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Cdte. Anna Federowsky
Respect diplomatique : 652 ![]() 02/08/1013 ETU 23:33 ![]() ![]() |
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Score : 6
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La Porte de Thanatos. Une planète aride et morte, à l'atmosphère toxique. Rien ne survie à sa surface constamment balayée de violentes tempêtes. Ce qui était autrefois une prospère planète, abritant des milliards d'êtres pensants, n'est plus aujourd'hui qu'un tombeau, seuls les ruines des anciennes citées témoignant encore d'un passé révolu. Toute vie n'a pas cependant disparue. Profondément enfouie sous la surface, la civilisation survie, bien que difficilement, dans d'immenses abris souterrains. La vie y est dure, mais préférable à la surface. Ce maigre réconfort n'empêche cependant pas les locaux de fuir dès qu'il le peuvent leur monde à l'agonie, laissant la planète se dépeupler un plus semaines après semaines. C'est dans ce décor de fin du monde qu'arrive le vaisseau de Kara Kaahn. S'approchant du seul et unique astroport restant encore en service sur la planète, une éclaircie temporaire dans la tempête de sable balayant les alentours lui permet d'entre-apercevoir les ruines de ce qui était autrefois une magnifique citée ; des grattes-ciels colossaux se tenant encore fièrement pointés droit vers le ciel, comme défiant la réalité de la situation. Le vaisseau se pose finalement, et avec une vibration presque imperceptible, la plateforme commence à s'enfoncer sous terre, dans les profondeurs de la planète. +++---+++ Encadrée par deux soldats portant l'armure assistée blanche des forces armées des Mondes Unis, Kara pénètre dans un quartier à l'allure spartiate, les murs de plasbéton nue renforcés de barres d'acier ne présentant aucune sorte de décoration. Au centre de la pièce, tranchant avec l'allure purement utilitaire du lieu, se trouvent deux siège en cuir, reposant sur un ancien tapis. L'un des sièges est occupée par une femme d'age moyen, à la peau légèrement basanée. Elle fait signe à la commandante de s'asseoir dans le fauteuil.
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Cdte. Kara Kaahn
Respect diplomatique : 269 ![]() 02/08/1013 ETU 23:58 ![]() ![]() |
Score : 7
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Me voilà, Ma’ Sati Purmina ! Kara avait les yeux fixes de ceux qui attendent des ordres sans trembler. Je loue votre générosité pour mon peuple et en son nom, je vous concède notre force. Elle avait tout dit. Son apparence fragile était un trompe-l’œil et elle avait à coeur de le dire haut et fort à cette commandante qui attendait d'elle qu'elle soit forte. Elle se tenait droite et fière, mais les yeux baissés, comme attendant quelque chose. Je connais déjà la douleur et la mort imminente. Cela avait été dit doucement, mais la voix n'avait aucune inflexion malheureuse. Éprouvez-moi et vous saurez... Je ne peux vous convaincre par des paroles et je n'essayerai pas. Ce n'est pas dans mon tempérament. Kara s'était relevée, faisant face à sa marraine, la tête haute, regardant bien au-delà de celle-ci. D'ailleurs, cette commandante ne donnait nulle place à la contemplation. Elle était comme une statue guerrière, lisse et froide. Ordonnez, Madame... Je m’acquitterai au mieux de vos ordres. Droite comme un i, elle attendit les ordres qui allaient guider ses premiers pas dans la Galaxie Espoir.
