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Du mythe à l'histoire.

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Cdt. Jasper Stone
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17/07/1013 ETU 16:31
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Souviens-toi travailleur de lumière de l'âge Atlante, tu y étais déjà. Tu vivais dans l'harmonie et la joie avec d'autres membres de ta cité d'or.
Souviens-toi de tes échecs, de tes victoires, ou bien seulement de tes neutralités, celles ou personnes ne gagnaient, cependant, allé plus loin aurait pus tous nous réduire au silence.
Souviens-toi, souviens-toi ...
Le commandant Adrien Stone avait perdus la foie, voila déjà 20 cycles (années) qu'il errait dans l'espace, dans un état cryogénie partiel, permettant de ralentir le vieillissement tout en laissant l'activité du corps humain opérationnel.
A son regret, il était en charge de transporté les échantillons de millions d'espèces afin de peuplé la planète Philadrion, Zoo galactique. Cependant, entre temps, son GPS intergalactique rendis l'âme, ainsi que son transpondeur dimensionnel permettant de voyagé à la vitesse de la lumière.
Il était perdus, ne sachant plus ou allé. Et avec la chance qu'il avait, il voyageait dans un transporteur de première classe, tombant en ruine. Ses commandes ne fonctionnaient plus, il n'avait que l'avantage d'avancé ou de s'arrêté. Aucun recul possible, il avança, espérant tombé sur une escouade de marchand ou un véhicule spatial civil. Cependant il savait que ce n'était pas possible, la trajectoire qu'il avait prit le menait droit vers un système inconnus, inhabité. Il attendait, tout ça à cause d'une maudite météorite. Que pouvait-il faire ? La radio HS, il n'avait pas d'idée.
Les provisions ne manquait pas, il en avait pour 50 ans encore, si il ne se suicide pas avant.
Puis soudain:
Planète de coordonnées habitable, rotation de 365 tour par cycle, climat variable sous 4 partie, atmosphère viable avec un taux de croissance de 0,95 de gravité. Aucune espèce intelligente répertorié dans le secteur.
Un sourire rapide, puis décadent lorsqu'il compris que personne pourrait réparé son vaisseau. Pourtant il devait s'arrêté, il le fit en rejoignant l'orbite de la planète et en y pénétrant avec le reste d'énergie permettant l’accroissement d'un bouclier.
Le vaisseau s'écrasé sur une continent aux êtres géants. Il ne mesurait que 1 mètre 75 pour une population primitive de 20 mètres pour certains.
A ses débuts, il commença à chassé, cependant, les protéines qu'il ingurgita de ses êtres, qu'il appela "Dinosaures", étaient fades et sans goût, malgré le fait qu'il nourrissaient. Il eu une idée, celle d'utilisé le Moule de vie afin de décongelé les échantillons d'animaux.
Du moule sort la vie, la création de la vie s'avérait une affaire complexe. Après avoir lu le chapitre "Comment faire naître les animaux", il commença à placer les oeufs fécondés d'animaux de son ancienne planète dans les couveuses automatiques, comme le proposait le livre.
Au bout de quelques semaines, il obtint les premières formes de vie d'origine extraterrestre prêtes à être implantées sur cette planète.
En premier il déposa une fourmi, fraîchement éclose d'un petit oeuf congelé et décongelé.
L'insecte, perdu sur la nouvelle planète, ne voulut pas abandonner le doigt d'Adrien.
-Allez, vas-y, descends !
Finalement propulsé par le souffle humain, la fourmi tomba plus loin et commença à explorer le sol, incapable d'imaginer la taille du nouveau monde où elle venait d'atterrir.
Ensuite, les jours suivants, il y eu des poussins, des rats, des papillons, des souris, des lapins, des chèvres, des moutons, des vaches.
Parallèlement, les dinosaures furent inoffensif, essayant d'évité ces nouveaux arrivants. Pire que ça, le contact leurs donna une épidémie, durant lequel, les deux mois suivant, les cadavres de ces créatures gigantesque s'éparpillaient un peu partout.
Les jours qui suivirent, Adrien continua à suivre les conseils du livres, en mettant des insectes jusqu'aux éléphants, en passant par les baleines et les lions.
Chaque espèces était représenté, ainsi que son prédateur naturel afin de stabilisé l'environnement.
