Apocalypsis Archives > gamma2 > Galaxie 11 > Forums > Assemblée Galactique > De joyeuses retrouvailles

De joyeuses retrouvailles

Pages : 1 2

Cdt. Olorìn...
Respect diplomatique : 599

Avatar
22/09/1018 ETU 11:57
Score : 3 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 3
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Olorìn bouillait intérieurement. Elle se força à écouter le discours de la psy jusqu'au bout. Se força à ne pas l'envoyer valser de l'autre côté de la salle. Se força à ne pas l'encastrer dans le mur, façon art post-moderne. Elle tenta de contrôler ses nerfs, sa voix, ses gestes et n'y réussit qu'au prix d'un grand effort.
"C'est bon ? T'as fini ? J'peux en placer une ?"
Harley fut surprise par le changement de ton. Elle regarda son interlocutrice, circonspecte, et un sourire étrange et mystérieux s'inscrivit sur son visage. Elle fit un pas en arrière, laissant un peu d'air à la rouquine, et lui fit signe de parler d'un geste du menton.
"Alors, d'abord, me traite plus jamais de conne, ou j'te fais sauter tes dents. Jamais, tu m'entends ? Me fais pas r'gretter de pas t'avoir grillée façon gambas sur ce putain d'toit, compris ?
"Ensuite, évite de m'dire c'que j'sais déjà. J'suis au courant que Blondie n'est pas morte. Et c'est tout le fond du problème, tu vois. Elle n'est pas morte. Elle est consciente. Elle nous entend. Elle sait ce qui se passe. Mais elle ne pourra jamais redevenir celle qu'elle était. Au mieux, elle aura le QI d'une Korda qu'aurait pas fait d'études."
Malgré son envie de ne pas intervenir, Harley ne put retenir ses mots.
"Ah ouais, quand même ? La vache..."
Mais Olorìn ne sembla pas l'entendre et continua sur sa lancée.
"C'est ça que tu veux pour celle que t'as aimée ? C'est ça que tu lui souhaites ?"
Olorìn faisait les cent pas devant l'infirmière, essayant de se calmer, de retrouver son calme légendaire. Mais elle n'y parvenait pas. Son sang bouillait. Les mots sortaient comme des balles de fusils automatiques. Elle ne parvenait ni à maitriser leur rythme, ni à apaiser ses nerfs à vif. Ses mains se torturaient l'une l'autre pour ne pas laisser échapper la foudre apaisante. Elle ferma les yeux un moment, s'arrêta de marcher, se massa l'arrête du nez. Le noir derrière ses paupières lui apporta un semblant d'apaisement.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, l'infirmière la fixait d'un air amusé.
Elle sentit sa colère revenir en force.
"Enfin... Si tu avais raison, si la perte d'une partie de moi n'était qu'anecdotique, pourquoi ai-je ce vide en moi ? Hein ? Dis-le moi !"
La rouquine enchaina sans laisser à l'infirmière le temps de répondre.
"Tu parles, tu parles, tu parles... Mais que sais-tu de moi, hein ?" Olorìn laissa échapper un rire. "Tiens, mieux. Que sais-tu d'elle ?
Tu la protèges, tu la vois comme une madone aux bonnes intentions. Mais tu ignores tout de ce qu'elle est. De ce dont elle est capable."
Olorìn saisit la tête d'Harley, et colla son front au sien. L'infirmière essaya de se dégager, mais la rouquine resserra son étreinte.
"Tu veux que je t'en apprenne une bonne ? Un truc que tu ignores sans doute. Tu te crois à l'abri de sa folie... De ma folie, donc. Parce qu'elle t'aime. Et que tu l'aimes. Mais sais-tu ce qu'elle fait à ceux qui lui accordent son amour ? Tu l'as vu déchirée, sans doute, dévastée par la disparition de mon cher Ekko. Mais sais-tu ce qu'il lui est réellement arrivé ? Connais-tu les circonstances de sa disparition ? Mmmm ?"
