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Pandốra

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Cdte. Gloria Caelestis
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01/04/1018 ETU 14:28
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- Quod fuit, ipsum est, quod futurum est. Quod factum est, ipsum est, quod faciendum est...
Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera.
Ainsi était la philosophie d'Aioniotès, le Dieu-Monde. Depuis des cycles, il observait l'Univers, envoyait ses Titans aux quatre coins du secteur afin de déterrer les souvenirs archéologiques de civilisations disparues. Et puis, dans sa faim de connaissance et se savoir, il ordonna aux Titans de s'emparer de ces mondes afin de le nourrir de ces ressources nouvelles. Mais c'est alors que les Titans firent une découverte qui changea tout... Les indices se faisaient de plus en plus nombreux, et les témoignages des textes en langues anciennes relataient toujours la même histoire, quant bien même ils n'étaient jamais rentrés en contact les uns envers les autres. Il y avait un autre Dieu... Il était en quelques points semblable à Aioniotès, à l'exception qu'il n'était pas un monde... Il est la "Force suprême qui structure l'Univers"... Et dans son œuvre de perfection, il créa la diversité Universelle. Il avait aussi sans doute créé Aioniotès ? Le Dieu-Monde créateur de vie. Était donc t-il un enfant direct de ce... "Deus" ? Cette découverte le désorienta. Les Apôtres et les Titans le sentirent aussi. Mais pour eux, Il était leur Dieu. C'était lui qui leur avait directement offert leur âme et leur force vitale. Non pas Deus, Ô grand architecte de Paradoxos...
Alors, l'équilibre resta ainsi maintenu sur Aioniotès. Mais pour peu de temps...
Les vents stellaires se mirent à changer. Comme si un trou s'était ouvert et qu'un courant d'air y pénétrait. Aioniotès comprit tout de suite ce qui se passait... Pandốra s'était ouverte, ouvrant complètement le Secteur Primus au reste de l'Univers. Le Dieu-Monde ressenti la puissance de l'extérieur le frapper, mais sans le toucher. Il entendait déjà, à des années lumières de lui, le vrombissement des hordes qui se dirigeaient alors en direction de l'ouverture créée par Pandốra. Ces "Daemonès", que les mortels appelaient "Brigands"... Ils affrontaient et hantaient déjà les Titans. Mais les Titans n'avaient jamais combattu autrefois. Le Dieu-Monde n'avait encore jamais pris part à aucune guerre...
C'est alors que, de son corps, Aioniotès donna naissance à un Douzième et dernier Apôtre... Son nom fut : Magnus Tenebras, Apôtre de la Guerre et maître de la Cathédrale de la Glorieuse Victoire. Né pour combattre les Daemonès et protéger les Titans. Lui et ses Séraphins allaient devoir mener un combat sans merci pour protéger l'expansion d'Aioniotès...
Le Dieu-Monde relata l'histoire à Gloria Caelestis, sa Voix. Et lui donna pour consigne de l'exposer elle même au reste de la Galaxie. Mais surtout, d'affirmer clairement sa volonté au sein du Sector Primus...
Gloria s'exécuta et se rendit à la Cathédrale de la Bénédiction Divine, le Sanctuaire de Théophania Devota l'Apôtre du Savoir. Au sein de cette Cathédrale se trouvait la Pierre d'Ubiquité, permettant aux Apôtres de communiquer avec l'extérieur. Elle croisa alors Theophania, qui était évidement présente, curieuse comme à son habitude. Mais aussi, elle rencontra pour la première fois Magnus. Elle lui adressa un long regard et salua de la tête sans s'arrêter de marcher au centre de l'immense nef, jusqu'à la pierre...
"Dona nobis pacem Paradoxos !
Dies iræ, dies illa,
Solvet sæclum in favílla,
Quantus tremor est futurus,
quando judex est venturus,
cuncta stricte discussurus !
Jour de colère, que ce jour-là,
Où le monde sera réduit en cendres,
Quelle terreur nous saisira
lorsque le Juge apparaîtra
pour tout juger avec rigueur !
Ainsi étaient les premiers mots d'Aioniotès lorsque Asara Ardanius, Aurum Imperii Ardénam Sanctus Chorus, s'empara de Pandốra, alors en possession du Pinceps Tribuum Suarum Ougrah, et l'ouvrit... Laissant s'échapper les calamités qui étaient à l'extérieur...
De nos découvertes au sein du Sector Primus, la plus importante de toutes nous a révélé la vérité sur le fondement primaire de notre Galaxie, Paradoxos. La vérité sur l'existence du Créateur de Toutes Choses, Deus... Force Divine suprême et Universelle.
