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> Le Crépuscule de l'Humanité
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Cdt. Kitziliik
Respect diplomatique : 122 
06/10/1018 ETU 17:49 |
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Score : 7
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Système Reif-Alpha. Dans ces contrées les plus reculées que l'Humanité avait cartographié et colonisé dans l'espoir d'échapper à la lente agonie de la Terre, la déchéance des grandes civilisations préhistoriques ne pouvait, elle, être fuie. Dans les trois mondes du système où les processus de terraformation avaient atteints un stade vivable, de jeunes colonies se débattaient pour assurer leur survie en cette fin des temps. A cette image était le Lysstyrke Stjerne, vaisseau colonial ayant porté les colons en ce système, dont la silhouette raffinée était devenue méconnaissable, entre ajouts bricolés, réparations sommaires, modules ajoutés au gré des circonstances. Sous le nom du vaisseau où figurait jadis son appartenance à l' "Unité Européenne", telle une rature géante avait figuré "Triumvirat de Reif", pour afficher encore ensuite "Colonie Autonome de Klao". Unique vaisseau spatial du système avec une capacité de transport respectable, il avait relié durant un siècle fidèlement les trois mondes habités en cette époque, sauvant d'innombrables fois les millions d'habitants du système d'un manque cruel de ressources et devenant pour eux aussi légendaire que l'ancienne Terre elle même. Hélas, en ce crépuscule de la préhistoire, rien d'autre que l'oubli n'avait vocation à subsister. Le Lysstyrke Stjerne devait disparaître comme tous les anciens vestiges de son époque. En plein vol dans l’atmosphère de Lainio, monde le plus développé et à la terraformation la plus prolifique, le vaisseau avait alors les soutes chargées de biens alimentaires à destination du monde voisin peu hospitalière d'Aotti. Avec un entretien toujours plus fastidieux, les moteurs nucléaires —bricolés par dessus un moteur à apotium tombé en panne sèche un demi-siècle plus tôt— subirent une avarie majeure. Alors que le Lysstyrke Stjerne empoisonnait durablement l'atmosphère de Lainio, le dernier vestige de la préhistoire disparu, envoyant définitivement le système Reif dans les tourments de l'inter-histoire où toute érudition passée fut perdue, jusqu'à ce que les savoirs jugés autrefois même les plus basiques disparurent. Mais tout cela n'est plus guère d'importance. Le grand livre de l'Histoire Humaine voyait là un chapitre s'achever, et le suivant ne devait commencer que plusieurs millénaires après, alors que l'encre des précédents se sera totalement effacée.
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Cdt. Eli
Respect diplomatique : 15 
07/10/1018 ETU 09:56 
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Score : 3
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Belle et jolie planète, nous avons entendu votre détresse ! les spores qui se sont écrasés sur nos planètes en tentant de les convertir ne seront pas mort pour rien. Je décrète dès à présent que ma civilisation mettra tout en oeuvre afin de créer une réserve naturelle couvrant les planètes de votre PC. Cette réserve sera sous la tutelle de mon gouvernement afin de préserver votre belle nature !
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Cdt. Kitziliik
Respect diplomatique : 122
08/10/1018 ETU 00:38 |
Score : 6
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Système Reifhalfa. En cette aube du second millénaire du calendrier universel, le grand livre de l'Histoire s'ouvrait à nouveau pour que s'y inscrive un grand chapitre inédit pour le système autrefois connu sous le nom de Reif-Alpha. Soudainement et contre toute attente, le grand engrenage figé depuis des millénaires s'était remis en route sous l'effet de l'entrée fracassante d'un nouvel acteur pour se mêler du sort tragique du sort des trois anciennes colonies humaines du système. Les vaisseaux d'exploration de la voisine systémique Eli étaient partis en guise de première vague pour la mise sous tutelle du système. Les rapports ne tardèrent pas et permettraient pour la maîtresse de Neymee de mieux définir leur future occupation des lieux. A l'attention de la maîtresse Eli : Notre mission d'exploration de la planète indépendante Colat-15 (13.1.1.5.4) est un succès. 