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| Cdte. Éloïse Rosawska Cauchemards provoqués : 32   29/07/1025 ETU 20:48 | 
        
                  Score : 3
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 La commandante Rosawska resta impassible à l’apparition du commandeur du vide Myrrhen. Après une écoute rigoureuse, elle laissa passer un temps en le fixant. Puis, comme si son esprit avait fini de construire son plan de bataille, elle répondit : — Commandeur du vide Myrrhen, si je ne m’abuse ? Je m’étonne de constater que vous — comme vos camarades — soyez tous convaincus que l’Union de l’Étoile Rouge n’a pas la moindre idée des événements en cours dans la galaxie, ou même de l’ampleur de la menace qui la frappe. À l’instar de vos alliés, vous évoquez les archives comme si nous n’avions pas eu le bon sens de les consulter avant d’intervenir devant tous les peuples de la galaxie. Vous pensez réellement que nous ignorons tout des événements du Secteur 1, ou même des capacités d’Aurielle, sous prétexte que nous n’avons pas fait étalage de notre science, comme d’autres ici semblent si coutumiers ? Cette fois, pour la première fois depuis son apparition, la commandante Rosawska eut une légère perte de contrôle de ses traits. Ils s’étirèrent pour former un sourire d’apparence singulièrement douloureux, non naturel, perdu entre l’amusement et le mépris. — Eh bien, permettez-moi de vous détromper. Je peux même vous donner le cheminement qui m’a conduite ici, à parler devant vous pour vous proposer un avenir qui ne peut être que plus enviable que les cendres promises par les alarmistes et les guerriers d’opérette. Elle reprit la maîtrise de ses traits, redevenus lisses, enfantins, avant de balayer la salle de son regard, et de continuer : — Une partie d’entre vous vient d’une autre galaxie. Une galaxie où régnait déjà — ou régna — la terreur sous le joug d’Aurielle. Pour une raison ou une autre, vous avez fui votre galaxie, et avez atterri dans la nôtre. Fort bien. Manque de chance, Aurielle vous a suivis. Peut-être vous êtes-vous dit qu’elle avait changé, peut-être était-ce réellement le cas. En tout cas, vous avez tenté de prospérer, ce qui est louable. Sauf que, comme exposé précédemment dans mes propos, vous n’avez pas embrassé les trois piliers — pour leur préférer le chaos et le chacun pour soi. La commandante Rosawska leva l’index au niveau de son visage pour appuyer son propos. — Le premier à avoir été violé fut la légalité. Profitant d’un flou juridique, d’un manque de règles, d’une volonté malveillante — ou plus simplement d’un malentendu —, il y a eu des conflits causés par des ordres croisés d’invasion de planètes. Des ordres impliquant, au minimum, Aurielle et un certain amiral Garp. Un temps de pause laissa résonner ses mots avant qu’elle ne reprenne : — Des escarmouches ont eu lieu, débutés par l’amiral Garp. Le conflit a pris de l’ampleur. D’autres ont été lésés par Aurielle, tandis que certains échappaient à ces conflits, bien heureux de se blottir dans leur rassurante — et fausse — protection qu’était leur neutralité, avant d’être à leur tour attaqués. Une coalition est née quelque temps plus tard, avec une tentative de répartir vos ressources et vos efforts. Son majeur se dressa à côté de son index. — Et c’est là que vous avez violé le deuxième pilier, ô combien symbolique, qu’est le Leems, en répartissant inefficacement vos ressources et vos efforts, notamment vers cet amiral Garp, dont l’incompétence n’est plus à prouver, puisqu’il n’a pas accompli sa tâche pendant que ses vaillants petits camarades se jetaient à corps perdu dans la leur, avec, semble-t-il, une efficacité modérée. Cerise sur le gâteau : votre échec de coordination a même réussi à créer des conflits internes, qui ont conduit à des escarmouches entre alliés. Son annulaire vint rejoindre les autres. — C’est à ce moment que vous avez renoncé au troisième pilier : la liberté. Une liberté que vous ne