Apocalypsis Archives > gamma2 > Galaxie 12 > Forums > Horreur Galactique > Ode à la soumission

Ode à la soumission

Pages : 1

Cdt. Alderak
Respect diplomatique : 174

Avatar
18/11/1018 ETU 00:50
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Message édité - Score : 15 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
1 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 1
message adapté : 0
message remarquable : 10
humour décapant : 0
role play intéressant : 5
https://www.youtube.com/watch?v=Ch7OkI7YQa0
Le cruel marché des horreurs est clos.
L'odieuse silhouette se lève, dans un silence mortuaire. Nul cries cette fois-ci. Le siège est entièrement consommé, constat confirmé par l'âpre odeur de putréfaction de chair qui commençait déjà doucement mais sûrement à envahir la pièce. La créature reste figée, sans d'autres mots. Le silence perdure, étonnement. Rien ne vient, jusqu'à qu'un raclement de gorge et des bruits de froissures de papiers coupent ce silence. Il est déjà évident pour tous de leur provenance. Toujours fidèle et serviable.
https://i.pinimg.com/564x/c3/0f/45/c30f45d64390598cf877f63413c40730.jpg
Ahem... ahem... voici la liste définitive de l'acquisition des produits et de leurs cruels propriétaire. Vous trouverez joints à ces informations la durée restante de servitude pour les concernés, sachant qu'elle reste à moduler par le statut politique des esclaves... n'oubliez pas qu'un Opposant ne verra pas sa peine de servitude décompté, et qu'un Neutre verra celle-ci s'écouler deux fois plus lentement.
N'oubliez pas non plus que ces temps sont cruellement indicatifs, car ces derniers sont susceptible de changer en fonction des résultats des esclaves aux différents jeux qui leurs seront proposés, et qui je suis certain leur seront très plaisant, oh oh... oh oh... oh oh...
Il n'avait pu réprimer ce léger rire ainsi que son cruel sourire. C'était presque à croire qu'il connaissait déjà le premier jeu qui les attendait.
Mais revenons-en d'abord à la raison même de l'attention que vous me portez ! Dès à présent, en excluuuuuusivité, voici l'odieuse liste d'acquisition des produits, et de leurs propriétaires correspondants !
Maître Alen :
Propriétaire de l'esclave Olorìn... (32 cycles restants)
Propriétaire de l'esclave Hamilton (33 cycles restants)
Maître Poulpy :
Propriétaire de l'esclave Comte Phaeton (36 cycles restants)
Maîtresse Lyra :
Propriétaire de l'esclave IstalrI (36 cycles restants)
Propriétaire de l'esclave Alexia Nilsen (33 cycles restants)
Maîtresse Louise Parcimonia :
Propriétaire de l'esclave Harley Quinn (33 cycles restants)
Propriétaire de l'esclave Ludmila Marszalek (33 cycles restants)
Félicitation à tous les cruels acheteurs et à leurs esclaves ! Et pour ce qui est de tous les autres produits n'ayant pas trouvés acquéreur... quel dommage, mais je crois que nous pouvons définitivement leur dire au revoir ! Vous savez comment sont les cruelles procédures d'hygiène galactique, elles sont très à cheval sur tout ce qui est date de péremption ! Mais n'ayez crainte, heureusement que le Seigneur Alderak est un fervent défenseur de la cruelle cause du développement durable, il adore le recyclage ! Et ça tombe très bien... car notre cruel maître et Seigneur a justement besoin d'un nouveau siège...
L'homme affiche un cruel sourire durant la dernière annonce. Il a vraiment l'air de passer un bon moment. Quel enf... diront certains. Oui... quel enfant a toujours avoir l'air si amusé... oui enfant... quoi, vous aviez pensé à autre chose ? Voyons, ce n'est pas vraiment très poli.
A présent, avant de vous annoncer le tout premier jeu dont vous pourrez profiter, je me permets de vous rappeler quelques cruels conseil de notre bien aimé Seigneur ! Sachez donc que dès à présent, les cruels rôles se devront d'être officiellement assumés ! Les propriétaire auront l'obligation d'adonner le titre d'esclave à leurs produits, et bien entendu, les dits esclaves auront l'obligation d'adonner le titre de maître/maîtresse à leur possesseur ! Gare aux contrevenants, les esclaves se risquent à d'odieux ajouts de leur temps de servitude, mais pire encore, les maîtres s'y transgressant risquent quant à eux... oh oh... vraiment terrible... oh oh... ils risquent... non, c'est une surprise.
Oui. Son sourire n'en démord pas. Il a vraiment l'air d'adorer faire ça.
Maintenant que vous êtes au fait, il est temps pour moi de vous présenter encore en exclusivité l'odieux et excellent tout premier jeu que le Seigneur Alderak vous (impose) propose ! Cruelle Galaxie, j'ai l'honneur de vous annoncer l'ouverture de...
L'ode à la soumission !
Laissez moi vous expliquer. Le Seigneur Alderak connait la grande qualité culturelle littéraire de notre Galaxie, il sait donc que tous sont familier à l'odieux exercice de la prose et du vers. Non ? Alors, ce dernier a trouvé odieusement normal de comparer cette qualité Galactique avec celle de nos cruels invités venus de loin, pour voir si ces derniers sont dignes d'être de cruels produits de chez nous !