Nous sommes car Il est... Et dans son œuvre parfaite qu'est la Galaxie, il nous a créés... Nous tous, sans aucune exception... Ses fils et ses filles, nos Dieux-Mondes, sont nés de son propre corps et ont façonnés ce que nous sommes tous aujourd'hui. Des êtres animés du miracle qu'est la vie. Mais nous sommes cependant condamnés à vivre avec la malédiction que Deus nous a infligé... Nos défauts...
Le Mensonge, la Perfidie, la Vieillesse, la Maladie, la Misère, la Jalousie, la Guerre, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion, l’Orgueil... Mais aussi la Curiosité... Ce qui conduit à l'ouverture de notre cocon protecteur...
Les Mortels, ils sont tous condamnés et égaux face à ces malédictions... Il n'existe aucun remède... Du moins, Deus dans sa clémence nous protégeait des Daemonès qui rôdent en dehors de nos Secteurs. Dans son sadisme, il nous a laissé le choix... Sortir où rester à l'abris ? L'Impératrice Asara Ardanius fut tentée par les démons et ouvrit le cachet qui scellait Pandốra.
L'ouverture précoce du Sector Primus, alors que nous ne sommes pas encore prêts à affronter les obstacles qui se tendent devant nous, accentuera les maux des Civilisations. Pour le moment, l'Espérance est encore prisonnière, car trop haute à atteindre...
Aioniotès prendra les devants et lancera ses armées Séraphines pour faire face aux armées Démoniaques qui sont en route à nos portes désormais grandes ouvertes... Personne ne veut voir sa propre civilisation se faire ravager et piller par les hordes maléfiques qui pullulent si loin de nos frontières. Déjà ils s'interrogent sur le partage de ce qui est à nous...
J'en appelle aux Civilisations du Sector Primus...
Cette faute ne sera pas réparée, Il est trop tard, mais si nous agissons tous de concert en unissant nos efforts, nous pouvons agir rapidement et libérer nos foyers des ténèbres...
Ici, débute le Concordia Primus Sectori.
Les Dirigeants qui souhaitent allier leurs forces aux côtés d'Aioniotès seront les bienvenu. Il est dans l'intérêt de tous d'œuvrer pour notre avenir.
Ainsi, plutôt que d'errer dans l'espace, seuls, à nous observer dans la méfiance... Alliés, nous deviendrons tous ensembles forts et seront maitres de notre futur face aux menaces qui nous entourent...
Ainsi a parlé Aionotès...
Ad Gloriam !
Cdt. La Kabbale
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01/04/1018 ETU 23:33
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
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« J'ai besoin de ton sang. »
Lokoganoth se tenait droit, la tête haute et fixait le Dieu Kurdaitcha droit dans les yeux. La dernière fois, Ressaïa lui avait appris qu'il fallait être direct avec cet interlocuteur. Bâti comme un athlète d'endurance, ses muscles saillaient sous sa peau, prêt à montrer à la divinité l'acier dans lequel il avait été forgé. Celui-ci toisait l'humain de haut en bas et ne pouvait s'empêcher d'afficher un air moqueur face à la détermination du guerrier. Il était venu pour du sang, il ne repartirait pas sans. D'un simple geste porté à sa ceinture, Kurdaitcha jeta d'un geste désinvolte quelques piécettes d'or aux arpions de Lokoganoth.
« J'ai déjà donné du sang. Rendez-vous à la banque sectorielle avec ce petit don et je suis sûr qu'ils sauront s'arranger pour vous offrir un litron de sang frais. »
« Non, vous ne comprenez pas, je- »
D'une geste ample, réfléchi, calculé - mais avant tout violent, Kurdaitcha asséna une claque à Lokoganoth. Telle une déflagration, l'écho ricocha contre les parois des falaises et chaque retour acoustique fit tressaillir d'effroi le jeune homme. Tandis que le brave gaillard luttait pour retrouver ses esprits, le Dieu avait dégainé une arme contondante et s'apprêtait à réitérer une action offensive s'il avait l'impudence de lui demander une nouvelle fois de se saigner - et cette fois-ci il ne comptait pas l'épargner.
Le message avait été reçu cinq sur cinq et Lokoganoth s'éclipsa aussitôt, laissant le Dieu retourner à ses méditations..
Quelques instants plus tard, devant la hutte de Ressaïa.
