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> [RP]Réunion de famille
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Cdte. Marion Orca
Respect diplomatique : 952 
16/03/309 ETU 19:07 |
Message édité -
Score : 7
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RP privé de la famille Orca. L’appontage se fit sans difficulté. Le chasseur de Marion rentrait tous les soirs au bercail. Pour l’instant Vasiriux n’attendait pas d’elle qu’elle reste à sa disposition la nuit. Le chasseur se rangea doucement à la place réservée pour lui dans le hangar situé dans les entrailles du navire marchand. Marion en descendit souplement, enleva son casque et fit un bref salut vers le poste de vigie. Puis elle s’engouffra dans la passerelle. Avant de rejoindre ses quartiers, elle fit un détour par la cuisine de Big John. L’imposant pirate s’affairait aux fourneaux, touillant la sauce qui mijotait. Sans se retourner, il lui tendit la cuillère en bois. Il était un des rares à toujours l’entendre approcher. Un sixième sens sans doute. Marion lécha la cuillère offerte. - Ouais ! Toujours le dos tourné, Big John prit le compliment de Marion à sa juste mesure. - J’pourrais ajouter du paprika, mais ça tuerait le fumet, non ? C’est assez salé, là ? Humm… J’en connais qui vont m’en dire des nouvelles de mon fricot ! Big John est un grrrrrrand ! Le laissant soliloquer, Marion retrouva ses appartements avec plaisir. Ils lui ressemblaient beaucoup, sobres, bien rangés, clairs et sans fioritures. Elle se déshabilla prestement en lançant une à une ses fringues dans la panière et se rua sous la douche. Il n’y avait rien de plus poussiéreux que l’antre d’un scientifique ! Dans les vapeurs brûlantes, on pouvait voir que la jeune femme avait une musculature fine et nerveuse. Les muscles fuselés modelaient une silhouette longiligne. Elle sortit de la douche, ruisselante et se frictionna longuement dans une grande serviette. Puis elle enfila un long kimono noir. Elle se laissa choir dans son fauteuil, mit les pieds sur le bureau et actionna la commande de l’accoudoir. Une musique synthétique envahit la pièce. La tête rejetée en arrière dans une pose de relâchement total, elle laissa ses pensées vagabonder…. Les dossiers aux tranches colorées chez Vasiriux… les dossiers gris de l’armée… le dossier caché dans le tiroir du bureau de l’orphelinat…. La découverte des circonstances de la mort de ses parents…. Les déclarations officielles des autorités… les témoignages jamais entendus…. Une petite fille en pleurs…. Une petite fille en colère…. Elle ouvrit brusquement les yeux et sa main descendit vers l'arme cachée sous le fauteuil. Quelqu’un approchait. Un coup, deux coups rapprochés, un coup. Nathan ! Elle referma les yeux et ne bougea pas. La porte s’ouvrit sur son frère.
