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Cdt. Rupert Avery
Respect diplomatique : 635 ![]() 24/11/1012 ETU 15:34 ![]() |
Score : 1
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Les candidats présenteront leurs oeuvres ici même, petit rappelle des règles, chacun à le droit de poster un texte de 2000 mots maximum, pas de contrainte cette fois-ci, donc sujet libre. je demanderai éventuellement à une personne exterieur au concours de proposer un thème pour la final. Aucune reproduction ne sera tolérée. Les phases d'éliminations dure deux cycle prolongeable, si besoin est, sur 3 cycles. les quatres commandants ayant le plus de vote positif seront finalistes. Il est possible de voter pour plusieurs textes bien sur, je demande malgré qu'une sélection soit faite selon vos préférences. HRP: Pour des raisons pratique merci de ne pas commenter ici, vous pourrez en revanche le faire dans le topic qui a été utilisé pour les inscriptions, merci de votre compréhension
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Cdt. Rupert Avery
Respect diplomatique : 635 ![]() 25/11/1012 ETU 18:05 ![]() |
Score : 2
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sur demande je vais rallonger la date buttoir à 7 cycles afin de laisser plus de temps à chacun pour produire leurs oeuvres. bien sur vous pouvez présenter vos oeuvres avant ce délais
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Cdt. Rupert Avery
Respect diplomatique : 635 ![]() 29/11/1012 ETU 01:43 ![]() |
Score : 9
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Sur la jetée de mes regrets S’envolent mes rêves oubliés Et coule l’encre de mes espoirs Dans les tumultes de l’écume noire La beauté des vers tourmentés Pleurent déjà en sillons bleutés Les larmes d’une âme esseulée Que les embruns ont révélé Dans de terribles hurlements Sombrent les mots du poètes S’enfuyant avec les courants Portés au loin par la tempête Souffle le vent du désarroi Sur les grises et grandes parois Rongées par cette eau et ce sel Comme ces lignes pourtant si belles Et l’effroi d’un si dur combat Brise la volonté de mon vers Telle la déferlante qui s’abat Soudain plus fragile que le verre D’impitoyables tessons glacés Meurtrissent mes tristes mains fermées Contemplant sur la sombre jetée Le sang par mes poèmes versé
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Cdt. Shang-ti
Respect diplomatique : 148 ![]() 30/11/1012 ETU 16:49 ![]() ![]() |
Score : 9
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Le commandant Shang-ti arriva en personne sur les lieux du concours. Il était vêtu d'une chemise trois quart noir arborant le symbole Ying-Yang entouré des huit trigrammes, d'un pantalon rouge sang, de bottines noirs et d'une ceinture large en tissu blanc brodées d'un majestueux dragons d'or. Un grand couteau à lames courbe dont le manche arborait un splendide gemme en jade était glissé dans sa ceinture. Ses traits étaient tirés mais un volonté farouche apparaissait dans ses yeux. Il sortit un papier de sa chemise l'ouvrit et commença à lire : "Nos informateurs nous indique un rassemblement des flottes de la commandante Hélia dans le système...mais qu'est ce que c'est que ça!!! Pardonnez nous cette erreur honorables commandants." L'empereur Shang-ti fouilla fébrilement ses habits et n'y trouva rien qui ressembla à un autre texte. Il regarda légèrement contrit les commandants présents. Puis son regards tomba sur un badge figurant une tête de mort que portait l'une des personnes présente dans l'assemblée. Il releva la tête pris une profonde inspiration et se lança. PAVILLON NOIR Traqués, pourchassés, haïs ! Commandants voilà ce que nous attire d’avoir embrassé le Jolly Roger. Nous causons la peur et l’effroi là où nos frégates accostent ou abordent après avoir parcouru des années lumières sur les océans galactiques portées par les vents cosmiques. Et cette peur que nous inspirons n’est que le reflet de vos hantises, de votre couardise et de vos regrets. Hantises de voir vos précieux trésors se faire piller, couardises que de s’enfermer dans son petit confort quotidien, regrets de ne pas avoir vécu libre comme nous. Oui nous sommes libres, libres de