« TU AS FAIT QUOI? »
Son calme habituel avait laissé place à une inquiétude visible et Lokoganoth était aussi instable qu'un électron libre. Il faisait les cent pas tout en essayant d'expliquer, à force de détails chronologiquement diffus et très souvent incohérents, tout ce qu'il avait entrepris depuis le début de la matinée. Malgré une action de concert qui abondait dans le sens de l'ouverture du secteur, il avait néanmoins choisi de prendre seul la décision de briser les frontières. Confiant, il s'était ensuite rendu à la demeure du Dieu Kurdaitcha pour lui demander une nouvelle goutte de son sang, moins d'une semaine après la dernière demande de ce type. Ressaïa lui rappelait que ce Dieu ne donnait de son sang que toutes les soixante-quatorze années, à l'occasion d'une Cérémonie prononcée à sa Gloire. Qu'il l'ait fait la semaine dernière relevait d'une véritable bénédiction et que lui en demander encore revenait à trop en demander.
Un moment, Ressaïa songea soulever son sceptre et asséner un coup sec sur le crâne de Lokoganoth pour que cessent aussitôt ses simagrées mais se ravisa. Le mal était déjà fait et quoi qu'il en soit il fallait à présent aller de l'avant. La vie ne s'arrêtait pas à l'ouverture des frontières, bien au contraire c'était là où elle débutait. Qui savait ce qui se terrait dans le Vaste Espace qui s'ouvrait à eux, de quelles merveilles pouvaient regorger les mondes qui vivaient jusque là en autarcie totale, isolés de toute menace extérieure. Ressaïa éprouvait cependant un pincement au coeur, ne pouvant qu'imaginer toutes les reliques qui seraient détruites au nom de l'industrialisation et de la cupidité de ceux qui seraient prêts à scarifier des planètes entières au renom de leur blason et au nom du profit.
Finalement, dans un accès incontrôlé, elle céda et flanqua l'extrémité lourde de son sceptre dans les côtes de Lokoganoth.
« Rustre... Tu es comme un enfant et tu ne réfléchis à tes actions qu'une fois que tu les as accomplies. Par conséquent, quelqu'un doit toujours passer derrière toi pour ramasser les pots cassés et dans ce cas, c'est moi. Je ne sais pas si tu es au courant, mais je risque l'incident diplomatique et probablement l'exécution pour t'avoir laissé approcher de trop près la Contrebande. Maintenant, j'en ai assez vu de toi, tu prends tes clics et tes clacs et tu retournes me voir une fois que tu auras trouvé une solution valable au désordre que tu as semé. Si tu reviens vers moi bredouille, je te le jure, je t'attraperai par les olives et t'y suspendrai à un olivier pour que tu te retrouves parmi les tiens, entouré de fruits verts qui n'attendent qu'à être dénoyautés. Me suis-je faite suffisamment claire? »
Penaud, il acquiesça et se retira pour contempler l'étendue des dommages qu'il avait occasionné. Par dehors, la pluie ne cessait pas et des éclairs traçaient dans le ciel des lignes d'argent. Abritée dans un palais, Ressaïa se serait peut-être sentie en sécurité mais demeurant dans une hutte en terre proie à la Grandeur de la Nature, elle ne pouvait que craindre son courroux et sa puissance indomptable. Pendant ce temps, se déversait à l'Assemblée en plus grosses gouttes que l'averse, un flot incessant d'inepties. Ressaïa tenait son fil d'Ariane, son salut qui la sortirait du labyrinthe qu'elle avait laissé bâtir autour d'elle en laissant à Lokoganoth plus de libertés qu'il n'aurait dû en avoir.
La prêtresse marcha pendant plus de deux heures sous la pluie battante pour rejoindre le spatioport. Pour sa prochaine allocution, elle avait besoin de calme et ne pouvait permettre aux déflagrations du tonnerre de venir perturber son allocution. Dans des terres où la modernité était une chimère que l'on isolait volontairement, il était parfois bon de trouver la chaleur d'un lieu abrité. Certes, il ne faisait aucun doute que les nouvelles constructions aseptisaient ses occupants vis-à-vis du monde extérieur, mais le confort qu'elles apportaient n'étaient en rien négligeable. Après avoir pénétré dans un bâtiment de guerre au repos et d'avoir regagné les quartiers résidentiels de celui-ci, elle faillit se laisser tenter par l'appel d'un lit douillet, chaud, confortable et surtout sec. Avec énormément de regret, Ressaïa se restreint et se déshabilla pour faire sécher ses vêtements. Elle emprunta dans une armoire des vêtements simples : un t-shirt noir floqué d'un aigle jaune qui lui moulait un peu trop le ventre et la poitrine, un jeans denim bleu foncé lui aussi légèrement trop serré et une paire de baskets à damiers trop grande.