05/10/1018 ETU : Le survol de la surface terrestre révèle un climat désertique recouvrant presque la planète entière, avec de grandes richesses en métaux. Des régions plus tempérées et vivables existent près des lacs et dans les vallées fluviales. La planète fut jadis terraformée, mais il est impossible de définir à quel niveau ce fut le cas, les déserts semblent lentement reprendre possession des rares terres épargnées par les sables. Il est à ce propos possible de trouver dans les régions tempérées ou qui l'étaient autrefois de vastes infrastructures urbaines dans un état de ruine particulièrement avancée. L'architecture semble révéler un niveau technologique industriel il y a un peu plus d'un siècle. 06/10/1018 ETU : Les premiers signes de vie humaine ont été découverts dans un village de campagne. Les habitants ont fui précipitamment à la vue de notre vaisseau. L'étude approfondie des lieux révèle un retour à un niveau technologique pré-industrielle, bien que de nombreux artefacts technologiques restent présents, ils relèvent tous d'une époque antérieure. De retour la nuit, il fut possible de saisir quelques autochtones avant qu'ils ne parviennent à s'enfuir de nouveau. Rassurés que nous n'étions point "Tikiliikik", il fut possible enfin de tenter de communiquer et traduire leur langue. 07/10/1018 ETU : Bien que dénommée Colat-15 dans le registre astral galactique unifié, les autochtones nomment la planète Aotti. La planète était encore normalement prospère il y a un siècle et demie, puis arrivèrent ce que nous désignons de nos jours les Brigands. D'après leurs légendes, les "Tikiliikik" détruisirent alors leur civilisation et décimèrent leur peuple. La provenance de ces attaques proviendraient d'une planète voisine dénommée Lainio. La notion des "monstres Tikiliikik" reste extrêmement floue, alors que la description de leurs méthodes semblait correspondre aux Brigands, en fin de journée, un vaisseau étranger fut attiré par notre présence. Il n'en fallu pas plus pour que les autochtones s'enfuient définitivement en les définissant comme étant les "Tikiliikik". Après analyse radar, le vaisseau —des dizaines d'autres surveillant intensivement la zone un cycle après notre venue— correspondait à la signature d'une autre planète voisine, Klao. Faute de retrouver aisément les autochtones, la mission d'exploration a remis le cap sur Neymee pour réapprovisionner et livrer quelques artefacts succeptibles d'être intéressants.
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Cdt. Kitziliik
Respect diplomatique : 122
08/10/1018 ETU 19:51 |
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Score : 4
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Système Reifhalfa. Pareille à une malédiction pour avoir dérangé un passé damné, l'Histoire s'écrivait désormais bien au delà des anciens mondes ravagés d'Aotti, Klao et Lainio. L'activité des vaisseaux issus de la planète Klao ne s'était point restreinte à surveiller les incursions des explorateurs d'Eli. Tous le cœur du système Reifhalfa était désormais parcouru de nombreux petits vaisseaux faisant liaison entre le monde-jungle Lainio et les terres d'Eli. Et aussitôt, un flot inarrêtable d'horreurs se propagea au sein de toutes les colonies de Neymee. Le système ne fut parcouru soudainement plus que d'appels de détresse et de vaisseaux fuyards cherchant la survie sur un monde épargné. Le premier monde à chuter fut la colonie D01010101 dans le centre du système, puis rapidement s'ensuivit de façon bien plus inquiétante L01010204, voisine directe de Neymee, capitale d'Eli. Les forces de la maîtresse avaient été visiblement prises au dépourvu, occupées qu'elles étaient à aller s'emparer dans les profondeurs du système Reifhalfa des ruines de la planète Aotti. Rapidement, le silence revenait sur les mondes en question. Partout où une riposte, un vaisseau d'enquête ou n'importe quel informateur était envoyé après le déclenchement d'un massacre, il ne restait plus que quelques membres humains déchiquetés, des traînées de sang par centaines et des restes de bâtiments coloniaux anéantis. Seule certitude, rien de cela n'était d'origine humaine. Les rares témoins visuels n'avaient survécu que par leur distance des événements, décrivant une grande nuée de masses noire, possiblement insectoïdes. De même, sur toutes les colonies en étant équipées, les capteurs sismiques s'étaient affolés juste avant leur chute, et de nombreuses traces disparaissaient abruptement dans le sol, à l'affleurement de tunnel effondrés. La jeune et effrontée Eli avait imprudemment réveillé une force qui aurait mieux fait de continuer à errer sans dérangement sous les forêts denses de Lainio.