nos choix, libres de parcourir l’espace intersidéral, libres d’affirmer nos convictions, libres de choisir notre capitaine, libres de gracier le noble commandant ou de passer par l’acier le vulgaire, libres de piller, libres d’être ! La lâcheté n’as pas sa place parmi nous. Le courage est le fondement de notre mode de vie. Courage d’être ce que nous sommes, courage d’accepter la mort, courage d’affronter cette dure vie de loups des mers solitaires, courage de rejeter toute forme d’oppression et de véhiculer nos valeurs. Rien de tel que de sentir les embruns neutroniques nous fouetter le visage, d'humer l’odeur enthousiasmante du canon ionique qui viens d’éventrer un VME, de percevoir l’éclatement de l’os frontal sous la lame de la hache d’abordage, d’accepter le boost d’adrénaline dans les moments critiques, de remplir nos cales des cargaisons durement gagner, de dilapider en beuverie et sauterie tous ces gains et de cracher à la gueule de l’univers notre rage de vivre. Ah ! mais ça vous ne le connaitrez jamais sauf si un jour vous croisez notre chemin et décidiez de le suivre avec nous car nous acceptons tous êtres dans nos rangs sans distinctions aucunes. Flibustier, corsaires, pirates, écumeurs de mer, frère de la côte, boucanier, forban mille noms nous sont données mais derrière ceux-ci qu’une seule réalité, qu’une seule motivation : vivre libre ! Frères et Sœurs de l’Organisation Renégate n’oubliez jamais pourquoi vous battez PAVILLON NOIR !
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Cdt. Nvalth Tykrus
Respect diplomatique : 57 ![]() 30/11/1012 ETU 18:43 ![]() ![]() |
Score : 4
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L'alarme retentissait dans le vaisseau, le son déchirant les oreilles du caporal Dickens. « -Nom de dieu, ils peuvent pas mettre des alarmes silencieuses ?, implora-t-il. -C'est un peu rater le principe d'une alarme Dicks, répondit le lieutenant Boyer. -Ouais mais ça éviterait qu'on se fasse tuer vu que ce bruit nous met hors d'état de combattre, éructa Dickens. » Les deux hommes regardaient autour d'eux. Le mess était vide, la porte vers les dortoirs était verrouillée et les lumières rouges l'éclairaient, tandis que la porte vers le poste de pilotage et d'opérations était fermée, chose anormale après un saut hyper spatial. « -Hmm, la porte devrait-être ouverte, c'est la procédure post saut hyperspatial si l'ordinateur ne détecte pas de paramètres dangereux pour l'équipage, dit Boyer. -Je sais, mais ce qui m'inquiète c'est la porte vers les dortoirs et les machines, tu sais ce qu'il s'est passé ?, s inquiéta Dickens. -Aucune idée, je suis encore en phase de récupération de mémoire. Le saut a dû mal se passer, normalement c'est plus rapi...s'interrompit le lieutenant. » Les deux hommes regardèrent la porte éclairée de rouge, signifiant une perte de confinement. L'équipage réduit du Vilrus se trouvait derrière cette porte avant le saut. Et soudain tout revint à la mémoire des deux hommes, l'attaque surprise d'un ennemi inconnu, le saut d'urgence du Vilrus, appareil de reconnaissance et de surveillance, nullement adapté au combat et le tir ayant touché le vaisseau quelques secondes avant le bond. « -Tu penses que le commandant est encore viva...commença Dickens. -Message du commandant, que tous les membres d'équipages valides viennent en salle d'opérations immédiatement. -Ça répond à ta question Dicks. Allons-y. » Les deux hommes arrivèrent à la porte fermée et ouvrirent la porte sans difficulté en actionnant la commande d'ouverture d'urgence. La porte devant être tirée vers l'intérieur afin d'éviter des problèmes avec une salle dépressurisée de l'autre côté. Arrivant dans la salle des opérations ils purent voir qu'il n'y avait que le commandant Van Wayenberg. Le regard que les trois hommes échangèrent était sans équivoque, ils étaient les seuls survivants du vaisseau... « -L'ordinateur de bord et tous les équipements électroniques sont tombés en panne pendant le saut, annonça le commandant. -Très bien, il faut les rallumer, commencer à surveiller les environs, transmettre un message de déstresse et s'assurer qu'il n'y ait pas d'autres survivants, déclara Boyer. -Oh