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Les chantiers de la Capitale

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Coa. Institution Gouv.
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04/02/1013 ETU 22:18
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À cinq cent mètres des bâtiments de l'Assemblée Galactique de Devenir subsistait toujours les ruines de l'ancien bâtiment de la Défense. Il avait été pris pour cible lors du siège des forces de l'Ordre Humain et sa destruction avait contribué à la baisse des capacités défensives de la Capitale. Heureusement, malgré l’imprécision des tirs d'artillerie espace-planète, les habitations à proximité n'avaient pour ainsi dire subi que de légers dommages.
Sous une douce brise et un agréable soleil, les ouvriers du chef de chantier engagé par Pavlovitch avaient sorti tout leur matériel et machines, chacune marquées d'un bras mécanique se croisant avec une faucille laser - symbole de la Nation Terrienne Libre. Ils étaient tous présents sur le site de l'ancien bâtiment de la Défense. Leurs instructions étaient simples, le démolir et nettoyer la zone pour l'édification d'une splendide galerie commandée par le Département des arts et culture, par Pavlovitch lui-même, à ses propres frais.
Le terrain mesurait cinq hectares. En plein centre de la Capitale. C'était le lieu le plus vaste après l'Assemblée et son parc.
Les explosifs avaient été placés. Les populations avaient également été prévenues et invitées à quitter leur domicile par mesure de sécurité. Les aspirateurs à poussière étaient en stand by et les quelques ouvriers encore présents sur les lieux disparurent se mettre à l'abri.
Le signal fut donné par le chef de chantier. La seconde d'après, une impressionnante déflagration imprégna les avenues avoisinantes. Les vibrations furent ressenties jusque dans certaines salles de l'Assemblée. S'en suivit une chute verticale des restes de la structure. La poussière n'avait pas eu le temps de se rependre que les aspirateurs géants l'avaient avalée. Au bout d'une minute ou deux, il ne restait plus qu'un tas de débris à déblayer.
Les ouvriers armées de leurs machines commencèrent ainsi à nettoyer le terrain.
Coa. Institution Gouv.
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17/02/1013 ETU 15:45
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Le chantier avait duré de nombreux cycles, nuits et jours. Toute l'activité qu'on trouvait habituellement dans les couloirs et les salles de l'Assemblée avait été comme transportée sur le site de construction. Mais maintenant, l’œuvre était finie.
Du sol s'érigeait un immense bâtiment immaculé de blanc. Construit autour d'un dôme central, tours, colonnes, voutes, terrasses venaient orner davantage la construction de dix étages. Et au dessus de l'escalier principal trônait une gigantesque statue de colombe blanche prenant son envole après être sortie d'un œuf éclos, symbole de la paix retrouvée et de l'Institution Gouvernementale de Pavlovitch.
Celui-ci venait par ailleurs d'arriver pour l'inauguration des lieux.
Cdt. Alexandre Pavlovitch
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17/02/1013 ETU 17:19
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
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Accompagné d'une foule de civiles Pavlovitch montait les marches qui menaient à l'entrée principale du Grand Temple des Arts, c'est ainsi qu'il l'avait nommé.
Une fois en haut, il leva la tête et constata à quel point le bâtiment était imposant. Celui-ci en aurait presque fait honte à l'Assemblée. Pavlovitch se retourna et adressa un petit mot à la foule avant de couper de ruban et d'entrer.
Mesdames et Messieurs,
Dans quelques instants vous allez assister à l'ouverture du Grand Temple des Arts, seul lieu ouvert à tous et connu dans l'Univers dont le seul et unique but est l'apprentissage et la promotion des arts.
Mais cesse de bavardages, venez donc admirer!
Ambiance musicale : http://www.youtube.com/watch?v=67_sFLXcWII
Il coupa le ruban rouge et instantanément les portes s'ouvrirent dans un tonnerre d'applaudissement. Le premier étage était consacré à l'art musical. La foule fut accueillie par l'Orchestre Philharmonique Traditionnel de l'Institution Gouvernementale. Chacun était ainsi déjà plongé dans l'ambiance relaxante des lieux.
Chaque étage était consacré à un art bien précis et comportait une école d'apprentissage, une salle dédiée aux expositions, une autre dédiés aux amateurs qui désirent venir faire connaître leur talent, un musée, une cafétéria et une myriade de petites agoras où professionnel et débutant pouvaient travailler en public.
Le deuxième étage était consacré à l'architecture. Des maquettes de toutes les formes pullulaient dans tout les couloirs et tous venaient se masser autour des architectes qui matérialisaient leur création. On pouvait admirer des bâtiments anciens constitués de bon nombre de colonnes massives en marbre; des habitations indépendantes parfaitement sphériques qui se soutiendraient mutuellement l'une l'autre par les forces de pressions; ou encore d'impressionnant vaisseaux-croisières, mini-ville où les passagers pourraient voyager sereinement et dans tout le confort imaginable dans les confins de l'espace.
Le troisième étage était celui de la sculpture. Qu'elle soit dans le bois, la pierre, la terre cuite ou même à l'échelle nano dans des blocs de nano-matériaux, chaque objet de décoration, chaque meuble avait été sculpté par des professionnels reconnus ou de parfaits amateurs. Cela donnait un charme sans pareil à l'étage. Pas un banc, pas une table, pas une chaise, pas un pot de fleur, pas une clinche de porte n'était semblable à une autre. L'originalité y prenait ici pleinement forme.