Olorìn marqua une pause, sentant l'indécision dans les yeux d'Harley. Son œil valide lança un éclair, et le couperet tomba.
"Ta Ruby, ta chère et vénérée Ruby... C'est elle qui l'a tué."
Harley la regarda d'un oeil rond, semblant ne pas comprendre ce qu'on attendait d'elle. Puis elle éclata d'un rire joyeux qui laissa la rouquine sans voix.
"Et alors ?!!! Je suis censée m'en offusquer ? C'est pour ça que tu me sers ta déclaration comme ça, avec grandiloquence ? Mais qu'est-ce que j'en ai à battre ? Si elle a fait ça, c'est qu'elle estimait devoir le faire. Je vais pas la juger pour ça. J'étais pas là. Et toi non plus, d'ailleurs. Alors, tu ferais mieux de remballer tes grands airs.
Me fait pas croire que tu t'inquiètes pour moi. Je suis assez grande pour décider toute seule avec qui je traîne. Et de toute façon ce coureur de jupons n'a eu que ce qu'il méritait."
Olorìn réagit avant même d'en avoir conscience. Une pure réaction primaire, animale, sans aucune réflexion. Sa tête partit en avant et rencontra celle d'Harley. Cette dernière fit quelques pas en arrière sous le choc et faillit perdre l'équilibre. Mais la rouquine ne lui laissa pas le temps de tomber. Elle fondit sur elle, l'attrapa par le cou et continua sa course jusqu'au mur, plaquant durement sa proie contre la paroi.
Harley tenta dans un premier temps de se dégager, griffant les mains qui emprisonnaient son cou dans une vaine tentative de desserrer l'étreinte qui la retenait prisonnière. Puis elle finit par abandonner ses tentatives, posa ses mains sur les joues d'Olorìn et réussit à lui murmurer quelques mots.
"C'est ça. Abandonne-toi à ta colère. Accepte d'être elle, qu'elle soit toi. Tu as pris ta décision, de toute façon. Alors, vas-y. Tues-moi, qu'on en finisse..."
Olorìn rapprocha son front du sien, et réussit à articuler dans un grincement de dents.
"Me tente pas...
- N'y pense même pas !"
Cdt. Olorìn...
Respect diplomatique : 599

Avatar
27/09/1018 ETU 18:48
Score : 3 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 3
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
La voix avait jailli du fond de la salle, forte, claire, assurée. Et Ruby se tenait sur le pas de la porte, flamboyante, le visage fermé, livide, la bouche serrée en une fine ligne à peine visible, mais les yeux luisants d'une colère rentrée.
«Ne la touche pas, salope.»
Oui, cette phrase-là n'était absolument pas nécessaire, mais c'est le moment où le Deus Ex Machina tirant les ficelles de cette modeste scène ne put s'empêcher un clin d'œil un peu appuyé aux cinéphiles convaincus...
Bref.
La rouquine s'arrêta net, relâcha son emprise sur l'ex-infirmière, et tourna la tête vers la nouvelle venue. Elle ne vit donc pas Harley se ramasser sur elle-même, pas plus qu'elle ne sentit les mains se poser sur ses poignets et affermir leur prise.
La compagne de Ruby s'accrocha fermement sur les bras de la rousse et, s'appuyant du dos sur le mur, remonta ses jambes et projeta ses talons dans le plexus de son assaillante. Celle-ci fut projetée au sol, tandis qu'Harley se relevait de son attaque et courait vers son amour.
Ruby ouvrit les bras, mais ne quitta pas des yeux Olorìn. La psychologue s'y blottit, et l'embrassa à pleine bouche, lui caressant le visage, puis la couvrant de baisers. Ruby se décala légèrement, tentant de rendre les baisers sans pour autant perdre de vue son alter-ego.
