à un pseudo néon laissaient une impression de blancheur immaculée et d'hygiène inhumaine, ils devinrent transparents, la lumière se fit solaire alors qu'elle sortait toujours du même endroit. Des hologrammes de végétations apparurent d'ici, de là sur les murs. Quelques papillons, des chants d'oiseaux. Le carrelage autrefois sec et dur, facile à nettoyer était ici bien plus doux et agréable à traverser. Légèrement humide mais pas trop. Vasiriux s'avança en direction du mur d'en face. Cortana emboita le pas. Son hologramme était maintenant matériel et encore plus précis. Sa coupe militaire ne traversait plus le plafond mais se courbait sous le mur. Notre scientifique marchât droit dans le mur. Au sens propre du terme. Celui ci eu la même réaction qu'une flaque d'eau verticale. Une auréole, des cercles. Mais pas de résistance. Vous avez dit une porte? Cortana, transporte moi dans la salle du... Dossier Noir. Professeur, même vous devez montrer patte blanche! Il montra sa main à Cortana tout en la regardant dans les yeux. La volumétrie de sa main ainsi que ses empreintes palmaires et digitales étaient relevées. On vérifiait la disposition de ses os. Son iris suivait le même traitement. Mesuré, scanné, comparé. Volume intérieur de la rétine, nombre de cellules rétiniennes. Un écart trop important condamnait l'entrée. Tout est OK. Permission accordée. Veuillez patienter un instant je configure la disposition de la salle. Les murs se dilsovèrent. Le haut descendit vers le sol comme l'aurait fait de l'eau coulant sur un mur.L'space devin entièreent blanc. Plusieurs salles fusionnèrent grâce aux murs qui disparaissaient. Transport dans deux secondes. Le blanc. Puis à nouveau une lumière qui correspondait à quelque chose. Vasiriux n'avait pas bougé. Mais il se trouvait maintenant à 25 mètres au dessus du sol. Dans un hangar de plusieurs kilomètres cubes. Une horde de scientifiques travaillaient dans tous les sens. La disposition du hangar était en U. Avec au milieu du U, au niveau du trou, un immense frégate. Véritablement colossale. La frégate Siroco. En vérité, Vasiriux n'avait pas bougé. Tout était projeté sur les murs. Là bas, il y avait un hologramme de lui même qui volait à 25 mètres au dessus du sol. A l'endroit exact de celui où il semblait être. Il pouvait voir juste en dessous des scientifiques en pleine réunion. Ils étaient à quelque 5 mètres au dessus du sol grâce à leur fauteuil et aux chaussures de celui qui était debout. Ce dernier avait dans la main un crayon accélérateur à particule. Quand il appuyait sur le bouton central, le crayon projetait de particules et le mobilier interagissait en conséquence. En ce moment, il se servait du tableau, une plaque de plexigls transparent, d'où une architecture complexe en 3D sortait. Sur le tableau lui même on avait quelques indications textuelles qui n'avaient pas besoin d'être projetées dans l'espace. Sur la table centrale. Sur laquelle les scientifiques attablés écoutaient attentivement. Il y avait 16 cartes. Une par scientifique. Certain s'en servaient pour prendre des notes, d'autres prenaient des clichés (ils étaient parfois meilleurs que les automatiques mais c'était surtout par plaisir personnel). Des robots et phito-robots s'assuraient que tout allait bien, en régulant pression, remplissage des boissons et confiseries. C'était ÇA. Le futur.
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