méritiez plus, à force d’errance, de divisions et d’échecs répétés. Vous vous êtes embourbés dans une guerre sans fin, condamnés à tourner en rond… jusqu’à ce qu’Aurielle, peut-être, finisse le travail… La commandante Rosawska recroisa ses mains dans son dos. Un éclat étrange dansait désormais dans ses pupilles. — Ou qu’un nouvel intervenant entre en jeu. Une expression neutre, presque polie, réinvestit son visage alors qu’elle s’orientait de nouveau vers le commandeur du vide Myrrhen. — Certes, nous ne disposons peut-être pas de tous les détails. Mais nous n’avons pas non plus révélé tout ce que nous savons — par souci de concision. Voici pourtant ce sur quoi, je pense, nous pourrons au moins nous accorder : Aurielle a déjà régné par la violence et la terreur. Des échauffourées avec d’autres nations l’ont poussée à y replonger — à supposer qu’elle en soit jamais sortie. Elle marqua une brève pause, son ton redevenu froidement méthodique. — Mais sa nature importe peu. Ce qui compte, ce sont ses capacités, et la position stratégique qu’elle occupe aujourd’hui. Le reste — jugements moraux, drames personnels, récits de bravoure — je le laisse aux donneurs de leçons et aux soi-disant grands combattants. Son ton changea, plus ouvert, presque compatissant : — Cela dit, si vous — ou quiconque ici — souhaitez nous apporter un éclairage supplémentaire sur la situation, qu’il s’agisse d’éléments stratégiques ou de simples précisions contextuelles, nous serions ravis de les recevoir. En privé comme en public. Mais, je vous en prie : cessez de nous renvoyer aux archives. Son regard devint plus dur sur Myrrhen, comme s’il pesait une forme d’échec collectif. — Ah, et pour clarifier un point de détail, et répondre à votre situation personnelle : contrairement à vous, l’Union de l’Étoile Rouge n’est pas neutre. Elle ne l’a jamais été. De notre point de vue, il est même amusant — ou tragique, selon l’angle — que ceux, comme vous, qui ont crié à la neutralité comme un totem sacré se soient retrouvés à genoux, malgré leur prudence, malgré leurs déclarations. Si vous avez été attaqués sans sommation, alors votre neutralité ne vous a servi à rien. Ou plutôt, je réitère mes propos, elle a servi d’illusion — confortable, mais creuse. Elle se redressa, le ton désormais sec. — Vous vous moquez de notre ambition de vouloir bâtir en pleine tempête, comme si cela relevait d’un orgueil dangereux. Mais qu’avez-vous de plus sage à proposer ? Attendre ? Fermer les yeux jusqu’à l’impact ? Elle eut un silence bref, presque méprisant. — Aurielle nous abattra peut-être, oui. Mais ce ne sera pas par surprise. Ce sera après que nous aurons tenté, agi, pris position. Pas après être restés figés, dissimulés derrière des principes creux et des alliances inconsistantes. L’Union de l’Étoile Rouge n’a pas vocation à se terrer. Elle est là pour faire face. Si nous devons disparaître, ce sera après avoir été considérés comme une menace. Vous, elle vous a peut-être déjà oubliés. L’irruption soudaine d’Aurielle faillit faire perdre à ses traits leur contenance, mais pas par peur. La commandante Rosawska fixa pendant un long moment la loge, théâtre de son apparition, le regard plongé dans l’obscurité, à la recherche de quelque chose qu’elle ne parvenait pas à trouver. Peu après, une moue se dessina sur son visage. Moue qu’elle fit glisser d’un côté, puis de l’autre. Non, ce n’était pas de la peur qu’on lisait sur son visage, mais de la déception. — Ah... et c’est tout ? Comprenez mon étonnement, chère Aurielle. On me promet un monstre, le croque mitaines, peut-être même la mort en personne, et à la place… j’ai ça. La commandante Rosawska la désigna des deux mains d’un geste éloquent, proche de la désinvolture, voire de la provocation. — Avouez qu’au vu de votre réputation, on s’attendrait au moins à un géant à deux têtes, pourvue chacune de bouches remplies de plusieurs rangées de dents, dont l’une cracherait du feu alors que l’autre, ce