Le quatrième étage était dédié à la peinture et au dessin. On ne comptait plus le nombre de toiles qui venaient s'accrocher aux murs. Tout comme on ne comptait plus le nombre de demoiselles qui demandaient aux jeunes artistes de les mettre en couleur ou d'en esquisser la beauté. C'est également à cet étage qu'on pouvait accéder au dôme central. Une sale circulaire impressionnante par sa taille et son ornement. Sur les murs reposait le portrait de chacun des Commandants décédé ou encore bien vivant de l'Univers. Et lorsqu'on levait la tête, on pouvait constater que les grands événements de Devenir avaient été peints sur la voute du dôme. On partait d'une représentation de la création de l'Assemblée jusqu'à la tête de Pavlovitch flottant juste au dessus de la Capitale.
Le cinquième étage était celui du théâtre et de la danse. On y voyait des individus déguisés qui jouait des pièces improvisées avec des passants. On confondait certaines statues avec les mîmes. On pouvait aussi assister à tout type de danse dans les salles dédiée à un type particulier ou dans les agoras: valse, tango, kazatchok, capoeira et plein d'autres y tapaient du talon.
Le sixième étage était destiné à l'art cinématographique. Lieu où on pouvait admirer l'étendu des progrès technologiques civils. Les effets spéciaux y étaient plus déroutant les uns que les autres : des murs qui apparaissaient ou qui disparaissaient. Des projections holographiques de personnes à côté d'individus paisiblement assis sur un banc. On pouvait même assister à certains tournage, voir les coulisses, voire même de jouer en tant que figurant dans un film.
Le septième étage était celui de la photographie. Cet art ancestral n'a cessé d'être perfectionné et délaissé par moment. Mais le charme de l’instantané n'a jamais été perdu dans les dédales du temps. Il était impressionnant de constater qu'une simple image prise au bon moment, en couleur ou en noir et blanc, pouvait symboliser un sentiment ou représenter toute une époque. On en avait pour ses rires et ses larmes.
Le huitième étage était celui que préférait le plus Pavlovitch. C'est d'ailleurs lui qui a insisté pour qu'on le place aux derniers étages. Le lieu était consacré à la littérature et à la poésie. On pouvait consulter des bibliothèques antiques et préhistoriques tout comme on pouvait rencontrer des auteurs contemporains. Et lorsqu'on avait de la chance, car c'est devenue une espèce rare, on pouvait croiser un poète bien vivant. Ils étaient reconnaissables de loin. Ils étaient souvent près des agoras à parler fort pour que tous puissent entendre l'éloge qu'ils tenaient pour une demoiselle qui avait charmé leur cœur, l'espace d'un instant.
Les deux derniers étaient en fait regroupés en un seul. C'était d'immense jardins suspendus qui au sommet du bâtiment donnaient sur les terrasses du Grand Temple des Arts. On pouvait s'y asseoir, y boire un verre et rencontrer tout type de personne. Il y avait également un restaurant au sommet, dont les tables offraient une splendide vue sur le centre de la Capitale, l'Assemblée Galactique de Devenir et sur son parc.
Alexandre Pavlovitch pris un bon bol de l'air légèrement parfumé par les arômes floraux des jardins suspendus. Puis, il redescendit à son étage favori. Il parcourut quelques couloirs, lu quelques poèmes et trouva une agora encore vide de poète et décida de s'y installer. Il alluma une tablette et commença à écrire ce qui lui venait à l'esprit. Tout ce qu'il tapait était instantanément transmis aux écrans qui se trouvaient aux centres de l'agora et déjà plusieurs passants avaient cessé de passer pour en voir la fin.
Ambiance musicale : http://www.youtube.com/watch?v=Hn-bNxotQdc
Je rêve parfois de cette vesprée
Singulière de par votre présence
Sous un ciel de voiles ondulé
Sous les étoiles mouvant avec prestance
Suivez moi donc Bachelette
Venez aussi rêver à mes côtés
Je rêve quelquefois de ce lac
Azuré à votre regard pareil
Lieu vidé de tout cloaque
Chaque jour plus gracieux que la veille
Suivez moi donc Bachelette
Venez aussi rêver à mes côtés
Je rêve souvent de cette vue
Offerte par la splendide nature
Où d'émeraudes lucioles sont suspendues
Dans le vide comme je le suis à votre parure
Suivez moi donc Bachelette
Venez aussi rêver à mes côtés
Je rêve toujours de cet air
Que vous embaumez de votre parfum
Arôme qui imprègne cœurs et chaires
Et qui non à votre insu en charma un
Suivez moi donc Bachelette
Venez aussi rêver à mes côtés
Je rêve constamment de vous
De vos yeux bleus votre blonde chevelure
De vos lèvres sur les miennes. Je rêve de nous
Nos cœurs par l'amour atteints de brûlures
Suivez moi donc Bachelette
Venez aussi rêver à mes côtés
Que jamais notre amour ne s'achète
Ad post-mortem de moi vous serez aimée.
Lorsqu'il eut fini, Pavlovitch était satisfait. Il remarqua la densité de la foule qui s'était aggloméré autour de lui pour voir pour la première fois de l'histoire un gouverneur galactique versifier ses pensées. Il reviendrait vite, il le savait. Mais entre-temps, il devait partir. Peut-être ne sera-t-il pas le seul Commandant à venir exposer son art au public?

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