Elle se demanda quelle membre de l'équipage pouvait être à la fois si courte et maigre et posséder d'aussi grands pieds. Chausser trop grand n'était pas une sensation agréable car elle donnait le sentiment d'avoir les pieds qui nagent et qui n'accrochent à rien. Tant pis, elle se contenterait des vêtements trop serrés et irait pieds-nus. Finalement satisfaite de son accoutrement, elle alla rejoindre la proue du vaisseau, là où se trouvait le centre de commandement et initia la communication avec les canaux de l'Assemblée.
« Dieu Déchu, Créateur des Titans, Semeur de Mort, Chanteur de Fausses Nouvelles, Serpent à la Langue Perfide, nous connaissons ton nom. Toi qui sème la discorde comme les paysans sèment le grain, Toi qui dirige les peuples contre leurs voisins, Toi qui attise la haine à ceux qui te tendent l'oreille, nous connaissons ton nom. Aioniótès, nous connaissons ton nom.
Alors que je n'étais que poussière d'étoile, à des temps immémoriaux, mes prédécesseurs à la Kabbale t'avaient exilé aussi loin de notre peuple qu'ils l'avaient pu. Jusqu'à aujourd'hui, il était de connaissance commune que ta mort avait été célébrée par plus d'un million de personnes qui chantaient à la Gloire de la Kabbale. Je me demande à quels mensonges nous avons été nourris car aujourd'hui te revoilà, exaltant aux armes le peuple du Secteur Prime. À peine as-tu pris la parole que tu exhortes les commandants de prendre les armes et de chasser les prétendues armées démoniaques que tu crains.
Je voulais te demander, est-ce que cette soi-disant armée démoniaque est-elle constituée de membres du Secteur Second? Te sens-tu investi, comme par le passé, d'une mission divine dans laquelle tu dois purger le monde de toutes ses atrocités, quitte à sacrifier tous ceux dont les idées n'engloberont pas les idéaux que tu prêches à qui veut bien l'entendre ? Livres-tu une nouvelle fois ton illusoire bataille contre les Forces du Mal, celles qui ont trouvé naissance dans le foyer des ténèbres comme il te plait tant de le nommer ?
Aioniótès, j'espère pour tes co-natifs que leurs oreilles resteront sourdes à tes incitations et qu'ils ne trouveront aucune vérité dans tes discours. Ta perfidie ne trouve limite que là où s'arrête ton imagination et Yeffikalhaï sait à quel point tu regorges de ressources lorsqu'il s'agit de conter des inepties. Sache, Aioniótès que tes discours évangéliques ne prendront jamais racine sur les terres de Servölappel et que nous sommons l'ensemble de la Galaxie de cesser toute activité avec toi, au risque de se retrouver victime de tes élucubrations lugubres et de périr pour s'être abreuvé à la rivière de tes mensonges.
Puissent nos routes ne jamais se croiser. »
Cdt. Edellsen
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02/04/1018 ETU 02:18
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L’hologramme de Gemini apparût à son tour à l’assemblée.
"Ressaïa,
Je dois avouer que je suis … Perplexe. Loin de moi l’idée de me mêler de vos petits affaires de bannissement et de prophétie mais j’ai tout de même une objection.
C’est plutôt curieux que vous accusiez Aioniotès de semer la discorde alors même que c’est ce que vous êtes en train de faire. Je veux dire, soyons clair. Aioniotès veut rassembler le Sector Primordium et vous nous demandez de ne pas l’écouter ? Alors qu’il y a de cella quelque cycle vous avez lancé l’exact même discours à vos camarades du secteur second. Comprenez que ça peut-être mal interprété, même si je ne doutes pas un seul instant que vous croyez bien faire, ça a été terriblement mal amené.
Je ne sais pas de quoi vous avez peur Ressaïa, ni s
ce qui s’est véritablement passé entre votre peuple et Aioniotès mais c’est votre parole contre la sienne et pour l’instant, c’est sa parole qui à le plus de poids. Alors bientôt nos corvettes s’envoleront vers le système zéro pour aider Aioniotès, l’impératrice Asara et Owen à protéger le Sector Primordium. Et j’ose espérer que tout les co-natif du secteur premier resterons unifier pour l’instant. Nous pourrons philosopher de qui ou quoi est un serpent vilipendeur plus tard."