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Cdte. Kara Kaahn
Respect diplomatique : 269 ![]() 04/08/1013 ETU 21:02 ![]() ![]() |
Score : 6
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Sati se lève et se dirige vers un vestiaire métallique. L'ouvrant, elle en sort une simple combinaison environnementale grise, complète avec appareils respiratoires et recycleurs d'humidité corporelle. L'ensemble recouvre totalement le corps de celui qui la porte. " Nous allons marcher. " Sati tend la combinaison vers son interlocutrice. Kara enfila la tenue sans un mot, sans une question. Elle savait que ce qu'elle aurait à subir ici, dans cette galaxie, serait bien pire que ça, alors inutile de tergiverser. Elle se sentait encore protégée. Où allons-nous, ainsi accoutrées ? Dois-je craindre des pièges ? Me battre ? Un petit sourire, si rare sur son visage, avait fait surface. Vite réprimé. " Prendre l'air. " Elle sort de la pièce, faisant signe à la commandante de la suivre. Allons donc ! Kara n'éprouvait aucune peur, seulement de la curiosité. Elle avait tenté de se mettre en rapport avec l'Assemblée Galactique sans succès et elle y voyait un signe du destin. Elle œuvrerait donc dans l'ombre, et c'était aussi bien. Elle n'avait besoin ni de reconnaissance ni d'amitié. Seules les missions qui lui seraient attribuées lui importaient. Moi, Kara Kaahn, que puis-je accomplir pour vous ? Le silence ne lui faisait pas peur. L'heure arriverait pour elle et son peuple... La femme ne répondit pas, se contentant de marcher dans les couloirs, la commandante à sa suite. Jusqu'à ce qu'elles arrivent à une lourde porte blindée, donnant sur un sas. " Enfilez votre masque, et passez la porte. " Sans mot dire, elle obtempéra. Aucune réponse à sa question. Il fallait qu'elle apprenne seule. Elle avala une grande goulée d'air avant de s'obstruer le visage et d'avancer d'un pas sûr. Dans sa tête, elle se dit qu'elle n'avait rien à perdre, même pas la vie, peut-être la raison... mais qui s'en soucierait ? Elle suivit donc sans hésitation et sans autre questionnement, comme un nuage poussé par le vent du destin.
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Cdte. Kara Kaahn
Respect diplomatique : 269 ![]() 06/08/1013 ETU 08:06 ![]() ![]() |
Score : 6
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La porte interne du sas se ferme, et après quelques secondes, la porte externe du sas s'ouvre, laissant entrer l'air empoisonné de la surface dans la pièce. La femme franchit d'un pas tranquille le passage, indifférente à l'atmosphère mortelle qu'elle respire. Derrière la porte, un long tunnel se perdant dans l'obscurité, parcouru par une voie ferrée, remonte jusqu'à la surface. Elle prend place dans le train, et fait signe à la commandante de la suivre. Kara s'assit en face de la Commandante dans le train qui apparemment remontait à la surface de la planète. Bien que le casque de la combinaison grise put permettre de communiquer, Kara se garda bien d'émettre une seule parole, attendant respectueusement que ce soit sa marraine qui engage la conversation si elle le souhaitait. Apparemment, cette dernière n'était pas loquace ! Nous remontons dans un tunnel étroit, je le sens à cette oppression sur ma cage thoracique... Qu'est-ce qui m'attend là-haut ? On dirait l'entrée dans une arène... Se calmer... Faire le vide... Kara ferma à demi les yeux et se concentra quelques minutes sur sa respiration. La remontée à la surface dure de longues minutes. Finalement, après plus d'un quart d'heure, on peut apercevoir la lumière au bout du tunnel. Le train débouche sur un quai de déchargement. Le ciel est couvert de nuages acides, l'atmosphère orange rendant