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Cdt. Feldyn
Respect diplomatique : 16 ![]() 23/04/1013 ETU 21:57 |
Score : 6
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Un chasseur nomade volait entre les étoiles, explorant des recoins infinis et encore inconnus de la galaxie. Le vaisseau parcourait élégamment l'espace, l'espace vide, silencieux, infini. Le cockpit était vide, et l'IA se chargeait de maintenir le cap tout en évitant les éventuels obstacles qui pouvaient être rencontrés dans ce vide qui ne l'était finalement pas tant que ça. Astéroïdes, lunes, épaves, le quotidien d'un explorateur en somme. Mais l'explorateur n'était pas là. Un observateur extérieur aurait pu jurer que le vaisseau était abandonné. Tout on plus on pouvait voir un petit droïde cylindrique rouler d'un endroit à l'autre du vaisseau. Mais ce même observateur, entré dans le vaisseau aurait alors changé d'avis, car si l'espace vide ne propageait pas le son, l'intérieur de la carlingue oui. Surtout avec les hauts parleurs à fond. Ambiance sonore : http://www.youtube.com/watch?v=oFH0Fs0WL4Q Il s'agissait d'un vieux morceau de musique conservé de l'époque de la Terre, on appelait ça du rock à l'époque, et dont l'état de conservation permettait encore de le passer avec une qualité correcte. On pouvait distinguer par dessus la musique un son inhabituel, qui pouvait ressembler à celui de la pluie, ou à une grosse fuite d'eau. Le son était lointain, comme étouffé. Puis lorsque le refrain arriva, une voix entama, à tue tête, avec des notes à faire pleurer un chef d'orchestre : A, A, A, A, A, A, A, A ! Ca n'arrivait pas très souvent, Jim Novack profitait d'un moment de calme pour prendre une douche. HRP : ce sujet aurait pu s'appeler : "Il se passe quoi en ce moment dans vos vaisseaux ?" N'hésitez pas à poursuivre ;)
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Cdte. Mary Read
Respect diplomatique : 116 ![]() 24/04/1013 ETU 01:36 |
Score : 6
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[HRP : premier message ! Si j'ai bien compris c'est assez libre comme sujet, pile ce que je cherchais pour débuter. Pour savoir qui est Mary Read n'hésitez pas à faire un tour sur le profil, la description est complète.] Une petite secousse, puis une seconde. Le vaisseau n'est plus arrimé et quitte la capitale de Braveroc. Les réjouissances sont terminées, chaque homme à son poste dans le silence. Le capitaine se tient à côté du pilote, fixant le ciel à travers la vitre. Quelques turbulences. Les ingénieurs présents jettent des regards inquiets et désolés vers le capitaine. Elle fronce les sourcils, le regard fixe : elle n'avait pas le courage de leur faire de commentaire, elle attendrait leur retour. Car elle ne souhaitait pas de retour si vite. Après quelques instants, le vaisseau quitta l'atmosphère et rejoignit la flotte en orbite, sa flotte. Elle réalisa alors ce qu'elle venait de faire : elle était à la tête d'une planète, d'une civilisation entière. Le fille de joie était devenue commandante en chef, à la tête d'un peuple entier. Quelle ascension. Quelle ambition diront certains. Il est vrai qu'elle n'en manquait pas. Pourtant elle avait vite compris qu'elle n'était pas seule dans l'univers. Les communications rétablies, elle comprit qu'il y aurait sans doute plus fort qu'elle, c'est pour cette raison qu'elle était de retour dans l'espace, et aussi par la faute de son second. Ce gentil Edward avait beaucoup de travail, en fait toutes les tâches que Mary détestait, et l'une d'entre elle était de gérer les communications, notamment répondre à toutes les personnes auxquelles la commandante ne daignait porter l'attention... la quasi-totalité en somme. Leur premier contact extra-liiréen ! Mais Edward avait dû se charger de répondre, acceptant l'invitation à une rencontre en personne. C'est pour cette raison qu'ils reprenaient leur envol. - Mettez moi en contact avec la flotte, ordonna le capitaine Read. - Contact établi capitaine, lui indiqua un des hommes. - Capitaines ! Le devoir m'appelle au delà de ce système. Le capitaine Morgan assurera le commandement en mon absence. - A vos ordres Madame, répondit le concerné. - Capitaine