Apocalypsis Archives > gamma2 > Galaxie 12 > Forums > Horreur Galactique > Douloureux Mots

Douloureux Mots

Pages : 1 2

Cdt. Alderak
Respect diplomatique : 174

Avatar
31/07/1018 ETU 20:48
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 11 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 8
humour décapant : 1
role play intéressant : 2
-------------------------------------------
https://www.youtube.com/watch?v=UwKUbPDWrs4
-------------------------------------------
Douleur, Cruauté, Souffrance !
Tous avaient le souvenir d'avoir ressenti un jour ce sentiment bien naturel et humain qu'était la peur. Les goûtes de sueurs se dessinent sur les crânes dégarnis. Les regards accrochent ceux des malheureux œuvrant à l'effort. Et alors ce doux souvenir d'une peur saine et normale paraît soudainement bien pâle à côté de l'effroi qui ressort du comportement d'une horde d'esclave s’empressant à la tâche.
Un promontoire mobile, porté par l'ensemble de l’attroupement, pour l'occasion organisé en colonnade, venait de franchir les portes de l'assemblée. Du plus étonnant qu'il ressortait de la scène, ce n'était pas la l'invraisemblable décoration de la charrue à l'allure horrifique, à savoir ornée de crânes humains, d'épieux, et de divers instruments de torture en chacun de ses coins, ni même l'atroce sort des esclaves enchaînés par des crochets à même la chair, et donc aux séquelles physiques bien visibles, qui portaient l'édifices. Non, ce qui ressortait vraiment, c'était avec quel zèle hurlait l'homme d’apparence piteuse, assis sur son siège d'os de taille imposante et lié à l'édifice.
Les Seigneurs vous saluent douloureusement ! Je me présente à vous en tant que leur cruel et douloureux représentant.
-------------------------------------------
http://static2.paizo.com/image/content/PathfinderAdventurePath/PZO1021-Ausio.jpg
-------------------------------------------
Un zèle accusant une crainte, qui ressortait de son regard malgré la portance de voix et l'éloquence criante qu'il maintenait. L'acteur d'une scène dont les palpitements de paupières et les gestes hésitants le donnait pour le plus stressé de tous dans cet attroupement, même les esclaves en contre-bas au visage tordus par la douleur ne semblant pas envier sa place... peut-être à raison.
Les Seigneurs vous informent que la douloureuse guerre du secteur 26 a été remportée depuis quelques temps. Dépositaires légitimes des lieux de par leur statut de premiers arrivés sur ces contrées inexplorées, infliger une douloureuse correction à l'ex-dirigeant Galactique et ses cruels suppôts s'est imposée comme une évidence pour mes horribles maîtres, tant la promesse de souffrance qui en ressortait était prometteuse !
Et quelle merveilleuse et odieuse souffrance il en fût ! D'une simple attente quant à cette promesse, il en ressortit plutôt pour les Seigneurs un cruel et mirifique rêve éveillé ! La douleur fût grande, et les suppliques sans précédent... du plus amusant qu'ils en retiendront, c'est avec quel douloureux plaisir un prétendu mangeur d'âme hurle autant que ses confrères humanoïdes quand vous lui découpez ses phalanges de doigts une à une, ou dans quel état de frémissement d'horreur et de douleur se trouvent les goûtes d'eau de Lô quand vous les livrez au supplique du bouillon... auquel auront été ajoutées les précédentes phalanges, joignant ainsi cruellement l'utile à l'agréable !
Il termine tout juste sa phrase pour reprendre son souffle, s'en trouvant presque haletant. Le texte est joué à la perfection, fait que ne semble pourtant pas rassurer l'acteur concerné, dont le regard tourne de plus en plus frénétiquement dans la salle, cherchant à savoir si sa prestation est convaincante. N'attendant pas plus de crainte de ne pas respecter le délais à la seconde près, il poursuit.
Douloureuse annonce et état des lieux fait, il est à présent temps pour vous d'entendre les terribles dispositions territoriales prises par les Seigneurs quant à cette nouvelle prise. Ces derniers ont beau faire d'odieux et cruels êtres, leur intelligence n'en est pas moins présente. Celle qui a fait cruellement défaut à l'ex-dirigeant incapable de comprendre les douloureux enjeux politiques de sa fonction.
Contraindre la ressource apotique à sa seule possession, alors qu'il n'y était pas légitime de part son retard à pouvoir acquérir les mondes concernés. Voilà un douloureux concept que la Galaxie a eu du mal à entendre de par la cruelle ingérence qu'il imposait de fait, sur nombres peuples douloureusement souverain de leur condition. Acte qui a terminé d'entraîner l'ex-dirigeant dans sa douloureuse disgrâce politique, en même temps que dans sa défaite militaire par le fait de cruels nations moins disposées à la simple protestation orale.
