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> Temps maussade et éclair rouge
Pages : 1
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857 
19/03/1017 ETU 01:45 |
Message édité -
Score : 7
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Le gardien avait eu du mal à rester de marbre face à ses retrouvailles avec compagne. Il éprouvait un réel bonheur en la voyant. Assise sur ses genoux, il était le plus heureux des hommes. Il avait beaucoup de mal à rester de marbre, mais pourtant il s'efforçait de le faire. Ruby avait sans consulter son amant au préalable mis en péril sa vie dans un combat à mort avec Flavius en Révolution. Elle était indépendante et leur couple était construit sur une réelle liberté mutuelle, ils ne se consultaient jamais avant de prendre des décisions mineures, mais pour des décisions majeures, le gardien ne comprenait pas pourquoi elle avait agi sans la mettre au courant. Ekko n'arrivait pas à passer outre. Il en avait gros sur la patate. En même temps, logique, pauvre petit père, elle lui avait déjà fait le coup en Renaissance quand elle s'était livré à un tête à tête avec le Joker. Histoire qui s'était mal fini et où la Rousse s'était vue transpercée de part en part pas la clown. Il n'avait pas du tout envie de revivre une situation pareille. Le gardien avait failli perdre la raison lorsqu'il avait perdu la Rousse, et pourtant, Ruby lui avait refait le coup. Et en plus, comme la rousse à l'époque, elle lui avait demander de ne pas intervenir... Comme la dernière fois, il avait respecté les voeux de sa partenaire. Cette fois, il n'eu pas à déplorer la perte de l'être le plus cher qu'il avait. Mais pour autant, il n'avait pas passer l'éponge. Il lui en voulait. Il la tira par la main hors de la pièce une fois qu'elle eu prit ses chaussures. D'une main douce il porta sa paume contre la joue de l'amour de sa vie. Il la regarda un moment sans rien dire. Elle se sentait mal à l'aise. Ekko avait le chic pour installer une atmosphère particulière lorsqu'il fixait en silence ses interlocuteurs. Il fini par ouvrir le dialogue d'une voix dure. Tu as agis seule chérie... Une fois de plus... Tu sais ce qu'il s'est passé la dernière fois... Tu sais que j'ai failli perdre la raison... Pourtant, pas une seconde tu n'as pensé que je puisse être à tes cotés. Je suis déçu... Le poids des mots du gardien sonnèrent comme une masse sur la tête de Ruby. La jeune femme d'ordinaire provocatrice avec son franc parlé ne tenta pas de l'interrompre. Je ne te reproche pas de défendre tes idéaux et de te battre pour ce en quoi tu crois, c'est pour ça que je t'aime. Mais visiblement, tu ne crois pas suffisamment en moi pour que je défende tes intérêts à tes cotés... Je doute que ce soit par manque de compétences... C'est quoi alors ? Sans jugement, il lui posa cette question. Le gardien voulait comprendre ce qu'il se passait entre eux. Il prenait vraiment ce qu'il s'était passé comme un manque de confiance en lui de la part de sa compagne. Il n'était qu'un jouer ? Un passe temps pour combler ses désirs ? De nombreuses questions fusaient dans sa tête depuis des cycles et des cyles, et il avait besoin de réponses. Tu fais tes choix toute seule Ruby... Tes actions ont une portée, des conséquences sur les gens qui t'entourent... Sur moi en particulier. Et tu le sais... C'est ça, que je te repproche aujourd'hui... Tu m'a abandonné. Tu m'as laissé spectateur au théatre où se jouait ton destin... Il s'esquiva des bras de sa compagne qui s'était approchée doucement de lui pour la regarder de nouveau dans les yeux... Attendant une réponse... Une réaction... De quoi tourner cette page afin de reprendre leur relation sur des bases saine.
