Apocalypsis Archives > gamma2 > Galaxie 11 > Forums > Assemblée Galactique > De joyeuses retrouvailles

De joyeuses retrouvailles

Pages : 1 2

Cdt. Olorìn...
Respect diplomatique : 599

Avatar
19/07/1018 ETU 13:29
Score : 4 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 3
humour décapant : 0
role play intéressant : 1
Une silhouette féminine poussa la porte du logement fermé et inhabité depuis si longtemps déjà... Trop longtemps, pensa-t-elle. La porte résista un peu et la jeune femme dut forcer pour l'ouvrir. Un grincement sinistre se fit entendre. Un doigt gracile fit jouer l'interrupteur. Pas de lumière. Soit l'électricité était coupée, soit les lampes avaient rendues l'âme. Peu importe, la pénombre était propice aux retrouvailles tant attendue avec l'ex-infirmière. Et elle pourrait toujours éclairer l'endroit quand elle le jugerait opportun. D'un simple claquement de doigt.
Et elle n'avait pas besoin de lumière, de toute façon. Elle voyait parfaitement dans le noir.
La jeune femme resta un moment sur le seuil, à contempler le salon, ses yeux détaillant chaque meuble, la table, les chaises... Le canapé, invitant aux ébats. Elle hésita. Puis se dit que cela ne serait sans doute pas l'ambiance du moment. Elle laissa échapper un petit rire sans joie à cette pensée, et continua son inspection.
Elle jeta finalement son dévolu sur un fauteuil à l'air confortable.
Elle fit quelques pas dans la pièce, ses hanches ondulant doucement dans la pénombre. Elle inspecta le siège, l'épousseta d'une main, faisant voleter de la poussière, et finit par s'y asseoir.
Un léger geste de ses doigts fins fit apparaitre un papier et une plume. Elle traça ces quelques mots, rapidement, sans hésitation, utilisant l'encre rouge d'un feu flamboyant.
"Je suis revenue.
Je crois qu'il faut que nous parlions, toutes les deux.
"Je ne crois pas que mes sentiments aient changé. Ils sont même sans doute plus forts que jamais. Mais il n'y a qu'une personne dans l'univers pouvant me le confirmer.
"La célèbre Harley Quinn. Plus connue sous le nom de Choupinette, il me semble.
"C'est pourquoi j'attendrai ici le temps qu'il faudra. Et étant immortelle, du temps, j'en ai à revendre. J'espère juste ne pas patienter trop longtemps.
"J'ai hâte que nous nous revoyions.
Vraiment hâte.
"A très vite je l'espère..."
La jeune femme se relut, hésita, puis signa la lettre. Un simple geste envoya le message à sa destinataire, un simple surnom en guise de paraphe.
Ruby.
Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981

Avatar
21/07/1018 ETU 16:17
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
Score : 2 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 1
humour décapant : 0
role play intéressant : 1
Le message était clair et il n'y avait pas un seconde à gâcher. Son coeur vacillant entre colère et joie. Après tout ce temps sans nouvelles... Trop longtemps. Et puis une disparition avaient fini de détruire ses espoirs, tout le réconfort de la galaxie n'aurait pu calmer son chagrin. Mais elle était revenue. En tout cas c'était sans doute elle ou bien... Un piège ? L'idée tombait sous le sens. Mais pourtant ce petit espoir de voir que l'on se trompe est là, bien là. Et puis si sa fin était derrière cette porte ainsi soit-il. Il n'y a pas d'autres raisons de vivre si ce n'est vivre pour ceux que l'on aime. Mais que faire s'il y a personne ? Ça ne sert à rien de s'acharner. À rien. Rien. Rien...
Harley franchit le pas de la porte et entra dans le salon telle un fusée. Ses yeux ébahis devant la révélation qui lui était faite. Jamais elle n'avait été si heureuse d'être dans le faux. La psychologue resta figée, comme si la personne qui était devant elle était un fantôme, comme si tout ceci n'était pas réel. Pourtant le pincement était bien réel lui. La jeune femme se jeta en avant, la vision complètement floutée par les larmes. Elle attrapa Ruby par le col et commença à secouer de toutes ses forces.
POURQUOI TU M'AS ABANDONNÉE COMME ÇA ? POURQUOI ? TU CROIS QUE ÇA M'AMUSE ?
J'ai cherché partout pour toi. Partout... Je te croyais perdue... À jamais.
La doctoresse tomba ensuite dans les bras de son amante, faisant couler encore plus de maquillage et de larmes que quelques secondes auparavant. Les bras passés autour de son cou Harley se hissa jusqu'au visage de sa moitié pour la couvrir littéralement de baiser. Chaque centimètre carré de son visage n'a pas reçu son lot de tendresse. Elle se noya finalement dans son cou.
Cdt. Olorìn...
Respect diplomatique : 599

Avatar
24/07/1018 ETU 18:04
Score : 2 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 2
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
La jeune femme se laissa faire. Elle se laissa secouer. Elle se laissa crier dessus. Elle se laissa caresser. Elle se laissa embrasser.
Bénissant intérieurement les larmes qui floutaient la vision de l'infirmière.
Rien n'est plus doux que de retrouver l'être tant attendu. Et Harley souhaitait tellement retrouver sa Ruby.
Blottie dans les bras d'Olorìn, le visage sur son épaule, la psychologue laissait ses doigts courir sur la plastique de sa partenaire. Laissant échapper à haute voix ses réflexions intérieures, repoussant le moment fatidique où elles allaient devoir parler sérieusement toutes les deux.
"Ça fait trop longtemps qu'on s'est pas vues. T'avais même un peu plus de poitrine, dans mon souvenir, c'est pour dire."