là, pas si vite, tant que nos équipements sont éteints nous sommes plutôt furtifs et tranquille, mais si on commence à s'annoncer façon boule de disco brillante, ça risque de barder. -Les craintes du caporal sont compréhensibles lieutenant et il faut en tenir compte. -Vous préférez mourir d'ennui sans savoir ce qui est à l'extérieur que de continuer de vivre, même si ça implique un risque modéré ?, demanda le lieutenant. -Oui, répondit Dickens. -Il faut éviter de se précipiter Boyer, il faudrait peut-être privilégier les réparations du vaisseau et aller voir s'il y a des survivants dans les quartiers dépressurisés, ordonna Van Wayenberg. » -Très bien commandant, je vais aller voir s'il y a des survivants puis je participerai aux réparations, Dickens peut déjà commencer sans moi. » Le lieutenant alla prendre sa combinaison extra-atmosphérique et pénétra dans le sas. Après un dernier regard vers le caporal Dickens il commença son inspection de la zone dépressurisé, ayant une autonomie de 3h il ne s'inquiéta guère, 1h ou 2 seraient largement suffisantes pour fouiller tous les recoins. Il irait également vérifier l'état des moteurs en espérant que s'il y avait des dommages ils seraient légers. Le caporal Dickens commença par vérifier l'état de la coque, notamment au niveau de la salle des opérations, le mess n'étant pas une zone vitale. Après avoir effectuée cette tâche rébarbative il se mit à vérifier l'état des circuits électriques quand il fut rejoint par le commandant. « -Dickens, vous connaissez bien Boyer ? -Ouaip, un bon lieutenant, il a appartenu aux forces spéciales mais a été affecté à ce vaisseau de reconnaissance suite à une blessure. Je pense que l'état-major compte le faire passer dans les forces de reconnaissance et l'ont donc affectés sur un appareil plutôt petit et efficace. -Je vois. Pensez-vous qu'il tentera de se mutiner et d'enclencher les appareils de surveillance électronique du vaisseau ? -Il a beau être un membre entraîné des forces non-conventionnelles, il respecte l'autorité. -Savez-vous qu'il a été évalué comme tacticien brillant mais adepte de risques ? -Non, où voulez-vous en venir ? -Je pense qu'il faudrait l'empêcher de nuire, ni vous ni moi n'avons l'entraînement pour le combattre et cette situation pourrait le rendre un peu impulsif. -Vous proposez de l'enfermer dehors ? -Tout à fait caporal, je ne tiens pas à mourir et encore moins à sacrifier cet appareil. » Ayant dit cela, le commandant retourna au poste opérations en attendant le retour du lieutenant. Le caporal se mit à penser aux propos du commandant. Certes il appréciait bien le lieutenant mais le commandant n'avait pas tort, le lieutenant semblait décidé à allumer les systèmes du vaisseau et prendre le risque de se faire repérer par des êtres peu amicaux. Et c'est pas le lieutenant que ça refroidirait. Deux heures plus tard le lieutenant Boyer annonça par radio qu'il avait fini, qu'il n'avait trouvé aucun survivant et que les moteurs subluminiques étaient gravement endommagés et non réparables tandis que le générateur hyperspatial était encore fonctionnel. Malheureusement sans inertie le saut hyperspatial se faisait surplace et cela impliquait en général des problèmes menant à la destruction du vaisseau. Arrivé au niveau du sas, Boyer put apercevoir le commandant et le caporal qui l'attendaient.Il leur adressa un signe de la main avant d'annoncer qu'il lui restait environ une demi-heure d'oxygène et qu'il était donc à la limite de la réserve de sécurité et qu'il ne pouvait donc pas faire d'autres vérifications avant de recharger son réservoir d’oxygène. « -La commande de mon côté est verrouillée, vous pouvez ouvrir le sas s'il vous plaît ?, demanda Boyer. -Désolé lieutenant mais vous êtes un péril pour cet appareil, il me semble judicieux de vous empêcher de nuire, répondit le commandant. -MAIS VOUS ÊTES COMPLETEMENT CINGLE !, éructa le lieutenant. -Désolé mec, le commandant à raison, le risque que tu allumes les systèmes était trop grand, répondit penaud Dickens. -Écoutez, je suis un militaire, je respecte les ordres, j'aurai tenté de vous convaincre certes, mais jamais je ne serai passé outre votre