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La chute des Affranchis

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Cdt. Patogasse
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20/10/1013 ETU 17:08
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Cabine de l'Hispagnola
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Patogasse était à bord de l'Hispaniola, sa première frégate et sa dernière unité. Il était plongé dans la contemplation des étoiles par la baie vitrée de sa cabine. Tous ces cycles de vie dans Espoir lui revenaient à la mémoire et il eut un sourire pour lui-même, en se disant que sa vie était finalement assez bien remplie. L'entré de Rache le fit sortir de sa méditation et il se retourna pour lui faire face. La jeune femme se tenait droite mais les cernes sous ces yeux témoignaient de sa fatigue tant mentale que physique. Un bandage encroûté de sang lui recouvrait l’œil droit, les derniers bombardements l'avaient durement touché.
"Il semblerait que ma chance ait fini par tournée... Un cycle, c'est tout ce que ça aura pris à l'Aryakis pour souffler toutes nos forces. J'ai horreur de l'admettre mais, sa réputation n'est pas usurpée"
"Quelle est la suite commandant ?"
"Demande à nos dernières forces de rendre les armes si c'est encore possible."
"Mais commadnant ! On peu encore..."
Il la fit taire d'un geste.
"Je pourrai effectivement faire quelques demandes d'ambassades et continuer à vivoter mais, j'ai assez de sang sur les mains. Je ne vais pas continuer à demander à mes hommes de crever pour rien. Rassemble l'équipage sur le pont."
Elle fit un bref salut avant de quitter la cabine. Patogasse prit une bouteille dans sa réserve personnelle et se servit un verre de rhum ambré et retourna à sa contemplation des étoiles le temps que Rache rassemble l'équipage.
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Sur le pont
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Il faisait face à son équipage. Il regarda chaque visage de tous ceux qui l'avait accompagné jusqu'au bout. Le vieux Gankis était mort dans l'assaut du secteur 5 et beaucoup étaient morts dans le secteur 14, loin de leur planète natale. Tous les survivants étaient marqués par les combats, pas ous aussi durement que son second mais chacun portait sa marque.
"Affranchis, vous qui m'avez suivi aussi loin sans poser de questions, il est temps de se rendre à l'évidence. Nous avons été balayer des cartes stratégiques et nos défenses ont préféré se rendre aux diplomates Kelas de l'Aryakis, après les bombardements, je ne peux pas leur en vouloir. Nous étions un moustique face à un éléphant mais, vous avez tenu bon et vous avez fait face, je ne pouvais pas en espérez plus.
À partir d'aujourd'hui, l'équipage de l'Hispaniola est dissous. Vous avez chacun reçu votre solde plus une prime généreuse, il est temps de vous disperser pour rejoindre les colonies et trouver une nouvelle vie."
Il descendit jusqu'à ses hommes et servit à chacun un godet de rhum ambré puis se servit en dernier. Il leva son verre et l'équipage l'imita.
"Messieurs, mesdames... et ceux que j'oublie. Ce fut un plaisir."
Tout l'équipage but ensemble, un dernier verre avant la dissolution des Affranchis.
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Cabine de l'Hispagnola
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L'équipage avait fini par partir après quelques adieux. Il se resservait un verre quand il fut surpris par un bruit de pas. Rache se tenait dans l'encadrement de la porte, il se redressa pour la regarder.
"Je n'arriverai pas à me débarrasser de toi."
"Qu'est-ce que vous contez faire ?"
"Ce vaisseau est assez automatisé pour que je puis le diriger seul. Je vais l'emmener en secteur 0, j'ai encore un dernier rendez-vous à honorer."
"Celui avec une potence ?!"
"J'aurai horreur d'être en retard à ma propre pendaison. C'est aussi la raison pour laquelle je t'ai demandée de partir, tu n'as pas besoin d'être éclaboussé par la merde dans laquelle je marine."
"La merde dans laquelle vous êtes j'y ai déjà plongée les deux mains command... capitaine."
Ce soudain rappel de son existence passé en tent que simple capitaine pirate fit apparaît sur son visage un petit sourire qui se mua rapidement en un large sourire carnassier.
"Un dernier baroude d'honneur alors ?! Cap sur la capitale second Vestri !"
Installer devant la barre, Patogasse se sentait étonnamment bien pour quelqu'un qui court verre sa mort.
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A suivre ?..
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Cdt. Patogasse
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21/10/1013 ETU 14:06
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Pont de l'Hispagnola
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Le gréement de métal se déplaçait plus lentement qu'à l’accoutumer, de par son équipage réduit. Patogasse Barrai pendant que Rache s'occupait de la partie informatique, l’engin était tellement simple et intelligent de conception qu'un enfant aurait pu le piloter. Malgré sa vitesse réduite, il se rapprochait de l'entrer principale du secteur 0 et plus il s'en approchait, plus le jeune pirate sentait ses boyaux se tordre, manifestation physique à laquelle il répondait à grands coups de rhum. Une alarme retentit à l’approche du cordon de défense Ultrèmiste.
«Capitaine, on ne va pas tarder à rentrer dans leurs radars.»
«Envois leur notre signalement et notre but.»
Rache ouvrit le canal de communication.
«Ici l'Hispaniola, vaisseau amirale des Affranchis. Demande l'autorisation de pénétrer dans le secteur 0 afin de rejoindre la capitale. À vous.»
Ils restèrent tous les deux à attendre devant l'intercom. C'était le moment de vérité, ils ne savaient pas si les gardes allaient décider de leur répondre ou de les descendre et les soldats Ultremistes mirent un moment à choisir.
«Ici le croiseur Constitution... Accès autorisé mais, vous serez accompagnée par L’Exécuteur et la Marina au moindre signe suspect vous serez envoyé par le fond.»
«Bien reçus Constitution, on entre dans votre champ d'action dans 10 minutes. Terminer.»
Elle coupa le canal avant de respirer un grand coup.
«J'ai bien cru qu'ils allaient nous descendre...»
«Il faut croire qu'avoir une corde à son nom à ses avantages. Ma mort aura plus d’impact sur la place publique que dans l'espace. Quand on sera assez prés de la capitale on ouvrira une communication avec eux, ou dans l'idéale avec l'E.V.E – Armageddon.»
Patogasse alla se replacer à la barre pour diriger la suite des opérations.
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À suivre ?...
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Cdte. Aryakis
Respect diplomatique : 3524