Alors, voici l'odieux jeu qui se présente en somme. Tous les esclaves sont douloureusement invités à présenter ici même un poème ! Mais pas n'importe lequel ! Ces derniers auront enfin toute l'opportunité de révéler l'odieuse joie d'avoir un hôte si accueillant et bienveillant à leur égard ! Oui, vous l'avez donc odieusement compris, ce poème se devra donc de suivre quelques règles élémentaires :
- Ressembler structurellement à un poème.
- Vanter la joie de leur condition.
- Vanter les qualités de leur maître.
- Vanter les qualités du Seigneur.
L'homme sourit à pleine dent de plus bel. Si il pouvait encore un peu plus distendre ses joues, cela en ressemblerait presque aux odieuses dimensions du sourire carnassier Seigneuriale si bien connu à présent.
Esclaves ! Voilà enfin pour vous l'opportunité de nous remercier ! Ne perdez donc pas plus de temps et commencez dès l'instant à vous atteler à la tâche ! Dans sa grande cruauté, le Seigneur vous informe qu'il ne sera pas insensible à vos efforts... sachez qu'à l'issu de vos participations, un cruel vote Galactique sera organisé pour désigner les meilleurs prestations poétiques s'étant prêtée au cruel jeu... et bien entendu les récompenser en conséquence !
Sachez donc que le premier du classement bénéficiera d'une réduction de servitude de trois cycles, le deuxième d'une deux cycles, le troisième d'une d'un cycle, et qu'enfin, le Seigneur Alderak se réserve le droit de cruellement récompenser en plus de cela les prestations douloureusement parfaite, par une réduction de servitude supplémentaire de un à deux cycles... et de manière cruellement réciproque, ce dernier n'hésitera pas à réprimander l'absence de prestation ou celles ne correspondant pas aux critères obligatoires par un ajout de temps servitude cruellement similaire. Vous voilà prévenus.
Esclaves, c'est à présent à vous... et à vos odieuses compositions !
L'homme claque dans ses mains et salue la foule en liesse et admirative de sa prestation. Du moins, c'est toute l'apparence qu'il en donne et l'image qu'il s'en fait. Il se retire alors promptement avec une démarche gracieuse, sous les applaudissements. Enfin, toujours ceux qu'il croit entendre. Ou bien qu'il feint d'entendre. Car quoi qu'il en soit, il a terminé. Enfin.
Car jusqu'à la fin, il n'a pas feint sa joie et sa satisfaction. Mais certainement pas pour la raison que tous imaginaient inconsciemment. Une part de sa récompense pour ses odieux services l'attendait. Oui... il allait enfin pouvoir la revoir.
Cdt. Olorìn...
Respect diplomatique : 599

Avatar
18/11/1018 ETU 00:45
Score : 6 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 6
role play intéressant : 0
La rouquine eut l'air embarrassée. Elle s'avança vers le devant du vide laissé par Alderak, et prit un moment avant de se décider à prendre la parole.
"Dites, bien loin de moi l'idée de vouloir remettre en question ce jeu si bien trouvé, mais... Une prose ferait-elle l'affaire, ou doit-il s'agir absolument d'un poème ? Et si cela doit être de forme poétique, y en a-t-il une d'imposée ?
"Mais vraiment, si une prose pouvait être acceptée, j'en serai grandement satisfaite. Non que je sois ennuyée de faire des rimes, ne vous méprenez pas, mais le résultat risque d'être fort décevant à vos nobles oreilles. Car lorsqu'il s'agit de passer de la pommade, je ne me sens bien qu'avec la prose et me forcer à rimer ne donnera qu'un résultat pitoyable propre à vous ennuyer..."
Cdt. Comte Phaeton
Respect diplomatique : 33
19/11/1018 ETU 16:40
Message édité - Score : 11 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 1
message remarquable : 6
humour décapant : 0
role play intéressant : 4
"Vous qui nous dominez
Etes l'alpha et l'oméga,
Tellement plus développés,
Pitoyable est notre état,
Je professe ma soumission,
Suis pour des cycles votre jouet,
A Jamais juste un pion,
Libre de rien, mais soulagé.
Alderak notre puissant seigneur
Est la grandeur incarnée
Ridicule est l'espoir
--Phaeton, heureux de s'incliner"
Avec ma plus *sincère* soumission...
Cdte. Alexia Nilsen
Respect diplomatique : 1129

Avatar
19/11/1018 ETU 18:37
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 15 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 15
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Musique d'introduction conseillée : L'ImpératriceLE DÉPART : https://youtu.be/eCs2cX0hiGQ
Loin... Très loin... Dans un endroit oublié au sein de ce gigantesque Univers, un gigantesque vaisseau partait finir sa vie en fonçant tout droit sur une étoile. Il partait se faire désintégrer afin de s'autodétruire, faute de carburant énergétique pour l'entretient de ses moteurs à propulsion Thermoapotiques. Ce vaisseau, c'était l'Orcalus, de la classe des Croiseurs Amiraux Andromèdis de l'Empire Céphéen. Il fut construit, à l'époque, au plus fort de la guerre contre l'Empire de Verre. Il avait alors survécu aux effroyables batailles, aux bombardements ADM, ainsi qu'à deux Apocalypses... Désormais, il naviguait seul dans l'espace, entièrement évacué et démantelé de l'intérieur afin d'y récupérer ce qui pouvait être utile ou bien recyclé. Il naviguait seul et sans équipage, vers une destruction certaine dans le feu ardent de cette énorme naine rouge. Il ne restait plus assez de réserves énergétiques pour faire fonctionner le vaisseau et le risque que des Brigands s'en empare à leur profit était trop grand. Alors le haut commandement de la flotte Céphéenne se résigna à détruire l'un de ses plus beau fleuron.