Elle n'obtint pour toute réponse qu'un petit soupir, et une main dans ses cheveux.
Harley continua à caresser sa compagne, laissant remonter ses doigts, espérant vivement qu'elle n'aurait pas à briser elle-même le silence et à lancer les débats. Après tout, c'était Ruby qui avait disparue, c'était à elle de s'expliquer. Pas le contraire.
Elle avait à présent la main sur la nuque de la jeune femme, caressant les cheveux tant aimés. Elle marqua une pause, surprise, et leva légèrement la tête. Un doute s'insinuant sournoisement en elle, sans qu'elle puisse en identifier la cause. Ou sans qu'elle veuille s'avouer ce que son inconscient avait déjà compris.
"Tiens, tu as coupé tes cheveux, aussi ?"
Elle obtint un petit raclement de gorge, discret, qu'elle trouva mignon. Et obtint également une réponse qu'elle aurait bien voulu ne jamais avoir.
"Pas vraiment, en fait."
Harley se figea sur place au son de cette voix grave, chaleureuse et froide à la fois.
Elle eut l'impression qu'une vague de glace se propageait en elle, tandis que ce qu'elle redoutait inconsciemment devenait réalité. Puis le choc de la compréhension de la situation présente l'éjecta des bras de la femme assise sur le canapé. Elle recula de trois pas, trébucha sur la table basse, se reçut durement sur les fesses et s'éloigna un peu plus du fauteuil en jouant des pieds et des mains. Elle finit par s'immobiliser et observa plus attentivement la silhouette féminine qui remettait son col en place et lissait ses habits.
La main droite de la jeune femme s'éleva légèrement, et dans un geste volontairement théâtral, elle claqua des doigts. La lampe à côté du canapé s'alluma, et Harley put contempler celle qu'elle enlaçait une minute auparavant.
Un cou fin et gracile, une peau laiteuse, un complet masculin. Des cheveux roux coupés à la garçonne. Un œil barré d'une très légère cicatrice, à la pupille si bleue qu'elle en devenait blanche.
Et un autre œil vert. D'un vert qu'elle connaissait si bien.
Et cet éternel sourire.
Olorìn vit la compréhension dans les yeux de l'ex-infirmière et son sourire s'élargit encore. Elle leva les deux mains à hauteur de son visage, doigts écartés et les agita légèrement.
"Surprise !"
Le visage d'Harley se ferma.
Olorìn se réinstalla plus confortablement dans le fauteuil, croisa les jambes et détailla son hôte des pieds à la tête.
"J'avais peur que vous ne veniez pas à ma petite sauterie privée. Peur que vous ne reconnaissiez pas le style de votre chère Ruby dans ma modeste missive, et que vous sentiez le coup fourré. J'avais sous-estimé l'espoir que vous mettriez dans la perspective de possibles retrouvailles." La jeune femme laissa échapper un soupir. "C'est vrai que l'amour rend aveugle.
"Ceci étant dit, je comprends pourquoi elle vous a trouvé à son goût. J'avoue que plastiquement parlant, bien bête serait la personne qui ne serait pas attirée par vos atouts, ma chère. Vous avez vraiment tout ce qu'il faut, où il faut. Vous feriez bouillir le sang de n'importe quel animal à sang-froid.
J'en profiterai bien un peu, quand tout ceci sera fini."
Elle marqua une pause, et son sourire disparut.
"Parce que tout ceci doit finir. Elle a bien fait mumuse, maintenant, il est temps qu'elle rentre au bercail. Elle a fait assez de conneries comme ça.
Alors, je vais vous poser une question, et je ne la poserai qu'une fois. Inutile de me baratiner, et d'essayer de me faire croire que vous ne savez pas. Je SAIS que vous attendiez qu'elle vous contacte, mais je SAIS aussi que vous connaissiez ses habitudes.
"J'étais sincère dans ma lettre, et mes sentiments pour vous n'ont pas changé. Mais je suis prête à laisser nos différends de côté si vous obtempérez et me donnez ce que j'attends. Je ne vous ferai même pas de mal.
Alors, prenez le temps qu'il vous faut pour répondre, mais réfléchissez bien à ne pas m'énerver."
Nouvelle pause.
Olorìn se pencha en avant, les coudes appuyés sur les genoux, les mains jointes.
"Où est-elle ?"
Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981

Avatar
26/07/1018 ETU 00:47
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
Score : 1 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 1
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Harley baissa le regard, fixant le sol devant elle. Le sol était bien à regarder. Vachement bien. Nettement mieux que tout le reste autour en tout cas. Il lui fallu un long moment, quelques minutes qui lui semblaient être une éternité pour finalement relever la tête et son regard pour affronter ce qu'elle avait redouté pendant tout ce temps. Tous ces moments de bonheur passés avec Ruby lui avait apprise à l'apprécier pour ce qu'elle était et même plus.
Elle était la seule à savoir ce qu'elle était réellement et, bien sûr, de fil en aiguille elle en était venue à aimer ce tout dont elle faisait partie. Elle n'aimait plus simplement Ruby, elle aimait Olorìn. Mais elle n'avait jamais pu le lui annoncer, faute de temps avec sa bien-aimée et de mots au bout de sa langue pour la délier. Elle ne savait pas non plus comment celle-ci allait réagir et cela lui faisait peur au plus haut point, peur de sa réaction, peur d'être rejetée, simplement... Peur du futur...
Un claquement de doigts la réveilla, c'était Olorìn qui voyait bien qu'elle pourrait rester ainsi très longtemps et qu'il fallait faire quelques chose.
Je...
