Un croiseur fendait le vide de l’espace à toute vitesse… passant à travers les bombardements Hyper-Atomiques. Ces derniers illuminaient le vide sombre d’éclats jaunâtres, laissant ensuite place à la traînée bleutée que crachaient les moteurs à plasma de l’Argevollen, le croiseur amiral de Neo-Corporation.

Leomiuss se trouvait sur la passerelle de commandement. Ses deux mains étaient posées sur sa canne qu’il tenait en face de lui. Il regardait fixement le vide, enfin, plus précisément sa destination. La Capitale Galactique.

A ses côtés se trouvait la Général Ax, cette dernière avait ses mains dans son dos, elle portait son uniforme blanche et dorée, un képi posé sur sa tête.

Après avoir contemplé le vide elle posa son regard sur Leomiuss… Ses yeux d’un rouge profond le scannaient tentant de percer ses pensées. N’y arrivant pas elle replaça une de ses mèches de sa chevelure blanche et prit la parole de manière neutre.

Leomiuss regardait toujours à travers la vitre renforcée l’espace, il semblait ne pas avoir entendu les paroles de son amie vu le temps qu’il mit à répondre mais il finit par le faire :

« Vous… » Ax se rapprocha légèrement de Leomiuss pour que les oreilles indiscrètes d’entendent pas la conversation.

Leomiuss eu un léger sourire, il tourna sa tête quittant sa contemplation pour regarder dans les yeux l’officier.

Ax semblait légèrement préoccupée, elle se mordit la lèvre inférieur, un tic qu’elle avait prit quand elle était stressée.

Sur ces mots Leomiuss quitta la passerelle.

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Le PDG rentra dans l’Assemblée… Toujours accompagné par le son récurant de sa canne frappant le sol. Arrivé au milieu de l’Assemblée il s’arrêta, prenant un temps pour observer qui s’y trouvait, passant son regard sur chaque Commandants et commandantes. Il semblait extrêmement calme, on aurait même pu le confondre avec un robot tellement ses mouvements étaient mécaniques et précis. Leomiuss prit enfin la parole, sa voix était neutre mais assurée.

Il laissa ses mots flotter dans la salle, puis reprit d’un ton ferme.

Il reprit son souffle pesant ses mots avant de reprendre.

Leomiuss fini son discours… Attendant simplement des réponses.

Guzim éteint son support holographique. L'assemblée continue ses coups bas, ses manoeuvres et ses recherches de pouvoir. Quand pourra-t'il enfin, lui aussi, jouer dans la cour des grands ? Il pousse un soupir d'impatience. 

Ambitieux, il sait qu'il dirige déjà un empire conséquent, de plusieurs dizaines de milliards d'âmes. Cependant, ce n'est rien face aux grands empires qui luttent pour le pouvoir. La technologie des Gloranthiens est trop basique. Et sa civilisation commence doucement à s'essaimer dans son secteur d'origine, elle est loin de pouvoir naviguer de galaxie en galaxie. 

Alors quoi ? Voter ? Pour qui, qui soutenir ? Des personnes qui ne lui ont seulement jamais parlé, qui ne l'ont jamais contacté ? Pourquoi prendre le risque de se positionner aujourd'hui ? Quels avantages pour lui ? 

Non, sans intérêt pour lui ou pour ses peuples, le mieux est de continuer à vivre discrètement. Je ne voterai pas, décide-t-il intérieurement, pas tant que les personnes candidates ne viennent à lui. 

C’était prévisible… 

Ce fut la première pensée de Leomiuss quand il reçut les rapports des troupes de choque… Un piège. De plus la seule déclaration qu’il eu en réponse de sa prise de parole était… Inutile, répondre était donc tout aussi inutile. Il décida de partir, il fallait éviter de se faire attraper par le Seigneur.

Il passa donc 3 cycles dans l’ombre, échappant au soldat d’Alderak. Il fini par monter à bord d’une navette ridiculement petite. Puis réussit à s’enfuir de la capitale… Il ne pouvait pas répondre durant toute sa fuite à ses contacts afin de ne pas révéler sa présence à ses ennemis…

C’est donc dans une ceinture d’astéroïdes composée à moitié des débris d’anciens navires de guerre que Leomiuss attendait. Dans le cockpit de la navette il regardait sans bouger les débats futiles à l’Assemblée. Il soupira longuement. La navette qu’il avait volée ne lui permettrait pas de rejoindre un autre système et encore moins un autre secteur. Il commença donc à répondre à ses Com-X, attendant l’Argevollen.