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Cdt. Nathan Orca
Respect diplomatique : 45 
16/03/309 ETU 20:43 |
Score : 7
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-Ça fonctionne enfin, skipper! -Heureux de l'entendre, Sparks. Tu me prévient dès qu'il y a un soucis, entendu? -Comprit, skipper, je veille. Ce gros tas de ferraille a intérêt à se tenir tranquille! Nathan venait de parler à Lawrence Sparks, le navigateur du Zéphyr. Ils venaient tout juste de terminer une réparation du collecteur thermique bâbord dans la cale. Travail éreintant. Le jeune homme posa sa combinaison sur un cintre, avant de la ranger avec ses jumelles dans le placard prévu à cet office. Cela faisait maintenant presque un an que le Zéphyr croisait en Songe, depuis la fuite d'Al Sonecca. Le pauvre cargo avait bien changé depuis. Des canons supplémentaires étaient venu étoffer ses capacités offensives tandis que des plaques de blindages en faisaient de même pour la part défensive. La peinture vert clair de la coque avait plus ou moins disparu, brulée par les rentrées en atmosphère un peu brusques. Le Zéphyr ne payait pas de mine. De loin, il faisait penser à un vieux cargo poubelle, juste bon à transporter des produits en vrac. De près, ses canons rutilants et les ondulations des écrans de protection trahissaient une utilisation moins conventionnelle. Nathan quitta la cale pour rejoindre ses quartiers, afin de se reposer un peu. Il venait de passer les dix dernières heures à aller et venir le long des coursives du navire... Il passa par hasard par les cuisines, découvrant Big John qui préparait un ramouflon tout en fredonnant une mélodie en vogue il y a 30 ans. -Tu as l'air bien guilleret, toi. -Oh, Nate, tu tombe bien, vient gouter ma sauce! Je la trouve super mais j'aimerais avoir ton avis! -Pas maintenant, Big John, j'ai pas très faim... -Oh que si, maintenant, espèce de pirate d'eau douce! Surtout que ta sœur semble l'avoir appréciée, elle! La réplique du gros pirate étonna un peu Nathan. Sa sœur était donc rentrée. Enfin. Bonne nouvelle, ça. Recentrant ses pensées sur la cuillère de bois que Big John lui tendait, il consentit à goûter. Pouvait-il en être autrement? -Mmmmh...Pas mal, pas mal. -Ah, tu voit! Répondit le gros pirate, un sourire de satisfaction sur son visage. -Moi aussi, je l'aime bien. Nathan remarqua un mouvement derrière le pirate. Il reconnut les cheveux blond vénitien du petit lutin du Zéphyr. -Bonjour Nathan! La voix rieuse de l'enfant résonna dans la cuisine. Carmen Ottelo se jeta au cou du capitaine, menaçant de le faire tomber. Il se rattrapa de justesse au bras que Big John lui tendit. -Doucement, Minouche, 'vas pas casser Nate, hein! -Ca ira, John, j'en ai vu d'autres, n'est-ce pas? -Pour sûr! -Bon, désolé, Minouche, je vais devoir te laisser, je vais voir Marion. Nathan essaya de décrocher le fillette tant bien que mal. Finalement, elle se décrocha d'elle même et quitta son perchoir. Elle souriait à son capitaine. -Je sais, elle est rentrée tout à l'heure. C'est moi qui était en vigie. -Ah bon? 'Y a que moi qui ne suis pas au courant, sur ce rafiot? -Presque. Répondirent Carmen et John de concert. La coursive menant à la cabine de Marion menait aussi à la sienne. Normal, puisqu'ils possédaient deux cabines contiguës...Nathan en profita pour aller se débarbouiller un peu. Les heures passaient en salle des machines n'avait pas épargné ni sa chemise, ni ses mains, ni même son visage. Il expédia sa toilette en 5 minutes, comme d'habitude. Il n'avait pas vraiment le temps de prendre son temps...On manquait de mains, à bord, mais on manquait aussi de place pour en recruter. Et inutile de penser raccourcir le hangar pour quelques hommes supplémentaires... Sparks faisait office de navigateur et de mécano, Big John était pilote et cuisinier, Lisa était pilote elle aussi et se chargeait de la gestion des stocks, Tex faisait un peu de lessive, tout en entretenant les armes du bord, aidé par Minouche qui se révélait être une artilleuse du tonnerre. Zac restait seul à ne faire que piloter. Mais s'occuper du Zéphyr occupait à plein temps. Et accessoirement, il répondait à la radio... Nathan, lui, remplissait les taches qui restaient. Un homme à tout faire, en quelques sortes... Sans l'assistance de l'IA du vaisseau, perdue à cause d'un gobelet de café renversé sur l'ordinateur central, gérer la vie quotidienne à bord se révélait ardu... Le jeune capitaine se présenta devant la porte de la chambre de sa sœur. Il avait opté pour un T-shirt noir, moulant légèrement son torse musclé. Son pantalon noir s'en accommodait bien, idem pour le holster noir qu'il portait à la hanche gauche. Son arme pesait un peu sur sa ceinture, la faisant pendre d'avantage de ce côté. Approchant sa main de la porte de la chambre, Nathan frappa en suivant un rythme particulier, avant d'entrer. Marion se tenait là, les yeux fermés, avachies dans son fauteuil, les pieds posé sur son bureau. Une douce musique dansait dans l'air, saupoudrant l'atmosphère de ses notes légères. Visant le lit de Marion, Nathan s'y assit silencieusement. -Alors, comment ça a été? Combien de fois as-tu eue envie de le descendre? Un sourire en coin illuminait le visage du jeune homme. Le caractère du vieux scientifique lui était connu...