Cette peur la tétanisait et ses mains tremblaient. Que faire ? C'était une question sans réponse. Impossible de savoir quoi faire. Elle était bloquée ici avec une personne trop forte pour elle qui de toute vraisemblance ne l'aimait pas, impossible de faire quoi que ce soit donc. Fuir, combattre. Rien dont l'infirmière était douée. Il ne lui restait plus que la parole.
Mais elle ne pouvait pas coopérer... Avec la personne qu'elle aime le plus pour trahir celle qu'elle aime aussi... ? C'est sans issues. Une solution comme une autre lui crèvera le cœur. Au sens littéral comme au figuré.
Une sensation familière vient la réveiller de ses idées noires. Une petite pièce métallique. Une clef accrochée à une petite corde autour de son cou. Elle possède aussi ses propres responsabilités et devoirs dont la personne en face d'elle n'est pas au courant. Tout du moins c'est ce dont elle est quasi certaine.
Un réflexe et elle pose sa main à sa poitrine, sur cette clef. Et là... Sa pensée va à la vitesse de l'éclair. Si elle la voit que va-t-elle penser ? Elle risquerait peut-être de la lui prendre et de l'utiliser en croyant autre chose et ce serait... Une très très très grande erreur. La doctoresse montra ses mains paume en avant, essayant de chasser ses doutes et ce que son amante venait de voir.
Ça... Ça faisait longtemps. Tu vas peut être pas trop me croire mais tu m'as manquée. Et... Tutoie moi s'il te plaît. Ça me met mal à l'aise avec... Avec elle, avec toi.
La jeune femme esquissa un sourire gêné.
Tu... Tu sais que je ne peux pas te répondre... ? Je t'aime. Vraiment. Mais je suis incapable de trahir la personne que j'aime au fond de mon coeur. Je ne peux pas te trahir. Même si c'est... Pour toi.
Et même si je le voulais. Je suis incapable de savoir où elle se trouve. Je la connais, oui. Mais elle ne m'a jamais dit où elle allait. Tu la connais toi aussi, non ? Après tout. C'est toi-même. Surtout après votre dernière rencontre. Tu sais tout ce qu'il y a besoin de savoir sur elle. Sur nous.
La psychologue se leva fébrilement et atteignit lentement le canapé en face de la magicienne.
Je ne vais pas insulter ton intelligence. Alors si tu me disais ce que tu as en tête plutôt ? Tu as bien un plan non ? Ou alors... C'est parce que tu n'en as pas que tu es venue me voir me demander mon aide ?
Harley réalisa ce qu'elle venait de dire et la portée de ses mots. Puis son regard s'arrêta sur le visage de son interlocutrice. Essayant de percer ses intentions et ce qu'il y avait dans cette tête rousse. Est-ce qu'elle avait touché juste ? Après tout elle savait qu'un jeu du chat et de la souris de taille galactique s'était joué sous ses yeux.
Cdt. Olorìn...
Respect diplomatique : 599

Avatar
11/08/1018 ETU 14:05
Score : 2 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 2
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
"Votre aide ?!!"
Les mots avaient été crachés, et le dédain était largement perceptible dans la voix de la rouquine.
"Vous m'avez pris pour une enfant qui ne sait comment régler ses problèmes sans aller pleurer dans les jupes de sa maman ?...
Se pourrait-il que vous n'ayez pas encore compris à qui vous avez à faire ?"
Le ton de la voix redevenait affable, à mesure que la jeune femme retrouvait le contrôle de ses nerfs.
Plus tôt, avant que l'infirmière ne prenne la parole, Olorìn était sereine. Elle ne doutait pas une seconde de repartir avec l'information qu'elle était venue chercher. Cela prendrait peut-être du temps, peut-être devrait-elle se salir légèrement les mains, mais elle saurait ce qu'elle voulait savoir. Elle avait donc décidé d'être quelque peu patiente.
Elle laissa donc à Harley le soin de retrouver ses esprits, la laissa chercher sa réponse, et laissa son regard errer sur les formes plantureuses de la compagne de Ruby. Un léger éclat doré avait attiré son regard, sans qu'elle distingue l'objet en question. Elle se promit d'aller y regarder de plus près un peu plus tard. Surtout si elle prenait en compte l'endroit où se trouvait cet objet.
Oui, décidément, Harley Quinn avait une poitrine magnifique...
Mais l'infirmière avait finit par parler, par la comparer avec cette malade de Ruby, avait osé prétendre qu'elles étaient pareilles, et toute autre pensée avait été chassée de l'esprit d'Olorìn. La fureur avait pris possession de la rouquine. Elle avait bien essayé de la contenir, laissant la psychologue continuer sur sa lancée, mais lorsqu'Harley suggéra qu'elle pourrait l'aider, Olorìn n'avait pu retenir son aigreur plus longtemps. Et donna un bel exemple de toute l'humilité dont elle était capable...
Olorìn jaillit de son fauteuil, se précipita sur Harley, l'empoigna par le col et la plaqua durement conte le mur. Sa voix devint un murmure, ses lèvres à quelques centimètres du visage de l'infirmière.
"La seule aide que vous pouvez m'apporter est de me donner le lieu où Ruby se terre... Rendez-vous service, évitez-vous des souffrances inutiles, et donnez-moi ce que je suis venue chercher. Ne m'obligez pas à vous faire du mal, je n'y prendrai aucun plaisir, vous savez."
La rouquine relâcha un peu la pression sur le cou de sa prisonnière, laissant une possibilité à Harley de répondre. Cette dernière prit une inspiration et s'apprêtait à reprendre la parole, lorsqu'Olorìn sourit, d'un sourire mauvais, et lui coupa l'herbe sous le pied. Sa voix était toujours un murmure, et le ton doux et enjôleur tranchait avec les mots qu'elle prononçait.