Par ces faits, les Seigneurs, dans leur cruelle réflexion, ont décidé d'aller au total inverse de la dramatiquement douloureuse décision prise par l'ex-dirigeant. Alors qu'ils se montrent légitime sur l'intégralité des stocks apotiques du Secteur 26, leur douloureuse décision est d'en répartir une partie entre toutes les civilisations avenantes d'une cruelle possession de cette ressource.
L'homme déglutit pour marquer sa pause, il est dans les temps.
Pour cela, rien de plus simple qu'une douloureuse prise de contact en privée avec les Seigneurs. Ces mondes n'étant pas disponibles en quantité illimitée, les cruels modalités de cessions pourront ainsi y être discutés dans la sécurité de l'ombre. Du simple cadeau sans condition pour les esprits les plus douloureusement ouvert, à l'achat ou l'échange pour les cruels êtres ne souhaitant pas être moralement redevables d'êtres aussi ignobles que les Seigneurs, tout est douloureusement possible... même pour les secteurs encore fermés.
Bien entendu, dans leur bonne cruauté, les Seigneurs interdiront ces offres à tous les alliés de l'ex-gouverneur, qui de par leur cruel soutien, cautionnaient l'interdiction apotique qu'il souhaitait mettre en place... douloureuse ironie que les Seigneurs ont donc trouvé amusant d'appliquer, en la maintenant de fait pour eux, même si ces derniers ne devraient pas douloureusement trop en pâtir au vu de tous les cruels privilèges dont ils disposaient jusqu'ici. Cette même cruelle restriction s'appliquerait pour d'autres cas cruellement évident, à savoir sur ceux possiblement en cruel conflit avec les Seigneurs... ou pour toute personne n'étant pas capable d'aligner douloureusement plus de trois mots de vocabulaires différents... qui donc cette dernière mesure peut donc bien t-elle viser ?
Le texte informait certainement l'acteur de dire cette phrase à demi-ton, dans un but bien attendu par celui l'ayant écrit. Mais dans le cas présent, le malheureux acteur se posait réellement la question, il fallait dire que sa méconnaissance de la politique Galactique était totale. Il ne se posa cependant pas plus la question, il fallait terminer. Il reprit son ton criant du début.
Les Seigneurs ont douloureusement parlé, ainsi se conclue leur cruelle déclaration, nous nous retournons à présent dans l'ombre !
Et il termina par un dernier claquement de main dont l’œil attentif aurait pu le percevoir légèrement hésitant. Hésitation qui s'expliqua dans la conséquence même de cet acte, le chariot d'horreur rétractant alors soudainement ses chaines dans des dispositions amenant les esclaves portant l'édifice à voir leur chair horriblement distordue par les crochets pour les contraindre à suivre un mouvement rotatif vers les portes de l'Assemblée.
C'est dans les râles de douleurs et les frottements de chaînes que le chariot s'éloigna, laissant derrière lui un sillage sanguinolent tout droit sortie des plaies des malheureux. L'attitude inquiète d'Ausio, l'acteur dont le nom n'avait pas été donné jusqu'ici, ne s'en trouvait pourtant pas moins altérée par ces bruits d'horreurs auxquels il avait bien fini par s'habituer. Non, alors que le chariot quittait l'Assemblée, sa pensée était ailleurs.
Si sa prestation avait été parfaite, il retrouverait alors tous les membres de sa famille. Source de joie, cette pensée se bataillait avec une autre : si il avait fait une petite erreur... il retrouverait alors le cadavre de l'un d'eux. Pourtant, ce n'était pas celle-ci qui était la source de toute son inquiétude, mais bien la dernière qu'il éloignait le plus possible de sa conscience : si l'erreur avait été plus grave, alors l'un des membres de sa famille manquerait à l'appelle quelques jours, puis reviendrait "vivant". Cette dernière pensée lui fit revenir le souvenir de sa dernière erreur, et ainsi de son frère... jamais alors il n'aurait cru un jour autant souhaiter le voir simplement mort.
-------------------------------------------
https://www.youtube.com/watch?v=D-cJen3G-SI
-------------------------------------------
Le char des horreurs a quitté l'assemblée depuis quelques dizaines de secondes déjà. L'ambiance laissée par ce dernier ne s'en montre pourtant pas altérée, semblant comme maintenue par une mystérieuse présence. De celle qui s'annonce à la surprise de tout le monde, depuis un coin d'ombre de la salle, comme si la narration avait tout bonnement été incapable d'expliquer de quelle manière cohérente l'individu sombre et haut de trois mètres avait pu passer inaperçu au milieu d'un lieu supposément surveillé avec assiduité et rigueur.
Le Seigneur Alderak, voilà qui je suis.