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Cdte. Marion Orca
Respect diplomatique : 952
17/03/309 ETU 22:17 |
Score : 6
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- Dix fois, au moins. Il m’appelle Monica...vieux satyre ! Elle s’étira et se leva d’un bond souple puis alla préparer les verres qu’ils avaient l’habitude de boire ensemble avant d’ingurgiter la pitance de Big John, manière de se dégraisser l’estomac : une large rasade de whisky sur un lit de glaçons. Elle tendit un verre à son frère et reprit sa place en face de lui sur le fauteuil. - Et toi, ta journée ? Il tournait lentement son verre en faisant tinter les glaçons. - J'ai eu une dure journée. On a encore réparé le collecteur thermique bâbord...Si Sparks arrêtait de boire du café partout, on n’aurait pas perdu l'IA du vaisseau... Elle posa son verre sur le bureau et vint s’asseoir près de lui, lui frappant légèrement la poitrine de son doigt fin. - Dis pas du mal de Sparks ! Sans lui, où serions-nous ? Il nous pilote parmi les étoiles pendant que nous roupillons avec confiance, toi comme moi. Il se piqua au jeu de la provocation de sa sœur avec un grand rire et posa son verre à terre, la bousculant à son tour. Il savait que Marion ne se laissait aller vraiment qu’avec lui et qu’elle en avait besoin. Nathan se saisit du traversin de sa sœur et attaqua lâchement par derrière... S’ensuivit une « bagarre », une joute où chacun des deux prenait le pas sur l’autre tour à tour, avec des grimaces, des gloussements, des fous rires...Ils s’arrêtèrent au bout de quelques minutes, mais ce corps à corps leur était indispensable tant ils n’avaient que l’un pour l’autre et inversement. Surtout Marion. Ils prirent quelques instants pour reprendre haleine. - Finis ton verre, Big John et les autres vont nous attendre et tu sais que c’est à chaque fois un drame! Elle rajusta son kimono dont la soie avait glissé dans la bagarre et ébouriffa tendrement les cheveux de son frère qui engloutissait son whisky. - Allons-y ma belle. Ils allèrent dans le carré retrouver les autres, leur petite famille de crapules.
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Cdte. Marion Orca
Respect diplomatique : 952
26/03/309 ETU 09:04 |
Score : 4
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Marion arriva la première dans le carré, son frère ayant quelques messages à envoyer avant le repas. L’équipage n’était pas encore au complet, et de toute façon, tant que Nathan ne serait pas attablé, personne ne commencerait. C’était une tradition que tous soient présents pour le début du repas. Sauf, bien sûr, en cas de mission de l’un d’eux. Quand Nathan arriverait, Big John frapperait sur la corne de brume pour les rameuter les trainards. Pour l’instant, seules Minouche et Lili étaient assises à la table et discutaient. - Salut les filles ! Bonne journée ? Minouche se précipita dans les bras de Marion. Agée de 13 ans, elle était la plus jeune de l’équipage du Zéphyr. Ses cheveux flamboyants et ses tâches de rousseur lui donnaient un air espiègle, d’où son surnom. Elle était l’artilleuse du vaisseau, précise et efficace. Minouche, de son vrai nom Carmen Ottelo, était une petite orpheline comme les Orca. Ils l’avaient vu pour la première fois dans une taverne où elle travaillait, et où le patron, qui avait payé pour l’avoir, la traitait en esclave plus qu’en employée. Nathan et Marion mangeaient régulièrement dans cette taverne et furent de nombreuses fois témoins des brimades que la petite Carmen subissait à chaque faux-pas ou à chaque bêtise. La dernière fois qu’ils y allèrent, Marion descendit le tavernier d’une balle entre les deux yeux après qu’il eut sorti son fouet parce que la petite avait fait tomber un plat. C’est ainsi que Minouche rejoignit l’équipage du Zéphyr qui devint sa véritable famille. Elle trouva vite sa place derrière les canons où sa