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Die Vergangenen Geister

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Cdt. Circadiem
Respect diplomatique : 128

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08/12/1013 ETU 18:17
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Ambiance musicale conseillée : http://youtu.be/LI_Su7TxlLw
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Circadiem, de nos jours.
La Galaxie Rédemption est en plein essor. Des centaines de Civilisation émergent des ténèbres. L'accroissement technologique fait que tous ont désormais accès à tout leurs secteurs respectifs. Les conquêtes débutent. Les conquérants de chaque côté de le galaxie sont à le recherche de nouveaux mondes, de nouvelles terres afin d'agrandir leurs empires. Le Kanzler Syrk fait partit de ce genre de commandants qui désirent accroître leur puissance.
Les armées du Turis Fratyr étant en pleine blitzkrieg dans de nombreux systèmes du secteur, la répression au sein de l'empire de Circadiem se fait très largement moins sentir. Les soldats qui auparavant arpentaient sans relâche les rues et les campagnes se font désormais de plus en plus rare. C'était une occasion rêvée pour le FLPC de frapper enfin un bon coup.
Sur Circadei, c'était l'hiver, la neige tombait sans relâche depuis près d'une semaine, bloquant presque tous les transports et les industries. Ce qui n'était pas de bon augure pour ceux et celles qui étaient envoyés à l'autre bout du secteur pour l'accroissement de la Bundesrepublik.
Lota se trouvait dans les rues, marchant dans la neige. Elle portait un long manteau sombre, ainsi qu'un bonnet et une écharpe qui lui masquait la moitié du visage. On ne pouvait reconnaitre que ses yeux d'un turquoise profond.
Dans la rue, des centaines de gens se massaient pour se diriger dans la même direction. Beaucoup étaient en famille avec leurs enfants. Il régnait un climat très jovial, des artistes crachaient du feu, d'autres avec des instruments étranges jouaient de la musique, d'autres encore faisaient des jeux de lumière.
Aujourd'hui c'est le "Diem ex Dei". Le jour de l'accession au pouvoir du Kanzler. Cela faisait déjà cinq années. Comme tous les ans, il est prévu d'organiser une grande parade militaire afin de montrer à tous la grandeur du Turis Fratyr et ses dernières armes acquises grâce aux récentes avancées technologiques. Avec l'expansion de l'Empire et l'accessibilité aux communications vers toute la galaxie, ce jour est d'autant plus important. Cette parade militaire était généralement suivie d'un grand discours du Kanzler lui même. Rien de tel pour amadouer le publique.
Lota s'était arrêtée en chemin et se glissa contre une façade, juste devant la foule qui se mouvait devant les gigantesques boulevards où avait lieu de défilé. Sous son écharpe, on pouvait à peine voir ses lèvres bouger, quelqu'un communiquait avec. Elle chuchota alors :
Le rouge-gorge va prendre son envol pour aller chercher le paon.
Ces mots dits, quelqu'un sortit de la foule avec une petite valise et se dirigea vers elle. L'homme lui échangea la valise discrètement et s'en alla comme si de rien n'était. elle entra furtivement dans le bâtiment derrière elle et grimpa quatre à quatre les marches de l'escalier qui montait au sommet. Le haut de l'escalier déboucha sur une toute dernière porte. Elle se garda de l'ouvrir. Elle posa doucement sa valise par terre et escalada la colonne de tuyaux et de câbles électriques pour monter à une petite lucarne entrouverte. Quand Lota arriva à sa hauteur, elle regarda discrètement à l'extérieur. Environ cinq gardes et snipers étaient postés là. Elle sortit un petit pistolet de sa poche et tira cinq fois dans le silence le plus total. La jeune femme sauta par terre et récupéra sa valise, l'ouvrit et assembla ce qui ressemblait à un fusil longue portée. Elle se mit en position contre un muret et regarda dans sa lunette de visée. Au loin, dans la tribune officielle, se tenait le Kanzler en personne, entouré par ses proches partisans. Lota fit une mine dégoûtée à sa vue. Mais il n'était pas encore temps de le tuer, il faudra tirer lorsqu'il prononcera son discours à la vue de tous.
Le rouge-gorge froid mais se réchauffe, et le paon est dans son nid.
Elle tourna son fusil, l'oeil toujours dans le viseur et observa ce qui se passait. Dans le boulevard, les premières troupes à pied en uniforme arrivaient en grande fanfare. Tout autours, de grands drapeaux flottaient au vent, certains avec l'emblème de Circadiem, d'autres avec le visage du Kanzler. Rien ne lui faisait plus mal que de voir à chaque instants son visage. Il y a dix ans, elle aurait pourtant demandé que ça...
Il y a de ça plusieurs années en arrière... Voilà comment tout a commencé...
Cdt. Circadiem
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08/12/1013 ETU 22:35
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http://youtu.be/tV6PKfzkbeo?t=46s