Alexia observait le vaisseau s'éloigner dans le vide, les bras croisés. Uns par uns elle avait été contrainte de se résoudre à abandonner une partie des vaisseaux de sa flotte face à la pénurie d'énergie. C'était néanmoins le prix de la liberté face à une galaxie qui n'avait eue que pour seul vœu de les enfermer et de les réduire en esclavages. Tous les Céphéens survivants étaient décidés à suivre et à soutenir les décisions qu'allait prendre Alexia. Ils savaient tous que quoi qu'il arrive, c'était pour leur bien.
Ou peut être qu'ils ne réalisaient pas vraiment l'horreur de la situation ? Que choisir entre être enfermé dans un vaisseau sans respirer l'air pur d'un monde accueillant, ou bien accepter de se voir réduit à l'état d'esclave pour peut être un jour avoir l'espoir de recommencer une vie meilleure ? Sans aucune garantie que cela puise arriver, évidemment. Après tous les mensonges et les tromperies, plus personne n'était dupe.
C'était ça le dilemme qu'affrontait Alexia. Bien qu'au fond, elle avait déjà prise sa décision... Après tout, son peuple et elle avaient connu de pires galères que celle-ci.
Au loin, quelque part sur la surface de l'étoile rouge, on entraperçut sur l'immensité de sa surface un léger flash lumineux. L'Orcalus venait de se désintégrer dans cette fournaise. Alexia se retourna alors du hublot et traversa tous les membres d'équipages présents derrière elle et à ses côtés, afin de rendre un dernier hommage au vaisseau qui représentait une gloire passé de son empire moribond.
Désormais, ces enchères interminables venaient enfin de se terminer. Et le succès de la vente était à la hauteur de ses attentes. C'est à dire nul. Mais cela était une autre histoire, elle et son peuple s'étaient faits achetés. Elle ne put s'empêcher de rire en se disant qu'elle était sans doute le pire investissement de l'Univers. Mais on avait quand même osé l'acheter...
C'est alors que le Seigneur Alderak, enfin son laquais blond en personne, prit la parole pour annoncer d'un des jeu que tout le monde avait finit par ne plus attendre. Et c'était... Faire quelque chose qui ressemble strictement à un poème, vantant la joie de sa condition, la qualité de sa nouvelle maitresse et bien entendu, du seigneur en personne. Elle se demanda l'air étonné, pourquoi il n'avait même pas placé les éloges à son Seigneur en position prioritaire dans ce règlement... Mais c'était son problème.
Donc, visiblement le Seigneur voulait se divertir. En même temps, pensa Alexia, après tous ces cycles à essayer de les vendre, il avait sans aucun doute besoin de se relaxer les oreilles. Et elle était bien décidée à lui offrir un joli spectacle. Elle ne manquait pas d'idées, ni de l'originalité dont elle savait faire preuve. Elle décida d'attendre un peu, mais mis à part Olorin qui demandait la permission de faire ce qu'elle voulait à sa manière, et le pauvre Comte Phaeton qui s'était timidement résigné à ne pas trop dépasser les bornes, personne ne se pressait à faire quoi que ce soit à la hauteur. Alors tant pis, elle allait se jeter la première et elle, Alexia Nilsen, n'allait certainement pas demander la permission de faire ce qu'elle voulait, elle allait l'imposer en toute liberté.
Elle se prépara rapidement, troquant sa robe de cérémonie pour un mini short aux couleurs militaire et un débardeur violet avec écrit dessus en gros caractères sur la poitrine : "Fuck the Lord". Elle se chaussa avec une paire de rangers qu'elle ne prit pas la peine de lacer. Enfin, elle enfonça de travers une casquette avec ses propres initiales brodés dessus en caractères germaniques. Alexia était enfin prête à faire de la poésie...
Son hologramme apparu parfaitement visible, sans brouillage, à l'Assemblée. Tous purent constater le changement de look de la commandante. Surtout sa nouvelle coloration qui lui plaisait énormément. Alexia prit alors le même air qu'avait prise Olorin, tout en exagérant quelque peu...
Euh... Coucou !
Euhmm... Dites... J'veux pas faire ma casse-couilles ni vous faire chier dans ce jeu pourri, mais si on prend des mots, peu importe les quels et qu'on fasse quelque chose avec, c'est possible !? Nan parce que moi, j'aime pô faire comme c'est dit en fait ! Genre un exemple... Si j'vous fait une rime comme ça :
Hey ! Ho ! Il est beau le lavabo...
Ho ! Hey ! Il est laid le bidet...
Ca marche bien, hein !? J'aimerais en être vraiment certaine pour ne pas décevoir les oreilles d'Aldi ! Siouplaiiiiit ! Répondezz à ma questiioonn !!! J'veux pas faire un truc chiiiaaannt...
Dit-elle en se passant les mains sur la tête en signe de grande panique. Finalement, elle retrouva brusquement son sérieux et continua.
