Apocalypsis Archives > gamma2 > Galaxie 14 > Forums > Assemblée Galactique : Résurgence > Reset

Reset

Pages : 1

Cdt. Ed
Respect diplomatique : 10

Avatar
22/04/1019 ETU 22:54
Score : 10 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 1
message adapté : 0
message remarquable : 6
humour décapant : 0
role play intéressant : 3
RP privé - introduction de personnage 
Musique d'ambiance : Destiny OST 13 - "Tranquility" cliquez ici
╔═══════╗ 
Reset
╚══════╝
Galaxie 14 – Secteur 3 – p̸̧͇͔̝̠̀̈́̒͝͝ͅr̶͇͍͍͈̘̞̺̾͆̆̎͊̔͂̽̃̐͜ͅé̷̺͚̜͔̮͉̻̲̣̌́̿́͒̇̍̄̕͜c̸̱͚̩̑͋̅̐̕̕͠i̴̢̦̦̩̲̿̀̉̎͌s̷̛̪̞̆̓̆̄̊̅̈́͘i̶̭̩̝̥̇̓͊͊͊̌̎o̴̘͈͑͐̃͒̏n̶̤̘̪̞̔̿͂s̴̨͓̤̲͈̲̰͙̊̑̉͑̀̉͝ ̴̛̥̯̞͚̌i̵̛̤̣̥͆̈́̆̓̎̌̚n̵̮͈̝͋̀͑͋͊̔̉̈́̌͊͜d̴̞͙̪͕̍̋̔i̸̘͔͔̤̖͓̔̇̎̾̽͐̉̏͘͘s̸̡̙̫̯̝̰͉̘͍̖͋͆̓̆̾̌̆̔̕p̵͈̉ȯ̷̧̟̻͎͙̪͈͎̻̳̓̀͘͝n̵͉̦̺̤̗͙̯͛̐̊͑i̷̛͓̮̭̙̞͖̥͔̿̓̔͗̇̇̌͝ͅb̴̳̼͔̈́͆̃̔̌̂͋ͅl̶̢̨̡̦͖͎̪͕̬̯̒͐͑̋͌̓̚͘ȩ̷̼̮̘̣̻̦̮͉̪̃͂́̚ś̶̜͇̱͌̄̌͘
Il observait l’espace depuis bien des cycles maintenant, le regard vide, les pensées ailleurs, comme pour échapper à des souvenirs qui le poursuivrait pour toujours et à jamais.
Seul dans sa capsule individuelle, sous perfusion permanente d’aliments cybernétiques, il traversait l’espace depuis bientôt un millier de cycles, avec pour seule compagnie durant le voyage son esprit meurtri éclairé aux étoiles et à la lueur violette de ses yeux se reflétant dans le hublot. Cela faisait mille cycles qu’il ne s’était pas vu, la lueur de ses yeux étant bien trop forte pour permettre le reflet de son visage sur la vitre, bientôt mille cycles qu’il n’avait pas vu en face ce qu’il était devenu.
Il voyageait sans but et sans amis dans le calme le plus parfait, sans bruis, sans heurts, serein comme si la capsule, qui se déplaçait pourtant à des vitesses vertigineuses, était en suspension au milieu d’un vide intersidéral qui préférait parcourir lui-même la distance face à cet objet sans destination.
Lorsque l’on voyage seul avec soi-même depuis maintenant 1000 cycles, on ne se retrouve pas seulement qu’avec soi-même, on retourne jusqu’à la source même de son existence, jusque dans les plus petits détails de son histoire, les souvenirs n’étant plus que des remords, les remords n’étant plus que le souvenir d’un instant qui se perd aussitôt dans une autre pensée tout aussi éphémère tant tous les sujets ont déjà été abordé dans cet esprit fatigué de vivre mais forcer à la survie.
Dans un dernier relent de souvenir, il finit par réclamer la mort, la mort à tout prix, ne pouvant plus supporter le poids de son passé, ne pouvant plus supporter l’idée d’un avenir figé dans la mouvance.
Soudainement, alors que la capsule avait toujours poursuivi sa course sans heurts, sans bruits et dans le calme le plus parfait, l’homme et son engin furent frappé par des sensations d’une telle intensité que celui-ci, qui n’avait pourtant jamais vraiment eu la Foi, parvint presque à croire en un assaut d’un divin.
La capsule se mit à briller, entourée par une matière gazeuse rougeâtre, aveuglant les yeux d’un homme endolori par le noir depuis tant d’années, une sensation de chaleur s’empara de ce corps froid qui n’était que vie artificielle, un bruit assourdissant prit la capsule en grippe en résonnant de la carlingue jusque dans la gorge de cet homme qui ne faisait qu’un avec la machine.