Cdte. Gloria Caelestis
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02/04/1018 ETU 06:14
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HRP : Ambiance conseillée : https://youtu.be/El_s9SJv9B8
Dans la Cathédrale de la Bénédiction Divine, les trois Apôtres, Gloria, Theophania et Magnus se tenaient tous autour de la Pierre d'Ubiquité, silencieux... C'est alors que Theophania s'agenouilla à son bord et s'y pencha, comme pour mieux y voir au travers. Elle et Magnus étaient parmi les plus grands Apôtres, avec une taille deux fois et demi supérieure à la moyenne d'un humain adulte. Et presque un mètre supérieure à Gloria, qui quand à elle, était l'une des plus petite des Douze. L'Apôtre du Savoir se releva, affichant un léger rictus. Ses longs cheveux d'ébène coulaient le long de son visage, on ne pouvait qu'entrevoir l'éclat lumineux de ses yeux ambrés, ainsi que ses longues cornes qui dépassaient du sommet de son front, dont une d'entre elle avait été brisée quasiment à sa base. Lorsqu'elle se releva de tout son long, elle lança un puissant éclat de rire.
"C'était donc ça ! HAHAHA ! Sublime ! C'était donc ça... Ha... Ha ha ! HAHAHA !
Ironique comment le hasard joue avec le destin... Ca mérite bien une recherche un peu... Plus approfondie...
Hahahaha !"
Sur ces paroles, l'Apôtre du Savoir se détourna de la Pierre d'Ubiquité et disparue dans l'ombre de sa Cathédrale, ricanant une dernière fois. Il n'y avait plus que Gloria et Magnus. Le nouvel Apôtre n'avait pas encore prononcé le moindre mot. Gloria n'avait rien fait non plus pour engager une conversation. De toute manière, elle n'en avait aucune envie. Elle attendait les mots d'Aioniotès pour retourner dans cette Assemblée. Ressaïa avait intrigué Gloria, et la réaction qu'avait eue Theophania rendait ses mots plus étranges encore. Le Dieu-Monde n'avait pas réagi d'aucune façon. C'était comme si il s'était désintéressé de tout cela. Gloria tourna lentement sa tête vers Magnus. Son visage était à moitié caché par son immense casque ailé. Il avait des cheveux similaires à Théophania, tout aussi longs. A son tour, il tourna sa tête en direction de Gloria et brisa le silence d'une voix forte.
"Et alors... Tu ne réponds pas à cet être mortel, et si insignifiant, qui a osé calomnier notre Tout Puissant Dieu-Monde ? Tu dévoiles trop de faiblesse Gloria.
Désormais, la survie se fera en combattant ! Tu le sais au plus profond de toi..."
L'expression de Gloria se fit plus irritée. Elle tourna le dos à Magnus, et marcha au bord de la gigantesque Pierre d'Ubiquité qui était parfaitement encastré dans le sol de la Cathédrale, jusqu'à se retrouver à l'opposé de l'Apoôtre de la Guerre.
"Je savais qu'Aioniotès voulait te donner naissance depuis très longtemps... Mais il savait aussi ce que tu serais. La soif qui te prends aux tripes n'est que destructrice et sanglante ! Tu cherches toi aussi à semer la discorde ? Notre Dieu savait ce qu'il adviendrait... Ici, c'est moi qui détient Sa Voix ! Toi... Tu n'es que le glaive et le bouclier de sa volonté...
Ne cherches pas à outrepasser ton devoir, Magnus Tenebras de la Cathédrale de la Glorieuse Victoire..."
L'Apôtre de la guerre laissa échapper un léger sourire et tourna le dos à Gloria sans un mot, faisant flotter sa longue cape à chacun de ses pas lourds qui résonnaient dans l'immense nef.
Au même moment, Theophania revint avec un énorme livre poussiéreux à la couverture de schiste entre les bras. Elle le posa délicatement au sol et l'ouvrit. Elle montra une page en particulier à Gloria. Il y était écrit Titanomakhía, ou littéralement "Combat contre les Titans"...
Cela intrigua l'Apôtre de la Divine Parole. Ainsi, une guerre contre les Titans avaient bien eu lieux ? Le texte était à moitié lisible, les runes gravés sur les fines pages noires de Schiste étaient à moitié effacées. C'est alors que Gloria se redressa soudainement. Aioniotès sortait enfin de son mutisme et désirait enfin parler... Theophania referma le lourd livre et se tapit de nouveau dans la pénombre.
Gloria se présenta alors au centre de la Pierre et instantanément, le rayon lumineux qui allait transporter son aura jusqu'à l'Assemblée se matérialisa...
De la Haine... De la méfiance... Des... Mensonges...
Vincit omnia veritas !