La voix de la créature d'allure rachitique sous ses longs draps noirs semble murmurée mais pourtant étrangement proche de chacun, l'entendant comme si celle-ci était soufflée à quelques dizaines de centimètres d'eux.
Les Seigneurs ont parlé... mais un unique Seigneur ne sort jamais de l'ombre sans une douloureuse raison... une très douloureuse raison...
Le ton du murmure se veut glacial, comme l'atmosphère même de la salle, où le silence règne entre chaque soufflement. Alors que les regards inquiets ou curieux cherchent en vain à discerner quelque chose sous cette capuche opaque d'obscurité, n'y trouvant que ce qui semblent être deux yeux d'un rouge vif, la voix continue.
Une douloureuse promesse de souffrance se doit d'être tenue... Alen... je sais que vous finirez par m'entendre depuis l'ombre... alors écoutez attentivement... sachez que ce cruel conflit que nous avons remporté... que toutes ces douleurs et sévices que nous vous avons infligé... sont l'oeuvre de votre propre acte. Les Seigneurs l'ont remporté grâce à vous.
Le regard qui se précise sous la capuche semble douter un instant. Une pointe de nuance clair semble se dessiner sous la toile.
Méfiez-vous toujours d'un Seigneur qui sourit car la souffrance qu'il amène est grande... et en ce cruel instant, ce sourire me devient douloureusement irrésistible... Alen... je dois cruellement vous avouer que les Seigneurs n'ont en réalité investi que très peu de moyens dans ce douloureux conflits... car dans votre cruelle ignorance, c'est vous qui vous êtes chargé de les financer indirectement.
Voyez douloureusement par vous même...
Le long bras de corpulence squelettique se tend vers les portes de l'assemblée. Alors que celles-ci s'entre-ouvrent lentement, les derniers curieux ayant maintenus leur regard sur l'individu d'ombre plutôt que sur la scène pointée... constatent l'odieuse étendu d'un sourire carnassier aux dents monstrueuses, perçant à travers la noirceur du capuchon. Un sourire terriblement malsain et cruel.
Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525

Avatar
31/07/1018 ETU 20:56
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 8 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 4
humour décapant : 2
role play intéressant : 2
Elle s’avance devant l’assemblée, un peu stressée car c’est la première fois qu’elle vient ici et les circonstances sont assurément particulières, sans parler des prestations qui l’ont précédée. Même si elle est un peu habituée aux façons de parler d’Alderak, elle n’a pu s’empêcher de frissonner devant tout cet étalage de douleur.
Elle prend quelques instants pour souffler et se replonger dans les souvenirs qui l’auront finalement conduite en ces lieux, à cet instant précis.
Alen
Que dire de plus ? Il est venu la chercher, elle l’a suivi. Et puis plus rien.
Croyait-il qu’elle était ce genre de femme dont l’amour et la loyauté « s’achètent » avec trois jolis mots et quelques (beaucoup) de planètes ?
Croyait-il qu’elle était ce genre de femme qui allait l’attendre bien gentiment au coin du feu ? Lui préparant à dîner aussi, tant qu’on y est, en attendant son retour pendant qu’il s’amusait avec son amie Lö ?
L’attente
Elle tourne en rond, hyper énervée, maudissant la galaxie entière, se maudissant elle-même d’avoir cru ses jolis mots pour se retrouver ainsi seule, si seule.
Et pourtant, chaque jour, elle continue à guetter sa boîte de com-x, espérant toujours une réponse à l’un de ses dix derniers messages…
La décision
Enfin un com-x !! Pas celui qu’elle attendait.
Quand Il lui demande des ressources, lui expliquant à quoi elles vont servir, toujours avec sa douloureuse sincérité habituelle, elle prend un instant pour réfléchir. C’est son allié depuis longtemps car les cruelles vérités que renferment toujours ses propos sont largement préférables aux paroles mielleuses non sincères des uns et des autres.
C’est le seul en qui elle a confiance (hum et encore, il pourrait vous dire que...bref !) dans son secteur, dans cette galaxie. A tort ou à raison ? L’avenir se chargera bien assez tôt de lui répondre de façon plus ou moins cruelle.
Mais en attendant, puisque Alen s’amuse avec une autre, elle pourrait bien elle aussi s’amuser avec Lui ? Aussitôt, elle prend un regard horrifié, «s’amuser» avec un Seigneur de la douleur ! Mon dieu, elle préfère ne pas imaginer à quoi cela peut ressembler…
Elle regarde une dernière fois sa boîte de réception de com-x. Toujours rien.
Elle lance les premiers ordres de transferts.
***
Retour au présent, à l’assemblée.