dextérité et sa précision firent merveille. - Allez, lâche-moi, Minouche ! Va donc aider Big John à la cuisine ou mets le couvert, petite peste ! - C’est justement ce que j’allais faire. Marion pinça doucement la joue de la petite fille qui éclata de rire et courut vers les cuisines. Lili avait suivi la scène avec un petit sourire. Elle était la dernière arrivée sur le vaisseau et était encore un peu réservée. Pilote de chasse, elle s’était rapprochée de Marion avec laquelle elle aimait parler boulot. - ¿ Qué tal, Maríón ? - ¿ Bien, Lili, y tú ? Leur petite connivence était de se parler quelquefois dans une langue que le reste de l’équipage, à part peut-être l’espiègle Minouche, ne comprenait pas. Marion alla s’asseoir aux côtés de Lili. Elle remarqua que celle-ci avait les traits tirés. - J’ai fait pas mal de voyages de reconnaissance dans le secteur, des sorties-éclair. Ça canarde sévère dans certains coins ! Ça me rappelle des souvenirs… - Je sais. Je suis allée à l’Assemblée galactique et j’ai entendu qu’il y avait des conflits. Mais, d’après ce que j’ai pu comprendre, ce serait en bonne voie. Je vais d’ailleurs essayer de pousser un peu mon patron à aller accélérer le processus. Mais il freine des quatre fers, le vieux ! En attendant, si tu veux de la compagnie demain, je sors avec toi. - Non, un chasseur qui prend des risques, c’est suffisant. Je m’en sortirai. Minouche revenait avec une pile d’assiettes et les posa joyeusement sur la table. Un bruit de pas dans la coursive annonçait l’arrivée d’un autre membre de l’équipage.
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Cdt. Nathan Orca
Respect diplomatique : 45
28/03/309 ETU 21:46 |
Score : 3
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Nathan avait assisté à la scène depuis l'encadrement de la porte. Il souriait, visiblement heureux. Il aimait bien voir le visage de sa sœur illuminé de son sourire, plus éblouissant encore qu'un soleil. Il avait du laisser sa sœur se rendre au carré pour divers bricoles. Entre autre, un compte rendu d'un informateur aux docks d'Escondida. Un convoi particulièrement alléchant devait passer par l'une des routes commerciales proches de leur position actuelle. Mais laquelle? Dans le doute, il avait demandé à Sparks de préparer le pilote automatique avec un plan de vol sur les prochaines deux heures. Zac resterait de quart, comme souvent. Il était rare de le décrocher de son siège de pilote... Nathan avait ensuite couru dans les coursives, descendu les escaliers pour le pont inférieur où se trouvait les cuisines en faisant la course avec Sparks. Il avait gagné. De justesse. Sparks avait mal négocié son dernier virage et s'était méchamment mangé le mur lui faisant face. La cloison en avait tremblé... Les autres arrivèrent rapidement, les uns après les autres. Tex depuis la salle d'arme, Sparks depuis le bout du couloir, une bosse sur le front. Zac resterait sur la passerelle, pour veiller à la bonne marche de leur progression. Se tournant vers Big John, engoncé dans sa cuisine, manipulant ses couteaux avec virtuosité sur les divers légumes qu'il rencontrait: -Big John, prévoit un petit quelque chose pour Zac, j'irais lui apporter après le repas. -Entendu! Il sait pas ce qu'il loupe! Cuissot de Ramouflon à la sauce Big John! -C'est pour s'éviter ça qu'il a prit son quart, je suppose! La remarque, émanant de Sparks, fit rire tout le monde aux éclats. Les blagues sur la cuisine de Big John étaient monnaies courantes, surtout lorsqu'il essayait une de ses recettes personnelles. L'intéressé se retourna et donna un coup de pieds au derrière de l'astronavigateur qui cherchait de la glace pour sa bosse dans le grand frigo de la cuisine. Il poussa un gémissement avant de rire de plus belle, le nez plein de glace. -Et il ose alors qu'il est dans ma cuisine, le forban! Allez, tous à table au lieu de dire des âneries!