Cette dernière se relevait lentement, un sourire aux lèvres. Elle ne fit cependant aucun geste pour interrompre les retrouvailles, préférant épousseter son costume d'un air détaché.
De son côté, Harley avait complètement oublié sa présence.
«Mais qu'est-ce que tu foutais ? T'étais où ? J'étais morte d'inquiétudes, moi, merde. D'abord, tu m'laisses sans nouvelles, ensuite j'reçois un message qu'est pas d'toi mais d'l'autre coincée... Soit dit en passant, j'sais pas c'que tu lui as fait, mais j'crois qu'elle t'en veux... Elle m'a dit aussi qu't'avais tué Ekko, c'est vrai ? Pis qu'tu laissais dépérir Blondie par pure désintérêt... Pis aussi...»
Ruby interrompit le flot de paroles d'un baiser.
«T'inquiètes pas. Toutes tes questions recevront une réponse en temps et en heure. Mais pour le moment, j'ai un compte à régler...»
Elle écarta tendrement Harley, et se planta entre elle et la rouquine.
«Alors, ça t'suffit plus d'venir foutre la merde dans ma vie, faut qu'tu racontes n'importe quoi, maintenant ?
- TA vie ?!!» Olorìn éclata de rire. «Tu sembles oublier que si t'en as une, de vie, c'est parce que j'existe.
- Jusqu'à présent, on aurait pas trop dit. T'étais plutôt du genre marmotte...
- J'étais en convalescence, en stase, le temps de me remettre de mon assassinat...
- Tu parles de la petite balle que tu t'es prise parce que t'as été trop conne pour la voir venir ?
- Je ne...
- Si, si. Un peu, quand même. Je suis peut-être née de ta folie, mais j'ai assez de bon sens pour ne jamais m'en être pris une aussi bêtement que toi. Il n'y a qu'une conne pour faire confiance au Joker, excuse-moi.»
La rouquine perdit son sourire.
«Vous vous êtes bien trouvées, toutes les deux...
- Pourquoi ? C'est ce qu'elle t'a dit aussi ? C'est peut-être simplement parce que c'est vrai, nan ? Tu t'es jamais posé la question ? Et c'est quoi cette histoire avec Blondie ? Comme ça je la ferai souffrir volontairement ?
- Parce que ce n'est pas le cas ?»
Le calme apparent d'Olorìn disparaissait peut à peu tandis que Ruby gardait un air nonchalant, faisant lentement le tour de la pièce, prenant bien soin de ne pas s'approcher; la rouquine au centre tournant sur elle-même, toutes les deux ne se quittant pas des yeux. Harley avait l'impression de contempler deux fauves prêts à se jeter l'un sur l'autre.
«J'ai été clémente et attentionnée envers elle...»
Olorìn laissa échapper un rire qui n'en était pas un.
«Tu l'as laissée là, en vie, mais incapable de se régénérer, incapable de se mouvoir, incapable de vivre, tout simplement, pendant que tu jouais à la bête à deux dos avec mademoiselle ici présente, et que tu ruinais des galaxies... C'est ça ta conception de l'empathie ?...
- Tu comprends vraiment rien à rien, hein ? Butée, têtue, tellement aveuglée par sa propre suffisance, que tu refais le passé à ta guise. Un petit rappel... Pendant que tu jouais les martyrs sur les toits et que tu te faisais pulvériser la poitrine par un clown, où était Blondie ?
- Dans notre QG, en train de se faire soigner par...
- Faux. Blondie était en partance pour notre QG, placée là par un clone d'Harley.
- J'ai donné des ordres pour qu'on s'occupe d'elle à son arrivée...
- Encore faux. Tu ne savais même pas où elle était.»
La voix d'Olorìn devenait moins assurée.
«Merlin le savait. C'est lui qui a retrouvé sa trace et donné les instructions, et lui, c'est moi, donc c'est comme si je l'avais fait.