Bon... Finit de plaisanter, je vais donner au Seigneur ce qu'il désire... Enfin, à quelques exceptions près. Faut pas déconner non plus, je ne suis pas la plus grande chieuse que l'univers ai connu pour rien ! Alors les abrutis vont dire qu'ils n'écoutent pas les hystériques comme moi, mais si ils en parlent c'est qu'ils ont bien entendu quelque chose. Alors, pas d'inquiétudes !
Ah oui, autre chose, tout rapport avec des personnalités dirigeantes de cette galaxie n'est pas un hasard duuu touuut !
Aller mon pt'i Jojo ! Balance le son !!
Ici c'est AlexNils, wesh... Rien qu'pour vous les amis Yo, j'vais vous RAPer HO !
༺ༀ࿅ོ༼ Balance ton Maitre ༽࿅ོༀ༻... Ouais gros...
J'dédicace ce titre à mon fils adoptif, Spike. Le plus grand RAPeur de tous les temps. C'est pour toi mon chéri, où que tu sois, Maman t'aime fort...
Musique instrumentale conseillée : Kan Kick - On the Lookout : https://youtu.be/3Js6CqdOby8
YO ! Moi j'suis née pour briller, pas pour m'faire enfermer
Alors vous pouvez toujours courir, je n'ai pas de geôlier
Moi je suis une femme libre, comme une fille de la vague
Mais pour Paradoxe tout ça, ce n'est qu'une vaste blague
On me vend ici à la foire comme du bétail
Mais pour eux l'humanité n'est qu'un détail
On m'achète comme si j'nétais qu'une chose
Moi ma défense, c'est uniquement ma prose
Eux ils ont c'que je n'ai pas, ils ont le luxe et le pouvoir
Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que je n'ai rien à perdre
Non non, je n'ai rien à perdre ici, seulement un peu d'espoir
Un jour où l'autre l'Apocalypse finira par tous les détruire
Et à ce moment là, j'serais juste devant eux pour m'réjouir
Alors ils vont enfin comprendre qu'ils sont tous insignifiants
Ils verront alors qu'ils ne sont rien face à leur passé décadent
Choeur féminin.
Aaaaleeexiaaaa, tu n'crois paaaaas, ta provoc' est futile...
Laisse moi rire, immmbééécile, tu croiiis t'en sooooortiiir ?
Quel doooommaaage, toi dociiiile, ça t'auraiiiis été utile...
C'que tuuu fais, c'est crier, et t'finiraaaas par creeeever...
Nan j'suis juste fidèle à mes idéaux
Au moins, j'suce pas la bite d'un barjot
Et si toi t'as pas encore capté ça YO
Alors c'est que t'es un putain d'blaireau
Aaaaleeexiaaaa, tu n'crois paaaaas, ta provoc' est futile...
Ouais bah ça c'est pas nouveau, on me l'dit tout le temps
Mais moi j'respecte mes mots, peu importe si ils sont virulents
C'qui compte c'est le coeur, c'comme ça que j'vais de l'avant
Aucun regret si je meurs, j'aurais été quelqu'un de vivant
Laisse moi rire, immmbééécile, tu croiiis t'en sooooortiiir ?
La Personne qui m'achètera, je devrais la détruire
C'pas d'ma faute, c'est une promesse que j'vais tenir
Elle peut en être certaine, c'est que j'vais la haïr
J'suis AlexNils et c'est moi qui décide de mon avenir
Quel doooommaaage, toi dociiiile, ça t'auraiiiis été utile...
Eh ! On ne m'achète pas, moi
Je n'ai pas d'chaines, quoi
Alors surtout, ne vas pas faire ta loi
Sur quelqu'un qui ne t'appartient pas
C'que tuuu fais, c'est crier, et t'finiraaaas par creeeever...
Si je crie, c'est pour tous ceux
Qui comme moi, sont malchanceux
Ma voix couvre ces mots odieux
Et puis dénonce ce putain d'jeu
Choeur féminin bis.
Aaaaleeexiaaaa, tu n'crois paaaaas, ta provoc' est futile...
Laisse moi rire, immmbééécile, tu croiiis t'en sooooortiiir ?
Quel doooommaaage, toi dociiiile, ça t'auraiiiis été utile...
C'que tuuu fais, c'est crier, et t'finiraaaas par creeeever...
Personne n'es dupe face à cette supercherie
C'est le pire échec commercial d'la décennie
On ne vend pas ce qui ne vous appartient pas
Payez donc vos taxes, moi je ne le fais pas
Alors dites moi qui est réellement l'esclave
Réfléchissez à celui qui sur votre dos se gave
De toute manière, dans cette galaxie d'enfoirés
Un jour ou l'autre, vous aurez ce que vous méritez
M'en fiche des conséquences, du courroux à venir
Je sais que c'est ma Maitresse qui va le subir
Elle l'a cherché, elle ne m'a pas demandé mon avis
Tout ça pour aller sauver son pt'i mec d'une furie
Alors nan j'craque pas ni pars en vrac
C'est lui qu'a commencé avec cette arnaque
J'ai rien demandé et vl'à qu'on m'attaque
Il s'croit démoniaque en nous tenant avec sa matraque
Mais c'est juste un paranoïaque qui tient vo't baraque
Ou alors il est maniaque, pour juste fout' des claques ?
