Non mais vous rêvez?

Vous, un criminel, acheter la technologie qui ouvre toutes les portes d'Eternité? Vous croyez-vous dans un asile, félon? Personne de sensé n'accepterait de vous transmettre une technologie qui s'avérera être la clé de voûte de tous les déplacements dans cette galaxie. Qui serait assez fou pour vous doter du moyen qui vous permettrait de faire couler plus de sang encore?

Pour ma part, vous pouvez toujours courir pour que je vous l'envoie. La seule chance que vous ayez d'en avoir un aperçu de ma part, c'est quand je trouverai le temps de venir vous donner le juste châtiment que vous méritez.

Patience.

Pfff... Lamentable. Cessez de vous voilez la face, vous êtes misérable. Il est plus qu'évident que c'est parce que vous avez été surpris la main dans le sac que vous avez décidé de rendre cette planète sciemment dérobée à sa propriétaire légitimie, et ce à contrecoeur bien entendu. Bien sûr, fort de votre innocence nouvellement trouvée que vous portez telle un masque d'honnêteté, vous avez maquillé tout cela en une simple erreur, par crainte vis-à-vis de mon maître Adario. Mais qu'en est-il des victimes restées silencieuses, celles que vous avez éliminées alors qu'elle ne pouvaient faire part des attaques que vous exerciez à leur encontre? Vous êtes un criminel, un meurtrier, et le bras de la justice que je suis se chargera de vous châtier à juste titre.

Vous ne sacrifierez pas vos hommes pour moi? Alors qu'à la phrase précédente vous disiez vouloir venir à ma rencontre si je tardais trop? Vous vous contredisez vous-même, c'en est pitoyable. Eh bien sachez que ce n'est pas réciproque, mes soldats se feront un plaisir d'aller au champ de bataille pour que la sentence puisse s'abattre sur votre déplorable personne, quitte à ce qu'ils doivent aller au-devant de la Mort. Vous êtes un paria, un misérable pêcheur que même la Grande Faucheuse répugnerait à emmener tant votre âme est souillée par le sang de vos malheureuses victimes. Notez toutefois que pacifiste ne rime pas forcément avec pacifique, ce que je doute fort que vous soyez, au vu de vos frasques. Vous n'aurez que ce que vous méritez, croyez le bien...

Allons bon.

Vous me déclaré donc la guerre.

Bonne chance.

Mais c'est que ça devient vindicatif... Vous noterez que j'ai joué sur les nuances en m'exprimant au conditionnel afin de vous faire comprendre que vous auriez sans nul doute un jour à subir la monnaie de votre pièce, que ce soit de mes mains ou de celles d'un autre. Ma foi, cela a fonctionné comme je le souhaitais, puisque vous avez réussi à faire voler votre prétendu pacifisme en éclats aussitôt. Plutôt amusant de constater avec quelle facilité vous changez de convictions, commandant. Aurais-je donc touché le point sensible? Si vous souhaitez m'assaillir aussitôt, comprenez bien que, n'ayant pour le moment rien lancé contre vous si ce n'est des paroles qui ont fait mouche, vous vous placeriez aussitôt dans la position de l'agresseur et moi, dans celle de l'agressé. Vous devez commencer à avoir l'habitude, n'est-ce pas?

Cependant, cette fois, vous avez eu la malchance de vous retrouver face à quelqu'un capable de vous clouer le bec devant l'Assemblée, ce qui semble contrarier vos plans et vous pousse à faire de grossières erreurs, comme celle de prendre quelques menues piques pour une déclaration de guerre. Je ne doute pas que vous ayez la guerre facile, au vu de l'empire que vous avez amassé en massacrant sans vergogne les natifs de votre secteur, mais il serait idiot de vous confondre définitivement en vous en prenant à moi au vu de la façon dont vous venez de vous enliser dans vos propres erreurs.