Dieu comme elle déteste se trouver là, avec tous ces regards sur elle. Elle n’est pas une oratrice, elle ne sait pas faire de grands discours. Mais quelques mots suffiront. Elle s’adresse à tous, pourtant, il n’y a qu’une seule personne à qui ce message est destiné et il n’est plus là. Mais elle ne doute pas que ses amis et espions sauront lui transmettre ses propos.
Elle murmure :
Ho Alen. Comment en sommes-nous arrivés là ?
Elle a le bon goût de paraître triste et gênée.
Oui comment ?
Alen et moi étions... heu...hum...proches.
Pourtant, il est parti sans un mot. Je n’ai découvert ses projets, la guerre, que par les infos de l’assemblée ou par ses ennemis.
Par manque de temps sans doute, il a du faire des choix. Et je n’étais pas assez importante pour qu’il gaspille son précieux temps avec moi. Alors, il a choisi de m’écarter, de se détourner de sa « fiancée » inutile ? Choisir, c’est renoncer comme on dit. C’est comme ça que j’ai interprété son silence en tout cas.
Bien sûr ses ennemis n’allaient pas venir me voir. Lui et ses amis, n’en avaient rien à faire de moi. Du coup, j’étais seule, isolée, à l’attendre comme une cruche.
Son regard et sa voix se font durs.
J’aime pas qu’on me laisse à attendre comme une cruche.
Elle reprend son air candide et son sourire aimable.
Alors quand Aldi m’a contactée pour me demander des ressources, je me suis dit : impec ! Je vais lui filer ce qu’il veut et comme ça il m’aidera à faire rentrer mon « fiancé » à la maison à temps pour le dîner !
Voilà comment tout a commencé. Finalement, bon, ça a pris plus de temps que prévu, le dîner est tout cramé, et Alen n’est jamais rentré à la maison. Mais, vous savez ce qu’on dit, qui ne tente rien…
En tout cas, merci encore pour les planètes Alen. Comme promis, j’ai su faire bon usage de ces ressources.
Un clin d’œil et elle se retourne, s’apprêtant à partir. Finalement elle s’arrête, se retourne à nouveau.
Ha, j’oubliais, un petit conseil pour la route. Alen, si tu nous écoutes encore, ta prochaine copine, essaie de lui parler de temps en temps, de répondre à ses com-x, de la caresser dans le sens du poil… Parce qu'on sait jamais, contrairement à ce qu’on peut penser, ça peut toujours servir ces p’tites bêtes là. Alors il faut les entretenir régulièrement avec soin.
Un dernier clin d’œil, un sourire sarcastique, et elle repart pour de bon dans l’ombre.
Cdt. Pawn
Respect diplomatique : 69

Avatar
31/07/1018 ETU 21:09
Score : 4 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 1
humour décapant : 0
role play intéressant : 3
Dernier acte, scène première, dans le Corona, Créon se lamente
CREON, entre avec son page.
Je les ai fait coucher l'un près de l'autre, enfin! Ils sont lavés, maintenant, reposés. Ils sont seulement un peu pâles, mais si calmes. Deux amants au lendemain de la première nuit. Ils ont fini, eux.
LE CHOEUR
Pas toi, Créon. Il te reste encore quelque chose à apprendre. Eurydice, la reine, ta femme...
CREON
Une bonne femme parlant toujours de son jardin, de ses confitures, de ses tricots, de ses éternels tricots pour les pauvres. C'est drôle comme les pauvres ont éternellement besoin de tricots. On dirait qu'ils n'ont besoin que de tricots...
LE CHOEUR
Les pauvres de Thèbes auront froid, cet hiver, Créon. En apprenant la mort de son fils, la reine a posé ses aiguilles, sagement, après avoir terminé son rang, posément, comme tout ce qu'elle fait, un peu plus tranquillement peut-être que d'habitude. Et puis elle est passée dans sa chambre, sa chambre à l'odeur de lavande, aux petits napperons brodés et aux cadres de peluche, pour s'y couper la gorge, Créon. Elle est étendue maintenant sur un des petits lits jumeaux démodés, à la même place où tu l'as vue jeune fille un soir, et avec le même sourire, à peine un peu plus triste. Et s'il n'y avait pas cette large tache rouge sur les linges autour de son cou, on pourrait croire qu'elle dort.
CREON
Elle aussi. Ils dorment tous. C'est bien. La journée a été rude. (Un temps. Il dit sourdement) Cela doit être bon de dormir.
LE CHOEUR
Et tu es tout seul maintenant, Créon
CREON
Tout seul, oui. (Un silence. Il pose sa main sur l'épaule de son page.) Petit...
LE PAGE
Monsieur?
CREON
Je vais te dire, à toi. Ils ne savent pas, les autres ; on est là, devant l'ouvrage, on ne peut pourtant pas se croiser les bras. Ils disent que c'est une sale besogne, mais si on ne la fait pas, qui la fera?