"Mais attention à ce que vous allez dire, ma chère. Je ne veux plus vous entendre raconter que vous me connaissez, et encore moins que vous m'aimez. La dernière fois que nous nous sommes vues, vous avez laissé le Joker me coller dans la poitrine une balle tellement grosse que j'ai mis trois galaxies à m'en relever...
Comment pouvez-vous penser que je puisse croire une seule seconde que vous m'aimez ?..."
Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981

Avatar
13/08/1018 ETU 23:08
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
Message édité - Score : 1 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 1
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Harley avait la gorge serrée, non pas par la personne qui avait sa main dessus mais par ses sentiments. Elle ne l'aimait pas. Ou tout du moins c'est ce qu'elle voulait laisser paraître. Quelle terrible sensation de voir la personne que l'on désire du plus profond de son âme nous rejeter de la sorte. Son cœur était comme percé par une dague invisible, la poitrine écorchée vive. L'infirmière porta doucement ses mains jusqu'au visage de la magicienne, qui la laissa faire, n'y voyant aucune agressivité. Et même si cela lui venait en tête rien ne pourrait lui arriver de toute façon. Pas à elle. Harley était impuissante face à ses pouvoirs.
La jeune femme plaquée contre le mur arriva finalement à souffler ces quelques mots :
Tu... Tu veux une preuve de mon amour... ?
Ses mains autour du visage de sa bien aimée, Harley le rapprocha brusquement et permis à ses lèvres de finalement se reposer contre celles de sa chère et tendre. S'abandonnant dans le bonheur que cela lui procurait. Elle n'avait pu goûter à ce plaisir depuis longtemps et ce serait sans doutes sa dernière fois. Peut-être même la dernière fois qu'elle goûterait à d'autres lèvres de sa vie.
Complètement surprise par la marque d'affection Olorìn se laissa faire, laissant même certains sentiments longtemps refoulés refaire surface. L'espace d'un instant, elle perdit pied et se retrouva complètement à la dérive. Remontant dans l'espace et le temps, dans une période et des évènements qu'elle seule pourrait se rappeler. Une certaine galaxie nommée Renaissance. Une galaxie où elle avait pu goûter pour la première fois depuis si longtemps à l'amour. L'amour d'une personne qui partageait ses propres problèmes et aurait pu partager avec elle un petit bout de chemin dans cette immortalité.
Cependant, cet instant de plaisir ne dura que quelques secondes. Secondes que la psychologue utilisa pour balancer son bras en arrière et coller une grande, magistrale tarte à l'intention d'Olorìn. Le genre de baffe qui vous fait redescendre sur terre très très vite et qui vous laisse une grosse marque rouge un bon moment. Ce même genre de tartes qui vous fait faire un demi-tour complet sur vous même sous la violence de l'impact, faisant même mettre un genoux à terre pour une personne ne s'y attendant pas. Ce qui fut le cas de notre magicienne qui se fit rappeler à la dure réalité. Ayant finalement lâché son col, Harley en profita pour inspirer longuement, attendant bien sagement quelques secondes que sa squatteuse retrouve ses esprit.
Tu veux me faire souffrir... ? As-tu oublié d'où je viens... ? Tu peux me tuer, me faire revenir à la vie, me tuer à nouveau et ainsi de suite je n'en ai que faire. Tu peux me tuer maintenant si tu le souhaites je ne t'en voudrai pas. Je t'aime trop pour ça.
Eh, tu me rendrais même service en m'ôtant la vie. Tu veux faire disparaître de mon existence la seule chose à laquelle je tiens. Ma seule dernière raison de vivre. Comme le dirais une personne que je respecte au plus haut point. Une personne que j'aurais aimé que tu puisses connaître. Je suis déjà morte. Alors tes petites menaces... Tu sais ce que j'en fais.
Mais alors par contre... Je ne te laisserai pas me reprocher des choses que tu t'es infligée toute seule et ré-écrire l'histoire. Tu t'es laissée tirer dessus ma vieille. Tu t'es faite manipuler comme un pantin. Comme une vulgaire poupée ! C'est ce que tu as voulu. Tu le savais tout au fond de toi, tu le savais ! Et pourtant tu as joué avec le clown et il t'as trahie comme il l'aurait fait avec n'importe qui ! T'as juste été trop conne pour...
Olorìn ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et lui envoya un poing rageur en plein visage. Son cœur battait à toute allure et sa respiration était lourde. La jeune femme avait les traits marqués par la rage et la colère. Furieuse que la personne en face d'elle et dont elle se sentait supérieure ait tapé juste. Furieuse d'être comparée à un pantin. Furieuse encore de sa propre bêtise. Sa rage éclata enfin quand elle ouvrit finalement la bouche pour hurler sur une psychologue complètement sonnée en train de faire connaissance avec le sol.
J'avais confiance en lui !!!
J'avais confiance... Et il m'a trahie. Tout comme vous. Je croyais que vous étiez mes amis et que m'aviez en quelque sortes intégrée dans votre famille mais vous m'avez dupée du début jusqu'à la fin. Ce n'était que pour se jouer de moi pas vrai ? Pour la BLAGUE ?
La magicienne insista bien sur ce dernier mot, faisant comprendre à son interlocutrice toute son amertume et sa colère. A l'énonciation de ces quelques mots l'ex-doctoresse qui avait réussit à se mettre sur les genoux et ses mains commença à rire et à tousser en même temps. Tâchant par la même occasion le sol en parquet par quelques gouttes de sang.
Ha ha ha ha... Ha... Kof kof.
Elle finit par rouler sur elle-même et se retrouver dos au sol, face contre sa bien-aimée, les cheveux cachant en partie ses yeux et un énorme hématome naissant sur sa joue.
