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> Assemblée du secteur 6 [RP natifs]
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> Assemblée du secteur 6 [RP natifs]
Pages : 1
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Cdt. SPQR
Respect diplomatique : 18 
02/12/1024 ETU 21:58 |
Score : 4
Détails
Le Grand Hall du Secteur 6 L’immense salle était plongée dans un silence tendu. Les commandants s’étaient rassemblés, chacun à sa place selon le rang et la puissance de sa flotte. Au centre, le symbole du Secteur 6 brillait sous les feux des projecteurs : un astre fracturé, encerclé par des anneaux lumineux. La tension était presque palpable. Les lourdes portes s’ouvrirent avec un grincement métallique. Soros Polus Quintus Romus fit son entrée, accompagné de deux aides de camp en armure noire, leurs visières luminescentes évoquant des prédateurs silencieux. Le légat avançait d’un pas ferme, son uniforme impeccable mais marqué par les cicatrices d’un combat récent. Il s’arrêta au centre de l’assemblée, scrutant chacun des commandants avec son regard acéré, comme s’il évaluait encore une ligne de front. Il leva une main, signe qu’il allait parler. La salle se figea. Sa voix, grave et pleine d’autorité, résonna comme le grondement d’un vaisseau de guerre en orbite basse : “Commandants…” Il s’arrêta, inspira profondément, comme pour choisir ses mots avec soin. Le silence semblait peser encore plus lourd. “Vous me connaissez. Je ne suis pas un homme de belles paroles ou de politique. Je suis un soldat. Mais même un soldat doit savoir reconnaître quand il a franchi une limite.” Il croisa les bras derrière son dos, marquant une pause. Son regard parcourut la salle, s’attardant sur certains visages. “Ces derniers cycles, mes actes ont dépassé ce que je pouvais justifier. Je vous ai menacés, intimidés, et parfois tenté de forcer vos décisions, pensant agir pour le bien du secteur. J’ai agi comme si la guerre que nous menons au-delà de nos frontières m’autorisait à imposer mes choix ici, parmi vous.” Il secoua légèrement la tête, comme s’il se réprimandait lui-même. “Je me suis trompé.” La phrase résonna, simple et directe. Il fit un pas en arrière, comme pour réduire la pression de sa présence. “Comprenez-moi bien : ce n’était pas par ambition ou mépris de vos voix. Mais parce que je crains pour notre survie. Chaque jour, nos ennemis gagnent en force. Chaque hésitation ici peut coûter des milliers de vies là-bas, dans le vide. Mais aujourd’hui, je réalise que ma vision est celle d’un soldat, pas celle d’un bâtisseur.” Il baissa la tête un instant, prenant le temps de respirer. Lorsqu’il reprit la parole, sa voix était plus posée, mais toujours ferme. “Je ne suis pas ici pour demander pardon. Un légat n’implore pas. Mais je suis ici pour vous dire que je respecte vos rôles et vos droits. Je vous laisse décider du futur du Secteur 6. Vos voix, vos choix, vos alliances. Vous avez ma parole que je ne chercherai pas à dicter vos décisions. Cependant, je ne suis pas un suiveur aveugle. Mon rôle reste celui d’un protecteur, d’un gardien. Si vos décisions mettent en danger notre secteur ou ce que nous avons construit ensemble, je m’y opposerai. Mon allégeance n’est ni à un homme ni à une faction, mais au Secteur 6 lui-même.” Il fit un pas en avant, redressant la tête. “Je ne renonce pas à mes responsabilités. Je reste à la tête de mes flottes, prêt à combattre nos ennemis et à garantir que le Secteur 6 reste fort. Mais aujourd’hui, je vous laisse la liberté de tracer notre route. Je me tiendrai à vos côtés, pas au-dessus de vous.” Il marqua une dernière pause, laissant le poids de ses paroles se déposer dans le silence. “Mes erreurs sont claires. Mais sachez que tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour protéger notre maison, notre peuple. Désormais, je suivrai la voie que nous choisirons ensemble, tant qu’elle sert la survie et la gloire de ce secteur.” Il regarda une dernière fois l’assemblée, inclina légèrement la tête en signe de respect, puis tourna les talons pour se retirer sans attendre une réponse. Les portes se refermèrent derrière lui dans un fracas métallique. La salle resta silencieuse, comme si chacun mesurait encore la portée de ses paroles.
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Cdte. L'Omnimère
Respect diplomatique : 17 
07/12/1024 ETU 11:46 |
Message édité -
Score : 2
Détails
"Ami, ne prenez pas cet air, même si je comprends qu'il soit adapté à l'exercice que l'on vous a imposé, et auquel vous vous êtes brillamment astreint. C'est le soutien de nos protecteurs qui nous a permis de nous développer, assurément. C'est ce même soutien qui nous permet de travailler à rattraper notre retard et à nous préparer sur le moment où, enfin, les empires de notre secteur pourront s'établir à travers les étoiles. Et il est inutile de dire que c'est le soutien de nos protecteurs qui a jugulé le gros des forces brigande et mutantes s'étant répandue dans nos espaces. Mais si vous n'êtes pas, comme moi, une fille de l'Omnimère, vous êtes un guerrier, un combattant et, d'une certaine façon, du même sang que moi." Elle fit la moue et se reprit. "D'un sang comparable au mien. C'est à dire un sang voué au combat par sa culture et sa naissance. Pour ma part j'ai été assignée à la voie du savoir et de l'archivage avant d'être choisi à la tête de notre nouveau Directoire. Mais vous ? Vous êtes comme nos guerrières, comme mes amies si chères. Vous tuez donc vous êtes. Et vous avez beaucoup tué, et bien tué. Combien de mondes cumulent nos deux empires ? Plus qu'aucun de nos amis et voisins. Si nous devons respecter leur parole et faire preuve de contrôle pour ne pas les traîner dans le sillage de nos décisions, nous restons les mieux placés, en termes de moyens, pour faire appliquer les politiques qui pourraient émerger de nos échanges. Nous restons les deux moteurs potentiels de ce secteur. Cela ne signifie rien, je crois, tant que personne ne se saisit du problème, tant qu'il n'y a pas une sœur pour soulever la question du Que Faire ? Bientôt, le secteur sera entièrement colonisé, et en immense majorité par nos deux factions, parce que nous avons saisi la nécessité de l'instant et que dans un espace où force fait loi, nous avons été les plus forts. Il se développe maintenant un espace de parole et de pensée, ne croyez pas que vous n'y trouverez pas votre place. Et, enfin, quand notre secteur s'ouvrira, que la chape protectrice du Protectorat de l'Ange prendra fin, de nouvelles réalités s'imposeront à nous et peut-être que la triste nécessité de notre force se révélera à nouveau. Cela, nous le verrons. Vive l'Humanité, Heikki Omnim." Elle ne s'était pas vraiment adressée au Légat, lequel était de toute façon parti, mais plutôt à l'assemblée. L'objet de la manœuvre pouvait sembler obscur, puisqu'il s'agissait avant tout d'un exercice de communication à destination de son secteur, mais elle semblait satisfaite. En tout cas on pouvait imaginer qu'elle l'était : son ton et ses traits n'avaient exprimé que des émotions froides, utiles pour l'emphase et la rhétorique, éloignées de toute chaleur humaine interprétable. |
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