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Vestiges de temps terni

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Cdt. E­x­ilés
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18/10/1018 ETU 21:34
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//RP privé//
Quelque part, une planète comme n'importe quelle autre.
Une lumière file à travers la voute céleste. Émettant une traînée blanche derrière elle, elle fonce en direction de l'étoile autour de laquelle orbite cette planète.
Au cœur de cette trainée ardente, un long cylindre de métal ajuste des réacteurs latéraux pour l'approche imminente avec l'astre doré incandescent.
Un évitement est effectué à plusieurs milliers de kilomètres et la comète effectue une demi révolution, se dirigeant vers une autre planète de ce système.
La même manœuvre se répète, le procédé dure plusieurs jours: l'objet spatial diminue sa vitesse à mesure que il utilise les atmosphères et orbites pour ralentir sa course folle.
Un jour, il passe près de cette planète bleue, pour la centième fois, mais semble alors s'en approcher trop.
Au contact de l'atmosphère, la traînée blanche devient rouge tandis que le feu des frottements avec l'air entourent l'appareil qui perds des ailerons dans le processus.
Après plusieurs orbites à grande vitesse en haute atmosphère, l'appareil finit par décrire une courbe en descente rapide vers la terre ferme.
A quelques centaines de kilomètres du sol, le long vaisseau de 5 kilomètres de long se redresse et active ses réacteurs de dessous pour freiner sa descente.
Mais pas assez pour lui autoriser un atterrissage en douceur: Celui-ci s'abat au sol dans un fracas de poussière et de bruit de métal tordu.
Quelque part, une planète comme n'importe quelle autre, la carrasse d'un géant de métal repose en bord de mer, et ses moteurs s'éteignent pour de bon après une longue odyssée dans les étoiles.
Cdt. E­x­ilés
Respect diplomatique : 366

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19/10/1018 ETU 17:03
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Cela fait plusieurs jours que le colosse repose sur son flanc et que la poussière soulevé par l'atterrissage brutal est retombée.
Quelques indigènes semi-intelligents, curieux, se sont rassemblés autour de l'épave et observent ce nouveau venu avec méfiance, se tenant à bonne distance du cratère que il à creusé en se posant.
Quelque part sur sa paroi, un grincement se fait entendre, et une porte à taille humaine s'ouvre lentement.
Une figure en sort, humanoïde, recouverte entièrement d'une combinaison avec un long manteau, un masque respiratoire masque son visage. Son apparence n'est visible en aucun point.
Une autre figure sort à son tour, puis une troisième. Ils referment ensuite la porte manuellement en la poussant et, debout sur le flanc couché du vaisseau, observent les alentours.
Ils commencent alors à discuter dans une langue étrange et amorcent une long descente vers le sol le long du flanc légèrement incliné du monstre de métal, comme si ils descendaient une colline.
D'autres portes s'ouvrent sur leur trajectoire, et c'est bientôt une vingtaine d'individus, tous couverts hermétiquement, qui arrivent au sol.
Certains semblent prendre des relevés tandis que une poignée d'autres observent les environs: Un ciel gris, un vent léger souffle sur ce paysage de dunes de bord de mer, couvertes de buissons, bien que aucune mer ne soit visible ou audible dans les environs.
Un silence pesant règne entre les nouveaux arrivants quand uns des natifs primitifs de cette planète s'approche, une lance en main.
Les hommes masqués le regardent, leurs yeux de verre ne laissant paraître aucune émotion.
L'un d'entre eux s'approche de lui, apeuré, celui-ci recule en poussant des cris intimident.
La figure vêtue de de noir continue de s'approcher, visiblement peu effrayée, le primitif retourne alors sa lance, et la propulse tel un javelot vers l'inconnu.
Celui-ci bondit en avant, saisit la lance au vol et la plante dans le sol en atterrissant.
Après quelques secondes de silence et sous la stupéfaction des autres primitifs qui observent la scène cachés, surpris par la rapidité de cette créature, celle-ci lève alors lentement le bras en direction de l'agresseur.
Un vif sifflement se fait entendre alors que un objet file dans sa direction et semble le traverser dans un mince filet de sang.
Le primitif s'effondre dans le sable et la figure noire baisse son bras et s'en retourne vers ses collègues, une seule phrase en guise de commentaire:
Osuhn adur bivi.

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