Tu savais. Tu savais à qui t'avais affaire et pourtant... Pourtant t'as continué. Tu savais au fond de toi que tout ça se terminerai mal pour toi. Après tout... Tu le connaissais mieux que quiconque. Peut-être... Dans ta quête d'amitié et de chaleur humaine tu t'es laissée faire les yeux bandés. Là où tout ce qu'il voulait lui, c'était que tu deviennes... Comme lui.
Je ne vais pas m'en plaindre, c'est de cette façon que j'ai pu te connaître et de cette façon encore j'ai pu vivre les moments les plus heureux de ma vie. Te rencontrer toi, Blondie puis Ruby. Ces moments resterons gravé à jamais dans ma mémoire et je les chérirai autant que ceux passés avec mes choupinets. Si tu n'avais pas été là je ne serais plus depuis bien longtemps. Tu es... Tout ce qu'il me reste...
La jeune femme laissa échapper une larme du coin de l'oeil.
Mais vas y je ne te retiens pas. Met un terme à la vie de la seule personne pour laquelle tu comptes. Coupe toi du monde extérieur. Hisse donc un rempart et reste seule derrière cette forteresse de pierre que sera ton cœur pour l'éternité... Je ne la connais pas beaucoup mais je suis sûre que Gaby ne t'a pas aimée pour que tu te refermes sur toi-même.
Je sais que ton enthousiasme n'est plus mais ce n'est pas une raison pour l'abandonner à jamais. Au plus profond de Ruby... Je l'ai vue. Elle est toujours là si tu sais bien chercher. Et je t'ai vue toi aussi. C'est pour ça... Que je t'aime toi tout autant qu'elle. Elle est toi. Et tu es elle.
Même si tu la catégorise comme une partie de toi-même que tu as refoulée jusqu'ici, il a bien fallu combler. On ne peut pas faire une personne avec seulement une partie de soi. Il faut un tout et ce tout est le même quoi qu'il advienne. Je t'ai vue en elle, la même gentillesse, le même espoir, la même volonté de regarder vers l'avenir... Elle était peut-être ce qu'il souhaitait accomplir au début mais chassez le naturel et il revient au galop. On ne peut pas se renier. Et elle te ressemble bien plus que tu ne le crois.
Cdt. Olorìn...
Respect diplomatique : 599

Avatar
13/09/1018 ETU 00:50
Score : 3 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 3
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
[HRP]Toutes mes excuses aux éventuels lecteurs qui suivent cette histoire. Le retard est entièrement de ma faute... Mea culpa. Mais je suis de retour... ;) :)[/HRP]
"Assez !!! Assez !!! La ferme !!!"
Assise au-dessus d'Harley, les genoux de chaque côté de son buste, Olorìn avait accompagné ses mots d'une gifle magistrale qui fit voler la tête de l'infirmière. Cette dernière eut une quinte de toux sanguinolente, et éclata de rire une nouvelle fois. Mais cette marque de fausse joie ne dura pas et s'arrêta net lorsque ses yeux se posèrent sur le visage de sa bien aimée.
La rouquine avait les épaules basses, la tête penchée en avant, sa mèche lui retombant dans les yeux, plus immobile qu'une statue de cire. Harley resta silencieuse un moment, contemplant le tableau que lui offrait Olorìn. Une scène assez rare pour n'avoir eu que peu de spectateurs jusqu'à présent.
Une Olorìn désemparée, les lèvres légèrement tremblantes, les joues humides et brillantes.
Les pensées s'affolaient dans sa tête. Comment tout avait-il pu lui échapper à ce point ? Elle avait l'avantage de la surprise, une force largement supérieure à celle de l'ex-infirmière, des pouvoirs magiques étendus... Et elle se retrouvait complètement désarmée devant les propos d'Harley.
Car elle avait raison, bien sûr.
Aussi dur que cela soit pour elle de l'avouer, elle avait raison.
Elle était seule.
Elle n'avait plus aucune nouvelle de ses amis jadis proches. Quant à ses amours...
Gaby, Ekko... Les deux personnes qui avaient tellement compté pour elle, qui avaient su faire battre son cœur, avaient disparues.
Gaby... La simple évocation de ce nom lui torturait le cœur. C'était comme ça, déjà, que le Joker l'avait désarçonnée.
Et elle se murait dans sa solitude, de plus en plus. Devenait dure, intransigeante. Implacable.
Olorìn ravala ses larmes, redressa la tête, et fixa ses yeux brillants sur son hôte. Elle tenta de parler, une première fois, une énorme boule dans la gorge, et dut s'y reprendre à deux ou trois fois avant d'aligner quelques sons intelligibles.
"Pourquoi ?... Pourquoi me faire ça, encore ?..."
Un silence s'immisça entre les deux femmes. Harley bougea un peu sous le poids de sa compagne. S'apprêta à répondre. Préféra lever une main vers le visage de la rouquine, prête à lui caresser la joue dans un élan de tendresse.
Olorìn balaya la main tendue. Mais aucune trace de violence ou de haine ne se lisait sur ses traits. C'était juste encore trop tôt pour elle, elle n'était pas prête à accepter l'amour qu'on brûlait de lui donner.
"Je crois que vous n'avez pas compris. Je ne veux pas faire disparaitre Ruby. Enfin, pas tout à fait. Mais il faut qu'elle réintègre son... Chez elle, si je puis dire, avant qu'elle ne fasse plus de mal qu'elle n'en a déjà fait. Je ne crois pas que vous sachiez tout à son propos."
Olorìn sembla réfléchir quelques secondes à la manière de formuler la suite de son discours.