- Tiens, ça marche comme ça quand ça t'arrange... Donc, quand je passais du bon temps avec la déesse ici présente et jouais un jeu politique et diplomatique un peu musclé, vu que toi et moi, c'est du pareil au même, c'est toi qui faisais tout ça ...?
- N'essaie pas de me mettre tes génocides sur le dos...
- Je n'ai jamais exterminé personne. J'ai poussé des gens à des extrémités, et au lieu de supporter la pression, ils se sont suicidés. Nuance... S'ils n'avaient pas le cran nécessaire pour supporter leur statut de commandant, ils n'avaient qu'à faire la plonge au Fhloston Paradise... La vérité, c'est que c'est moi qui me suis occupée de Blondie pendant qu'tu f'sais ton gros dodo...
- J'étais dans le coma !!!
- ...qui lui ai lavé les cheveux, les traces de sang sur son doux visage, enlevé les morceaux de cervelle sur ses habits... Qui lui ai brossé les cheveux, l'ai habillée, soignée comme j'ai pu...
- Tu l'as laissée souffrir pour rien !!
- Pas pour rien. Pour que tu puisses être présente lorsque viendrait le moment de la débrancher.»
Olorìn regarda Ruby. Leur manège s'arrêta. Elles s'immobilisèrent toutes les deux. Le sang avait reflué du visage de la rouquine et les paroles fusèrent à nouveau.
«Elle ne serait pas restée aussi longtemps dans cet état si tu t'étais bougé le cul à soigner tes égratignures.
- J'ai pris une balle dans la poitrine !!
- Arrête ton char, steuplait. Pas à moi. Garde ça pour les crédules impressionnables. Toi et moi, on sait bien que tu t'en serais remise en deux semaines si t'avais voulu bouger ton cul.
- Mais...
- Y a pas de mais. T'as été perturbée psychologiquement, j'peux comprendre et j'ai attendu sagement que tu repointes le bout d'ton nez, mais viens pas m'dire qu'tu pouvais pas l'faire plus tôt.»
A cours d'arguments, la rouquine lança les premières insultes qui lui passèrent à l'esprit.
«Tortionnaire ! Meurtrière !
- Hors de propos dans la discussion présente. Et j'ai jamais tué personne.
- T'oublies Ekko...»
La rouquine avait frappé juste, et elle le savait. C'était un coup bas, et elle le savait aussi. Mais cela lui permit de reprendre un peu le dessus dans une situation qui lui échappait totalement depuis le début.
Ruby encaissa le coup, ses poings se serrèrent et son teint vira au rouge brique. Elle tenta tant bien que mal de se contrôler, et de garder ses yeux au sec.
«Tu... Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé. Tu sais rien de tout ça, alors tu f'rais mieux d'la boucler, d'acc ?
- N'empêche que tu as quand même tué la seule personne qui comptait pour moi. Pour me punir.
- La ferme !»
La température monta de quelques degrés dans la pièce, et les mains de Ruby se mirent à rougeoyer. La rouquine retrouva le sourire.
«Là, je te retrouve. Impétueuse, violente, imprévisible... Prête à sacrifier un être fin et délicat dans le seul but de m'atteindre, moi.
- Ta gueule... Toi, toi, toi... T'apprendras donc jamais que t'es pas l'centre du monde ?... Que les choses peuvent avoir une autre raison qui ne se rattache pas à toi ? J'ai fait c'que j'ai fait parce que je l'devais. Et à aucun moment je ne l'ai fait par rapport à toi. J'ai fait ça par amour pour lui.
- Ben tiens ! C'est ce que tu te racontes le soir, pour pouvoir dormir ? Ou t'y crois vraiment ?»
