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Pages : 1 2
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 
22/07/1016 ETU 01:39 |
Score : 5
Détails
[Résumé] Salle nommée dans les archives "En route vers les toits du sommet démocratique". Dans les épisodes précédents : La rousse a rejoint le Joker sur les toits. Harley et Ekko arrivent peu après. La rousse les tient à distance. Un affrontement verbal s'engage entre le Joker et Olorìn. Le Joker tire une balle en pleine poitrine de la rousse avant de se suicider. La rousse se dédouble avant de sombrer dans l'inconscience. Harley se jette sur la nouvelle Olorìn et un affrontement débute. Ruby propose à Harley de lui montrer ce qui est arrivé à la blonde. Ce récit en est la description. [/Résumé] "Mais revenons-en à ta demande... Tu ignores ce qu'il s'est passé chez toi, alors ? Laisse-moi te montrer." Ruby se releva légèrement, libéra les mains de Harley et colla son front au sien. Puis elle ferma les yeux, lui murmura "Accroches-toi, on part en voyage dans l'espace-temps...". Puis elle lui prit la tête entre ses deux paumes et serra. Harley eut l'impression fugitive d'avoir la tête prise dans un étau. Tout devint noir. Puis la sensation qu'on la tirait en arrière à toute vitesse. Cela ne dura qu'un bref instant. Elles atterrirent ensuite toutes les deux durement sur un sol qu'Harley ne connaissait que trop bien. Elle était à l'étage de Lucky, dans la demeure familiale située dans le secteur 3. Le Joker était assis dans un fauteuil, menaçant le cow-boy d'un revolver de gros calibre. Ils discutaient tous les deux et ne semblaient pas s'être aperçus de la venue des deux jeunes femmes. Leurs lèvres bougeaient bien, mais aucun son n'en sortait. Harley se précipita à la fenêtre de la pièce et constata que le décor extérieur était intact. Elle se retourna d'un air interrogateur vers Olorìn. "Nous sommes chez toi. Avant les tirs ADM que vous avez lancé. Avant les tirs ADM que vous avez reçu en représailles. Ils ne peuvent ni nous entendre ni nous voir et tu ne peux intervenir. Considères cela comme un cinéma en 3D, une projection privée, rien que pour toi ma douce. Tu veux savoir ce qu'il s'est passé et ce qui a contribué à la déstabilisation de la rousse ? Alors, observes et écoutes. Tu constateras par toi-même qu'une fois plus tu n'y es pour rien. Tu te donnes beaucoup plus d'importance que tu n'en as, tu sais." Harley allait répliquer. Ruby leva un index en l'air. "Chuuuut. Tu devrais profiter du spectacle, je ne te ferais pas revenir en arrière." Olorìn claqua des doigts et Harley put entendre les deux hommes parler. Lucky : "T'es partant ? Alors, qu'est ce que ça sera ? Action, ou vérité ?" Le Joker : "Tu sais quoi cow-boy ? C'est une super idée. On va jouer à ça, et je vais commencer par… Une vérité ! Ch'uis chaud bouillant. Vas-y, ch'uis prêt ! Le Joker a de la vérité à revendre, d'ailleurs il ne sait que dire la vérité ! HA HA HA ! Et tu sais quoi ? On va appeler Harley pour jouer avec nous, huhuhuhuhuhuhu…" * Ting ! * L'ascenseur s'ouvrit et une silhouette en sortit à moitié. Elle s'appuya sur l'une des portes et sembla reprendre son souffle. La lumière de l'ascenseur empêchait de bien voir son visage. Une femme, à n'en pas douter. Mais sa posture était étrange. Elle fit quelques pas dans la pièce et l'on put voir son visage. La blonde. Transfigurée. Sa queue de cheval toujours impeccable était à moitié défaite, son visage était plein de sang séché, une vilaine entaille sur le côté du front et l'arcade sourcilière éclatée. Elle avait un côté de la bouche tuméfiée et l'épaule visiblement disloquée. Mais elle souriait. Ruby se pencha vers Harley. "Là, elle vient de se manger un méchant accident en sortant du tribunal. C'est pour ça qu'elle est dans cet état. J'te laisse prendre connaissance du début, si par la suite ça devient longuet, j'te f'rais des accélérations. Pour l'instant profites." Pendant ce temps, l'action continuait. La blonde s'approcha de la table en titubant, tenant son bras, et s'affala sur un siège, à côté de Lucky, face au Joker. Sans le quitter des yeux, elle se servit un verre et le but cul-sec. Elle fit une grimace et s'en resservit un autre. Puis elle sortit sa dague-poignard, en contempla les reflets à la lumière tamisée et la posa à côté de son verre. Puis elle plongea son regard dans les yeux du Joker. "T'es chaud bouillant, mon gars ? Alors, laisse-moi commencer. J'ai une tonne de question pour toi. On va commencer soft. J'veux l'nom d'ta soeur. Ou d'ta fille. C'est du pareil au même, n'est-ce pas, pour toi ? Pas c'lui qu'elle porte en ce moment, c'ui-là, j'le connais. Et donnes-moi les tous, si elle en a eu plusieurs. "Et lui ? Il est au courant, ou pas encore ?... Non, n'est-ce pas ? C'est pour ça qu'il a cette rancoeur enfouie en lui. Y sait pas qui t'es, exact ? "Et c'est quoi la suite ? "Oui, je sais, ça fait plus d'une question, mais on joue plus, là. Alors ? Mes réponses ? J'les ai méritées, je crois..."
