Laissez moi vous raconter une histoire, ou plutôt une tragédie. Pas une tragédie commune, comme en vit le petit peuple au quotidien. Non, il s’agit là d’un événement aussi rare qu’une douche de brigand, un de ces événements qui arrive une fois toute les révolution de galaxie. Un accident à la fois beau et terrible, de ceux qui rentrent dans l’Histoire avec un grand H et marquent les peuples, engendrant de ces récit que l’on aime transmettre à nos enfants lorsque l’on vieillit, même si au fond il s’en foutent un peu.

Mais trêve de digression, fermez les yeux et ouvrez les oreilles (ou le contraire si vous lisez).

Tout commença alors que le jeune Denor avec l'assistance de sa grande sœur Alexia, s'apprêtait à effectuer une expérience scientifique particulièrement dangereuse et donc particulièrement exaltante.

Âgé de 24 ans et président du conseil planétaire depuis 3 ans, il passait la majeur parti de son temps dans les laboratoires gouvernementaux à explorer les secrets de la physique post-quantique et les mystères de la théorie de l’information unifiée.

Sa dernière piste de recherche étais la plus prometteuse qu’il ai découverte depuis le début de sa carrière.

Il semblerais d’après ses théories qu’il existe une particule hautement énergétique dont la présence expliquerais de nombreux phénomènes jusque là incompris. Il l’avait nommé la particule de Dieu, mais elle serais connue plus tard sous le nom d’Apotium.

Il effectuait donc une expérience pour vérifier les théories sous-tendant celles de l’Apotium dans l’accélérateur de particules linéaire nouvellement installé sous le parc du parlement planétaire.

L’expérience en question consistait en une tentative de fusion du Lutécium avec du Deutérium en Ténobrillium, l'élément précédant l'Apotium sur le tableau de Mendeleiev revisité.

Tout les paramètres était nominaux, les particules prenait de la vitesse dans leurs boucles magnétiques respectives, transformés en plasma à plusieurs millions de degrés par un flux de micro-ondes constant.

Les détecteurs de l'accélérateur de particule commencèrent soudain à s'affoler, indiquant une montée en fréquence bien supérieure aux valeurs théoriques. Il se passait quelques chose d’imprévu dans les boucles d’accélération alors que la collision ne s’était pas encore produite, comme si la matière absorbait de l’énergie d’une source inconnue et devenait de plus en plus dense.

Denor, persuadé de tenir quelque chose décida dans un élan irréfléchi de pousser l’expérience un peu plus loin. Il libéra d’un coup toute l'énergie contenue dans les boucles de supraconductions, poussant les champs magnétiques dans leur retranchements, proches du point critique où ils auraient déchiré les parois de l’accélérateur de particule.

La structure tint bon, et la soupe de quarks chauffé à près d’un milliard de degrés circulant dans les boucles à une vitesse proche de celle de la lumière fut déviés par de puissants champs magnétiques et partie de chaque extrémité du tube de collision tels deux masses infernales fonçant l’une vers l’autre, tels deux monstres d’énergie n’aspirant qu’à se dévorer l’un l’autre.

C'est alors qu’une particule de Ténobrillium et une particule de Deutérium entrèrent en collision à quelques mètres du jeune Denor et de son assistante qui, protégés par un épais champs magnétique, surveillaient les données avec des yeux brillants d'excitation.

L’espace est le Temps furent déchirés localement par des forces défiant l’imagination, créant une singularité, une bulle d’espace-temps distinct, un mini univers aux lois étranges. Cette bulle était déjà en effondrement sur elle-même, condensant toute l’énergie dégagée par son big-bang en un noyau de matière super-dense. Selon le modèle théorique, cette succession d’évènement aurais du créer un micro trou noir qui aurais été capable de passer la barrière de la singularité, ce qui aurais dû avoir des conséquences désastreuse pour les expérimentateurs ainsi que la planète et ses habitant, à savoir de les écraser instantanément sur la surface de la taille d’une tête d’épingle du trou-noir à mesure que celui-ci se nourrissait par gravité de toute matière environnante.

Mais ce n’est pas ainsi que ça se passa, au grand dam des théoriciens qui allaient devoir revoir leurs théories de fond en comble, et pour le salut de tout les habitants de la planète qui n’en surent jamais rien. L'énergie dégagée par le phénomène aurais pu fournir toute la planète et ses neufs milliards d'habitants high-tech en électricité pendant un an.

... si énergie dégagée il y avait eu.