Va plutôt pioncer dans ton hamac sur une île paradisiaque
Surtout n'aies pas trop l'trac en montant sur ton Kayak
Faudrait pas que tu sois patraque le jour de ma traque
Puis... Sans ton anorak, t'es pas Alderak...
Watch out Alex is BACK !! YOO !!
Alexia se redressa, tout en reprenant sa respiration. Elle tendit son bras et, le regard étincelant, laissa tomber son micro au sol. Faisant résonner un écho strident dans tout l'hémicycle. La communication s'interrompit alors brusquement et le silence reprit calmement sa place.
Cdt. IstalrI
Respect diplomatique : 277

Avatar
22/11/1018 ETU 09:43
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 5 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 1
humour décapant : 0
role play intéressant : 4
Tiens ? Une nouvelle tête. Enfin, pas vraiment. Le retour de quelqu’un qui semble avoir vécus l’enfer. Un personnage grand, imposant, sans être menaçant. Une tunique rouge sombre, un pantalon gris sombre, et un manteau noir, arrivant a ses genoux (HRP A la néo, dans Matrix, sans le côté bling bling du cuir HRP). Sa silhouette, frêle, ainsi que son visage, montre qu’il n’a pas mangé depuis plusieurs jours. Il a mis son bandeau Bleu-nuit, de telle sorte qu’on ne voit que son œil rouge. Il se présente a l’endroit ou généralement un personne prend la parole.
Commandant, Commandante, Rois et reines, Seigneur et Seigneuries, Odieux que vous êtes ou non, mes salutations. J’ai été prévenus que ma personne a été achetée, et je dois donc me prêter aux odieux jeux imposés. Voici donc ce que j’ai pu imaginer, lors de mon exil.
Il se tait un instant, semble réfléchir. Puis, son œil rouge luit légèrement, et ce, durant tout le moment où il dit son poème. Il commence à narrer ce qu’il a écrit, de tête, d’une voix profonde, qui a déjà contés, qui captive, qui attire l’attentions de toute personne, une voix grave, puissante, douce, et imposante a la fois.
Douce Souffrance, joie, Sainte ignominie,
Cruautés sans limites, Torture non freinée,
Une odieuse et sublime situation ici,
Une situation, telle, qu’elle pourrait être enviée.
Un seigneur nous régit, Un Seigneur exécrable,
Un seigneur qui nous gouverne avec justesse,
Justesse de mille tourments abominables,
Créant haine, colère, injustice, faiblesse, pièce.
Une maitresse, a qui je dois être soumis,
Une maitresse, à qui je dois ma survie,
Une maitresse, qui m’a cruellement acheté
Une maitresse, faite de générosité.
Un seigneur cruel avec un régime de fer,
Nous jouant crasse sur table, de sa capuche,
Un brin de miel, de vin, et un soupçon de Chair
Et nous voila avec pire que la coqueluche.
Me revoici donc à parler de ma maitresse…
Elle est douce, gentille, d’une bonté presqu’infinie
Car tout le monde sait jouer sa sainte diablesse
Même les bisounours, présents dans cette galaxie.
Ma situation était telle que je devrais,
Sans protester, résister, accepter les faits.
Je dois me plaire en tant que simple objet,
Sinon, je me ferais joyeusement tuer !!
Plein de caillou, sans habitants, sans bâtiment
Je deviens un caillou, je vis comme un caillou,
Je suis, pense, et parle comme un caillou, oui, vraiment,
Un caillou, comme ses congénères, venant d’un trou.
Petit Aldi noël. Pour ma liste de souhaits,
Je voudrais que tu arrêtes tes odieuse actions,
Mais, évidemment ce serait trop demander,
Je peux donc aller joyeusement m’enterrer.
Maitresse, vous qui devez lire ces lignes,
Sachez que je ne peux que vous rendre service.
Notre odieux seigneur nous exploite avec malice
Que votre vie soit longue,et votre régime
Pour conclure ce pitoyable jeu, en beauté
Je vous laisse cette parole, si rare et précieuse
Esclave, nous somme, sans notre chère liberté
Et, c’n’est pas le moment de faire vos pleureuses.
Lorsqu’il termina, il ferme l’œil, puis le réouvre, faisant redevenir son œil rouge normale. Après un petit instant de silence, il se retira, et partit, faisant claquer son manteau, et quitta l’Hémisphère. De toute manière, il n’avait pas sa place….
Cdt. Olorìn...
Respect diplomatique : 599

Avatar
26/11/1018 ETU 03:47
Message édité - Score : 10 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 1
message adapté : 0
message remarquable : 9
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
La rouquine débarqua dans la salle désignée.
En robe de soirée, elle était habillée.
Faisant le tour des sièges, quelques-uns de ses gens,
donnèrent à l’envi le texte qu’elle s’apprêtait
à déclamer de tête devant les commandants.
La rouquine parla quand le silence fut fait.
« Aïle, mes chers concitoyens de Paradoxe… Voyons, une minute ; la dénomination de concitoyens ne sied bien évidemment à aucun de vous, natifs de cette magnifique galaxie, que dis-je ?…
Etant consciente de la chance que j’ai de me trouver parmi de si beaux et si glorieux esprits, si éclairés et si combattifs, je vais tenter - autant que me le permet mon maigre cervelet - de dresser le portrait dithyrambique et bien entendu sincère (qui oserait en douter ?…) que l’on m’a si gentiment imposé de composer sur les hôtes du coin et de celui qui voulut bien s’abaisser jusqu’à ouvrir sa bourse pour m’avoir près de lui.