Cependant il n'y avait aucun moyen pour lui de s'échappé. Peut-être était ce le destin de resté seul, peut-être que ...
A l'aube il eut la solution.
C'était simple.
Il s'en voulut de ne pas y avoir pensé plus tôt.
A suivre.
Cdt. Jasper Stone
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17/07/1013 ETU 18:30
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Il chercha dans l'armoire réfrigérée pleine d'éprouvettes étiquetées, et finit par trouver un tube où était inscrit en petits caractères "Homo Sapiens"
Mais si pour la plupart des animaux la manipulation "Oeuf fécondé, matrice, couveuse" était relativement aisée, pour créer son semblable tout paraissait compliqué.
Le petit noyau humain fécondé ne voulait pas prendre dans la matrice. Finalement, à force de relire le chapitre "Manipulation génétique", il finit par découvrir qu'en cas de mauvais démarrage du processus de manipulation des cellules, on pouvait l'accélérer en ajoutant des cellules souches de moelle osseuse fraîche, issue d'un animal de même espèce.
De la moelle osseuse humaine ?
Porteur de "moelle humaine fraîche" sur cette planète, il n'y avait que lui. Il lui parut difficile de s'opérer lui-même pour s'extraire de la moelle osseuse, mais ce qui était en jeu, ce n'était pas seulement l'avenir de son espèce.
C'était l'avenir de la forme de conscience la plus complexe de l'univers. Et s'il était le dernier, il était aussi la dernière chance.
Cela méritait quelques efforts.
Dilemme technique: Pour ne pas souffrir il devait être endormi, mais étant son propre chirurgien il lui fallait rester éveillé. Finalement il finit par trouver, dans la trousse de secours du Transporteur, une fiole d'anesthésique local.
Il décida de s'inciser dans la seule partie du corps où il espérait ne pas créer de problème: Une côte.
Il dut s'introduire un morceau de tissu dans la bouche pour ne pas hurler.
Puis il incisa la peau et se cassa une côte à coups de marteau. L'opération fut une boucherie. Mais son cerveau tenait bon.
Il serra les dents le plus longtemps qu'il lui fut humainement possible, mena l'opération à bien, après quoi il s'autorisa enfin à s'évanouir.
A son réveil, il trouva la force de ranger la côte dans une boîte stérile, la disposa dans la zone réfrigérée du laboratoire ambulant qui par chance fonctionnait sur batterie chimique, pressa une compresse sur la plaie et s'évanouit de nouveau. Cette fois pour longtemps.
Le lendemain, il mit un temps interminable à retrouver ses esprits. Il changea son pansement puis, quand il fût enfin en état d'agir, récupéra son morceau de côte dans la boîte.
Il utilisa le microscope du laboratoire pour trier les cellules saines et, suivant avec méthode chaque indication du livre, procéda à la création d'un oeuf humain complet, issu du noyau de l'oeuf fécondé et de l'enveloppe cytoplasmique d'une cellule fraîche de sa côte.
Il plaça ensuite l'oeuf dans la matrice artificielle. Puis il envoya des petites décharges électriques pour lancer le processus de vie.
Après plusieurs tentatives le phénomène de multiplication cellulaire se mit en marche. L'oeuf grandit puis termina dans la couveuse, baignant dans un liquide tiède dont il ne connaissait pas la composition.
Neuf mois plus tard, il obtenait un enfant humain vivant.
Comme c'était une fille il décida de l'appeler Eya.
En référence à sa mère Ereen, son père Yves et de lui même Adrien. Les trois initiales qui suivirent la génération de la familles Stone.
Il fixa, troublé, le nouveau-né, heureux comme il ne l'avait jamais été jusque-la. Grâce à son sacrifice et à sa douleur surmontée, il ne serait plus jamais seul.
- Bienvenue sur cette Nouvelle planète Atlante, Eya. Elle s'appelle "Terre".
Je ne sais pas quelle est ma part de génétique en toi, ma petite, un tiers, probablement. Je ne te demanderais qu'une chose: Ne m'appelle jamais "Papa".
A suivre.