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Cdt. Nathan Orca
Respect diplomatique : 45
01/04/309 ETU 14:10 |
Score : 2
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Le repas se déroula sans incidents. La recette de Big John se révéla délicieuse, malgré les hésitations de chacun à vouloir gouter. C'était Nathan et Marion qui avaient ouvert le bal en attaquant leur part de ramouflon de leur couteau militaire. Les lames sur-aiguisées entamèrent aisément la viande tendre à souhait. Un vrai délice pour les papilles. La sauce de Big John aux 20 épices fit merveille. On n'entendit plus qu'un bruit de mastication dans le carré durant le plat de résistance. Les conversations reprirent au dessert. Les blagues fusaient d'un bout à l'autre de la table, tandis que certains débattaient sur un sujet plus ou moins épineux et hasardeux. Une fois le dessert englouti, Big John apporta une bouteille de vieux rhum et une boite de cigares, piqués à Lorendoras le jour de leur raid dans les réserves de l'Assemblée de Songe. Tex, Sparks et Big John en prirent chacun un et les préparèrent pour les allumer et les fumer. Lili les regardaient faire d'un œil rieur. Leurs gestes transpiraient d'une concentration rare. -Big John, le repas de Zac est prêt? -Ouaip, Nate, il t'attend sur la table, à côté du frigo. -Ok, je vais lui apporter tout de suite... Nathan termina son verre d'un trait et se leva. Il prit le plateau contenant l'assiette et les couverts, un verre, une bouteille d'eau et une portion de ramouflon accompagné d'une part de dessert. Le jeune renégat partit en direction de la passerelle, chargé de son plateau. -Ah, patron, vous tombez bien, je commençais à avoir faim! Zac était assis où Nathan l'avait laissé: sur son siège, devant les commandes du vaisseau. Le capitaine renégat lui tendit le plateau que le pilote prit avec douceur. -Bon appétit, Zac. -Merci...hum, ça sent bien bon! -Et encore, tu n'as rien vu. Big John s'est surpassé ce coup-ci... Nathan se laissa tomber dans le siège de Sparks. Il observa un moment les écrans et témoins de contrôle, avant de se concentrer sur les détecteurs longue portée pendant que Zac se jetait sur le ramouflon. Un petit spot clignotait sur l'écran. -C'est quoi? -Hu? F'est un...un efcorteur. Le convoi doit pas être loin. Zac avala sa bouchée. Et en effet, Zac avait raison: en quelques instants, l'écran se remplit de spots similaires. Nathan identifia 7 navires lourds type VME et 14 engins moins important, probablement des cargos. Un seul navire de guerre protégeait le convoi. Et à en croire les détecteurs, il ne ferait pas le poids fasse au Zéphyr. La seule difficulté résidait en la dizaine de chasseurs qui virevoltaient autour des cargos. Nathan enfonça le bouton de l'intercom'. -Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, nous avons une cible devant nous. Estimation 21 portes-caisses dont 7 coffres-fort, une pièce et une dizaine de moustiques. Tout le monde à son poste et encore désolé pour la digestion...