autorité. Maintenant vous me laissez entrer ou j'enclenche les moteurs ce qui donnera une impulsion énergétique qui sera certainement détectée s'il y a des ennemis dans le coin. » Le caporal et le commandant se regardèrent, puis le commandant accepta d'ouvrir le sas, le caporal l'ayant assuré que le lieutenant était un homme de parole. Van Wayenberg posa juste la condition que Boyer ne devait jamais se trouver seul, ce que ce dernier accepta, vu sa position fort inconfortable. Si tôt entré dans le vaisseau il se dirigea, accompagné de ses deux équipiers, vers l'armurerie pour y déposer sa combinaison et recharger le réservoir d'oxygène. Entré dans la salle, il se dirigea vers son casier, pris son arme de poing et tira une balle en pleine tête du commandant. « -T'es malade, pourquoi tu viens de le tuer ?, demanda un Dickens prit de panique. -Il a complètement perdu les pédales et a tenté de tuer un membre d'équipage. -Tu lui avais promis que tu ne ferais rien. -J'ai dit que je suivais les ordres, pas les élucubrations d'un psychotique. Bon on va mettre en route les systèmes. -Bien reçu lieutenant, répondit Dickens d'une voix sans timbre. » En pilote automatique, Dickens suivit Boyer dans le poste des opérations, s'assit à une des postes de détecteurs et démarrait la mise en marche des systèmes. Une fois les systèmes initialisés et opérationnels, ils purent connaître leur position. L'horreur de la situation leur sauta au visage. Ils se trouvaient sur le point de Lagrange de la capitale ennemie... [HRP]C'était bien 2 000 mots maxs non ? Bon, si ce récit ne vous plaît pas et que vous avez une critique a formuler, envoyez un x-com si possible, je suis personnellement pas très satisfait de mon écrit mais j'avoue manquer de technique pour voir mes erreurs. Donc je suis preneur de tout conseil, maintenant que j'ai enfin eu une motivation pour écrire cette nouvelle qui trottait dans ma tête. Et merci de la lecture.[/HRP]
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Cdt. Rouage
Respect diplomatique : 162 ![]() 30/11/1012 ETU 22:27 ![]() ![]() |
Score : 10
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Je les ai vu Des corps entrelacés qui fondent tels des bougies. Des volontés affutées qui s'émoussent. Des passions qui grandissent, s'enorgueillissent, et éclatent en minuscules gouttelettes éparses et scintillantes. Des tours puissantes dévorées par le temps. Des idées magnifiquement tissées en un chef-d’œuvre, défaites par des mains habiles à la recherche d'un fil usé. Je les ai observé Des désirs inassouvis, mû en frustrations galopantes, cherchant sans fin à s'émanciper au détriments et profits d'autres déceptions. Une débâcle d'humanité, ne survivant que par orgueil et ne se plaisant que dans l'amour-propre. Je leur ai survécu Ainsi depuis que tout a commencé. Le son rauque et sans harmonie des rires. Ils exhalent, suintent et pourrissent. Leur respiration, leur souffle, leurs buts : Le chant des damnés de naissance. Êtres misérables, obsolètes, s'arrogeant jusque mon existence. Je bouge et ils ont peur Maudissant mon initiative. Mon autonomie, leur fardeau. Ma vie, leur péché. Ils me jugent, MOI ! Être d'harmonie : Le son reposant de l'horloge Le tintement régulier du pendule Je me déplace Je pense ; Moi... Succession d'images, de doutes, d'idées, soudain happé par l'univers, il me plie, me tente, me taraude. Il veut me soumettre. Il me connaît quand je le découvre : Il m'entoure déjà ! Je sors Je suis plus haut que le sol. Je regarde en haut, les volutes s'envolent, caressant la matière avec douceur, embrassant chaque contour, enlaçant l'atmosphère et créant des volumes morts-nés, insaisissables et sublimes. Je regarde en bas, marée d'entités, mécanique et bruyante, mais leurs cacophonies n'émettent nulles mélodies, seulement un vacarme assourdissant, accordant aux grises façades d'horribles voix que nul ne saurait faire taire. Monstres de granit, de béton et de fer, rugissant furieusement leur nature. Je suis chez moi Naissance de Rouage
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Cdte. L'Archétype
Respect diplomatique : 89 ![]() 02/12/1012 ETU 23:25 |
Message édité -
Score : 7
