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Cdt. Craby
Respect diplomatique : 182 ![]() 28/05/1013 ETU 14:42 ![]() ![]() |
Score : 6
Détails
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Palais d’Emeraude, planète capitale Elora Un jour on m’avait dit que j’étais maitre de mon destin La voix de Rupert Avery brisa le silence de mort qui régnait dans la pénombre de sa chambre, il y était enfermé depuis plusieurs semaines déjà, se nourrissant à peine, traversant crise de folie sur crise de folie. La réalité lui échappait, lentement, mais aussi surement que s’écoule le temps. Ma vie est à l’image de mon visage, une ombre impénétrable Si la servante occupé au chevet de son souverain avait cru rêver en l’entendant la première fois elle ne s’y trompa pas cette fois ci, elle se redressa brutalement sur son siège, fixant avec une surprise non dissimulée l’homme qu’elle avait depuis si longtemps vénéré. L’espoir jaillit de ses pupilles avec la violence d’une éruption, puis s’éteint instantanément, soufflé par le hurlement de douleur qui perça a travers tout le palais. Il était à l’article de la mort, elle le savait. Il haleta puis repris son monologue. En vérité j’ai été prisonnier de ma vie, prisonnier de mes devoirs, prisonnier de mes complots, mon destin a été forgé pour moi et non par moi, mes actions n’ont fait que suivre le monde qui m’a conditionné, je n’ai rien construit de moi-même, je n’ai rien détruit de moi-même. Mais je suis sur d’une chose, je serais l’artisan de ma mort. Les larmes perlèrent sous les yeux de la jeune femme, mais elle ne laissa pas éclater le moindre sanglot. Un étrange crabe vert pénétra dans la salle, il contempla son ami avec un air triste « Il est l’heure Rupy » Avec un effort surhumain l’homme au masque d’ombre se leva et vient se place sur un fauteuil antigravitaionnel. « Tu m’as réservé une place de choix cher ami ? - La meilleur qui soit, tu ne rateras rien du spectacle ! - Parfait » Quelque part dans une base militaire secrète Les immenses ogives ADM s’entassait comme une forêt de mort a travers le paysage, Rupert Avery s’approcha de l’une d’elle, elle avait été étrangement équipée, une sorte de cockpit trônait au dessus de cette dernière, Craby aida son comparse à se hisser dedans, il lui lança un dernier regard et lui dit simplement « Bon voyage »
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