C'était l'un de ces jours nuageux, où des volutes grises obscurcissaient l'horizon, menaçant à chaque minute de déverser un épais voile blanc sur les immeubles de verre et les rues qui les entouraient. À ces heures les chemins étaient normalement encombrés de vendeurs ambulants, de badauds et d'artistes en tout genre, mais le froid mordant les avaient chassés. J'aimerais tellement vous dire sur cette journée là, sur les amoureux qui s'embrassaient, sur la pluie verglacée qui commençait à couvrir la ville, sur ces gens qui se hâtaient de trouver couvert, à ces gens au chaud, dans l'habitacle de leurs lévito-voitures.
Mais ce que je vous raconterai se trouve en réalité ailleurs. Promenons-nous, quittons cette ville grise, traversons ses jardins grisâtres, glissons-nous au travers ses rues pavées en évitant les passants, plongeons au travers de la rivière qui traverse cette Capitale, éloignons nous un peu et retrouvons nous en bordure.
C'est ici que notre voyage commence réellement, sur les bancs de l'académie des arts politiques. Huit mille étudiants, la superficie de dix terrains de football, des jardins entretenus, une cour de pierre et des fontaines qui parsèment le gazon.
Dans cette immensité où l'individu était perdu au profit de la collectivité, deux étudiants allaient se rencontrer de la façon la moins agréable possible.
Amphithéâtre 403, Travaux Pratiques sur la Rhétorique.
Leurs regards se croisaient. La rage les animait. Tous deux n'avaient qu'une seule envie, celle d'enfoncer leur doctrine dans le gosier de l'autre pour le faire taire.
L'un voyait le monde comme un empilement de briques où seuls quelques uns avaient la qualité de se démarquer. Les individus n'étaient pas égaux et il n'y avait pas raison de donner chance à ceux qui ne méritaient pas qu'on s'intéresse à eux.
L'autre voyait le monde différemment. Chacun pouvait avoir ses opinions et tous devaient avoir l'opportunité de briller, de sa propre façon.
Les cris s'échangeaient. La foule scandait, chacun soutenait son candidat. Le cours n'avait rien d'une salle de classe organisée où des élèves modèles exposaient calmement leurs points de vue.
Le professeur avait été assommé depuis plus de dix minutes, en tentant de s'interposer entre les deux candidats. Les coups de poings pleuvaient, les insultes fusaient, on avait décidé d'en mettre plein les yeux du voisin.
Définitivement, pas un cours : un pugilat!
Aux micros, ils ne cessaient pas. La foule qui se massait et se rentrait dedans, les hurlements de douleurs, les cris qu'ils poussaient pour se donner du courage avant de foncer tête baissée dans le voisin, tout ça ne faisait qu'élever leur envie.
« Allez, ferme la donc un peu. Je t'ai déjà vu deux-trois fois dans les couloirs. Tu n'as rien pour toi. Tu ne connais pas la richesse, tu n'as pas goûté à son pouvoir. Tu ne sais pas ce que ça fait de pouvoir obtenir tout ce que tu désires. Si c'était le cas tu ne te trouverais pas au pupitre qui m'oppose. Et je sais ce que tu vas encore me sortir comme argument bidon, que tu es bien contente de ne pas connaître tout ça. Allez, sois un peu réaliste, tu crèves d'envie de devenir riche. Et laisse moi te dire un truc, une vérité, je te demande de ne jamais l'oublier. Il arrivera certainement un jour où tu auras de l'argent, même si je ne l'espère pas, et ce jour-là tu deviendras comme moi. Tu comprendras ce qui t'as manqué. Tu verras que le partage n'a aucune raison d'être et que ceux qui ont de l'argent méritent de le conserver. Les pauvres peuvent crever sous les ponts, les riches n'en ont cure et ceux qui subsistent ne font que semblant de plaindre leur sort. S'ils font semblant, c'est car ils nourrissent cette peur d'être bientôt à leur place. Et c'est pour ça qu'ils les aident. Pour se donner bonne conscience. Pour se dire que si c'était eux, ils pourraient avoir une chance de survivre. Mais personne ne survit dans la rue, personne ne survit à la pauvreté. Nous sommes tous des victimes du Circa Mark et du Leem. Nous avons été corrompu dès notre berceau. Tu devrais faire quoi moi et arrêter de lutter contre le courant. Accepte seulement cette destinée, comprends ce qui t'attends, ouvre tes bras au futur. »
Il salua son public bien bas, jeta un regard à son opposante et descendit de l'estrade, juste avant de se faire percuter au visage par un autre cinglé qui l'attendait.
Et cette scène ne lui revenait que maintenant. Au moment de son discours, devant tout le peuple Circadien, pour le Diem ex Dei. Il se rappelait de cette heure, où tout avait basculé, où la salle s'était transformée en ring de boxe, où plus aucune règle de bienséance et de bien-vivre n'était appliquée, où chaque homme luttait pour sa propre gueule, pour sa survie et cognait pour se faire entendre. À cette heure où il avait rencontré l'amour de sa vie, Lota, désormais, chef des Rebelles, son ennemie juré.

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