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 
19/03/1017 ETU 15:09 |
Score : 7
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Ruby écouta attentivement le Gardien lui exposer ses griefs. Adossée au mur, les mains dans le dos, elle réfléchit rapidement à la meilleure réponse possible. Elle passa en revue les phrases à rallonge qu'elle pourrait répliquer histoire de noyer le poisson, le retour acerbe et cassant empêchant toute répartie... Puis finit par opter pour une réaction typiquement féminine. Après tout, autant utiliser les atouts de son sexe... Phase 1 : la technique dite de "L'aveu". Elle baissa la tête et la voix, et se rapprocha d'Ekko. "Tu as raison, j'aurai peut-être du te consulter... Je suis désolée si j't'ai fait souffrir mais c'était pas l'but, tu t'en doutes. Du moins, j'espère que tu t'en doutes. J'ai confiance en toi. Je crois en toi. D'une force que tu n'imagines même pas. Je crois que toutes les galaxies savent que je t'aime et crois en toi. Tu sembles être le seul qui ne le réalise pas." Lorsque le Gardien leva une nouvelle fois la main vers sa joue, elle enchaina. Phase 2 : la technique dite de "La colère". Elle leva sa propre main et écarta vivement celle de son amant, avant de lui tourner le dos et de s'éloigner de quelques pas tout en haussant le ton. "Mais réfléchis un peu, toi aussi. Il s'agissait d'une ordalie. Tu sait c'que c'est ? C'est un duel. Un duel, comme son nom l'indique, ça s'fait à deux combattants. Pas à trois. Pis j'savais qu'tu f'rais tout pour m'venger s'il m'arrivait quelque chose, mais j'avais donné ma parole que mon engagement s'rait respecté. "Et tu m'accuses de ne pas t'faire confiance ?!! C'est justement parce que je connais ton engagement envers moi que j't'ai d'mandé de ne pas intervenir." Un soupçon de Phase 2 alternative : la technique dite de "La culpabilisation". Sa voix redevint un murmure. "Ça m'peine beaucoup qu'tu m'prêtes si peu d'considération envers toi. Ça m'blesse. Vraiment." Reprise de la phase 2. On élève à nouveau la voix. "Pis t'aurais voulu quoi ? Que j't'envoie un faire-part ? Une demande en trois exemplaires ? J'avais pas l'temps d'faire dans la dentelle, désolée. J'ai vu une opportunité, j'ai saisi la balle au bond. Merde, t'es fédéré, tu peux comprendre ça, nan ? C'est pas une alliantiste qui va t'apprendre que des fois on réagit à l'instinct et qu'on réfléchit après, quand même ?" Maintenant, on calme le jeu. Phase 3 : la technique dite de "L'apaisement". Elle resta silencieuse quelques instants, histoire de faire redescendre la pression, puis fit quelques pas vers son amant. Elle lui caressa la joue et posa son front contre le sien. Sa voix se fit caressante. "Allez, quoi on va pas s'déchirer pour un combat parmi tant d'autres. Tu m'fais pas une scène quand j'me frite avec des brigands. Là, c'tait un brigand un peu plus doué, c'est tout. C'est pas moi qui vais t'apprendre que l'temps est trop précieux pour s'prendre la tête avec des peccadilles. J'veux un câlin, c'est tout..." Puis on finit avec la phase paradoxale. Phase 4 : la technique dite de "La meilleure défense, c'est l'attaque". Ruby détacha vivement son front de celui d'Ekko et planta ses yeux mauves au fond des siens. "Pis t'as beau jeu de m'chercher des poux dans la tête alors qu't'en profites pour faire les yeux doux à d'autres. Ouais, fais pas l'étonné. Elle a du en parler à quelqu'un, qu'en a parlé à quelqu'un, etc, pis on a fini par me l'répéter. "Tu peux m'dire depuis quand tu donnes du "Ma chérie" à Kiwana, steuplait ?" Voila. La situation était retournée. Mission accomplie.