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Ils m'ont dit que tout irait à vau-l’eau, que les valeurs, et leurs apôtres, s’effaceraient au profit du mercantilisme, que l'art deviendrait outil d'abrutissement, Que tout un chacun, piégé dans la Grande Machine, ne serait plus qu'un rouage, désincarné, enclavé, Que nous en serons réduits à manger des produits infâmes, assaisonnés de matières chimiques et saturées, en guise de repas, Que nos loisirs se résumeront à espionner autrui, ingurgiter le plus d'informations pèle-mêle, et s'abrutir perdus dans des Paradis artificiel, L'air deviendrait irrespirable, les villes dangereuses, la campagne ravagée, et la Mer serait une gigantesque poubelle. Et dans ce maelström d'ordures, nous nous contenterons de regarder ailleurs, bête, mais heureux. Alors, j'ai refusée de regarder ailleurs. Et à quoi cela m'a-t-il conduit? Une porte, quatre murs de pierre, un sceau d'eau, du fourrage, un autre sceau pour chier et pisser et une gamelle qui n'était que rarement remplie. Et de temps à autres, une sévère bastonnade assortie d'un florilège d'insultes. Et certain soir, quand le vin embaumé les soldats, et que leurs yeux brillé d'un feu immonde puisé au fond de l'immondice de leurs coeurs, les coups devenaient caresses, les hurlements gémissements, et la douleur et la peine, mués en honte, achevait d'étendre au sol les lambeaux de sa dignité, dans une symphonie de douleur anéantissant toute forme d'espoir. L'empire de Vassilia savait soigner ses opposants. "Depuis combien de temps le monde se résume à ça?" se dit la prisonnière tout en grattant sa chevelure bouffée par les puces. Elle se souvenait d'une autre existence, presque une autre vie, ou il y avait un soleil, des villes, de la vie! mais il ne restait de tout cela que de creux souvenirs engloutis par ce qui semblait être une éternité de détention et de privations. Elle se souvenait du jours où tout avait changé, où après avoir parlé à cette ravissante fille dans un bar de la Capitale, elle avait rejoint un groupe de personnes qui semblait issu de toutes les Castes de la société. Elle avait apprit, d'abord à se fondre dans la foule, éviter les patrouilles, déjouer le couvre-feu, puis le maniement des explosifs, les techniques de guérilla, puis vint sa première "mission". Il s'agissait d'enlever un haut fonctionnaire de l'Empire, pour exiger la libération d'enfants d'opposants détenus dans un des camps du Gouvernement. Les soldats les attendaient au domicile de la cible, tous ses camarades avaient été exécuté, y comprit la douce Sofia, et elle embastillée pour une durée indéterminée. Elle regarda la porte de barreaux qui fermait la seule parcelle de sa cellule où il n'y avait pas cette horizon de pierre immuable. Du bout des doigts, elle enserra la poignée, l'actionna et essaya de pousser la porte; à sa grande stupeur, la porte n'était pas fermée! Elle n'avait jamais songé à vérifier, et dire que depuis tout ce temps elle était peut être ouverte! elle tendit l'oreille à l’affût de la présence d'un éventuel gardien, mais un silence absolu régnait, comme d'habitude, elle poussa la porte et s’engagea dans le corridor, bel et bien désert. En avançant, elle aperçut une pièce sans portes, elle rentra dedans et y trouva une gigantesque pile de vêtements, armes, bijoux, et autres objets hétéroclites qui semblaient venir de quatre ou cinq pays différents... "C'est ici que les effets des prisonniers doivent être entreposés" se dit-elle. Avec avidité, elle entreprit de tirer ses affaires de ce désordre sans nom. L'espoir d'un monde meilleur avait certes réduit sa vie à la routine de la captivité, mais ses réflexes de guerrière semblaient revenir petit à petit. elle s'en rendait compte en parcourant les couloirs étrangement déserts, à l’affût de la moindre présence. Elle finit par trouvé des escaliers qu'elle grimpa quatre à quatre jusqu’à se retrouvé devant une massive porte. Elle inspira un grand coup, dégaina son épée, et ouvrit la porte d'un vigoureux coup de pied. Une gigantesque salle de réception, à la décoration surchargée d'un goût douteux. Une fresque représentant la Famille Royale, facilement reconnaissable grâce aux stigmates