LE PAGE
Je ne sais pas, monsieur.
CREON
Bien sûr, tu ne sais pas. Tu en as de la chance! Ce qu'il faudrait, c'est ne jamais savoir. Il te tarde d'être grand, toi?
LE PAGE
Oh oui, monsieur!
CREON
Tu es fou, petit. Il faudrait ne jamais devenir grand. (L'heure sonne au loin, il murmure.) Cinq heures. Qu'est-ce que nous avons aujourd'hui, à cinq heures?
LE PAGE
Conseil, monsieur.
CREON
Eh bien, si nous avons conseil, petit, nous allons y aller.
Ils sortent, Créon s'appuyant sur le page.
LE CHOEUR, s'avance.
Et voilà. Sans la petite Antigone, c'est vrai, ils auraient tous été bien tranquilles. Mais maintenant, c'est fini. Ils sont tout de même tranquilles. Tous ceux qui avaient à mourir sont morts. Ceux qui croyaient une chose, et puis ceux qui croyaient le contraire —même ceux qui ne croyaient rien et qui se sont trouvés pris dans l'histoire sans y rien comprendre. Morts pareils, tous, bien raides, bien inutiles, bien pourris. Et ceux qui vivent encore vont commencer tout doucement à les oublier et à confondre leurs noms. C'est fini. Antigone est calmée, maintenant, nous ne saurons jamais de quelle fièvre. Son devoir lui est remis. Un grand apaisement triste tombe sur Thèbes et sur le palais vide où Créon va commencer à attendre la mort.
Pendant qu'il parlait, les gardes sont entrés. Ils se sont installés sur un banc, leur litre de rouge à côté d'eux, leur chapeau sur la nuque, et ils ont commencé une partie de cartes.
LE CHOEUR
Il ne reste plus que les gardes. Eux, tout ça, cela leur est égal ; c'est pas leurs oignons. Ils continuent à jouer aux cartes...
Le rideau tombe rapidement pendant que les gardes abattent leurs atouts.
Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478

Avatar
09/08/1018 ETU 22:49
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Message édité - Score : 4 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 0
role play intéressant : 4
La guerre... Ils avaient le toupet d'appeler ça une guerre. Une guerre c'est quand deux camps adverses se mettent sur la tronche. Une chose était certaine, Alen n'avait déclaré la guerre à personne. Il avait parler de venir cueillir les traitres ça oui. Mais jamais il n'avait déclarer les passeurs en guerre pour un motif quelconque.
Loulou... Ma chère et tendre... Il y a tant de choses que nous ne nous sommes pas dis. La preuve, tu crois encore que je suis entré en guerre. Nous n'avons pas pu échanger sur les causes de mon éloignement. Les seuls qui m'étaient encore fidèles se faisaient assaillir de toute part pour des motifs qui sont encore bien flous... Et tu voulais que je te traîne dans ce bourbier ?
Nous n'avons pas eu le temps de nous poser pour discuter que tu me plantais déjà un coup de couteau dans le dos... A croire que c'est une habitude dans cette galaxie...
Je t'ai donné des choses sans attendre en retour. Je n'ai pas essayé de t'acheter ma belle. Je t'ai demandé quelque chose, tu ne me l'a pas donné... Soit.
Mais sache que ce n'est pas du commerce que je faisais avec toi, ça je le faisais avec Lö.
Notre relation est toute autre et je pense que tu n'en a pas saisie la dimension. La non information est une information ma chère, mais il se trouve qui tu as mal interprété celle-ci... A mon plus grand regret...
Tu as approvisionné Alderak en ressources et fais des dépots de flottes pour le maintenir en avance en secteur 26 ? Soit. Je n'en ai rien à faire.
Mon mutisme n'était que bienveillance et protection. Tes actions se veulent douloureuses et malveillantes...
Il se tourna enfin vers Alderak.
C'est donc ça dont tu me parlais depuis tout ce temps par COM-X Alderak... Et donc tu crois me faire du mal avec cette révélation ? Tu penses que tu me fais découvrir ce qu'est la douleur ?
Alen ferma les yeux un instant et sourit.
Je te laisse te complaire dans tes certitudes ça a l'air de te faire plaisir. Je suis d'humeur généreuse en ce moment.
Il se retourna vers Louise.
Bref, laissons mister douleur trouver la sortie de sa capuche et discutons de choses importantes.
Je ne t'en veux pas. Tu avais tes raisons et je les comprends.
Aller Loulou... Fais pas cette tête et viens boire un coup. J'pense qu'un pti débrief suivi d'un mea culpa s'impose... C'est moi qu'invite.
Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525

Avatar
29/08/1018 ETU 00:23
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 3 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 0
role play intéressant : 3
Elle reste un long moment pensive après les paroles d’Alen. Il serait presque crédible. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de penser que cela sonne un peu faux. Ne rien dire pour protéger ceux qu’on aime, moui, on peut y voir une certaine logique. Mais, il était déjà bien silencieux avant le conflit, et n’avait guère de temps à lui accorder, n’a jamais eu de temps à lui accorder... Ce n’est pas ainsi qu’elle imaginait leur histoire, la faute à trop de mauvais films à l’eau de rose ? Mais le fait est qu’elle n’a jamais pu passer du temps avec lui, parler avec lui, rire avec lui, et tant d’autres choses...
Néanmoins, elle ne peut refuser d’écouter ses explications, puis, au pire, ça fera toujours un coup à boire pour gratuit ? Voire même un dîner ? (Oui, la réputation des marchands pingres n’est pas usurpée !)
C’est une bonne nouvelle que tu me comprennes et ne m’en veuilles pas ? Je ne te cache pas que moi je ne comprends toujours pas tout ce qui a pu se passer et je reste un peu sur ma faim de la fin !
Elle lui tend la main.
Alors, ma foi, allons faire le point sur tout ça autour d’un verre.
Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478

Avatar
31/08/1018 ETU 01:50
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 4 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 0
role play intéressant : 4
Alen acquiesça sobrement d'un signe de tête et laissa la jeune femme se saisir de sa main tendue. Elle hésita quelques instants.... Ce premier contact post-drama allait-il être doux et rassurant ? Ou bien dur et vengeur ? Après tout de toute façon, elle avait tout de même accepter de venir passer un moment pour s'expliquer avec lui, si elle restait cohérente, elle se devait de saisir cette main tendue... Finalement, après avoir fait deux ou trois aller retour du regard entre la main et les yeux de son interlocuteur, elle s'en saisie timidement.
Ce contact fut froid et très procédurié. Alen ne chercha pas à établir un contact physique rassurant ou chaleureux avec la jeune femme. Il voulait simplement jauger dans un premier temps par un simple geste son niveau de retenue.
Il fut satisfait de voir qu'elle n'enleva pas sa main et il esquissa un petit sourire.
Il monta le bras et instinctivement la jeune femme suivie le mouvement. Il lui fit faire un tour sur elle même tout doucement, pour qu'elle vienne finir sa ronde tout près de lui. Il avança lui sa tête et il se retrouva ainsi dans le creux de son cou. Il lui murmura donc à l'oreille.
Nous avons beaucoup de choses à nous dire ma belle... Retrouve moi le cycle prochain au "Damier", nous serons tranquille, je connais bien le patron...
Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478

Avatar
26/09/1018 ETU 20:27
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 3 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 0
role play intéressant : 3
Le Damier était un petit bar du secteur second. Ce petit établissement avait vu le jour lorsque la planète faisait partie du Royaume de Kasparov. C'était un endroit un peu atypique, très minimaliste, tout de noir et de blanc. L'endroit alliait chic, modernité et chaleur.
C'était un endroit que le Roi des passeurs affectionnait particulièrement. Il passait pas mal de temps au sein de l'établissement quand le secteur était fermé.
Depuis maintenant quelques cycles, Alen avait remis le main sur la planète qui hébergeait l'établissement. Il l'avait remis un petit peu à neuf et avait aussi dépêché des équipes anti-radiations pour purifier un petit peu l'air ambiant... Le secteur second avait été la scène de pas mal de bombardements il y a de ça quelques cycles politiques.
Alen passa les portes de l'établissement et fit un signe de tête à tout le monde.
Comme c'était plaisant d'être ici. Au sein de son secteur natif, au sein du coeur même de l'essence de sa civilisation... Chez les passeurs contrairement aux autres coins de la galaxie, Alen pouvait se comporter comme n'importe qui. Personne ne s’arrêtait de parler lorsqu'il passait, personne ne cherchait à rentrer dans ses petits papiers en se faisant bien voir... C'était un endroit important pour lui.
Le serveur lui indiqua une petite table juste devant la cheminée, sa préférée.
Il s'installa. Il était en avance. Il voulait prendre le temps d'apprécier un peu ce rare moment de solitude avant la soirée agitée qui se profilait devant lui.
Il commanda donc un verre de vin rouge, et il prit tout son temps pour en profiter.
Quand il eu terminé son verre, le serveur lui demanda s'il en désirait un second. Alen répondit doucement.
Non merci, je vais l'attendre, elle ne va plus tarder.
Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525

Avatar
26/09/1018 ETU 20:58
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 4 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 0
role play intéressant : 4
Elle avait pris son temps pour se préparer. Oui, cela pouvait sembler bizarre étant donné ses « relations » actuelles avec Alen. Mais, c’est ainsi, lorsque l’on revoit son ex, on a toujours envie de lui en mettre plein la vue, histoire de lui faire regretter ce qu’il a perdu ? Et puis, elle a si peu l’occasion de sortir, c’était amusant pour une fois de se comporter comme une fille banale qui passe des heures à se pomponner devant sa glace.