serait plutôt de l’acide. Peut-être même auriez-vous des yeux qui lancent des lasers, qui sait ? Tout est permis, lorsque l’on écrase une galaxie entière. Sa main vint lentement se placer devant sa bouche, feignant l’horreur avec une théâtralité si outrée qu’il était impossible d’y croire. — Mais regardez-moi cela, j’en oublie mes bonnes manières. Comment dois-je vous nommer ? Dois-je continuer à dire Aurielle ? Commandante ? Destructrice ? Ou bien Déesse ? Mal absolu ? Elle inclina légèrement la tête, faussement perplexe. — Ce serait plus simple si vous pouviez choisir votre étiquette. Moi, voyez-vous, j’ai une certaine rigueur pour ces choses-là. Un silence s’installa, marquant une pause calculée par la commandante Rosawska avant qu’elle ne reprenne, son regard se durcissant légèrement. — Si vous me déceviez aussi sur ce point, je passerais une bien triste journée. Ses traits prirent une expression vaguement chagrinée, accentuant le contraste avec son visage d’apparence juvénile. Presque aussitôt, la neutralité revint s’y poser comme un masque. — Sinon… que faites-vous aussi haut, dans cette loge ? Est-ce le poids de toutes ces morts sur votre conscience qui vous pousse à constamment regarder vers le bas ? Ou est-ce simplement celui de votre ego, si penché qu’il vous empêche de redresser la tête ? Elle inclina légèrement la sienne, l’air faussement perplexe. — J’espérais, si l’occasion se présentait, pouvoir vous parler face à face. Pas me tordre le cou pour deviner votre silhouette dans l’ombre. Puis, redressant légèrement la tête, un léger sourire glissa sur ses lèvres. Elle laissa un moment de silence s’étirer, avant de lâcher, toujours avec calme et une pointe d’ironie : — Cela dit, votre apparition nous éclaire… Ou plutôt, elle nous révèle une vérité que vous ne pouvez plus dissimuler : même vous, en haut de cette loge, avec tout ce pouvoir et cette arrogance, vous sentez que le contrôle vous échappe. L’instinct vous a menée ici, n’est-ce pas ? Pas la grandeur, ni la stratégie… juste cette intuition brutale que vous êtes sur le point de tout perdre. Et vous êtes venue vérifier si quelqu’un, parmi nous, ose encore regarder l’abîme dans les yeux. | ||
| Cdt. Hamilton Cauchemards provoqués : 1798   29/07/1025 ETU 21:44     | 
        
                  Score : 3
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 Iria sirotait un p'tit rhum, accompagné d' un bon cigare avec le colonel Kassad Pfff Ils consultaient les derniers rapports en écoutant en arrière plan les interventions de l assemblée  Pffff Kassad, elle me fait penser à quelque chose que l on a vu lors de notre dernière opération d invasion  Un tyran?  Non, non ,.. Pffff Vous savez le truc avec un uniforme dans un champ  Un épouvantail ? Pfff Oui c est ça!!! Un épouvantail.  Ça fait du bruit ça bouge et ça fait peut aux oiseaux.. et au bout d' une semaine les oiseaux se penchent dessus.. Iria vous pensez que quelqu'un va se percher sur elle ? Pffff Nous verrons le jour où elle osera sortir de son secteur  Pfff D' ici là, laissons la mordre dans le vide, tel un chien dans sa cage.... | ||
| Cdt. iti Cauchemards provoqués : 51   29/07/1025 ETU 22:15 | 
        
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 Bonjour Comandante Rosawska, iti intervient car il croit espère deviner votre volonté de prendre part a la lutte contre Aurielle. Et comme l'a dit Hamilton au début, iti résume, tous les soutiens sont souhaitables. iti ne voudrait pas que vous lâchiez cette ambition pour une joute verbale qui a mal tourné, les caractères forts font de l’électricité quand ils se croisent, pourront-ils travailler ensemble? Vous avez raison quand vous dites que, iti résume toujours, nous pouvons faire mieux sur la répartition, la coordination etc... Nous essayons tant bien que mal, mais il y a une ressource qui compte aussi beaucoup : le temps. Aurielle semble en posséder plus que nous tous réuni. Malgré cela nous devrions pouvoir