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22/10/1013 ETU 14:44
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Les transmetteurs Holo de l'Hispagnola se mirent brusquement à Grésiller et puis soudain, une projection de Katelyne fit son apparition sur le pont ... Elle resta silencieuse un moment semblant apprécier les qualités technique du vaisseau, et se mit a parler d'un ton calme et détendu.
- Commandant Patogasse,
... Bien que dans la totalité de nos échanges, et dans ceux que vous avez eut en privé à des endroits ... Privés ... Je n'ai nul part vu le moindre regret concernant l'immonde acte de dégradation de la pureté d'Evene que vous avez commis. Bien que cet acte me face mal chaque jour que Dieu nous laisse vivre, Bien que vos mots : ""A bon ! J'avais une ambassade en Evene"" me donne encore envie de raser l'univers une seconde fois ... Bien que je puisse le faire et assècher tous les mondes où vous avez poser les pieds un jour ... J'ai décidé d'évacuer ...
L'hologramme de Katelyne se déplace jusqu'à la Proue du vaisseau ... Elle écarte les bras, et ce met à Crier ... et pendant qu'elle crie, son videage semble déformer par la douleur de ce qu'elle gète en dehors d'elle même ...
- WAAAAAAARRRRRRRRRR ! ... Arrrrrrrrrrrhhhhhhhhh ....
Le cri s'éteint dans un souffle, Katelyne à l'air marquée par l'acte qu'elle vient de faire et elle s'écroule à genou. Au bout de quelques dizaines de secondes, elle se redresse cherchant Patogasse du regard.
- Je vous rends la planète de coalition de la Carta en Secteur 5. Votre peine de mort est commuée en Mise sous résidence sectorielle. Vous aurez à traiter avec Hammond pour la reconstruction, pour peut que vous arriviez à trouver le chemin de la paix, ce qui n'est pas gagné. Partout ailleurs du secteur 5, Le Colonel Niark ne garanti pas votre sécurité, ni celle de vos flottes, ni celle de vos peuples.
... Maintenant, je vous laisse le choix de votre destin, si vous préférez mourir, je suis à votre disposition.
Cdt. Patogasse
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23/10/1013 ETU 12:55
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L'apparition de Katelyne avait quelque peu ébranlé le pirate mais, il se reprit rapidement pour formuler une réponse.
"Révérende mère,
Je ne reprendrai pas mes propos sur mon ambassade, je ne suis pas hypocrite a ce point. C'était peut-être une erreur qui pourrait excuser une vendetta contre moi et moi seul mais, certainement pas une excuse pour ravager la galaxie au moment où elle avait le plus besoin d'union.
La raison qui me pousse à me rendre au lieu de pousser le combat jusqu’à ma mort, c'est que trop de sang à couler et qu'il s'agit en grand parti du sang du secteur 14. Les habitants de ce secteur n'ont pas à payer un tribut de chaire pour la guerre d'un commandant du secteur 5.
Mon secteur natal est en miettes et si vous voulez m'en donner l'occasion, je ferai ce que je peux pour recoller les morceaux. Sachez pour autant que je n'excuse et ne retire aucun de mes propos. Si vous êtes toujours disposé à me laisser vivre, je ferai donc voile vers le secteur 5.
Vous m'incitez à trouver le chemin de la paix, moi qui n'ai jamais été guerrier, j'ai toujours fait mon possible pour négocier ma route au lieu de la forcer. Alors je vous prends au mot mais, laissez-moi vous retourner votre conseil, il est peut-être temps pour Evene de mettre son honneur de coté et de trouver le chemin de la paix, sans quoi, c'est l'univers tout entier qui est condamné."
Il se retourna vers Rache.
"Tu as notre prochain cap. Mourir ne servirait personne, il est temps de voir ce que l'a peu faire pour réparer ce qui reste d'Espoir."
L'Hispagnola prit donc la direction du secteur 5, toujours escorter par les croiseurs Ultrémistes jusqu'à la sortie du secteur 0.

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