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Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981 
22/07/1016 ETU 17:50 
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Score : 0
Détails
Harley regarda Ruby quelques instants, son envie de la baffer s'estompa, remplacée par la curiosité, et elle regarda la scène qui se déroulait devant elle, plus vraie que nature. J'espère que t'as du pop-corn au moins. Elle se regarda en train de venir, arme à la main et bras pendant, chantonnant un air sombre puis s'asseoir sagement dans le dernier fauteuil libre. Le Joker brisa le silence. « Tut. Tut. Tut. » Le Joker avait brandi un index vers Olorìn la Blonde, pour lui signifier d'arrêter tout de suite parce que ce n'était pas le sujet. La Blonde serra les poings. « Gandalf, tu es une trouble-fête, tu le sais ça ? Jouer, c'est précisément ce qu'on est en train de faire, là, tout de suite. On joue à Action ou Vérité. Tu connais les règles, hein ? T'as déjà fréquenté des bars et bien plus encore. » D'une balle, il tira sur le bout du poignard qui partit de l'autre côté de la pièce. « On va jouer à quatre. Plus on est de FOUS, plus on RIT, pas vrai ? Huhuhuhuhuhuhuhu… Mais pour jouer il faut respecter les tours. Et là, c'est pas ton tour. C'est le tour de Lucky. » Il la regardait d'un air narquois, comme pour lui dire qu'elle devrait attendre son tour pour recevoir des réponses. Ses dents découvertes traçaient un rictus luisant dans la pénombre. Tandis que tous s'installait autour de la petite table basse, Lucky restait le nez dans son verre a penser a voix basse « Tu vois Lucky, je savais bien que t'aurais du partir dès que t'avais récupéré les bouteilles... a chaque fois c'est pareil avec eux, il se passe des tas de trucs bizarres qui font peur et toi tu piges rien et tu passes pour un gland... » Quand il releva la tête, il vit qu'il était attendu. Le joker l'invitait a ce qu'il joue son tour, Olorin la blonde le regardait fixement, semblant pressée qu'il pose sa question et Harley elle, le regardait juste avec un grand sourire. L'atmosphère commençait a devenir pesante pour le cowboy. « Bon, une question....euh... » Il hésita, son esprit était tout embrouillé. Il faillit demander au joker sa couleur préféré mais comprit juste a temps que ce n'était pas une question intéressante. Il vit alors par terre le drôle de truc sombre que le joker avait sur le visage avant. Il le pointa du doigt. « AH ! Ça, la ! Le truc que tu mets sur ton visage ! Qu'est ce que c'est ? » « Ben c'est une ombre, patate ! On pourrait croire que c'est une facilité scénaristique. Un élément laissé à la libre interprétation du lecteur. Au début c'était ça l'esprit, mais que veux-tu, je suis un homme cohérent ! C'est une ombre, exactement pareil que ce qui règne dans cette pièce. Un truc holographique, tout bêtement ! Regarde, ta main peut passer à travers si tu touches. Mais, tu me diras, comment est-ce que je peux la toucher ? » Il donna une pichenette sur son verre pour le faire tinter. « Ça, par contre, c'est une facilité scénaristique ! HA HA ! »
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203
26/07/1016 ETU 01:53 |
Score : 2
Détails