Il crut en une fin divine, et les yeux brillants, il remerciait l’espace qui le libérait enfin du fardeau de la vie, puis soudain, il fut tiré de ses espoirs par un signal audio émanant du système de la capsule.
Système de captation solaire enclenchée ….
Batterie en cours de chargement …. 
Etat : 1% ….
Diagnostique situation en cours ….
Entrée dans atmosphère en cours
Son visage se décomposa en entendant cette nouvelle, quelles épreuves la vie lui réservait ?
Rétros propulseurs désactivés …
Pose de l’appareil impossible
Il esquissa un sourire, finalement peut-être qu’il aura sa fin, un peu brutale certes, mais à ses yeux, plus rien ne comptait plus que la fin et ceux, peu importe les moyens. Au fur et à mesure de sa chute, il voyait se dessiner les flans de montagnes et les habitations au loin, la fin était proche, il approchait de plus en plus du sol, de plus en plus, jusqu’au moment final ou enfin ….
La navette se disloqua dans une explosion retentissant, plongeant dans le sol à une vitesse telle que plusieurs centaines de mètres cubes de terres furent brassés par la carcasse chaude de la navette. A l’impact au sol, un son vrombissant à en percer les tympans les plus mécanisés de la galaxie se fit entendre, perçant le calme d’une forêt luxuriante au milieu de cette planète dont on discernait un horizon plein de modernités.
Lorsque l’on est banni par l’univers lui-même, même la mort ne saurait mettre un terme à tel châtiment.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, perdu et incapable d'assimiler toutes les informations qui lui venaient, il était assis sur un fauteuil en onyx noir placé au milieu d’une place verdoyante et entouré de bâtiments vitreux atteignant des hauteurs démesurées. Le fauteuil était orné de technologies gouvernementales et quotidiennes derniers cris et son bras mécanique n’était pas le sien, celui-ci étant beaucoup plus avancé technologiquement.
Assis sur ce fauteuil, il observa autour de lui, il était entouré d’un nombre incalculable de journalistes et d’individus sobrement habillés qui ressemblaient à des hommes d’Etat. Au loin, il discernait difficilement une foule d’individus acclamant un individu, scandant sans cesse le même pseudonyme :
Ed'
La foule, scandant ce nom qui était inconnu pour l'homme, ne cessait par la même d'agiter d'étranges appareils à leurs poignets, ceux ci parsemais l'horizon de flash divers et de lueurs rouges. Certains arboraient un brassard indiquant "Presse", d'autre des brassards de couleurs. L'homme était perdus au milieu de ce tumulte ou tout semblait être centré sur sa personne. 
Il tarda quelques instants à comprendre qu’il était le centre de l’attention, observant cette foule d’individus, l’esprit seul mais physiquement présent, mille et une questions tournèrent en boucle dans sa tête, mais une seule lui vint à l’esprit :
Que se passe-t-il ?
Il fut tiré de ses pensées par un homme encapuchonné, dont on ne discernait pas le visage dans l’ombre de son sombre habit. Celui-ci lui toucha le bras avant de s’accroupir au niveau de son oreille, il ne chuchota que quelques mots, simples mais succincts qui résonnèrent dans l’esprit de celui qui se nommait désormais Ed’.
Monsieur le président, votre investiture est maintenant achevé

Pages : 1