"Vous dites avoir appris à aimer Blondie, mais l'aimiez-vous vraiment ? Et aimez-vous vraiment Ruby ?"
Harley attendit quelques secondes, le temps de bien réfléchir à la question qu'on lui posait et à ses éventuelles implications.
"Oui, bien entendu."
La rouquine eut un sourire triste.
"Bien. Alors, il faut que je vous montre quelque chose."
Olorìn se leva, tendit une main à Harley, qui hésita à la prendre. Les deux femmes se regardèrent pendant quelques courtes secondes, puis l'ex-infirmière décida de faire une totale confiance à son amour. Et si elle devait mourir, qu'il en soit ainsi. Et autant que ce soit de la main de celle qu'elle chérissait.
Harley saisit donc la main qu'on lui tendait, et Olorìn l'aida à se relever, l'enlaça et lui murmura quelques mots à l'oreille.
"Accrochez-vous, cela peut secouer un peu..."
Olorìn ferma les yeux, et de fines étincelles apparurent à leurs pieds. Elles crépitèrent un instant, des flammes bleues s'élevèrent d'un coup, et la pièce fut soudain vide.
~~~~~~
Loin, très loin de la cabane, dans un couloir blanc aseptisé, les mêmes étincelles apparurent. Puis dans un flash bleuté, ce fut le tour des deux jeunes femmes.
La rouquine relâcha Harley Quinn, vacilla un instant sur ses jambes, et posa un genou à terre, le temps de reprendre ses esprits. L'ex-infirmière s'écroula dans un coin, et vomit une mare de bile, l'estomac se soulevant longtemps encore après qu'elle n'ait plus rien à rendre. Un léger rire rauque entrecoupé de quintes de toux l'empêchèrent de reprendre immédiatement la parole.
"Et moi... Qui te prenais pour une grande magicienne !!..."
Olorìn tourna la tête et esquissa un demi-sourire.
"J'ai déjà fait mieux comme voyage, effectivement."
Les deux commandantes se relevèrent et se rapprochèrent. Harley hésita un moment à prendre sa compagne dans les bras, mais Olorìn la devança, la prenant durement par le bras et l'entrainant devant une porte fermée. Le moment de complicité était passé. Pour l'instant.
"Je me serais bien passé de vous imposer ce petit spectacle, croyez-moi. Et je ne le fais point par gaieté de cœur. Mais je crois que cela peut être nécessaire pour que vous me compreniez. J'espère qu'une fois que j'aurais ouvert cette porte, vous aurez compris pourquoi je veux retrouver Ruby, et que vous ferez un peu plus d'efforts pour m'aider dans cette quête..."
Olorìn poussa Harley devant elle et fit un léger geste de la main. La porte s'ouvrit, dévoilant une grande pièce blanche, presque entièrement vide. Au milieu se trouvait un lit d'hôpital, occupé par une forme entièrement recouverte d'un drap, blanc lui aussi. Partant de sous ce drap, deux gros tuyaux rejoignaient une machine discrète, des voyants clignotant, et produisant une sorte de souffle régulier.
L'ex-infirmière se doutait déjà de ce qui se trouvait sous ce drap. Elle ne savait si elle devait s'en réjouir ou au contraire en avoir peur, ni même si elle se trompait totalement. Elle se tourna vers Olorìn qui lui fit signe de s'avancer. Ce qu'elle fit.
Lorsqu'elle se trouva à quelques pas du lit, elle tendit une main vers le drap. Arrêta son geste pour réfléchir un peu plus longtemps. Mais la rouquine ne lui en laissa pas le temps.
D'un large geste du bras, elle fit s'envoler le linceul, dévoilant la silhouette féminine qui se trouvait dessous. Un corps gracile et jeune, des muscles fermes, une longue chevelure blonde, des yeux en amande, fermés pour le moment.
Et tout le bas du visage arraché, des fragments d'os visibles, les muscles et les tendons sectionnés, au-dessus d'un cou fin dans lequel pénétrait les bras de la machine maintenant ce corps en vie.
Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981

Avatar
17/09/1018 ETU 21:51
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
Message édité - Score : 4 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 2
humour décapant : 0
role play intéressant : 2
Harley avança sa main doucement vers la personne allongée devant elle, touchant du bout de ses doigts sa main. A son contact Harley laissa libre court à son envie et déposa une caresse douce et pleine de tendresse. La jeune femme resta ainsi un moment, comme perdue dans ses pensées, à contempler la personne allongée devant elle.
L'ex-infirmière s'arrêta brusquement, fit vagabonder ses yeux au loin puis les reportèrent ensuite sur la magicienne. Son regard se voulu perçant aux premiers abords, puis, se rendant compte du manque d'expression de la personne en face d'elle, Harley ferma les paupières quelques secondes avant de les rouvrir avant de s'approcher de son interlocutrice. Elle fit un pas, puis deux, puis trois et se retrouva ainsi à quelques pas d'Olorìn.
Qu'est-ce que tu veux me montrer ? Qu'est-ce que tu veux me faire comprendre en m’amenant ici ? Ma choupette, je ne peux pas déduire des choses qu'on ne m'explique pas. Je suis censée comprendre quoi ? Que t'as besoin de Ruby pour la sauver ? Ou alors tu oses me dire que Ruby est en fait Blondie ? La bonne blague !
Harley pointa d'un doigt accusateur Olorìn.
Je ne suis pas magicienne, je ne vois pas dans le marc de café ou la merde de pigeon. Donc il va falloir être plus claire dans ce que tu veux me dire ici. Y'a une personne que l'on connaît toutes les deux allongées dans un lit et maintenue en vie par une machine... Et ensuite ? Concrètement, j'attends la suite. Parce que c'est sujet à pleins de différentes interprétations.
