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D'un pas las...

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Cdt. Souhn Zea
Respect diplomatique : 11

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24/05/1018 ETU 13:15
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Le jour était déjà tombé depuis de longues minutes. Le dos tourné a notre président, assis dans son fauteuil, j'observais les derniers rayons transgresser les flancs du mont Harth que se dressait fiérement face a la tour de verre ssova fier vestige de cette démocratie qui depuis trop longtemps déjà périclitait.
Je glissais une main dans la poche de mon veston et frissonnait. Non de surprise, elle serait bien feinte, ou même d'une quelconque émotion qui aurait pu me traverser. Non, je frissonnais juste a l'approche de l'inévitable déroulement de l'histoire. Ce qu'il convient d'apeller les "évenements". Je restais pourtant droit, comme je l'avais toujours été jusqu'ici. Les yeux fixe, le regard horizontal. Je pouvais sentir chacun de ses mouvements. Entendre le bruit du papier qui se levait, puis retombait. Le mouvement d'air qui s'engouffrait entre les feuillets...
-"Zea. Comment osez vous ? Je ne signerai jamais ce torchon."
Je refermais la main sur l'acier froid, et d'un geste assuré lui collai le canon sur la gorge.
-"C'est votre arrêt de mort que vous venez de signer"
Le coup résonna de longues minutes a travers les coursives, pendant que je transférais une somme inconmesurable a un orphelin qui demain viendrait me signer la cession de Lhassa...
Puis, d'un pas las, rejoins mon nouveau fauteuil.
Il faut que je commande un nouveau fauteuil.
Cdt. Souhn Zea
Respect diplomatique : 11

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25/05/1018 ETU 12:16
Score : 4 Détails Prévenir Dieu
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Chacun avait connu cette pièce majestueuse. Ses gigantesque carreaux de marbre noir qui s'etendait jusqu'a l'invisible fenetre de verre, ses cariatides sculpté soutenant un plafond orné de peintures millénaires. Chacun ici avait en tête des centaines de souvenirs qui devait leur revenir car il est vrai que cette porte sur l'horizon était propice a l'évasion de l'esprit, et notre bon vieux président aimait a s'entourer de ses ministres afin de converser longuement sur l'avenir de ceux desquels il ne se déparait jamais, défendant toujours le "On" même dans les débats les plus long, les plus enflammés. Mais chacun aujourd'hui, dut avoir le coeur serré en pénétrant dans la matrice bleuté généré par l'Ono-sendai dernier cri qui faisait également office de seul et unique mobilier dans ce qui n'était plus actuellement qu'un gigantesque carré bleuté et rayé, se déclinant a l'infini. J'observais, calmement, leur réactions. L'épaule posé contre ce que je savais être la cariatide du verseau, machouillant mon cigare tout en terminant d'analyser et de noter chacun de leur dossier personnel de l'autre oeil. Ces idiots avançait a pas lent, les mains en avant, comme si c'était la premiere fois qu'ils entrait dans la pièce. Pas plus evolué que certains insectes... D'un clignement d'oeil termine la connection aux serveurs des renseignements généraux et m'amuse encore quelques secondes de leur bêtise. Me retenant de pouffer, je coupe court a leur errance.
Mes chers ministre, vous voilà enfin. Quel tragédie nous frappe là, quel malheur m'étreint de vous revoir en de t...
Le premier ministre Valmont fut le premier a prendre la parole, comme je m'y attendais. J'avais un certain respect pour cet homme. J'avais servi sous ses ordres, et c'était un vrai meneur d'hommes, qui n'avait jamais trahi ses convictions. Ce qui en faisait malheureusement un homme borné.
Zea, misérable truand. Ca ne pouvait être que toi. Comment ose tu...
Je coupais court en crachant a mes pieds mon cigare machouillé et en l'écrasant lentement, appréciant le bruit du tabac se froissant, un doigt levé, les yeux fermé... Puis reprit la parole.
Mon général. Ne vous emportez pas, ce ne serait pas bon pour votre coeur. Il n'en a plus pour longtemps, vous savez ? Du moins, celui ci.
Le dossier personnel et confidentiel de celui qui n'était déjà plus que général se mit a tourner dans la pièce, ses 8 dérnières et illégals transplantations cardiaque et leur compte rendu défilait. Ainsi que les dossiers des huits généreux donateurs en orbite autour de l'holo, 8 jeunes hommes dans la force de l'âge, qui ont tous officiellement mystérieusement disparu.
Le vieil homme s'empourpra.
Nous ne laisserons pas faire ça Zea. Te rend tu compte de ce que tu est en train de faire ?
Un instant mes yeux se poserent dans les sien. Puis il les baissa.
Mettez moi tout ça en résidence surveillé. Aucune communication éxtérieure, visite et sortie interdite.
La pièce n'était déjà plus que la répresentation satellite d'un champ de bataille pendant que ma nouvelle garde rapproché trainait cet amas d'insectes dans leurs nouvelles et dorée cellules.

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