Cdt. Jasper Stone
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17/07/1013 ETU 23:23
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Eya grandit dans le maison d'Adrien et s'avéra une enfant d'une remarquable intelligence. Elle apprenait vite à lire, à écrire, à compter, mais aussi la chasse, la cuisine, le tissage, le soin des animaux d'élevage, l'organisation de la maison.
Elle participait aux missions d'exploration de la planète avec son père et surtout, elle se passionnait pour l'histoire de l'ancienne Terre.
Elle adorait tout particulièrement écrire, prenant note de tout ce qu'elle trouvait intéressant.
Son seul problème était peut-être qu'elle entendait mal et du coup, prononçait les mots de travers et tout spécialement les noms, ce qui avait le don d'agacer Adrien.
Les années passèrent.
Eya célébra ses 19 ans sur une montagne alors qu'ils étaient en expédition de chasse. Ils avaient allumé un feu et installé un bivouac.
Autour d'eux il y avait encore des carcasses des dinosaures qui jadis étaient les seuls animaux de la planète.
Adrien sortit de sa besace un lapin et ils le mirent à rôtir sur une broche improvisé. Les grillons d'origine terrestre vibraient de leur crissement caractéristique.
- Bon anniversaire, Eya.
Il lui tendit une torche et lui proposa de souffler dessus. Elle ne comprenait pas pourquoi.
- Je me suis rappelé que c'était une coutume des ancien Atlante pour vérifié si on avait encore du souffle.
Quand je serais vieux et que je ne pourrai plus éteindre cette torche, cla signifiera que je mourrai bientôt.
Eya souffla de toute ses forces sur la torche, ravie.
-Je ne vais pas encore mourir, dit-elle.
- Que veux-tu pour ton anniversaire ? C'est encore une coutume Atlante. On fait des cadeaux le jour de l'anniversaire.
-Mon plus beau cadeau serait ...
Eya fit semblant de chercher puis afficha un grand sourire.
- Une histoire ! Oh Adan, s'il te plait, raconte-moi encore l'histoire de nos ancêtres ! Ça c'est les plus beau de tout les cadeaux, Adan !
- Pas Adan, Adrien, corrigea-t-il une fois encore en marquant son exaspération. D'accord ce sera ton cadeau. Encore le même cadeau. L'Histoire avec un grand H. Eh bien, puisqu'il faut tout te raconter voilà l'histoire, la GRANDE HISTOIRE DE L’HUMANITÉ. Au commencement, hum, enfin, il y a très longtemps, il y avait un monde, au autre monde très loin.
- Paradis ? lança la jeune fille se souvenant des récits précédents.
- Non, ne mélange pas tout sinon nous n'y arriveront pas. Paradis-Ville c'était le premier vaisseau ville permettant de fuir notre planète. Là je te parle d'un autre monde, une autre Terre. Voilà, il y avait une autre Terre, ancienne, lointaine. Dans un système solaire éloigné. Mais les gens sont devenus très durs ...
- Méchants ?
- Disons qu'ils étaient agressifs. Et puis ils n'arrêtaient pas de faire des enfants.
- Comme des lapins ? C'est bien qu'ils y ait beaucoup de lapins, ça nous fait à manger, non ?
- Pour toute espèce, il y a un nombre idéal d'individus par rapport au milieu où elle vit. Là, ils étaient vraiment très nombreux. Ils sont devenus si nombreux qu'ils se faisaient en permanence la guerre de manière de plus en plus atroce, pour résorber leurs excédents de population. Ils avaient même des armes qui arrivaient à brûler des millions de gens.
- Comment est-ce possible ? demanda la jeune fille en ouvrant ses grands yeux intrigués.
- C'est à cause de la bombe atomique, je t'expliquerai un jour, pour l'instant retiens juste qu'il y avait un monde où les humains, nos ancêtres, ont fait beaucoup de bêtises. Ils ont proliféré sans retenue, ils se sont tués sans retenue. Ils ne réfléchissaient pas à la portée de leurs actes. Ils ont empoisonné l'eau, l'air, ils ont détruit les lieux de vie. Ils se sont choisi pour guides des gens très autoritaires qui écrasaient les faibles. Il y avait des religions qui fanatisaient les plus influençables.
- Des quoi ?
- Des religions. C'est ... comment dire, un croyance. Certains croyaient qu'en assassinant leur prochain ils seraient plus heureux, à cause de la religion.
- C'est stupide.