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Cdte. Marion Orca
Respect diplomatique : 952
19/04/309 ETU 13:19 |
Message édité -
Score : 6
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A l’appel de Nathan, tous sautèrent sur leurs pieds pour aller à leur poste, Minouche la première, avec une mine gourmande. Marion n’était pas vraiment concernée tant qu’une sortie avec son chasseur n’était pas indispensable. Elle les regarda partir avant de rejoindre ses quartiers. Elle passa une tenue de combat au cas où… puis s’assit devant son poste de commande et activa sa messagerie. Rien d’intéressant, aucune mission en cours. Elle expédia les affaires courantes et resta pensive un long moment. Puis elle activa une adresse et tapa une simple phrase. ¿ A dónde la muerte está la bienvenida ? Après avoir crypté le message, elle l’envoya, avec un petit sourire. L’inactivité commençait à lui peser. Elle se leva brusquement et alla dans une petite salle attenante à sa chambre, une pièce de 4 m² aménagée pour elle… une seule porte, un tapis roulant au sol… elle programma la course sur 10 kilomètres et commença à courir lentement, le temps que son rythme cardiaque monte sensiblement, puis un peu plus vite, pour atteindre le bon rythme. Elle sentait ses muscles chauffer doucement, son souffle se régulariser sur chaque foulée, la sueur perler sur son front et entre ses omoplates… elle accéléra un peu… et laissa ses pensées dériver vers l’intérieur… ses cuisses et ses mollets commencèrent à émettre des signaux douloureux au bout de quinze minutes puis la douleur fit place à un certain confort, tandis que tout son corps évacuait les toxines accumulées. Au bout de 45 minutes, le tapis ralentit progressivement et s’arrêta. Marion fit quelques mouvements d’assouplissement et reprogramma la machine. Le mur en face devint noir et des projectiles, sortes de balles en matière compacte commencèrent à fuser vers elle. Elle esquiva, para des avant-bras ou des épaules,.. un exercice qu’elle affectionnait particulièrement. La rapidité et la souplesse étaient sa spécialité. Il fallait entretenir les réflexes de combat rapproché et endurcir les points d’impact. La lumière se ralluma mettant fin à l’entrainement. Marion était fatiguée, mais satisfaite de sa prestation. Quand elle retourna vers sa messagerie, ruisselante et légèrement essoufflée, elle vit qu’une réponse l’attendait. Ce n’est qu’après une douche brûlante qu’elle ouvrit le message. A tu puerta, querida… Elle éteignit son poste de commande et alla ouvrir sa porte…
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Cdt. Nathan Orca
Respect diplomatique : 45
20/04/309 ETU 08:05 |
Score : 4
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Ça n'était pas allé tout seul, dehors. Les chasseurs avaient été rapidement mit hors d'état de nuire, certes. Et les tactiques dites "du calamar timbré" de Big John et de sa coéquipière n'y furent pas étrangère. Seulement la frégate d'escorte s'avéra plus...ennuyeuse. Un appareil solide qui ne veut pas disparaitre gentillement sans faire d'histoire l'es souvent... Et dans ces cas là, c'est Minouche qui s'amuse le plus. Lorsque Nathan lui demanda une solution de tir sur l'engin ennemi, sa joie et son excitation était presque palpable. La réponse à cela était simple: elle avait rentré dans notre arsenal déjà conséquent un nouveau jouet: des torpilles Dragoon T901 multitete à antimatière. Ces munitions étaient surtout connues sous le nom de "tueur de flotte". Difficiles à leurrer, rapides et dévastateurs, tels sont leurs qualités... Il suffit à la benjamine de l'équipage de désigner sa cible et la torpille fit le reste. Violemment. Un grand nombre de trous apparurent simultanément à travers la frégate, forçant ses occupants à la quitter en quatrième vitesse. L'épave dériverait un moment avant de disparaitre dans le champ d'astéroides proche, le grossissant de sa carcasse et libérant la route commerciale dans la foulée... Une fois l'escorte hors d'état de nuir, les transports non-blindés se rendirent. Les autres tentèrent de prendre la fuite, rapidement arretés par Big John et Lili. Le plus duf venait d'etre fait.