il me faut une escorte. Envoyez moi une poignée de vaisseau. En bon état. - Combien en voulez-vous ? - Evitez juste de m'envoyer la moitié de la flotte. C'est une mission diplomatique. - A vos ordres. - Coupez la transmission. Un grésillement indiqua la fin des communications. Quelques secondes plus tard, 4 chasseurs quittèrent leur rang pour se mettre en formation autour du transporteur. - En route. Sur ces mots, Mary Read tourna les talons et quitta la salle de pilotage. Plutôt qu'une simple cabine, le transporteur utilisé avait été personnalisé, agrandi pour accueillir la commandante. Edward avait reproché à Mary - c'était bien le seul à oser la contredire - de ne pas avoir attendu que le nouveau vaisseau soit prêt, mais elle n'avait pas écouté, elle voulait rencontrer ces personnes au plus vite, pour savoir à quoi s'en tenir vraiment : les messages étaient vide de sensation à son goût. ______________________________________________________ Elle fit une pause sur l'un des ponts d'observation, admirant l'espace. Toutes ces étoiles si lointaines où des guerres devaient sévir, des alliances se former, des coups d'états, des traîtrises. Tout un monde qu'elle découvrait, un monde nouveau qu'elle allait devoir dompter, apprivoiser. Le vieux pirate était peut-être peureux, mais il avait raison sur un point : on ne peut survivre sans allié. Du moins pas sans la puissance nécessaire. Mais pour le moment, elle appréciait surtout le retour dans l'espace, loin du gouvernement et de toute cette administration. Elle aimait l'espace, elle étouffait dans la capitale. Là, elle respirait à nouveau. Elle resta un long moment pensive avant de rejoindre sa propre cabine. Le voyage était long...
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Cdt. Feldyn
Respect diplomatique : 16 ![]() 25/04/1013 ETU 00:00 |
Score : 4
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Jim Novack venait de prendre possession de son nouveau vaisseau, flambant neuf, comme le lui avait certifié l'habile commerçant qui le lui avait vendu à un prix modique. C'est ce qu'il lui avait dit en tout cas, larmoyant, en expliquant au pilote qu'à ce prix là sa marge était si faible, qu'il devrait en vendre encore quelques milliers pour permettre, à lui et à sa tendre famille, ses chers bambins, la chair de sa chair, la prunelle de ses yeux, et sa jolie femme, sa tendre et aimante femme, de manger à leur faim pendant les trente prochains jours. Jim avait beau être une sacré brêle en négociation, fallait quand même pas pousser mémé dans les orties. Tiens, d'ailleurs, une ortie, il savait même pas ce que c'était. Surement un restant de ces expressions du passé, d'avant l'apocalypse, à l'époque où on n'avait qu'une seule planète et où les vaisseaux se trainaient à mort. Enfin, d'après les holos de contes. Alors qu'il faisait le tour de son désormais "chez lui", il prit mentalement note de vérifier un de ces quatre ce qu'était une ortie. Une mémé, ça il voyait bien, mais une ortie... Jim était content de son achat, et inspectait chacune des pièces du vaisseau jusqu'à arriver au Saint des Saints, le cockpit, le centre névralgique de toute cette fantastique machinerie ! Bref, là où il pouvait s'asseoir les pieds sur le tableau de bord, une binouze bien fraiche à la main, une santiag' négligemment jetée sur le fauteuil du copilote. C'est comme ça qu'il était installé, peinard, les orteils en éventail dépassant allégrement de ses chaussettes trouées, usées à force de séjours prolongées dans ses bottes à l'odeur... singulière. Alors qu'il palpait son nouveau fauteuil modèle "Commandant", et passait la main entre le coussin et l'accoudoir, il sentit un objet étranger. Une sorte de grimace, mélange de concentration et d'effort se peignait sur son visage pendant qu'il tentait d'extraire l'objet étranger de son logement. Il parvint à le sortir et le souleva devant ses yeux, avant de le jeter brusquement au loin, l'air dégoûté. "Splitch" *%$#"§¤ ! Sa tendre et aimante femme !? L'enfoiré ! S'adressant à l'IA du vaisseau. Commande immédiatement un nettoyage de fond en comble de ce foutu vaisseau, et vite !
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