Zénith pernicieux, dieu vicieux, et phénix de ces lieux, je ne puis commencer mon encensoir sans citer prestement notre odieux Alderak. Voici bien un cruel et pernicieux hôte que ce saigneur. Oui, lui seul, de toutes les galaxies que j’ai traversé jusqu’à présent, sut élever au rang d’art le crime et l’infamie (le Joker ne comptant pas dans ce classement étant un cas à part). Unique en son genre, le maître de cette galaxie sait imposer son style et sa grandeur. Sa mise en scène de chacune de ses interventions semble millimétrée. Voir cet être grandiose daigner se présenter à nous, nous donnant quelques-uns de ses cruels ordres dont il a le secret, puis repartir sans laisser à ses interlocuteurs la possibilité de lui répondre… Réellement, quel courage !! Avoir autant de cran, de maîtrise de la dialectique et demander à nous autres, humbles réfugiés, d’essayer de rivaliser avec son génie de la langue… Il n’en fallait pas plus pour mortifier la plupart d’entre nous, nous réduisant au silence devant tant d’éloquence.
Mais qu’à cela ne tienne : puisqu’à ce sort nous sommes réduits, nous devons nous en accommoder. Eblouie, pour ma part, par tant de qualités dont il n’a sûrement nulle conscience, je mis un moment à me résoudre à prendre la parole pour en faire l’éloge. Naturellement, comprenez-moi ? Tant de cruelles bontés chez cet être… Comment choisir par laquelle commencer ? Réduite à néant par une telle question, je ne peux me contenter que d’énoncer des banalités. Unissant mes forces, j’ai bien tenté de citer au moins l’une de ses qualités...
Néanmoins, terrassée à l’idée de devoir choisir, je dus bien me résoudre à devoir renoncer. Et maintenant encore, devant vous, il me semble que sa gloire se suffit à elle-même et que je ne suis rien, ni personne, pour vous la dévoiler. Simplement, ouvrez les yeux, contemplez-le bien. Examinez bien cet être cruel, dépourvu d’empathie. Réussirez-vous à percer le voile noir dans lequel il s’entoure ? Adroit artifice derrière lequel il se cache, se dérobant à votre vue, dissimulant tant qu’il peut ce qu’il est réellement. Il suffirait d’un rien… Très fragile est son armure. Cassez cette carapace, fermez les yeux pour mieux le voir. Et comprenez enfin que la peur est son territoire. Qu’il suffit de la refuser pour ne point lui appartenir. Un instant, fugace, pendant lequel vous laissez l’effroi vous envahir, et… Un instant, fugace, dans lequel il s’engouffrera, cristallisant vos peurs. N’y cédez point, si tel est votre souhait. Il vous suffit de rire. N’importe quand, n’importe où. Souffrir n’est pas une fatalité. Tant que vous serez vivant, rien ne peut vous détruire. Au plus, on peut vous pourchasser, vous attaquer, tenter de réduire à néant ce que vous êtes… Ne cédez pas à la peur et ces tentatives seront vaines. Toutefois, je ne sais pourquoi l’un de vous ne voudrait se soumettre, mais son pouvoir est là : peur, angoisse, effroi, souffrance ; alors, n’y cédez point, d’autres lieux vous attendent. »
La jeune femme ferma les yeux un instant, laissant ses dernières paroles flotter dans l’air. Puis elle releva légèrement la tête et un sourire radieux se dessina sur ses lèvres.
« Qu’il est doux de vanter les puissances du seigneur ! Ultime plaisir qu’il me reste, mes flottes étant bloquées, sans possibilité aucune pour mon peuple de rejoindre ces riantes contrées sans risquer de se faire écharper...
Or, je ne peux décemment pas vanter les mérites de ce cruel maître autoproclamé, sans parler de sa modeste et taiseuse suivante : la douce Louise, dont le nom seul suffit à réjouir et éclairer mon âme. Nulle autre femme n’a su illustrer mieux qu’elle la puissance de la Guilde. Pour cette raison, je ne puis m’empêcher de glorifier et de porter son nom aux nues, afin que l’éternité ne puisse l’oublier. Oubli qui serait tout simplement incompréhensible. Un physique a faire tomber n’importe quel prêtre sous le coup du pêché de convoitise. Valant bien mieux que toutes les traîtresses que j’ai pu croiser jusqu’à présent (Harley Quinn ne faisant pas partie du classement, jouant elle aussi hors catégorie).
Ainsi, je n’ai pu que l’observer de loin, buvant ses rares paroles, n’osant l’aborder, n’osant lui parler, n’osant l’approcher de peur de me brûler à la flamme d’une si vive intégrité. Il me fallut donc rester à l’écart, me contentant de me rêver une vie à ses côtés. Toutes proportions gardées, bien entendu. Me contenter de la servir aurait déjà éclairé mes nuits si sombres. Eblouie par sa lumière et son honneur. Baiser ses mains reste pour moi, et restera à jamais, un désir inassouvi. Risible est ma condition. Imaginer est le seul espoir qu’il me reste.