La vérité triomphe de tout... Et la calomnie proférée dans ces lieux ne dupera aucun ici... Les mots proférés par Lokoganoth sont dénués de sens et n'ont que pour but de déverser le doute... Mais cela est une tentative vaine, inutile et maladroite au final... Le discours d'Aioniotès est lié par sa volonté de paix ! Le nier, c'est semer le chaos pour plonger l'univers plus profondément dans les abysses ténébreuses, loin de la lumière qui réchauffe les coeurs des mortels !
Aioniotès n'a qu'une volonté. La protection des nôtres, et du Secteur Primus face à tout être où entité belliqueuse. Ce que nous prouve les paroles incisives et acides de l'Apôtre de la Kabbale qui n'est qu'une allégorie de la perfidie ! Mais ces futilités, nous les ignorerons désormais, le message a été assez clair...
Le vide de telles paroles n'empêchera pas notre vœux d'union dans ce Concorde Sectoriel de s'exaucer ! Et il semble désormais évident que c'est sans doute ce qui effraie les Civilisations belliqueuses peuplant le Sector Secundus ? Je pense que beaucoup sont déjà effrayées par certains de vos natifs... Malheureusement... Mais Aioniotès ne se mêlera pas d'affaires qui ne le concerne pas. Néanmoins, il saura écouter ceux et celles qui lui demandent du soutient. Avant toutes choses, nous respectons cette création merveilleuse qu'est la vie... C'est là le socle de la stabilité !
Par ce Concorde, nous brandirons unis, le même bouclier face aux Daemonès qui nous observent avec avidité afin de nous ôter tout ce que nous choyons... Notre force sera notre salut !
Ad perpetuam rei gloriam !
Cdt. La Kabbale
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02/04/1018 ETU 11:07
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À la suite de son discours, Ressaïa coupa les canaux de l'Assemblée et se laissa choir dans un fauteuil ovoïde, recouvert d'un velours rouge au motif floral qui trônait au milieu de poste de commandement. Dans ses yeux on pouvait lire la lassitude qui l'avait gagnée durant les dernières heures, reflets d'une âme qui se vidait de sa substance à la mesure des minutes qui s'égrainaient. Ses jambes n'étaient plus que le vaisseau charnel de la souffrance, heurtant d'avoir trop marché dans la précipitation et des ampoules parsemaient la plante de ses pieds qu'elle peinait à poser à terre. Elle regarda autour d'elle, posa son regard sur chaque tableau de bord et de chaque bouton qui le composait. Elle se demandait combien de personnes étaient nécessaires pour opérer efficacement une telle machine de guerre ; au moins une vingtaine, en conclut-elle après une délibération superficielle et arbitraire.
Au dehors, le tonnerre râlait toujours et illuminait le ciel nocturne de ses flèches électriques. La prêtresse prit la décision de ne pas rentrer chez elle ce soir, car le chemin qui menait à sa hutte était trop long et ses jambes la meurtrissaient déjà bien assez. L'heure était déjà bien avancée et la raison lui commandait de retrouver un lit quelconque et de s'y adonner, mais elle décida de l'ignorer. Le retour du Dieu Déchu Aioniótès l'obnubilait et elle ne saurait trouver de repos tant qu'elle n'aurait pas élucidé les raisons de son retour ; les savoirs qui lui avaient été transmis parlaient de la mort du Titanogéniteur et de la destruction de ses créations honnies. Tant de questions la taraudaient et elle ne savait si elle devait continuer à se fier aux textes sacrés ou croire en la Résurrection d'un dieu pourtant condamné à la déchéance éternelle. Choisir de croire en la seconde option était beaucoup plus simple, car remettre en doute les textes sacrés serait de remettre en questionnement le fondement même de ses savoirs et de sa religion. Les implications étaient beaucoup trop grandes.
Elle se tenait à présent debout et savait qu'elle perdait du temps à se morfondre dans ses interrogations, car elle n'obtiendrait aucune solution à rester sclérosée dans un fauteuil. La réponse se trouvait dehors et elle savait exactement où elle devait se rendre ; la source de tous les savoirs provenait d'un immense Temple encastré dans une vallées luxuriantes où les plantes avaient envahi le Royaume de Hommes. C'était à cet endroit qu'étaient menées les plus grandes cérémonies de transfert de savoirs, là bas même que es légendes et les contes étaient retranscris sous l'oeil avisé d'une Déesse que l'on disait plus vieille que le Temps. En dehors des cérémonies, il était parjure de pénétrer sur les Terres Sacrées et le châtiment infligé était bien pire que la mort et fit courir un frisson le long de l'échine de Ressaïa. Tout son corps se tendit de peur.