Ruby se jeta sur son alter-ego et toutes deux se retrouvèrent à terre, Ruby au-dessus de la rouquine. Elle envoya son poing qui s'écrasa sur un œil vert. La tête de la rouquine partit sur la droite. Son adversaire leva un nouveau poing... Puis suspendit son geste, stupéfaite. Ses yeux se plantèrent dans ceux d'Olorìn, et cette dernière profita de ce moment pour la renverser et reprendre le dessus. Elle avait l'arcade sourcilière ouverte et le sang coulait le long de sa joue. Mais ses yeux brûlaient d'un feu rouge et ses poings s'abattirent sur le visage de Ruby. Encore. Et encore. Et encore.
Harley hésitait à intervenir au début du combat, cherchant une arme ou quoi que ce soit d'équivalent pour venir en aide à son amie. Mais lorsqu'elle vit Olorìn frapper sans discernement, elle vola au secours de Ruby. Elle se planta devant la rouquine, trop occupée à frapper et à frapper encore pour la voir, et lui décocha un coup de pied en plein visage. Olorìn fut déséquilibrée et s'écroula sur le côté.
L'ex-infirmière saisit Ruby par les épaules et entreprit de la tirer vers la sortie. Celle-ci avait le visage en sang, la paumette gauche éclatée, un œil fermé. Elle fut prise d'une quinte de toux lui raclant la gorge. La quinte devenant peu à peu un rire chevrotant. Harley regarda sa compagne et haussa un sourcil, surprise. Celle-ci était hilare et articula tant bien que mal, du sang plein la bouche.
«T'as vu cha, choupinette ? Ch'est pas chuper ?... Cha change tout, nan ?
- Si, si, c'est génial, mais aide-moi un peu, faut qu'on dégage, là...
- 'ttends, attends... Lâche-moi une checonde...»
Ruby tenta de se relever, tomba lourdement sur le sol et finit par s'y asseoir. Elle cracha du sang et se racla la gorge. Puis elle s'adressa à la rouquine qui venait de se relever, encore un peu sonnée par le coup porté par Harley.
«Hé, pauv' tâche... Tu f'rais bien d'réfléchir un peu à c'qui vient d'se passer. Y semblerait qu't'aies plus l'dessus comme avant... J'crois qu'y a de grands changements entre nous... Tu d'viens moi... En un sens... Alors, peut-être que j'deviens toi, va savoir...
- Raconte pas d'conneries...
- Reste auprès d'Blondie, j'crois qu't'as pas mal de choses à lui dire... Et on s'retrouve plus tard, d'acc ? Pour l'moment, j'ai à faire...»
Ruby saisit la main d'Harley, enfouit son visage dans son cou, cachant une grimace de douleur, et fit un léger geste des doigts. Elles disparurent toutes deux de la salle dans une gerbe d'étincelles.
La rouquine fit un geste pour l'empêcher de disparaître, mais trop tard. Un sourire revint flotter sur ses lèvres, tandis qu'elle restait là, songeuse.
Elle s'approcha finalement de la blondinette allongée sur le lit d'hôpital, la recouvrit du drap jusqu'aux épaules, et lui caressa la tempe d'un doigt distrait.
«Elle finira par revenir. Je le sais. Je suis désolée que tu ais participé à ça. Mais...»
Elle finit par se taire, les pensées se bousculant dans sa tête. Elle repassait sa discussion avec Harley, puis avec Ruby. Les questions succédant aux questions. Puis elle comprit tout à coup pourquoi, lors de leur lutte, Ruby avait parut si surprise. Et hilare. Et la raison qui l'avait arrêtée en plein geste.
«Effectivement, ça change pas mal de choses...»
Et tandis que Ruby s'enfuyait en compagnie d'Harley à bord du furtif dans lequel elle les avaient téléportées, Olorìn resta au chevet de son homologue, pensive, lui caressant les cheveux ou la tempe. Elle resta ainsi de nombreuses heures à réfléchir à toutes les implications de ce qu'elle venait de comprendre.
Et c'est ainsi que la planète abritant le blockhaus médical souterrain vit arriver les premières météorites de cette nouvelle apocalypse, dans la plus grande indifférence de ses deux dernières habitantes.

Pages : 1 2