le paysage de building en ruines barrant l'horizon surréel. Au loin, le tonnerre gronde alors que le vent se lève. Une tempête approche. La femme se tourne vers la commandante. " Premier test : survivez une semaine. " L'entrée du tunnel se referme, bloquée par une lourde porte anti-souffle. Elle est folle ! Kara se retrouva prisonnière du monde hostile où sa Marraine l'avait conduite. Aucun recul possible... Elle tourna lentement sur elle-même pour évaluer le contexte et son coeur battit un peu plus vite : une atmosphère infectée, des ruines et pas âme qui vive... Elle avait envie de crier, mais c'eut été une mauvaise idée... Salope ! Poufiasse ! Je te hais !!! Je vais m'en sortir, je serai vivante à ton retour, espèce de folle ! Je boirai ma pisse s'il le faut... Elle se dirigea résolument vers les bâtiments en ruine, poussée par un instinct de protection. Les éléments dont elle ne connaissait rien étaient sur le point de se déchaîner et il fallait trouver un refuge. Les éclairs zébraient le ciel orange et des grondements sinistres se rapprochaient. Elle entra dans le premier immeuble sur sa route, enjambant les gravas et se courbant sous les poutres en ferraille qui lui barraient le passage. Elle commençait à transpirer sous la combinaison grise. Heureusement, cet accessoire vital mais néanmoins peu seyant, filtrait le peu d'oxygène qu'il restait au dehors. Du calme, respire doucement, ma fille ! Elle se laissa tomber contre une paroi pour réfléchir. Ce monde était empoisonné et la météo était menaçante ! S'il y avait une issue de secours, elle se trouvait forcément en dessous... un tunnel... une grotte... un escalier... Il fallait chercher vers le bas ! Elle se concentra sur les bruits ténus, occultant les fonds sonores de l'orage. Son ouïe fine et sélective pouvait la sauver... ce n'était pas la première fois. Respirer lentement... Ecouter... Gommer le tonnerre... les battements de mon coeur... Ecouter... Tout à coup, elle crut percevoir un tintement, comme une canalisation que l'on frappe à coup de bâton, un coup, puis un autre, puis une syncope, comme une musique... ténue, lointaine... il fallait s'y accrocher ! Elle se releva, les yeux fermés, concentrée sur cette musique que seuls les êtres vivants pouvaient produire par jeu ou par plaisir... Et elle avança lentement, tous les sens aux aguets... Ça vient de dessous... Nord-Ouest... Putain d'endroit ! Je vais trouver...
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Cdte. Kara Kaahn
Respect diplomatique : 269 ![]() 08/08/1013 ETU 12:49 ![]() ![]() |
Score : 7
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Le bâtiment en ruine laissait entrer des rafales de vent qui soulevait une poussière ocre aveuglante. Kara en avait la visibilité gênée sous son casque, elle ne voyait quelquefois pas plus loin qu'une longueur de bras. Elle déplaçait ses pieds avec précaution, se servant de tous ses autres sens, surtout l’ouïe et le toucher. De longues minutes plus tard, ayant rasé les murs, déplacé quelques planches et autres pierres, son pied s'enfonça de quelques centimètres, manquant de la déséquilibrer : une marche ! Qui dit une marche dit une autre marche jusqu'à faire un escalier... Si c'est ce que je crois, la vieille va être surprise ! Elle se coula souplement dans la pénombre du trou et sentit immédiatement que les bruits extérieurs du vent et du tonnerre étaient moins prégnants. Par contre, le noir complet allait l'engloutir... On ne pouvait pas tout avoir ! Le tintement du "tuyau" semblait plus proche. Mes armes... elles sont SOUS la combinaison de survie !... Merde... Si je l'enlève, je meurs... Rrrrr... je te hais Sati... Si je m'en sors... numérote tes abatis, la