- Donc il y avait la bombe atomique, le fanatisme religieux, la pollution, la surpopulation et puis partout le stress et la peur.
Adrien reprenait les expressions du Journal de Bord, mais n'était pas certain lui-même d'en comprendre le sens réel, le temps à passé et la mémoire du jeune garçon aussi en vieillissant.
Il ne voulait pas montrer à la jeune fille son ignorance du passé. Il interprétait, il inventait, il ajoutait une dimension romanesque.
- Le monde était devenue un enfer.
- C'est quoi enfer ?
- Excuse-moi. Enfer c'était un vaisseau ville qui c'était opposée à Paradis. Et les gens là-bas étaient aussi très durs et très agressifs. Mais ça aussi nous en parlerons mieux une autre fois. Donc, sur l'"ancienne Terre", tout allait mal.
- Adam, je sais que ça n'a rien à voir, cependant comment je suis né, puisque tu m'avait dis un jour que tu avais débarqué tout seul. Alors comment je suis née, moi, Eva ?
- Non, pas Eva, Eya. C'est étonnant comme tu transformes les noms. On dirait que tu le fais exprès.
Elle fit un signe de dénégation pour montrer que c'était plus fort qu'elle.
- Comment suis-je née, Adam ?
- Si je te le disais tu ne me croirais pas ... Tu es née à partir d'un de mes os. En fait, l'une de mes côtes.
Il montra la cicatrice de l'opération qu'il s'était infligée.
- Tu m'as faite avec une de tes côtes, Adam ?
Il s'arrêta.
Elle a encore déformé mon nom. Ça ne sert à rien de la reprendre, elle fait ça sans y penser. C'est comme si elle digérait les noms et les histoires pour se les rapproprier. Elle réinvente tout à sa manière.
- Voilà, tu connais la suite, dans le laboratoire j'ai continué à faire naître des animaux à partir des oeufs fécondés. Et toi tu m'as aidé. Il y en a tellement.
- Oh, Adam, il faudrait que tu m'aides à les nommer, parce que les étiquettes commencent à se décollet et j'en ai perdu plein. Tu m'aideras à nommer les animaux, Adam ?
- Bien sûr, bien sûr, ma chérie.
Il regarda la fille, fixant ses immenses yeux noirs. A ce moment, il hésita à faire naître d'autres enfants en parallèle comme Eya. Mais l'idée de s'opérer une nouvelle fois une côte lui rappelait trop de mauvais souvenirs.
La jeune fille aux grands yeux noirs relut ses notes.
- je récapitule. Le Créateur s'appelle Dieu.
Non pas Dieu, "Izieu" Tant pis, je n'insiste plus.
- Jadis, toi tu vivais au Paradis. Puis vous avez été envoyés ici sur cette Nouvelle Terre, Eden.
Pas Eden, Helène, c'est le nom du vaisseau, tant pis Adrien, laisse tomber.
- Et puis, dans l'histoire il y a aussi Satine.
- Satan ?
Un instant, il se dit qu'Eya était sourde, c'était pour cela qu'elle changeait les sonorités.
- Non: "Satine", dit-il machinalement. Elle a été formidable dans un premier temps, puis on ne sait pas ce qu'il lui a pris, elle a été proclamé Gouvernante de Enfer-Ville.
Un serpent rampa jusqu'au panier remplit de pommes pour s'y cacher, Adrien prit son couteau et lui trancha la tête.
- Ah, encore une chose ..., dit-il. Méfie-toi des serpents. Ils peuvent faire beaucoup de mal.
La jeune fille nota la remarque sur son petit carnet.
Elle la souligna.
- Plus tard, tu auras peut-être des enfants, dit Adrien. "Nous" en aurons peut-être des enfants, rectifiat-il un peu gêné.
- Oui, et alors ?
- Il est très important que tu leur racontes tout, comme je te l'ai raconté, afin que tous gardent la mémoire du passé et un peu des connaissances des savants qui se sont relayés à travers le temps jusqu'à toi.
La fille prit un air entendu.
Afin d'être sûr qu'on ne recommence pas indéfiniment les mêmes erreurs.
Celle qu'elle appelait "Adam" contemplait celle qui se nommait elle-même "Eve" et compléta sa phrase dans sa tête. Il l'a répéta pour s'en convaincre:
"On ne peut pas éternellement fuir" ...