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Cdt. Kitziliik
Respect diplomatique : 122
10/10/1018 ETU 02:42 |
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Score : 2
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[Ctrl F5 pour actualiser l'avatar] Système Reifhalfa. Progressivement, le système avait sombré dans le chaos le plus total. Un à un, les mondes du domaine colonial d'Eli disparaissaient dans de grands cris de douleurs retransmis sur d'innombrables canaux de communication, puis s'ensuivait un silence morbide. Il ne restait ensuite plus que les suppliques des rares survivants ayant eu la chance de trouver un vaisseau spatial prêt à appareiller avant que les colonies ne soient submergées. Neymee avait investi massivement dans des fortifications pour protéger ses possessions, alors même que les populations de colons étaient largement insuffisantes, au point de durement affecter le processus normal du développement de ces si jeunes colonies. Mais rien n'y faisait, en l'espace de seulement deux cycles, les six mondes précédemment colonisés par Neymee avaient été balayés comme feuille au vent. Mais la tragédie des centaines de milliers de colons qui avaient eu le malheur de se retrouver impliqués dans l'expansionnisme d'Eli n'allait bientôt ne devenir plus qu'une vulgaire note de bas de page dans l'Histoire du système Reifhalfa. Depuis un autre monde majeur du système Reifhalfa observaient silencieusement et avec inquiétude les habitants d'Amneos (https://histoire.apocalypsis.org/index.php/Amneos) . Le commandant Amdiir et le Sénat Amneosien avaient commis une extrêmement grave erreur de jugement en s'alliant avec la maîtresse de Neymee et ne pouvait plus que contempler avec horreur l'éradication de leurs voisins. Alors que n'avait même pas eu le temps de se finir le cycle qui avait vu la guerre tourner au massacre unilatéral des forces de Neymee, un nouvel événement allait mettre fin définitivement à toute forme d'espoir pour les populations Humaines du système. Alors que Sineins et Binndriel, les deux étoiles du système se levaient à peine sur le continent principal d'Amneos, les premières secousses sismiques se firent sentir sous les principales métropoles du monde. La panique généralisée s'empara de la population, fuyant massivement dans les campagnes ou se précipitant dans les astroports dans la vaine espérance de trouver une place vers l'un des rares mondes voisins épargnés. Moins d'une dizaine de minutes après le début des tremblements souterrains, le sol finissait par se dérober en des milliers de lieux sous les villes, d'où des galeries crachaient des flots ininterrompus des fameux Tikiliikiks, jusqu'à présent si difficiles à observer. En tout point similaires aux fourmis issues de la Terre et ayant été introduites sur un nombre incalculables de mondes au travers des galaxies, les Tikiliikik avaient évolués d'une façon si spectaculaire qu'elles atteignaient couramment, des mandibules à l’aiguillon, les deux mètres et demi de longueur. Promptement, toutes les rues étaient envahies d'une masse grouillante de Tikiliikiks, déchiquetant et dévorant tout être ayant eu le malheur de n'avoir pu se réfugier dans les plus bâtiments. Les uns après les autres, les postes fortifiés tombaient, lourdement dotés en armes antiaériennes mais n'ayant point été conçus pour une attaque aussi inconcevable. Lorsque les deux soleils se couchèrent enfin sur le continent de Landetre, les dernières poches de résistance armée ayant survécu à l'interminable journée se résumaient essentiellement au gigantesque Palace des Kosrae et à l'Antiedrome principal du monde. Les rares unités militaires encore opérationnelles qui y avaient trouvé refuge pouvaient compter sur ces formidables forteresses pour y livrer une défense acharnée, mais le sort du monde était déjà fixé. Bien que les premières estimations sur les pertes causées par l'attaque ne s'élevaient qu'à 68 millions de militaires comme de civils, l'anarchie totale et la disparition des entités gouvernementales condamneraient dès les prochains cycles deux des douze milliards d'habitants par manque de soins ou de redistribution de nourriture. A très long terme, l'extinction totale de la quasi-totalité de la civilisation Antienne était une possibilité en se basant sur l'exemple voisin de la planète Aotti. A l'échelle systémique, l'issue de la guerre était devenue sans appel et la domination totale des Tikiliikiks sur Reifhalfa n'était plus qu'une question de cycle. Les dernières bastions de l'Humanité se résumaient désormais à Neymee et sa lune Salate, siège du pouvoir d'Eli, ainsi qu'Aotti où ce qu'il restait des forces armées de la maîtresse luttaient désespérément pour leur survie.
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Cdt. Eli
Respect diplomatique : 15
12/10/1018 ETU 14:38
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Score : 6
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Journal de bord Cycle 8 : Décidément l'accueil au sein de cette galaxie n'est pas chalereux. De plus en plus de monde se pressent à l'entrée du système originel pour y observer la première guerre. Ma stratégie d'usure et d'étouffement semble porter ses fruits, nous conservons de plus en plus longtemps les peuples rescapés sous notre protection. Les moustiquaires installées sur nos planètes semblent porter leurs fruits, les Tikiliikiks n'ont réussi qu'à distraire les populations locales et semblent s'être lassés d'être une attraction ludique. Nous percévérons dans nos efforts de neutralisation de la menace du mercenaire straztevos. Ses attaques suicidaires semblent s'espacer. L'espoir, un mot que je redécouvre, nous semblons toucher la victoire du bout des doigts. Peut-être parviendrons nous finalement à créer cette réserve naturelle ! Ce serait un beau départ pour ammener les autres planètes de la galaxie à comprendre que mon reigne serait bénéfique à tout le monde.
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