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Cdt. IstalrI
Respect diplomatique : 277 
28/05/1019 ETU 18:07 
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Message édité -
Score : 5
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Douleur. Souffrance. Agonie. Peur. Chagrin. Tristesse. Colère. Tel est ce nouveau quotidien. Tel est les nouvelles habitudes. Les nouveaux sentiments. Pourquoi tous ces sentiments sont exprimés avec tant de forces ? Pourquoi sont-ils si fort ? Tu le sais. Pour pouvoir mieux apprécier ceux qui te sont doux. Depuis le début des hostilités, l’état d’IstalrI n’a fait qu’empirer. Son apparence en pâtissait : Ses cheveux désordonné, et légèrement hirsute, une barbe mal taillée, non rasée, des fossettes creusée, nette, des yeux pochés. Un air plus que las, fatigué. En se regardant dans le miroir, il eut un léger ricanement. On dirait moi, quand Elle est venue me chercher, sur ma première planète…Quand j’étais destiné à mourir. Mais, cette fois-ci, plus d’anges, plus de personnes pour l’aider, pour le sauver. Plus de personnes bienveillantes pour le faire changer de camps. Rien ni personne pour le convaincre. Un Charon a suffisamment côtoyé la mort pour savoir quand celle-ci le frappera. Elle me frappera. Avant cette apocalypse. On ne peut connaître précisément la date de la mort. Cependant, pour nos « bons et loyaux » services, la mort nous donne un avant-goût. Il ricana. « Bon et loyaux » services…Quelle vaste mascarade…Finalement, nos ancêtres…Il secoue la tête Non, je ne peux pas dire ça. Notre volonté de bien faire, notre conscience nous aurait interdit de reculer. Tout simplement. ELLE est venue. ELLE a parlé. ELLE a su trouver les mots pour nous convaincre. ELLE nous a rendus plus fort, plus endurant…Plus sensible. Puis, ELLE est repartie. IstalrI regarda à travers le hublot de son vaisseau. Au loin, que l’océan de noir, dont il a appris à apprécier la couleur. Au moins, ici, il se sentait apaisé. Il n’y a qu’un seul autre endroit, ou il est apaisé, en paix, où il peut se laisser aller. Où il peut être vraiment lui-même. Mais, cet endroit requiert une certaine personne. Qui n’est pas là en ce moment. Même s’il savait que cet amour était plus fort encore que la distance, que tout ce qui pouvait se passer…Même s’il savait que sa disparition la tuerait probablement, il ne pouvait rester . Son glas avait sonné. Au loin, une myriade d’explosion se firent. Un mélange de couleur, Orange, rouge, Jaune, mêlé à du vert, le tout dans des flashs lumineux. IstalrI serra les dents, appréhendant ce qui allait suivre. Une vielle habitude. Un sentiment aussi vieux que l’univers lui-même. Pourtant…Cela devrait être devenus une habitude pour lui. Mais, ces derniers temps ont su percer sa carapace.
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Cdt. IstalrI
Respect diplomatique : 277
02/06/1019 ETU 23:03
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Score : 6
Détails
Douleur. Souffrance. Agonie. Peur. Chagrin. Tristesse. Colère. Douleur indescriptible, de ce que l’ADM fait à un pauvre corps… Souffrance infinie, savamment mélangée à cette douleur, Agonie venant mettre son grain de sel… Peur, Chagrin, et tristesse. Tristesse de voir ses proches morts. Tristesses d’une mère qui a perdu ses enfants, menant à la folie…allant se jeter en riant dans le nuage vert… Colère d’un père incapable de faire quoi que ce soit… L’impuissance… Un enfant, regardant dans le ciel, voyant le nez d’une ogive, fonçant tête baissée vers lui. Un enfant, trop innocent pour comprendre ce qui lui arrive. Une âme, si innocente, éteinte en un fragment de secondes, alors qu’une bombe s’écrasa sur lui, libérant tout son contenu. Un Homme, seul, debout, face au nuage vert qu’il sait impossible à esquiver. Pourtant, la folie de l’espoir le pousse à courir, à fuir…Avant que le nuage vert l’engloutisse…Avant que l’enfer ne vienne… Une douleur, insoutenable, qui pourtant, te laisse encore en vie, dans tout ton système respiratoire. La trachée, les bronches, les bronchioles, les alvéoles pulmonaires, les poumons…Tous irradie le feu, la douleur, la souffrance, tel qu’elle abat par terre l’Homme…Mais, il vit encore…Et, ce n’est que la première voix à cette macabre chorale. ^ Une deuxième, vint lentement…L’homme ramène sa main devant lui, sifflant comme s’il avait une crise d’asthme, la plus aigües jamais enregistré. Sa main est normale. Clignement des yeux. Sa main possède désormais un œil sur son dos. Clignement des yeux, n’y croyant pas. Tout