A suivre
Cdt. Jasper Stone
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19/07/1013 ETU 23:43
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Adam ouvra les yeux, puis les referma doucement, les ouvra une seconde fois. Cette seconde fois il vus deux enfants, une fille et un garçon lui sauté dessus.
- Papa ! Papa ! Réveils toi papa !
Jasper et Célia sautait sur le lit fait de laine de mouton terrestre et de bois d'hêtre.
Le regard des deux enfants étaient les mêmes que ceux de Eve. Noir tendre au regard curieux avec une lueur d'intelligence. Il lui fallut du temps pour admettre que ses enfants avaient 5 ans, cependant, les enfants grandissent vites. Très vite.
- Papa ! Allez réveil toi, papa !
Finalement, l'homme se leva, exténué par les cris ravageurs de ses deux petits garnements. Il prit du recul, d'un air penseur, puis s'assit le bord du lit.
- N'avez-vous pas marre de martyrisé votre bon père tout les jours à la même heure ?
Célia prit son air le plus doux en montrant ses yeux de chaton.
- Mais tu nous avais dis qu'on pourrait venir à la chasse des les premières lueurs du soleil ! Tu nous avais promis !
Adam souffla, agacer.
- N'êtes-vous pas trop jeunes, mes enfants ?
- Mais t'avais promis, papa !
- Bon, d'accord, mais je tiens à se que vous restiez derrière moi en cas de problème.
Eve avait entendus de la cuisine la discussion, curieuse, elle se rapprocha avec son ventre de femme enceinte et ajouta en ricanant:
- Et depuis quand a-t'on eu des problèmes, Adam ? A part se faire attaqué par une vague de lapins tueurs et sanguinaires, je ne vois pas vraiment comment ils pourraient se blessés. Encore moins depuis que les prédateurs se sont regroupés dans le sud.
- Nous ne sommes jamais assez prudent ! De plus, c'est la période de migration des oiseaux.
- Super ! Ils se feront attaqué par des pigeons affamés !
Elle rigola de la stupidité de sa phrase, pourtant cela faisait rire les deux petits bambins. Adam hocha la tête.
- Bon c'est d'accord, vous irez m'accompagné à la chasse.
Les deux enfants, Célia et Jasper crièrent des "youpi" de satisfaction.
- Non, pas toi Célia, ne te souviens-tu pas que tu as balancer des cailloux sur les poules récemment ? Elle ne veulent plus pondre. Je penses que tu dois réparé tes erreurs en nettoyant l'enclos des cochons et en les nourrissant. Et puis ensuite tu devras m'aidé à tondre les moutons.
- Mais maman ! Il y en a des cinquantaines de moutons.
- Justement fillette, cela te prendra toute la journée. D'ailleurs tu commences maintenant ! Je te rejoint tout de suite !
La jeune fille vexé, soupira, grogna et bouda, en ajoutant que ce n'était pas juste.
Jasper regarda sa soeur d'un air indifférent, puis il ajouta à son père.
- Alors on y va, papa ?
- Oui, oui. J'arrive, attend moi dehors.
Le garçon écouta et s’exécuta. Son père s'habilla d'une peau d'ours, prit un arc avec quelques flèches, un couteau et une lance en bois. Il prit un panier en oseilles, embrassa Eve une dernière fois et sortit de la cabane.
Il vit Célia en train de nettoyer le sol des bêtes, elle se tourna vers Adam puis détourna du regard rapidement en direction du sol. Elle murmura en boudant une seconde fois:
- C'est pas juste, d'abord !
Adam se retenant de rigoler, un sourire pouvait se dessiné sur son visage.
- Allé, papa ! Dépêches-toi papa !
Jasper le pressa, il était impatient de connaitre l'art de la chasse et courut hors de la clairière en s'approchant d'une forêt. Il l'a regarda une fois, les yeux émerveillés.
- Ne me dit pas que tu es émerveillé, je suis quasiment sur que tu es déjà entré dans cette forêt malgré l'interdiction de ta mère.
Jasper tourna la tête vers son père, il se sentit gêné puis baissa le regard. Son père mima un sourire, puis reprenant son sérieux:
- Bon, on y va !
A suivre.

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