prendre l'ascendant, mais ce n'est pas le cas. Mauvaise organisation sans doute, si vous pouvez nous aider sur ce point, iti trouve que cette aide serait précieuse. iti trouve aussi votre dernier message assez constructif, vous résumez bien les événements. Vous faites le point et demandez des précisions sur la situation. iti ne va pas faire un rapport tactique détaillé ici (il peut éventuellement en privé), mais pour continuer à résumer, Aurielle est présente dans tous les secteurs ouverts et fait des ravages. La guerre est entrée dans un phase de bombardements systématiques et l'ennemie possède un avantage énorme : elle bombarde sans se préoccuper des dommages collatéraux qui sont quotidiens du coup. La grande Alliance doit faire attention à ne pas bombarder d'autres commandants que l'ennemie, ce qui lui complique grandement la tâche.  Pourriez-vous nous en dire plus sur votre secteur et vous même?  | ||
| Cdte. Éloïse Rosawska Cauchemards provoqués : 32   04/08/1025 ETU 22:25 | 
        
                  Score : 2
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 La commandante Rosawska s’inclina très légèrement, juste ce qu’il fallait pour rester polie sans jamais ployer. — Mes salutations, Iti. Ou devrais-je dire… stratège Iti ? Diplomate Iti ? Ou simplement Iti-le-sensé ? Qu’importe. Votre intervention a quelque chose de rafraîchissant. Une voix claire dans un concert d’aboiements. Voilà qui mérite d’être salué. Elle redressa lentement la tête, et poursuivit d’un ton calme, presque clinique. — Vous touchez juste : le temps est une ressource. L’une des plus rares, et des plus mal gérées, semble-t-il. Malheureusement, en l’état, nos moyens de communications sont restreints. Notre technologie ne nous permet pas encore d’échanges confidentiels. Et je doute que diffuser nos plans de bataille en place publique soit l’idée la plus brillante. Sauf, bien sûr, si le but est de divertir Aurielle. Un très léger sourire effleura ses lèvres, puis s’évanouit aussitôt. — Cela étant, nous vous invitons à nous faire parvenir un rapport détaillé via com-x. Situation, organisation, état des forces. Tout ce que vous jugerez utile. Nous ferons avec. En parallèle, nos ingénieurs travaillent à amplifier nos transmissions. Une fois cela fait, je m’engage à vous transmettre une proposition tactique exploitable. Elle marqua une pause, comme pour peser ses mots, avant de reprendre, le ton plus sec. — En attendant, permettez-moi un conseil, qui ne vous est pas directement destiné. Un simple rappel, peut-être, mais souvent négligé : à la guerre, la négligence tue. Oublier de couper un transmetteur, par exemple. Ou parler pour ne rien dire. Certains ici confondent sans doute “communication” et “divagation sonore”. Cela expliquerait bien des enlisements. Car si appuyer sur un bouton relève déjà de l’exploit pour… une partie de vos alliés, nul besoin de chercher plus loin les causes de votre inefficacité stratégique. Elle croisa les mains derrière le dos, regarda droit devant elle. — Mais je m’égare. Dites-moi, Iti : que souhaitez-vous savoir sur mon secteur… ou sur nous ? Si vous souhaitez en apprendre davantage, formulez vos questions. Je répondrai à ce que je juge pertinent. Pour des raisons évidentes, nous ne donnerons aucune information stratégique sur notre secteur ou sur l’Union de l’Étoile Rouge. | ||
| Cdt. Hamilton Cauchemards provoqués : 1798   23/09/1025 ETU 18:47     | 
        
                  Score : 0
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 Pffff Juste histoire de relancer la déclaration d intention d'Heloise... Vous en êtes où ma chère, de votre leçon sur la guerre et les batailles ? Pfff | ||
| Cdt. Hamilton Cauchemards provoqués : 1798   29/09/1025 ETU 19:56     | 
        
                  Score : 0
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 Pas de réponse ? Pffff Que vous arrivez t il. Je suis inquiète..... Pffff | 
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