autour, désormais, des pustules pousse, extrêmement douloureux, gonflant à vus d’œil. L’homme ouvre la bouche pour crier : Aucun son ne pu sortir. Ses cordes vocales étaient écrasées, par quelque chose de gros, et de suintant. De douloureux. Les pustules se sa main explosa, un à un. Accompagné d’une douleur des plus inimaginables. De ce qui reste de ces pustules, s’échappa un liquide blanchâtre, mélangé a des teintes de noire, et de vert. Ses yeux s’injectèrent de sang, peu à peu, troublant sa vision. Pourtant, dans un dernier sursaut de vision, il vit un monstre, dépassant l’entendement, que la vision humaine ne peut expliquer, ni décrire. Un monstre…Qui ne vient que de son imaginaire. Personne d’autres ne peut le voir. Il devint fou, voulant hurler à s’en déchirer les poumons. Ne peux pas. Impuissance, face à cette mort qui vient, petit à petit… Quelques spasmes, encore, le font légèrement sursauter, avant de mourir, une douleur au-delà de l’imagination humaine. Au-delà de ce que peut supporter un homme. Un homme normal serait mort avant même d’avoir ressentis ne serait-ce que la moitié de ce que vient de subir IstalrI. Ce dernier vomit tout son déjeuner. Intégralement. Cela faisait au moins le dixième spasme qui le secouait, la dixième régurgitation, ne se passant pas sans douleur. Spasmes aux ventres, fièvres. Respirant avec difficultés, le teint pâle, il se redressa difficilement. Il s’essuya la bouche, avant de jeter son papier. Plus de la bile, et un mélange d’acide qu’autres choses, désormais… Durant de longues minutes, il reprit sa respiration, tentant de se calmer. Tentant de calmer ce qu’il vient de sentir. De vivre. Car, oui. Tout ce qui vient de se passer. Tous les événements qui ont été montré. IstalrI les a vécus. Il était la femme pleurant ses enfants, courant. Il était ce malheureux, victime de l’ADM. Il était cet enfant. Il a eu cette effroyable douleur, cette abominable souffrance. Cette insoutenable agonie. Combien de temps…encore…Combien…Finalement, ce glas n’était pas pour maintenant… Quand... cela... va-t-il... CESSER !?
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Cdt. IstalrI
Respect diplomatique : 277
17/07/1019 ETU 16:33
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Score : 3
Détails
« -Commandant ? Nos docteurs…Ont… -Je sais. Je les ais sentis. -Vous allez bien, commandant, vous êtes sûr ? -Oui…Il n’y a rien que nous puissions faire…C’est ma malédiction. -Vous avez crié, tout à l’heure… -S’il vous plait…Ne vous faites pas plus de mal que vous en avez déjà. Je vis avec cette malédiction depuis toujours. -La reine Lyra peut aider, ou du moins, ses scientifiques… -Aucun scientifique au monde ne saurait expliquer ce que j’ai. Ce n’est pas une maladie. C’est une malédiction. » Le secrétaire jeta un coup d’œil inquiet au commandant IstalrI. Il ne sortait plus. Était de plus en plus faible. Pourtant, il s’obstinait à vouloir donner le meilleur de lui-même. Il repartait dans la rédaction de COM-X, et de troupes à gérer. Le secrétaire partit. Dès qu’il disparut de son champ de vision, IstalrI soupira. Il ne pouvait absolument pas en vouloir à celui-ci : Ils s’inquiétaient. Quoi de plus normal… Soupir. Long, très long soupir. Combien de temps cela va-t-il durer ? Combien de bombardements va-t-il y avoir, encore ? Combien de souffrances vais-je devoir encore endurer… Il regarda à nouveau à travers son hublot. A nouveaux le noir de l’espace, avec une nébuleuse, au loin. Son visage à elle s’imprima dans le hublot, le regardant. Comme elle lui manquait… La moitié de lui, situé quelque part dans cette galaxie. En vérité, il sait précisément où elle est…Mais…Elle peut tout faire, ou rien faire, sans qu’il le sache à un seul instant… Me pardonneras tu un jour, mon amour ? Aurais-je qu’une seule once de compréhension ? Il ferma les yeux, réprimant une larme qui se formait au coin de l’œil droit. Pourtant…Une perle, translucide, fila le long de sa joue. Je mourrais, c’est certain. Nous finissons tous par mourir un jour. Tous. Même si je sais ce que je risque, dans combien de temps je vais mourir, plus ou moins…Mon heure n’est pas maintenant. Il se leva, fit les cent pas dans son bureau. Réfléchissant. Il pouvait encore faire des choses. Il avait des comptes à régler. Oui. Beaucoup de comptes. Des choses à terminer. Il ne pouvait partir comme ça. En poussant un dernier soupir, il regarda le hublot, à nouveau. Calme… Faites que ça s’arrête… Tu me manques...
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