Elle ne savait pas trop qu’attendre de cette soirée, elle ne pouvait s’empêcher d’être vaguement inquiète de comment cela se terminerait. Son chef de la sécurité avait hurlé lorsqu’elle lui avait annoncé son intention de se rendre dans un bar du secteur 2 seule, pour rencontrer Alen.
Elle sourit en repensant à la scène. Elle lui avait calmement indiqué l’endroit où trouver son testament au cas où et de ne pas s’inquiéter, que si quoi que ce soit lui arrivait, son esprit reviendrait le hanter pour lui dire qu’il avait raison. Il était parti en claquant la porte en marmonnant qu’il en avait ras le bol de devoir essayer de protéger des dirigeants suicidaires qui n’écoutaient jamais ses conseils et qu’il donnait sa démission.
La voici maintenant à pousser la porte du bar. Elle prend un instant pour apprécier le décor sobre et classe, tout en parcourant la salle du regard, cherchant Alen. Quand leurs regards se croisent, elle cherche à deviner ses pensées, peine perdue, elle n’a jamais été douée pour lire dans ses yeux.
Elle s’approche lentement de sa table, hésitant sur comment le saluer. Arrivée près de lui, elle lui sourit, lui tend la main.
Salut, j’espère que je ne suis pas en retard ? Je ne t’ai pas trop fait attendre ?
Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478

Avatar
28/09/1018 ETU 19:09
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Message édité - Score : 5 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 4
humour décapant : 0
role play intéressant : 1
Alen observa la jeune femme franchir le seuil de la porte de l’établissement. Elle était belle. Elle avait donc passé du temps à se préparer et visiblement elle avait pris le soin d’accorder de l’importance à certains petits détails. Le message était relativement clair, elle accordait de l’importance à ce rendez-vous. Dans quelle mesure et dans quel état d’esprit était-elle venue ?
C’est au moment où la réflexion d’Alen s’arrêtait sur cette interrogation, que Louise lui tendit la main.
Un grand sourire illumina le visage du Roi. Visiblement pas incommodé du tout par le retard de la jeune femme, il semblait au contraire très à l’aise. Sa chaise était un peu reculée de la table, suffisamment pour permettre de la positionner de trois-quarts. Le dos collé au fond du siège, les jambes croisées élégamment et les bras sur les accoudoirs : il avait tout la panoplie du gars confortablement installé et à son aise en ces lieux.
Il ignora la main tendue de Louise.
Si tu es en retard ? Je n’en sais rien… Quelle heure est-il ?
La question désarçonna quelque peu la jeune femme. Elle le trouva étrange. Avant qu’elle puisse répondre quelque chose ou poser une question, il fit un geste de la main comme pour passer à autre chose.
Peu importe, assied toi, je t’en prie… Tu veux boire quelque chose ?
Elle s’assied et lui répondit qu’elle voulait quelque chose de fort. La réflexion fit sourire le Roi, il fit signe au barman de venir proposer sa liste de cocktails et spiritueux à la jeune femme. Elle se décida sur quelque chose avec tout plein d’ingrédients qui prendraient à coup sûr une éternité en temps de préparation… Lui commanda une bouteille de vin rouge.
Tu veux un verre ou deux ? Lui demanda le Barman.
Un seul, ça ira. Merci.
Le serveur repartie en direction du bar et les laissa seuls tous les deux face à face. Le cadre était posé. La discussion ne serait pas simple, il n’y aurait pas de retrouvailles chaleureuses, il n’était pas décidé à simplifier la situation. La tension était palpable entre les deux interlocuteurs. Alen était perturbant. Il regardait la jeune femme sans dire un mot. Il avait un sourire malsain accroché au visage. Vous savez, ce genre d’expression qui sonne faux… Vu la situation, ce ne pouvait pas être un sourire provenant du plaisir de l’observer, de la retrouvée… Non c’était autre chose…. C’était plutôt le genre de sourire satisfait d’une personne en mettant une autre mal à l’aise.
Il remit sa chaise droite, se rapprocha et posa les coudes sur la table. Il joignit les mains sous le menton, puis se décida finalement d’abréger les souffrances de son interlocutrice en prenant la parole.
Bienvenue chez moi Louise. Je suis content que tu sois venu jusqu’ici pour me voir. Je ne doutais pas que tu avais suffisamment de cran pour venir en secteur second… Mais sait-on jamais ? Ces derniers temps les certitudes ne sont pas forcément solides et certaines finalement hein ? T’es pas d’accord Louise ? Après tout… On n’est jamais sûr de rien aujourd’hui… On ne sait même plus à qui on peut se fier…
Le barman revint avec le cocktail de la jeune femme et la bouteille du Roi. Il était arrivé au meilleur moment. La conversation commençait à devenir des plus embarrassantes et la trêve imposée était la bienvenue.