Tant pis si elle devait en mourir, elle ne pouvait accorder à Aioniótès le droit de prospérer librement. À pas de loup, Ressaïa s'avança jusqu'à la console centrale du vaisseau et déposa sa main gauche sur une sphère surélevée, centre névralgique des fonctions motrices de la machine. Aussitôt, celle-ci se réveilla et le cockpit s'illumina d'une lueur bleue, le moteur vrombissait comme un chat enroué et le bâtiment prit de la hauteur. Un sourire illumina le visage de la prêtresse, ainsi était-ce de piloter un vaisseau, pensa-t-elle. C'était la première fois que ses pieds ne touchaient plus la terre ferme, la toute première fois qu'elle montait à bord d'un vaisseau spatial. La sensation de liberté et de maitrise absolue était grisante et elle comprenait désormais l'attrait de Lokoganoth pour toutes les machines volantes.
Malgré une réticence initiale, elle finit par obtenir la permission de décoller du spatioport. L'interface neurale qui la reliait aux commandes du vaisseau n'était pas évidente à maitriser et aussi se reprit-elle à de nombreuses fois pour réussir à faire pivoter le giron de la frégate et l'orienter dans la direction qu'elle souhaitait prendre. À peine orienté le vaisseau arrêta de vrombir et un long râle incessant prit sa place tandis qu'il avalait les kilomètres entre le spatioport de Servölappel et les clairières de Naburimbel, qui était l'endroit le plus proche où elle pourrait poser la machine sans risquer de se faire atterrir de force dans un embrasement de missile.
Seuls quelques arbres gigantesques ponctuaient les larges plaines où la vie animale était rare. Il lui fallait désormais faire le chemin à pied et parcourir une dizaine de kilomètres avant de pénétrer dans la forêt de Nasdalinn et de là elle devrait encore marcher pendant une heure et demie pour se rendre au Temple. Elle entama son périple avec une envie irrésistible de rejoindre les bras de Morphée mais le soleil qui commençait à poindre par delà la ligne d'horizon ne lui aurait guère permis ce luxe désormais. La vie s'éveillait tout autour d'elle et la végétation se faisait plus dense et luxuriante ; les larges plaines laissaient places à de petits arbres aux feuillages fournis et des lianes poussaient de la terre et enroulaient toute aspérité. Elle rejoint le Temple lorsque le soleil avait franchi l'horizon et entamait sa lente escalade. La prêtresse poussa une des lourdes portes en pierre qui barraient l'accès au Temple, haute de douze mètres, mais ne réussit qu'à la bouger d'un demi centimètre. Il fallait la force de vingt hommes pour la manœuvrer et elle savait qu'elle n'y arriverait pas.
Pendant qu'elle reprenait son souffle et s'apprêtait à tenter sa chance une seconde fois, elle sentit dans sa nuque la bise glacée de l'acier affûté qui la commandait de ne pas bouger. Elle souleva les mains en l'air, geste universel pour prouver l'absence d'intentions belliqueuses et resta aussi immobile, attendant qu'on la questionne. Dans ces situations, prendre l'initiative était très mal vu et pouvait très vite résulter en une décapitation.
« Grande Prêtresse Ressaïa, votre présence est malvenue en cet instant. Prenez le chemin inverse et regagnez votre demeure, vous n'avez rien à faire au Temple. Tout refus d'obtempérer résultera dans l'application de la Peine Capitale. »
« Je ne peux accéder à votre requête. Je dois me rendre sans délai à la Source des Savoirs, il est impératif que je m'entretienne avec la Déesse. »
« La sentence est irrévocable, vous ne pouvez avancer plus loin. Vous êtes sommée de rentrer chez vous sur-le-champ et ne pas retourner avant les prochaines Cérémonies où vous aurez la liberté d'énoncer vos interrogations à la Déesse-mère. Jusque là, vous devrez garder pour vous tou- »
Une voix s'élevant des profondeurs du Temple infirma l'injonction du garde et le commanda de mener à elle Ressaïa. Cette dernière poussa un soupir de soulagement, elle s'était imaginée forcer le passage et avait estimé son espérance de vie à dix minutes supplémentaires avant d'être abattue de la pointe d'une flèche dans le dos. Escortée par une dizaine d'hommes en armure, elle dévala les escaliers en pierre qui menaient à ce qui semblait être les entrailles même de la planète. Ils finirent par atteindre le palier inférieur, qui baignait dans un demi-mètre d'eau rougeoyante. Après avoir traversé un couloir où des gravures argentées dans le creux de la roche éclairaient leur chemin, ils débouchèrent sur une mare au fond de laquelle se trouvait la Déesse-mère. Elle avait l'allure d'un véritable démon et ne faisait qu'un avec les racines qui s'étaient enfoncées en elles. Plusieurs gardes barraient le passage à Ressaïa, lui signifiant qu'elle devait s'adresser à la Déesse-mère sans s'en approcher.