vieille ! Tandis qu'elle sentait la peur monter en elle et qu'elle serrait ses sphincters pour ne pas se pisser dessus, sa combinaison commença à émettre une pâle luminosité. Suffisamment pour y voir à deux mètres. Aaaah... Elle progressa plus vite, le plus vite qu'elle pouvait, s'enfonçant toujours dans les entrailles de la ville fantôme, toujours guidée par les tintements de "tuyaux". Une ouverture au bout du couloir. De la lumière pulsée. Kara se plaqua contre la paroi et prit une longue respiration. Cool d'y voir ! Mais du coup, je suis comme le nez au milieu de la figure pour les autres ! Quels autres ? Allez, ma fille, faut y aller ! La salle où elle pénétra, prête à se battre, était spartiate comme tout ce qu'elle avait vu jusqu'à lors. Seule une espèce de machine androïde pulsait dans un coin. Elle s'en approcha avec précaution. C'est toi qui fais ce bruit ? T'es encore en fonction ? Ta batterie est toujours alimentée ? La machine, à la sollicitation de la voix de Kara se redressa et émit des "bip" plus sonores, comme si elle était contente de voir quelqu'un. Ses diodes en veille se mirent à clignoter furieusement et une voix métallique se fit entendre dans le silence assourdissant du lieu. Je suis là ! Je suis là ! Je suis là ! Que puis-je pour vous ? Que puis-je pour vous ? Que puis-je pour vous ? Heu... j'ai soif, j'ai faim... et puis d'autres besoins... Tu peux répondre à ça ? Suivez-moi ! Suivez-moi ! Suivez-moi ! Kara n'était pas sûre de la santé « mentalo-programmatique » du robot, mais elle n'avait pas le choix. Elle le suivit encore le long de couloirs qui descendaient toujours plus profond et dans un dédale dont elle ne pourrait jamais se sortir. Autant dire que sa survie dépendait maintenant entièrement de cette foutue machine. ……………………………… Indice de survie 35 sur 100... 35...35... Quelques couloirs plus loin, quelques sas franchis, quelques escaliers métalliques descendus ou montés au pas de course derrière le droïde, Kara sentait la fatigue dans tous ses muscles, la faim lui tordre l'estomac en nausées bileuses et la soif coller sa langue à son palais. L'autre courait toujours devant. Indice de survie 62 sur 100... 62... 62... C'est pas le mien en tout cas ! Où va-t-on comme ça ? On va à 100 sur 100... 100... 100... --------------------------------------------------- Elle n'avait plus la notion du temps. Ses pieds butaient contre les inégalités du sol et la sueur lui coulait sur les yeux. Il fallait pourtant tenir. A ce moment-là elle déboucha sur une espèce de plaque tournante qui aurait pu être un hangar de parcage. Il était faiblement éclairé au sol par des lumières qui semblaient prêtes à s'éteindre à tout moment. Décontamination obligatoire... décontamination obligatoire... décontamination obligatoire... T'es obligé de répéter tout trois fois, s'pèce de trou duc ? Une cloche descendit sur elle, équipée de jets pulvérisant un liquide. Puis une chaleur intense perça sa combinaison. Kara éprouva une seconde de panique, elle allait hurler et tambouriner pour sortir quand tout s'arrêta et que la cloche remonta dans un grincement qui lui fit froid dans le dos. Indice de survie 98 sur 100... 98... 98... Combinaison superflue... combinaison superflue... comb... OK ! Merde !!! Le simple mot "OK" avait arrêté le verbiage du droïde. Si elle l'avait su plus tôt, elle aurait pu ménager ses nerfs ! Elle enleva la combinaison grise, en commençant par le casque, tout en pensant que si le robot déraillait dans ses analyses, elle signait son arrêt de mort. Mais non... Elle soupira de soulagement. Où trouver de la nourriture et de l'eau ? Pas de nourriture... Pa OK ! Pas d'eau... OK ! Dormir ? C'est possible, ça ?