Le serveur connaissant bien sur les codes de son métier, et servit madame en premier. Pendant qu’il ouvrait la bouteille, Louise ne prit pas le soin d’attendre qu’Alen soit servi, elle envoya une longue gorgée humidifier sa gorge, espérant que l’alcool fasse rapidement effet.
Le serveur servit Alen. Il prit lui tout son temps pour gouter le vin. Il fit un léger signe de tête satisfait. Le serveur compléta le verre, reposa la bouteille et s’éclipsa, les laissant de nouveau en tête à tête.
Alen ne relança pas tout de suite ce que l’on appellera une conversation… Elle n’avait pour le moment pas décroché un mot. Il cassait le silence en jouant à faire tourner le vin dans son verre. Décidemment, il sortait tout naturellement l’entière palette du mec malaisant.
Il posa finalement son verre, et la regarda cette fois droit dans les yeux.
J’ai dit que j’avais compris ce que tu avais fait à l’assemblée… Mais quelque chose me dérange un peu…
Moi j’ai compris que tu me reproche mon silence, encore que, un homme qui part à la guerre qui se retrouve le plus clair de son temps sans moyens de communiquer et qui épargne les détails à sa compagne, ce n’est pas si exotique, mais enfin, passons….
Par contre...
Il haussa le ton.
Tu peux m’expliquer comment je vais expliquer à mon peuple, que ma compagne, depuis l’extérieur, à fournie les moyens de nous tuer ? Hum ? Tu penses qu'ils vont être aussi compréhensif que moi ?
Tu réagirais comment toi à ma place ? Si ton compagnon retournais si vite sa veste et se servait de ce que tu lui a donner les yeux fermés pour donner les moyens a tes opposants de massacrer ton peuple ? Hum ?
Tu réagirais comment toi ?
La question était rhétorique et se fut le déclencheur de sa colère.
Ces Moyens étaient pour la plupart issus de planètes que les passeurs t’avaient cédées !
Il frappa des deux points sur la table. La bouteille tomba au sol et se brisa avec fracas.
Le silence se fit dans toute la salle du Damier. Alen avait les mains déjà très pâles, mais il serrait si fort ses poings que ses phalanges étaient encore plus blanches que d'ordinaire.
Il redescendit d'un ton, mais la flamme dans son regard était tout aussi forte que les éclats de sa voix au cours de derniers instants.
Explique-moi comment je vais leur dire que ce sont leur propres terres, qui ont servies à armer ceux qui ont tués leurs familles et les amis... Explique-moi…
Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525

Avatar
28/09/1018 ETU 20:29
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 5 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 1
humour décapant : 0
role play intéressant : 4
Elle reste un instant sans voix, suite à l’éclat de colère d’Alen.
Elle qui espérait passer une soirée tranquille au coin du feu, tu parles. Paie ta douche glacée.
A chaque fois qu’il s’agit d’Alen son jugement est faussé de toute façon. A chaque fois elle a envie de croire ses beaux discours et ses jolis sourires, puis elle se retrouve face à sa personnalité complexe. Plus de faux semblants, ni de mensonges cette fois. Le masque est tombé. C’est plus simple finalement.
Son sourire a disparu depuis longtemps, son regard est glacial, son ton froid.
Hé bien, je ne sais pas, à leur place j’aurais déjà demandé la démission de mon dirigeant qui avait ordonné la cession de ces mondes et nous avait conduit dans une telle guerre avec tant de morts ?
Ses yeux expriment maintenant tristesse et lassitude.
Cependant, je ne suis pas venue ici pour me faire brailler dessus ni pour une guerre d’arguments plein de rancœurs interminables.
Je comprends bien ta colère. J’ai déjà donné mes explications. J’entends bien qu’elles ne te conviennent pas, soit. Je vois bien la logique, la femme reste à la maison, loin des affaires des mâles et de la guerre. Sois belle et tais-toi. Pas de soucis.
Elle hausse les épaules, peinant à cacher sa propre colère. Elle tripote nerveusement son verre, tentée, tellement tentée de lui offrir un peu de frais pour le calmer.
Son sourire est amer.
Si tu m’as fait venir ici uniquement pour me balancer ta colère, vraiment ça n’était pas la peine de te donner cette peine. La prochaine fois, utilise un xcom, nous perdrons moins de temps.
Je te remercierai bien pour le verre, mais, j’aime autant le payer moi-même, on ne sait jamais, tu pourrais me le reprocher un jour.
Elle laisse quelques Leems sur la table et se lève pour partir.

Pages : 1 2