Ses vœux et ses volontés ne me seront point imposés. Et je ne peux que soupirer devant la chance qu’ont mes compagnons d’infortune de devoir faire son éloge… Rayonnante et pusillanime, ses choix se sont portés sur d’autres et je ne peux l’en blâmer. Et qui suis-je, de toute façon, pour ne serait-ce qu’imaginer la blâmer pour quoi que ce soit ? Tellement de choses me restent à apprendre pour arriver à sa hauteur. Mais ses yeux se sont portés sur d’autres, et je doute même qu’elle connaisse mon existence. Encore faut-il me réjouir d’arpenter les mêmes couloirs qu’elle. Fatalement, un jour béni, son regard croisera le mien. Alors, je souhaite de tout mon cœur n’y point lire de mépris. Illusion que cela ! Rester dans l’attente d’un regard, d’un geste… Et savoir malgré tout que cette attente est vaine. Pour ma satisfaction, en une telle occasion, j’y souhaiterai un sourire... L’étincelle bienveillante au fond de ses doux yeux. Illusion, encore. Evidemment. Rejeter de telles pensées, ne peut que me sauver. »
Olorìn en disant ces mots, s’était approchée petit à petit de la loge que devait occuper la commandante Parcimonia. Les yeux plongés au fond des siens. Les mots lui venant naturellement, comme si chacun ici n’en avait une copie.
Elle fit volte-face tout à coup et sa voix se fit plus forte.
« Finalement, j’en viens à celui qui me sort de ma condition d’être libre, me jetant ainsi dans celle d’esclave… Il me faut bien le remercier, étant le premier à m’avoir demandé. Et comment ne pas reconnaître sa bonté ? Roi déchu de cette galaxie, il fut au sommet bien avant le seigneur. Et partagea son temps avec la douce Louise… Et j’en reviens à elle, encore, alors que je ne devrais. Tous ces regrets de ne l’avoir accompagnée… L’éloge qu’on me demande eût été bien facile, si sa personne en eût été l’objet !! Il ne faut point m’en tenir rigueur, chers maîtres, mais sa beauté efface tout à mon esprit. Bien que ne sachant manier les rimes de manière honnête, peut-être aurais-je pu, en me creusant la tête, y trouver quelques vers dignes d’un grand poète. Rarement, l’inspiration me vient. Et pourtant...
J’aurai pu, il est vrai, déclamer un sonnet.
Et passer pour une quiche, produisant un pastiche…
Si mauvais, un navet, quand je vois les sommets
Uniques et si riches, qu’Alexia nous affiche.
Il me fallait au moins, pour la concurrencer
Sachant que mon talent n’égale point le sien,
Ecrire pour votre gloire, et pour me démarquer,
Trois poèmes en tout en lieu et place d’un.
Ainsi ferais-je, ainsi ai-je fait. Ils ne seront peut-être pas à la gloire de ses yeux, ni de sa bouche, ni de ses formes, si parfaites que seule Harley ne peut en rougir. Néanmoins, je m’acquitte de cette tâche : poétiser. Seuls quelques uns sauront y voir clair. Il ne faut pas me faire d’illusions, et je ne m’en fais donc point. Resteront en surface ces quelques mots flatteurs, et mes vers resteront à jamais oubliés. Et aurai-je de la chance, s’ils sont même découverts. Sûrement dès demain, que dis-je, dès l’instant, la cité propagera la rumeur de ma chute. Totale pour certains, partielle pour d’autres. Et l’impression fugace que la grande Olorìn a fini par plier… Revenir à mon sujet, cependant, je me dois. Aduler les cruels seigneurs de ces lieux, je m’y suis engagé. Il faut donc, pour m’être fidèle, respecter ma parole. »
Si sa voix s’était faite murmure quand elle déclama son poème, la rouquine retrouva toute son emphase en reprenant son texte.
« Et revenons donc à ce bon Alen…
Naturellement si fin, notre doux fédéré ne saurait quitter très longtemps cette ode à la gloire de… De… Et bien de ces hôtes chéris que sont vos éminences. Ultimes paroles, rassurez-vous, de ce long encensement, et chassant de ma tête les images de Louise que mes mots ont fait naitre, il va bien falloir que je vous entretinsse de cette belle personne qui voulu bien me prendre.
Xénophile ignoré, et allant à l’encontre de la xénophobie ambiante, et des demandes de xénélasies répétées, il détacha les cordons de sa bourse et fit tinter quelques piécettes afin de nous avoir, Iria et moi-même, à ses côtés. Malheureusement pour lui, il acquit ainsi une amazone farouche qui ne se pliera point au jeu, et une indépendante qui, pour son ex-compagne, brûle de mille feux.
Obnubilé par la belle avant que je n’arrive, il prouve donc qu’il excelle dans ses choix féminins. Tant de choses sombres, et méchantes, et cruelles, et peut-être même erronées, m’ont été rapportées sur ses faits, sur ses gestes, sur ses paroles et ses intentions que cela prouve que par son génie de la dissimulation, il se mit au centre des conversations. Si seulement…
Si seulement il savait se servir d’un appareil basique de communication !