de la consanguinité arborés par tous ses membres. Des meubles précieux étaient savamment disposés ça et là, et d'épais tapis recouvraient le plancher stratifié. Une pièce magnifique, n'eut été l'empilement de corps impressionnant qui occupait le centre de la salle. "Tous tués sauvagement, déchiquetés..." murmura-t-elle à lui même, comme pour se rassurer. Elle avait d'abord pensé à un assaut d'un groupe de guérilla similaire à celui auquel elle avait appartenu. Mais les corps semblaient plutôt avoir subit les assauts de griffes et de mâchoires, sûrement d'un très gros animal, mais si une bête avait fait ça, pourquoi les corps étaient si soigneusement empilés dans ce qui semblait être la plus belle pièce de la Citadelle? Elle décida de continuer son exploration, et d'aviser. Et en s’avançant vers la porte, une voix qui lui semblait familière brisa le silence jusqu'alors parfait. Sans pouvoir distingué un seul mot, elle écouta attentivement un babillage morbide, qui semblait venir de partout à la fois, inquiète et tremblante, elle continua néanmoins son exploration. Elle trouva la porte d'entrée principale de la Citadelle, encadré par deux cadavres de soldats qui n'étaient plus que reste épars, la peau et les organes se mélangé dans le sang épais. Et elle arriva sur une grande place, inondée de cadavres. Femmes, hommes, enfants, soldats, prisonnier, une marée de morts s'entassant sans aucune logique, comme si tous avait étaient tués d'un coup. Le ciel, couleur de bronze, semblait lourd et bas, un vent moite souffla sur son visage, charriant une odeur de mort qui l'as fît vomir. Elle couru en tout sens, poursuivi par le babillage qui se faisait de plus en plus fort, proche. La sueur trempée son chemisier, et la peur emplissait son esprit comme le plomb un moule. Et alors qu'elle débouchait sur une énième avenue transformée en charnier, la voix jusqu'alors impossible à localisé, sembla venir d'un temple ou le nombre de cadavres semblaient plus important. Et à l'intérieur, sur l'autel de marbre, elle la vit. Insulte aux lois physique et logique, la "chose" lui vrilla l'esprit tant son "corps" inspiré la terreur, avec ses boursouflures multiple, son teint maladif d'un blanc laiteux, ses grosses veines palpitant sous la peau diaphane et luisante. Des yeux étaient présent par grappe à toutes les extrémités, et une fente situé vers ce qui pouvait être l'abdomen vomissait une bile infâme, bleue et chaude, au fumet abominable. Et la voix se refit entendre, cette fois ci dans sa langue. Elle était inhumaine, criarde et moqueuse, mû d'une folie d'un autre age et d'un monde sans rapport avec le nôtre. "Charmante enfant, tu doit te demandé ce que tu fait la. J'ai trouvé votre ridicule monde, avec ses prétentions ridicule, son raffinement enfantin, qui ne vous à pas sauvé, comme tu peut le voir. Et maintenant tu es la dernière de cette ville, matrice de ma grandeur. Tu est là pour voir l'agonie de ton peuple, qui m'as réveillé en forant dans le ventre de la Terre, magma créateur dont je n'était jamais sorti. Je ferai une armée de vos morts, et ma corruption se déversera ici comme la bile qui sort de ma matrice, et tout cela tu le verra, car j'ai entendu ton désespoir,et au fond de mon être, tu sera témoin de la chute de ton monde. J'emmerde l'esprit de subversion, la révolte, et toutes les autres pauvres guenilles dépareillées que vous agitez au devant de votre propre défaite pour simplement vous sentir exister. J'emmerde ceux qui disent savoir quoi faire pour le bien d'autrui, les trous du cul déguisés en apôtre d'une rébellion inexistante si ce n'est dans la tête d'une poignée de sociopathes, J'emmerde vos espoir aussi moribond que vos stupides et insignifiantes existences, je veux la régression, la peur, la mort et le Chaos." Et dans un cri répugnant, Elle rentra en lui, furie pure alliée à la stricte folie. Elle se nourrit de l'essence même de son être, de façon obscène, goulûment, avant de le laisser reposé sur le sol, ou il s'échoua sans volonté comme une vulgaire coquille vide. Et le monstrueux soupir de soulagement dégoulinant d'une horrible satiété faisait écho à la nouvelle ère qu'allait connaitre ce monde.