Tu veux me faire avaler que le nombre de tes avatars est limité ? Qu'est-ce qui t'empêche de récupérer Blondie en ton sein ? Et qu'est-ce qui t'empêche de la soigner, tout simplement ? Un bon tour par la chirurgie esthétique et on verra plus rien ! Alors pour une magicienne comme toi ça se fait en un claquement de doigts. Et alors pourquoi Ruby et pas moi ou mon chat ? Hein ? En fin de compte es-tu... Impuissante ? Qu'est-ce que tu es finalement ?
Tu vois, c'est tout ça. Toutes ces questions. Des moitiés de réponses. C'est ce que j'ai eu et toujours eu. Je t'aime malgré tout, malgré toutes ces parts d'ombre, j'ai appris à t'aimer pour ce que tu es... Pour ce que tu représentes... Pour moi. Mais si tu veux que je t'aides... Il va falloir répondre à mes questions d'abord et après seulement t'auras droit à la formule magique pour invoquer Ruby.
La jeune femme s'arrêta un instant avant de reprendre...
Cdt. Olorìn...
Respect diplomatique : 599

Avatar
18/09/1018 ETU 18:24
Score : 3 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 3
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Et Olorìn en profita pour récupérer la parole.
"Vous vous moquez de moi, n'est-ce pas ?... Vous ne pouvez pas déduire des choses qu'on ne vous explique pas ?!! La bonne blague !! Rappelez-moi votre profession, déjà ? Psychologue ?... Laissez-moi rire une seconde, voulez-vous ?
Vous avez bien fait de vous reconvertir dans le crime. Vous n'étiez pas faite pour la psychologie. Vous avez peut-être un petit talent, mais il vous manque assurément de la pratique.
"Vous voyez, c'est le problème avec les gens comme vous. Vous voyez toujours des complots là où il n'y en a pas. Je ne veux que ce que je vous ai dit. Que Ruby revienne. Qu'elle reprenne sa place, en moi. Point.
Pourquoi ? Pour sa sécurité. Pour celle de l'univers." La rouquine marqua une pause. "Et pour la vôtre.
- Ruby ne me ferait jamais de mal ! Jamais, tu m'entends !"
Olorìn interrompit la dénégation d'un geste.
"Tu me demandes pourquoi je t'ai amenée ici ? La raison en est très simple. Avant de protester, laisse-moi dérouler le fil de mes explications.
"Je suis Ruby. Et elle est moi. Tout comme je suis Blondie. Et tout autant que Ruby est Blondie. Hors, si Blondie se trouve encore dans cet état aujourd'hui, c'est de la faute de Ruby." La jeune femme se tut un instant, le temps que ses paroles prennent un sens dans l'esprit d'Harley. Puis elle reprit. "Ecoutez bien, je vais vous donner quelques réponses et éclaircissements aux questions que vous vous posez.
"Non, mon nombre d'avatars n'est pas illimité, contrairement à ce que vous semblez croire. Il n'y en a que quelques-uns d'importants. Je ne peux mourir, mais eux, si. Et avec eux, c'est une part de moi qui disparait lorsque cela arrive. La part qu'ils représentent. Qu'est-ce qui m'empêche de récupérer Blondie ?..."
Tout en parlant, Olorìn s'était rapprochée d'Harley.
Sur ces derniers mots, elle empoigna le bras de l'ex-infirmière et la força à se rapprocher du corps inanimé.
"Vous êtes donc aveugle, ou juste stupide ? Ne voyez-vous donc pas dans quel état elle est ? Regardez-la !!"
Olorìn lâcha le bras d'Harley, et son regard se posa sur les traits déchirés de son alter-ego. Elle leva une main attendrie vers son visage, et remit une mèche blonde en place. Ses yeux s'embuèrent, et sa voix devint très légèrement rocailleuse.
"Vous croyez vraiment que je n'ai rien essayé depuis que je suis revenue ? J'ai pris soin d'elle, j'ai tenté ce que j'ai pu. Déjà, les dégâts sont trop importants pour que je puisse réparer convenablement son beau visage. Même la magie peut avoir ses limites. Trop de déchirures, de muscles fins, de tendons, et perdus depuis trop longtemps. Mais même sans cela, le cerveau est atteint, et pour ça, je ne peux rien faire." Elle étouffa un sanglot dans un rire sans joie. "Même si je ne sais pas si dans son cas, on peut réellement parler de cerveau." Olorìn prit un instant pour récupérer sa voix et se refaire une contenance. Puis elle se tourna vers Harley et fixa ses yeux aux siens.
"Je ne veux pas faire revenir un zombie qui aurait les traits de Blondie. Et n'essayez pas de me faire croire qu'un bon coup dans votre hosto, ou qu'une simple chirurgie esthétique pourrait la requinquer. Ses yeux ne se rouvriront jamais. Le corps que vous voyez là n'est qu'une enveloppe irrécupérable, une âme en instance de départ qui n'a jamais été libérée. Et vous savez le pire ?" La rouquine posa à nouveau son regard sur ce qui avait été jadis une jeune femme pleine de vie. "Malgré tout cela, elle reste consciente. De tout ce qui se passe. Parce que je le suis. Voilà sa damnation depuis que son sang a rougi votre parquet."
Les traits de la jeune femme se durcirent et sa voix devint grave et lourde.
"Et ceci en grande partie à cause de Ruby.
Elle aurait pu en finir depuis longtemps, la débrancher, faire le nécessaire pour la laisser partir. Au lieu de quoi, Mademoiselle butinait avec vous et ruinait des galaxies, s'amusant comme une folle et négligeant de prendre soin de ce qui était une partie d'elle-même... Alors, vous croyez vraiment qu'elle va se soucier de vous ?