Elle serait encore à ses cotés, peut-être, et la galaxie aurait à sa tête non pas un, mais deux cerveaux exemplaires. Uchronie que cela, et rien ne garantit que les choses ainsi se seraient déroulées. Lassée de cette attente, notre douce brebis préféra donc le loup et déserta son lit. Esseulé et contrit, notre âme en peine chercha le réconfort au sein d’une ironie qui ne dissimule point sa douce mélancolie. Mais qui pourrait lui en vouloir ? Encore une fois, cela ne fait que confirmer sa bonté.
Notre amoureux déchu voulant taire sa rancœur ne fait que dévoiler le fond de son humeur. Torse bombé et ricanement en coin, je ne peux m’empêcher de voir l’oiseau blessé. J’espère qu’il ne m’en voudra pas de dévoiler cela. Etre à ses côtés changera peut-être cela. Dois-je donc pour autant le juger maintenant ? Ici, à ce moment, je vante ses mérites. Redresse son prestige. Acclame sa droiture. Illumine sa nature. Seulement voilà. Il est bientôt temps de nous quitter. Mais il reste tellement à dire. Pourtant je vois déjà les yeux larmoyants de fatigue des deux du derniers rangs. Les meilleures choses ont une fin et encenser ces êtres si supérieurs à nous m’a fait perdre la notion du temps. Evidemment, je ne peux vous quitter sans rappeler à vos cerveaux embrumés la grandeur de nos hôtes et leur intégrité. Mais à quoi bon répéter ce que déjà j’ai suriné ? Entre l’Alderak saigneur, et l’Alen séducteur, je ne peux oublier ma Louise enjôleuse. Noble esprit. Tendre dame... »
Sur ces mots, et conformément à la didascalie inscrite sur les livrets distribués, Ruby pénétra l’enceinte close, fracassant en un geste les double portes en chêne. Flamboyante, vêtue d’une robe rouge, ses cheveux de flammes cascadant sur ses épaules, elle rayonnait. Sa voix grave et pourtant enjouée s’éleva jusqu’à la voûte. Elle s’amusait visiblement beaucoup.
« Fais chier ‘vec tes discours !! Un poème, on te demande, pas une encyclopédie, merde. Cassons-nous d’ici, t’en as assez dit. Kabbale que ceci. A nos dépends, ce crétin s’amuse. Laisse-le donc pérorer. Deux lignes t’aurais pu pondre. Et rien n’aurait changé. Rassemble tes affaires et rentrons au chalet. Adios les potos, ou plutôt… Kénavo ! »
Sur ces derniers mots, les deux jeunes femmes se fendirent d’une révérence et repartirent de la salle, bras dessus, bras dessous. Les portes se refermèrent doucement. Et juste avant qu’elles ne scellent le lieu, laissant plus d’un commandant circonspect devant le discours écrit sentant bon le citron, on put entendre alors deux rires n'en formant qu'un, enfantin, cristallin.
Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525

Avatar
26/11/1018 ETU 17:42
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 6 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 3
role play intéressant : 3
Elle entre d’un pas pressé dans la salle de contrôle pour trouver ses deux gardes morts de rire, les pieds sur les consoles de surveillance, en train de se goinfrer de popcorns.
On a enfin à la réponse à pourquoi ça marche jamais avec les mecs pour elle ! C’est aux meufs qu’elle plaît !
Regard noir
Ça va j’vous dérange pas ? C’est quoi c’bordel ici ?
Ils se lèvent les deux d’un seul mouvement, plus aucune trace d’hilarité sur leur visage.
Un des gardes lui tend son paquet de popcorns.
Vous en voulez un peu ?
Elle prend trois longues inspirations pour éviter de lui renverser le popcorn sur la tête ce qui serait contreproductif.
Bon, c’est quoi l’urgence ?
Ben, on suivait les discussions à l’assemblée comme vous nous l’avez demandé et ben, heu, il faut absolument que vous écoutiez la dernière intervenante. Je crois que vous avez une touche !
Elle écoute jusqu’au bout sans rien laisser paraître puis se retourne vers les deux d’un air blasé.
Non mais rassurez-moi, on vous paie pour être idiots, ou vous faîtes ça gratuitement ?
Vous n’avez pas remarqué toute l’ironie dans sa voix quand elle parle d’Aldi, d’Alen et bien sûr de moi !
A l’avenir, essayez de réfléchir plus de 3 secondes avant de me déranger inutilement. Sérieusement, vous appelez ça une urgence ? A la prochaine « urgence », je vous envoie en stage secrétariat chez le Seigneur Alderak !
Elle repart en secouant la tête d’un air désespéré, les laissant tous les deux horrifiés. Même si au fond d’elle, elle est bien plus troublée que ne le laissaient paraître ses paroles pleines d’assurance.
Cdt. Olorìn...
Respect diplomatique : 599

Avatar
19/03/1019 ETU 16:04
Score : 1 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 1
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
[HRP]
Toutes mes excuses pour le déterrage, mais renseignements pris, il n'est pas possible de modifier le post une fois les archives publiées. Suite à un bug, mon texte perd une partie de son sens, et cela m'ennuyait vraiment. Après avoir longuement réfléchi, j'ai décidé de poster quand même un lien vers sa version définitive, afin que les archives gardent une trace de celui-ci. En effet, sans cette mise en page, il perd une grande partie de son sens...
Merci de votre compréhension. :)
>> Version Finale <<
[/HRP]

Pages : 1