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Cdt. Rupert Avery
Respect diplomatique : 635 ![]() 09/12/1012 ETU 13:38 ![]() |
Score : 1
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je laisse encore un délais de deux cycles pour ceux qui souhaiterais encore participer au concours, si aucun nouveau texte n'est présenté d'ici la, les finalistes seront Rouage, L'archétype, Shang-ti et moi même Je laisserai à Nvalth Tykrus le choix du sujet imposé
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Cdte. Ktjn
Respect diplomatique : 56 ![]() 13/12/1012 ETU 17:04 |
Score : 6
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Allongée dans l'herbe, je pouvais au loin voir sombrer par delà l'horizon notre brave soleil, dardant des rayons orangés au travers de la canopée tout autour du bosquet de Djn. Le coucher de soleil était, je le pense, le moment de la journée que je préférais. Tandis que la nuit gagnait le ciel et que la lumière se faisait dévorer par un manteau éloigné, j'allumais quelques bougies en résine de Njk. Cette petite plante de la famille des papavéracées ne poussait qu'à l'est des forêts de Vųä et, lorsqu'on le brûlait, permettait de s'immiscer plus profondément dans l'imaginaire. Armée de ma plume de feäų et d'un petit molleton pour me protéger de la brise nocturne, je rédigeais sur un papyrus tout ce qui me passait par l'esprit. ¤~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~¤ Lorsque la nuit gagna ton cœur, au détour du crépuscule, et que tu eus succombé à tes peurs, mes mains effleurèrent ton visage incrédule. Tes yeux noyés dans les miens et nos âmes entremêlées, nous dévoilâmes nos desseins à l'encre de lait. Puisses-tu trouver en cet instant plénitude, dans cette symphonie décor, au toucher de mes doigts recherchant le parfait accord. Ô toi ma douce muse, qui de ma lippe abuse, je te fais à présent étrenne de ma chair pour qu'au clair de lune tu viennes t'y plaire. Laissons nos corps tanguer sur les flots, à la cadence des battements de nos cœurs. Au creux de ton iris la volonté te fait défaut, désormais qu'à l'abysse je viens cueillir ta fleur. Tu plonges en moi comme dans un livre ouvert, recherchant dans les traits la levée du mystère. Plus nous continuerons et plus tu t'enivreras de cette folle passion qui n'est bientôt plus à ras. Prends moi et amène nous par delà les frontières, qui font de nous des éphémères clouées à terre, pour que dans une dernière danse nos corps en harmonie se balancent. ¤~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~¤ La nuit était à présent tombée sur le bosquet de Djn et ma chandelle arrivait à son terme. Les oiseaux avaient regagné leurs nids et la forêt s'était mise à chanter, berçant la nuit et chassant la solitude. J'écrivais à présente mes dernières lettres, car l'étourdissement me gagnait et le sommeil guettait. Profitant de mes derniers instants de lucidité, je mis en route la procédure de publication à l'assemblée, avant d'éteindre mon holopad et d'étreindre ma couverture mitonnée.
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Cdt. Rupert Avery
Respect diplomatique : 635 ![]() 17/12/1012 ETU 15:09 ![]() |
Score : 1
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Voilà, avec beaucoup de retard, les phases de selections sont enfin terminés merci à tous ceux qui ont participé et qui soutiennent ce projet. Les finalistes seront donc: Rouage L'archétype Shang-ti et moi-même Si Nvalth Tykrus ou ktjn souhaitent me proposer un sujet imposé ils peuvent le faire par x-com ou ici même, sinon toute proposition est la bienvenue. Tous les participants ont également le droit de se servir du Canard déchainé et d'y proposer l'article de leur choix.
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