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Cdte. Marion Orca
Respect diplomatique : 952
20/04/309 ETU 08:50 |
Score : 7
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Dans l’encadrement, Minouche dansait d’un pied sur l’autre, pressée de retourner à ses canons. - Un chasseur vient de demander l’autorisation de se poser sur le Zéphyr. Nathan te fait dire que tu choisis mal ton moment pour recevoir tes copains. On est en pleine attaque, là ! Marion prit un air sévère et se pencha vers la fillette. - Bouuuh ! File, petite peste ! Elle repoussa le battant de la porte sans la fermer complètement, puis alla servir deux verres. Le dos tourné, elle entendit juste le claquement caractéristique d’une arme dont on ôtait la sûreté. Elle continua néanmoins à verser le liquide ambré dans les verres. - Je suis morte… Salut l’artiste ! Elle se retourna, tenant les deux verres dans ses mains et en tendit un à l’homme qui venait d’entrer. Il rengaina le flingue pour saisir le verre, avec un sourire espiègle. - Salut crevette ! Ça fait un bail… t’as un souci ou tu t’ennuies de moi, peut-être ? Il était grand et d’une beauté que Marion trouvait paisible et douce. Mais entre tout, c’était sa discrétion et son intelligence qu’elle appréciait le plus. Elle lui montra un siège où il se laissa tomber lourdement. J’ai un souci… J’ai trouvé ça chez Vasiriux… Elle lui tendit une lettre, copie d’un x-com qui datait déjà de quelques mois. Il la lut à haute voix. Cher Vasiriux, En arrivant dans cette belle Galaxie Songe, je fus accueillie par quelques rigolades et la propagande malheureuse et maladroite de la représentante des Némésis, la Commandante Witch. Votre belle prestance, votre gentillesse empruntée m'ont agréablement surpris. Dans l'ouragan des Némésis qui me prennent pour un membre d'Ecume Hurlante (les pauvres, leurs alliantistes de Némésis sont bien loin du niveau de perfection de mon Jim chéri !), vous avez su m'intéresser. C'est déjà, en soi, une grande victoire car je n'accorde que difficilement un regard, mon attention est d'autant plus difficile à capter. Qu'un homme, en plus un vieux croûton, attire ma curiosité est un événement qui mériterait une fête nationale sur Hellmouth. Je vous écris suite aux propos malheureux que vous avez tenus assez vite à mon encontre. Vive et tenace, j'attends vos excuses publiques sans quoi je devrais user de moyens forcément irritants pour y parvenir. Autant mon amour déborde quand je l'accorde, autant ma haine est froide, calculée et durable. Je vous envoie donc cette lettre afin de vous demander ces excuses publiques. Etant nouvelle dans cette Galaxie, je n'ai pas d'idées préconçues concernant qui est fréquentable ou ne l'est pas. Je trouve donc particulièrement désagréable d'être prise pour une autre et de devoir subir vos propos disgracieux pour mes premiers instants diplomatiques dans votre Galaxie. Vous comprendrez, je pense, que je me doive de faire respecter un minimum de tenue dans nos relations. En espérant vous lire rapidement, Drusilla Il leva les yeux vers Marion à la fin de sa lecture avec une grimace qui en disait long. Il attendait la suite. - Des incidents se sont produits à plusieurs reprises dans les labos du Prof. A ma connaissance, il n’a jamais fait d’excuses à cette commandante qui appartenait à l’Organisation jusqu’à il y a quelques cycles. Ils sont très susceptibles dans cette coalition et puissants… Je vais redoubler de vigilance pour protéger le vieux. J’ai peur qu’il y ait un lien entre cette lettre de menaces et les sabotages. Je veux que tu fasses une enquête sur les Némésis et sur la commandante Witch. Je n’ai rien trouvé dans les dossiers de Vasiriux et c’est louche. Je n’ai pas établi de liens entre eux. - Pas de problème, c’est comme si c’était fait ! On joue une petite partie avant que je ne reparte ? Marion sortit un plateau de jeu tactile qui ressemblait à l’antique jeu d’échecs. Elle le fit tourner et quand il s’arrêta, elle eut un sourire. C’était à elle de commencer… elle effleura légèrement une case qui se mit en surbrillance. Son partenaire fronça légèrement les sourcils et se concentra sur la tactique qu’il allait adopter. Il ne repartit qu’aux premières lueurs de l’aube. Tout était calme sur le Zéphyr.