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Cdte. Kara Kaahn
Respect diplomatique : 269 ![]() 09/08/1013 ETU 22:57 ![]() ![]() |
Score : 3
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Ayant retrouvé sa liberté de mouvement et surtout ses armes, Kara se sentit beaucoup mieux. Elle examina la combinaison de survie avec attention et s'aperçut qu'elle était dotée d'un système de recyclage des fluides. C'est bien ce que j'avais dit : je vais boire ma sueur, mon pipi et la buée de ma respiration ! Sati n'est pas si folle, finalement, ni si cruelle. Le robot s'était remis en veille, sûrement pour économiser son énergie. Elle, elle commença à regarder les alentours. Les parois étaient claires, beaucoup plus qu'en surface. De la craie ! Voilà d'où venait l'atmosphère irrespirable à la surface de la planète : les pluies acides sur la roche calcaire ! Elle s'érodait vite en surface et d'autres roches subissaient à leur tour les attaques. Total, du chlore et d'autres émanations dangereuses ! Température ? Hydrométrie ? Blblllip Pllop... Température de 12°C constante - Hydrométrie saturée à 75%. Temp... OK ! Donc, présence de champignons... Coordonnées de concentrations de champignons ? Pas de programme de détection... Pas de... Rhaaa... OK ! Kara ferma les yeux. Se concentrer sur son odorat était le meilleur moyen de trouver une champignonnière si ses déductions ne l'avaient pas plantée. Bouffer de la moisissure, c'était avant tout bouffer. Elle devait tenir encore 5 cycles si elle avait bien compté. Elle mit un demi-cycle à trouver ce qu'elle espérait mais aussi ce qu'elle n'avait pas prévu... Le droïde l'avait accompagnée avec mission de retenir l'itinéraire pour le retour. Une salle souterraine sphérique avec des cavités sombres tapissées de champignons blafards avait guidé son flair. Elle en cueillit deux ou trois, regardant avec angoisse si leur couleur allait virer au bleu ou au violet, signe de poison. Non... Analyse ! Pas de programation adéquate...P... OKKK !!! J'ai faim, merde ! Elle coupa une fine lamelle du champignon et la mâcha lentement. Le goût était fade et terreux. Il lui fallait attendre quelques heures pour être sûre qu'ils n'étaient pas dangereux. Au moindre vomissement, à la moindre brûlure, elle chercherait ailleurs. Mais ses chances de survie seraient pratiquement réduites à néant. Ce qui se passa au bout d'à peine une heure lui fit oublier ses douleurs stomacales. Approche rapide non déterminée... Approche rap... OK ! Dis-moi "TOP" quand ce sera à moins de 10 mètres. Elle s'était ramassée contre la paroi vers laquelle le droïde s'était brusquement tourné, les poignards prêts à couper n'importe quelle matière. Elle maintenait sa respiration lente et profonde et elle écoutait. Des frôlements, de simples frôlements. TOP... TOP... TOP... Un nuage de "bestioles" volantes fit irruption dans la salle, fondant sur les cultures de champignons. C'était comme des chauves-souris monstrueuses qui lancèrent des cris stridents avant de fondre sur la nourriture. Elles vont tout bouffer ! Kara bondit vers elles en hurlant et en faisant tournoyer ses poignards, plus pour leur faire peur que pour les exterminer. Elle ne pouvait pas se laisser déposséder de cette nourriture ! S'ensuivit une danse macabre où les chauves-souris attaquèrent à leur tour, mordant Kara aux bras, dans le dos, la griffant au visage, s’agrippant à ses cheveux, avant d'être pourfendues par les lames acérées de la jeune guerrière. Tout cela dans un vacarme assourdissant et pendant de terribles minutes interminables. Les dernières bestioles s'échappèrent par le tunnel d'où elles étaient arrivées et Kara s'aperçut alors de la douleur qu'elle ressentait dans tous ses membres. Elle ramassa la combinaison de survie, la remplit de quelques kilos de champignons et ordonna : Retour ! Retour ! Itinéraire inverse... Vite !!! La cavalcade dans les couloirs lui parut une éternité. De nouveau en sécurité au niveau de la plate-forme tournante, Kara s’affala sur le sol plus qu’elle se s’y assit. Elle souffrait de toutes les blessures infligées par les « bestioles » et elle était affaiblie par trois cycles de jeûne. Elle commença donc par manger des champignons, en mâchant très lentement, pour réactiver ses glandes salivaires et ne pas trop perturber son estomac. Puis elle déchira sa tunique en longues bandes qu’elle trempa dans son urine. L’urine est ce qu’il y a de mieux comme antiseptique et anti-inflammatoire. Elle pansa tout ce qu’elle pouvait. Son dos aussi la faisait souffrir, mais il aurait fallu qu’elle ait de l’aide… Elle enfila la combinaison de survie par-dessus les pansements sommaires et… s’endormit. ------------------------------------ Ce fut une Kara épuisée et fiévreuse qui se présenta devant le sas en surface au septième cycle de son épreuve. Debout, chancelante mais debout, elle attendit de voir la porte s’ouvrir sur Sati Purmina.
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