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857
22/03/1017 ETU 22:12 |
Score : 5
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Le gardien attendait avec impatience de voir quelle allait etre la réaction de sa compagne. Il était tres difficile, meme pour quelqu'un d'aussi proche d'elle qu'il l'était, de prédire les réactions d'Olorin. Il fut assez ainsi assez surpris de voir sa compagne avouer qu'elle avait peut être manquer de discernement et qu'elle avait négliger l'avis de son compagnon. Elle s'excusais même et lui disait qu'elle l'aimait. Sa déclaration eu l'effet d'un seau d'eau qu'on jette sur un départ d'incendie. Sa colère froide se mua en un sentiment de culpabilité. Il avait peut etre poussé le bouchon un peu loin... C'est alors qu'elle passa à l'attaque. Un sourire se dessina sur le visage du gardien. Voila comment était sa compagne. Elle se défendait bec et ongle et argumentait sur tout. Ekko avait un jour couché une question réthorique sur le papier de son petit journal, les chroniques du temps, se demandant si elle avait selon son point de vue tord de temps en temps... Le Gardien avait une idée, mais il n'y avait pas de réponse de noté à ce jour... Il prit donc la parole pour répondre. Tu crois que je ne sais pas ce qu'est un duel ? L'ordalie n'est pas le problème de fond chérie, tu le sais bien, n'essaye pas de noyer le poisson. Tu sais que jamais je ne t'aurais interdit de participer à ce duel, je t'aurais même poussé à faire ce choix. Mais J'aurais apprécier que tu me le dise avant. C'est peu de choses et pourtant si important. Je ne vais pas me répéter. Tu sais pourquoi. Elle tenta ensuite une petite acrobatie essayant de le faire culpabilisé. Classique. Il l'entendit murmurer mais ne l'écoutait que d'une demi oreille. Elle se rapprocha ensuite pour le rassurer et faire retomber la tension ambiante. Une fois qu'elle fut toute proche, elle repassa à l'assaut. Alliantiste... Tu parles, elle aurait fait une très bonne Fédérée. Elle essaya de retourner la situation. Opération typiquement féminine. En face, le gardien eu une réaction typiquement masculine. Première étape, les yeux un peu ecarquillés. Etait-il bien sur de ce qu'il entendait ? Une fois certain qu'elle lui remettait la faute sur le dos sur un tout autre sujet, une ride apparue sur son front, juste au au dessus de son nez, résultat d'un froncement de sourcil marqué. Elle termina par demander des comptes. C'était le pompom. Gestuelle est trois phases : Fermeture des yeux, inclinaison de la tête vers le bas et pincement des arrêtes du nez avec l'index et le pouce. Cerise sur le gateau : un petit soupir. Il se décida finalement à répondre. Tu manques quand même pas d'air... Déjà, c'est pas du tout les sujet, chaque chose en son temps veux tu. Je crois savoir à juste titre que tu es suffisamment adroite de ta langue pour faire la différence entre une expression affective et une expression qui ne l'est pas. en l'occurence, elle ne l'était pas. Et tu le sais. Si toute la galaxie sait que tu m'aimes, elle sait également au combien je t'aime en retour. Ne m’entraîne pas sur ce terrain pour t'échapper du sujet que nous traitons... Ma chérie. Il lui adressa son fameux sourire en coin provocateur.
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203
23/03/1017 ETU 12:40 |
Score : 5
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Ruby écarquilla les yeux et prit un air intensément surpris. "Ma parole... Il essaie même pas de nier, en plus ! Le cuistre ! "Et c'est moi qui manque pas d'air ? Essaie pas d'faire diversion, mon chou, tu sais qu'avec moi, c'genre de technique a aucune chance d'aboutir. "Il s'trouve que j'étais pas là, moi, quand tu lui as donné du Ma Chérie... Comment j'peux juger si c'était sans conviction ou dis avec flamme et passion ?... Mmmmh ?... Comment ? "Et tu imagines les conséquences ? Tu sais ce qu'elle en a pensé, elle ? Comment elle l'a interprété ? Pour qu'elle en ait parlé à quelqu'un d'autre spontanément, sans qu'on lui d'mande rien, ça veut p'têt' dire que ça a compté pour elle. Tu vas aller lui dire qu'c'était juste pour rire ? Qu'tu l'pensais pas vraiment ? Tu vas lui briser l'cœur après l'avoir fait espérer ? T'es l'meilleur homme que j'ai connu, pas étonnant qu'elle se fasse des idées, la pauvre. Elle a même peut-être été ravie et flattée que tu t'intéresses à elle. Tu vas faire comment pour lui dire qu'tu t'es foutu d'sa gueule ? "Tu trouves ça juste, toi ? C'est pas bien d'jouer avec les sentiments des autres. Alors, tu m'donnes jamais d'nouvelles, j'sais pas comment s'est passée ton Apocalypse, j'sais même pas si tu t'en sorti, et tu vas faire les yeux doux à une femme que j'connais même pas. Et dans mon dos en plus. J'men fous qu'tu r'gardes ailleurs, tant que j'suis au courant. Mais t'as pas l'droit de m'délaisser. T'as pas l'droit de m'faire passer après. T'as pas l'droit de m'laisser sans nouvelles, sans même savoir si t'es mort ou vivant. T'as pas..." Ruby eut les yeux qui brillèrent un instant et le Gardien eut l'impression de voir une larme perler à sa paupière. Mais il n'eut pas l'temps de confirmer son impression, Olorìn s'était détachée de lui, et lui tourna le dos en s'éloignant d'un pas. Elle était à présent immobile, silencieuse, la tête penchée, les épaules tressautant légèrement. Phase 5 : l'arme ultime. Les larmes d'une femme.
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