L'éternelle la toisa d'un regard inquisiteur et pointa son doigt cadavérique dans sa direction.
« Ta présence ici est des moins attendues, toi qui te plait à appliquer les coutumes à la lettre près et qui n'a jamais bravé aucun interdit. Quel mauvais vent t'a amené ici et quelle mauvaise augure as-tu à me témoigner ? »
« Déesse-mère, je me dois de vous demander de partager avec moi votre Savoir. Le Dieu Déchu Aioniótès est encore en vie et son cœur continue de battre par procuration. »
« Calomnies ! Aioniótès a été occis et son esprit a été brisé, il n'existe plus ! Je t'ordonne de quitter ma demeure en cet instant de ne plus jamais y poser les pieds. »
Ressaïa eut un mouvement de protestation et enclencha la transmission des archives holographiques. Le dernier message prononcé par Aioniótès fit écho dans la Source des Savoirs et le visage déjà blanc de la Déesse-mère blémit aussitôt. Nul ne pouvait ignorer l'aura maléfique qui émanait de ses propos.
« Il devait être mort. Nous avons ordonné sa séparation et l'atomisation de son existence, la sentence a été appliquée par nos membres les plus fidèles et nous n'avons aucune raison de douter de leur loyauté. Il a du se produire entre temps quelque chose dont nous ne sommes pas au courant. Cet oracle funeste ne laisse rien présager de bon, si ce n'est que la ruine et la destruction frappent à notre porte et que nous n'étions pas préparé à les recevoir. Gagne du temps, continue à discuter avec lui et sonde ses intentions, pendant ce temps je devrai invoquer des amis à moi que j'espérais ne jamais revoir. Va, femme, et accomplis ton devoir. »
Ressaïa s'exila dans une salle de prières située à la surface du Temple pour communiquer avec l'Assemblée et répondre aux injonctions qui lui ont été faites. La forêt s'était faite silencieuse, en attente de ses paroles.
« Gémini,
Je ne vous ferai pas parjure et si vous avez décidé de perpétuer aux côtés d'Aioniótès, alors soit. Je sais que ma parole n'a que la valeur de cendres à vos oreilles et que vous préfèrerez perpétuer dans l'illusion qu'Aioniótès est votre allié véritable, une force indomptable qui vous aidera à sécuriser les vôtres. Ce que vous n'avez pas envisagé est que, en lui permettant de s'approprier les plans de défense, il s'en serve pour vous renverser au lieu de vous protéger.
Maintenant, je ne vous invite pas à renier une union sectorielle, mais faites attention aux paroles que vous y prononcez car la Kabbale a déjà eu vent de la résistance qui s'organisait en Secteur Prime. Vos alliés ont la langue très leste et certains ne portent pas en leur sein les meilleures intentions à votre égard et vous égorgeraient sur le moment si ça leur permettait de faire main-mise sur vos possessions territoriales.
Aioniótès immanis et inanis,
rota tu volubilis, status malus, vana salus
semper dissolubilis, obumbrata et velata
michi quoque niteris;
nunc per ludum dorsum nudum fero tui sceleris.
La Kabbale n'a pas oublié ton incantation. Nous nous souvenons de ta langue, des mots que tu employais et de la litanie que nous employions pour te décrire.
Nous avons décidé de te laisser continuer dans ta lancée pour l'instant, car t'attaquer reviendrait à signer notre arrêt de mort. Tu as des alliés solides qui seraient prêts à mourir avant de te laisser souffrir d'une égratignure et nous ne saurons nous rendre coupable d'un génocide de leurs peuples innocents qui croient à ta bienveillance.
Alors, nous attendrons patiemment que ta véritable nature revienne aussi rapidement que tu l'as chassée et lorsque tu te seras mis tes alliés à dos, alors nous joindrons nous efforts aux leurs pour te faire tomber.
Je n'ai qu'une interrogation. Comment n'es-tu pas mort? As-tu créé d'autres Titans ? Où sont-ils ? Tes créations ne peuvent prospérer, ils posent un danger à la fabrique même du Temps et de la Réalité. Ils sont des abominations aux yeux de Yeffikalhaï. »

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