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Cdte. Marion Orca
Respect diplomatique : 952
24/04/309 ETU 11:23 |
Score : 2
Détails
Trois cycles s’écoulèrent avant que Marion ne reçoive des nouvelles de l’Artiste. A vrai dire, elle n’y avait pas beaucoup pensé. Elle avait mis Vasiriux en lieux sûrs, renforcé les systèmes de sécurité des labos et… travaillé à la « Renaissance pour Songe ». Elle avait pris un minimum d’heures de repos, s’était nourrie à contre-courant de l’équipage et n’avait pas croisé Nathan depuis longtemps. Aujourd’hui, elle pouvait se permettre une pause. Elle ouvrit sa messagerie et constata qu’elle avait du retard dans sa correspondance… Elle garda le message de l’Artiste pour la fin. ¿ Ola ? Cariña… Mañana no será otro día... Ha ha ha… Némésis et Witch font partie de l’histoire ancienne. J’en suis tout couvert de poussière, moi. Ca mérite un verre ? Il y avait un dossier joint de plusieurs pages. Elle prit le temps d’en lire les grandes lignes et se reporta aux résumés que l’Artiste lui avait faits. Coalition NEMESIS NOCTURNAE Galaxie Espoir Membre fondateur : Kiera du Darshan (encore en vie mais introuvable) Autres membres : Séraphiel (idem), les autres sont tous morts. Ils n’ont jamais été plus de 12 membres dont la plupart guildéens. Les Némésis ont fait parler d’eux dans plusieurs galaxies. Ils ont eu plusieurs capitales entre les mains, mais ils les ont chaque fois remises à des natifs, sauf en Espoir, bien sûr où Kiera du Darshan se l’est fait piquer par Déimos qui l’a refilée à Cornélia tout récemment. En Songe, ils ont libéré la Capitale des mains d’un certain Kendell J. Smith, coalisé d’Ecume-Hurlante et là… on commence une véritable histoire d’amour entre les deux coalitions. Ils se sont affrontés partout… sauf en Songe justement où les rapports furent tendus, avec quelques échauffourées, mais un certain Dr.Machiavel y a mis le holà. Les écumeurs ont gagné la plupart des guerres et ils sont implantés dans toutes les galaxies. Pas grand-chose à dire de plus. La coalition URSU serait l’héritière de Némésis, mais elle est peu active. Commandante WITCH Sorcière de son état et alliantiste pondérée, elle a été Chancelière d’Espoir à la suite de son père, le commandant Quaideluz (enfin, c’est pas très clair comme filiation). Elle a fait partie d’Ecume-Hurlante avant de rejoindre les Némésis (et là encore, c’est pas très clair). A priori, elle faisait plutôt dans la diplomatie et dans le social. Elle avait des amis (pas toujours très recommandables), mais aussi pas mal d’ennemis. Personnage charismatique, elle déchaînait les passions. Mariée deux fois, deux enfants… on ne peut pas dire qu’elle semait l’indifférence. Les témoignages sont très disparates : j’en ai trouvé de forts élogieux mais aussi d’autres chargés de mépris. Personnalité complexe, elle pouvait être aussi envoûtante que désagréable et dangereuse. Faut dire que sur une certaine période, elle s’est acoquinée avec un certain Draezerak, un fédéré fou furieux, et elle a mis le souk partout. C’était son côté « noir ». Voilà, ma belle, tu peux dormir tranquille, tout ça est enterré bien profond. Marion bailla et s’étira. Cette recherche était un coup d’épée dans l’eau. Mais elle comprenait mieux pourquoi le nom de Némésis ou de Witch réapparaissait toujours de temps en temps, et notamment dans la lettre de Drusilla. Il faut croire qu’elle avait marqué certains esprits. La sorcière hantait toujours certains commandants. Marion souriait en coupant sa messagerie. Vasiriux n’avait rien à voir avec tout ça.
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