Au lieux de cela, tout les capteurs se turent instantanément et toute la zone d'expérimentation fut plongé dans la pénombre faute d’énergie. Les capteurs passifs continuaient malgré tout à fonctionner et affichaient des valeurs des plus surprenantes: tout d’abord, quelques femtosecondes avant la collision les flux de quarks avaient dépassé la vitesse de la lumière des quelques fragment de pour-cents, ce qui était rigoureusement impensable pour la science actuelle. Un barrière théorique historique venait d’être franchie. Ensuite au cœur de l'accélérateur de particule, là ou la collision s’était produite régnait un froid mortel, une fraction au dessus du zéro absolu, ou aucune énergie ne peut être dégagée.

Il se dégageai malgré tout une sorte de radiation exotique matérialisé par une puissante lumière bleu qui semblai traverser toute choses, l’air même semblais être devenu luminescent.La scène était d’une beauté saisissante, cette lumière avait quelque chose de magique, de féerique.

Denor et Alexia restèrent quelques temps en arrêt devant ce spectacle. Après un coup d’œil au donnée des capteurs, Denor constata qu’il n’y avait aucun danger mesurable, le froid se dissipait, il n’y avait pas de radioactivité, et l’enceinte du collisionneur ne contenait pas de substances toxiques.

Alexia ne parvenait pas à détacher son regard de la lumière, et tel un papillon de nuit pris au piège d’une lampe, elle se rapprocha de l’enceinte et l’ouvrit doucement. L’air rentra en sifflant tel un ouragan dans le tube sous vide, et la clarté bleu inonda la salle de contrôle. Elle s’approcha encore de la source, du point de collision. C’était un point suspendu à un mètre du sol, brillant d’un éclat aveuglant, d’un bleu glacial semblable au cœur d’une étoile neutronique. Elle tomba à genou devant le phénomène, en extase.

Denor voulu lui dire de reculer, mais elle ne répondit pas. Il voulus l'éloigner, mais plus il s'approchait du cœur plus ses nanones donnaient des signes de faiblesse, des pans entier de systèmes distribués cessant simplement de fonctionner. Des expériences ultérieures montrèrent que aucune circulation d'énergie n'était possible dans ce champ, seul demeuraient mobile les êtres vivants, l'électricité, la physique des particules et la chimie cessai d'exister.

Il s’arrêta, à cinq mètres du cœur, et appela une nouvelle fois sa sœur avec une note de panique dans la voix.

Elle se retourna lentement, et le regard lointains revint sur ses pas. Il croisa brièvement son regard et fit un pas en arrière de surprise. Elle avait les yeux d’un bleu étincelant, à la fois magnifique et inhumain.

Le champs lumineux disparut graduellement en quelques jours. Les seuls observations que l'on ai pu faire furent que rien n'y fonctionnait hormis les êtres vivants qui eux semblaient en sortir renforcés.

Cette méthode fut envisagée comme cure à de nombreux mal, mais Denor ne réussit plus jamais à reproduire l'expérience. Et cet épisode de sa vie resta pour lui un mystère complet, teinté de frustration.

Le commandant Denor se trouvais dans son centre de contrôle, saint des saint ou lui seul étais autorisé, protégé non pas par des systèmes de sécurités ordinaires tels que des authentification biométriques ou mot de passe, mais par un système d'énigme toujours différente que lui seul avais la capacité de résoudre car il avais conçu le système qui les générais.

C'était une grande pièce ronde, vide de tout mobilier excepté un fauteuil en cuire d’époque victorienne monté sur des flotteurs antigrav. Les murs ocres étais baignés dans la lumière changeante des hologrammes qui débitait des information pré-traitées et interprétées par les programmes d’analyse qu’il avait conçu à cet effet.

Le fauteuil flottait à deux mètres au milieu de la pièce, immobile pour le moment. Assis dessus, Denor semblait dormir, retenu par un filet magnétique. Mais quiconque se serais suffisamment approché de lui aurait vu les cillement inconscient de ses paupières closes qui traduisaient une intense activité intérieure.

Toutes les données arrivaient directement à son cerveau via ses nanones, elles étais traités avant même qu’elles apparaissent sur les hologrammes.

Il ouvrit soudain les yeux avec une expression extatique , quelques millisecondes avant qu’une sirène stridente ne déchire le silence et que tout les hologramme se teinte d’un rouge sang.

Enfin ! Ses limiers digitaux avaient retrouvés la trace d’Alexia.

Il coupa la sirène et déplaça son fauteuil vers l’holo le plus proche sur lequel s'étalait en caractères gras et sanglants:

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Charles était le seul qui avait compris son anxiété. Il était devenu un second père pour elle depuis le temps.

Elle allait se faire bouffer tout cru…