Comprenez-vous à présent pourquoi je parle de votre sécurité également ?"
Olorìn attendit une réaction. Qui ne vint pas. Elle se tourna donc vers Harley et ses traits s'adoucirent.
"Vous voulez me montrer votre amour pour moi, pour Ruby, pour Blondie... Pour nous ?
Débranchez-la. Rendez-lui service, et mettez fin à son calvaire. Une bonne fois pour toutes."
La rouquine fit un doux geste de la main, encourageant Harley à s'exécuter, et fit un pas en arrière, attendant patiemment.
Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981

Avatar
19/09/1018 ETU 15:46
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
Score : 3 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 3
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Une claque monumentale vola en direction du visage d'Olorìn. Un geste qui fit mouche et força la magicienne à faire un nouveau pas en arrière. La psychologue attrapa ensuite son interlocutrice par le col et approcha son visage à quelques centimètres de sa bien-aimée.
- Tu veux que je déduises ? Très bien, je vais déduire mais on risque pas de tomber toutes les deux sur le même pronostic.
Alors... Qu'elle n'aies pas "libérée" Blondie de cette situation veut dire deux choses.
Numéro uno. Cela veut dire qu'elle ne t’estimes pas assez pour en finir et par conséquence, puisque toi est égal à elle, simple calcul de math basique, cela veut dire qu'elle ne s’estime pas assez pour s'autoriser le droit de ne plus voir une partie d'elle souffrir. Fiou ! Tu capishes le truc ou t'as besoin d'un dessin ?
En résumé le truc qui manque c'est... De l'estime de soi ! Un truc basique dont les 3/4 des personnes existantes manquent cruellement et dont tu fais partie. Parce que apparemment tu manques cruellement d'estime de toi-même et du point numéro deux.
Harley relâcha Olorìn, et la repoussa en arrière d'un pas par la même occasion.
Le numéro deux ! Venons en d'ailleurs. Tu vois, s'acharner à garder une personne en vie ou la laisser partir dignement est un long débat dans la médecine. On peut être pour un clan ou pour l'autre on s'en fous, ici ce qui importe c'est toi, toi et... Toi...
Tu n'as plus d'espoir. Tu n'imagines pas un seul instant qu'elle puisse se réveiller contre toutes attentes. C'est ce que je vois là aussi ! Peut-être avait-elle espoir que la situation s'améliore, qui sait ? Sûrement pas toi apparemment ! Toi la toute puissante et la je-sais-tout constante tu sais même pas ce que pense un de tes alter-égo. C'est fous ça non ?
- Mais elle m'a bloqué son esprit !
- La ferme ! Laisse moi finir. Tu veux que déduise alors laisse moi déduire. Donc, je vais te la faire courte. Un alter-égo est une partie d'une personne, si l'on la tue, cette partie disparaît. C'est simple, net, sans bavures. Mais y'a un hic dans le tas. Tu vois, les êtres sapiens sont remarquables parce qu'ils sont capables d'évoluer constamment et ce même au sein d'un seul individus dans un laps de temps très court. Une personne a-do-rable qui ne ferait pas de mal à une mouche, que dis-je, un acarien, peut se transformer en un véritable connard en l'espace de quelques cycles. C'est un peu comme tuer son alter-égo tout gentil pour ne laisser que la partie sombre, obscure de la force. Puis cette même personne qui est devenue un véritable apôtre du Mal™ peut se transformer en chaton tout mignon en encore moins de temps.
Mais... Pourquoi je raconte tout ça ? Parce que tu n’échappes pas à la règle. Eh oui. Tu es capable de changer, comme le prouve Ruby. Une part de toi-même qui n'était jusque là qu'un petit recoins sombre et humide s'est transformé en véritable incarnation ! Donc tuer une partie de toi ne change strictement rien. Parce que seulement une conne dans ton genre serait à penser que c'est définitif.
Harley se pencha en avant et posa ses mains sur les joues de la magicienne comme une mère le ferait pour un enfant bas âge.
Tu évolues, ta personnalité et tes désirs changent. Que tu sois une personne lambda ou la grande Olorìn n'y change rien. Au diable les mauvais Clown tueurs d'espoirs, tu en as pleins à revendre. C'est ça que j'ai vu au fond des yeux de Ruby. Ça encore que je déduis ici. Et si ton espoir est toujours là...
La jeune femme se redressa, lâche sa bien-aimée puis pointa du pouce, derrière elle, le lit d'hôpital sur lequel était étendue Blondie.
Elle sera toujours là et bien vivante. Il ne s'agit donc que de toi, toi et encore toi. Je ne vais donc pas l'achever parce qu'elle n'est pas morte. Il faut simplement que tu te sortes les doigts de là où je pense.
La psychologue laissa quelques secondes pour que la personne en face d'elle puisse réaliser l'importance de ses propos et repris. Et puis surtout pour bien appuyer sur ce qu'elle s'apprêtait à dire.
Maintenant que ça c'est fait... Tu veux que je te donnes la formule magique pour que Ruby revienne... ? Tues moi.
Elle écarta les bras pour illustrer son propos.
Si ses sentiments sont véritables et je peux t'assurer qu'ils le sont. Ma disparition entraînera un véritable chagrin et elle sera complètement anéantie. Il te suffira juste d'attendre tranquillement un peu plus pour qu'elle revienne tranquillement au bercail.
Quoi, ça ne te plaît pas ? Tu ne veux pas te salir les mains ? Pourtant c'est un super deal ! T'as absolument rien à perdre. A part ton âme. Et réfléchis bien hein ! T'auras pas droit à une seconde chance ! C'est une offre à durée limitée !

Pages : 1 2