Le Joker avait répondu. Maintenant, c'était à Harley de proposer une Action ou une Vérité à n'importe qui, mais il valait mieux que ce ne fût pas à lui (pas tout de suite) pour ne pas monopoliser la parole. Il la désigna du menton pour montrer que c'était à elle. Et celui qui ne répondrait pas boirait cinq verres cul-sec. "J'ai une MA-GNI-FIQUE idée !" Elle tendit son arme à Olorìn. "Tu vas tirer ! Sur qui ? Lucky, bien évidemment ! Et ceci n'est ABSOLUMENT pas dû au dé que j'ai lancé dans ma tête et qui est tombé sur son chiffre. Non, non, non ! Tu peux tirer où t'en as envie ! Entre les deux yeux, le pieds, la mains, la narine, son entre-jambe, dans le cœur, le poumon droit ou même le gauche si t'es sadique, ou alors dans le gros orteil droit. C'est sacrément méchant le gros orteil droit. Après ça sera à ton tour de poser ta question." Ni une ni deux le cowboy dégaina son colt et le pointa en direction d'Olorìn. Tous ses sens étaient en alerte, ça puait le danger a plein nez. "Héhéhé... J'suis d'accord pour jouer, mais y a des limites..." Il regarda fixement Olorìn. "Je te conseille de boire..." Un peu plus tôt, la blondinette avait regardé son arme partir à l'autre bout de la pièce. Fallait vraiment qu'elle soit pas dans son assiette pour l'avoir posée sur la table... Et en plus, elle allait encore devoir attendre pour avoir des réponses. Elle prit le bandage de sa main valide et le posa sur la table. Sous prétexte de se repositionner sur son siège, elle fit un léger geste de la main pour attirer son poignard. Celui-ci ne bougea pas d'un millimètre. Merde. Pas de rousse. Pas de Merlin. Donc pas de téléportation. Ni de télékinésie. Re-merde. Plus de régénération accélérée, non plus. Et son arcade qui pissait le sang... Bof, pas grave, c'était sur les tapis de cette fourbe de Harley. J'ten foutrais, moi, des choupinette ! Et son épaule qui la lançait chaque fois qu'elle faisait un mouvement. Heureusement qu'elle était gauchère. Olorìn attrapa les bandages, en déchira une grande bande en s'aidant de ses dents et en grimaçant lorsque l'os de son épaule frotta contre l'os de son bras, s'essuya le visage et se confectionna une écharpe pour son épaule endolorie. Elle avait vu une fois, au cinéma, un type qui se remettait l'épaule en se la cognant contre un mur... Elle se demandait si cela pouvait réellement marcher. C'est alors qu'elle entendit la question de Lucky. Elle s'arrêta net au milieu d'un geste, le regardant d'un œil rond. C'est quoi ce truc que tu mets sur ton visage ? C'était ça sa question ? Et pourquoi pas combien j'ai de doigts, aussi ? Elle reprit la confection de son attelle quand le Joker répondit. Elle s'apprêtait à poser sa question quand il désigna Harley pour prendre sa suite. La blonde serra les dents. Il la ferait patienter jusqu'au bout. Elle se demandait si elle avait encore le temps de changer les choses. Si elle pouvait changer les choses. Lorsque Harley lui tendit son arme, la blonde ne la prit pas tout de suite. "Hé, j'sais qu'vous êtes pas à cheval sur les règles, mais j'vous signale quand même que j'suis censée choisir entre action ou vérité. Et j'ai rin choisi. Alors, j'prends vérité. J'ai aucune envie de trouer un cow-boy ce soir... Même s'il le mérite pour avoir posé une telle question ! - Haaaaaaaaaaannn. Tu n'as aucun sens de l'humour. Quel ennui ! Bon, au moins soignes-toi avant de foutre de ton sang partout. Sinon, quitte à en avoir, autant en mettre partout. Bon, ben une vérité alors... Serais-tu capable de répandre le Mal™ pour une certaine cause ? Qu'on soit clairs. Je ne parle pas de faire le Mal™ pour faire le "Bien™". C'est d'aller à l'encontre de tes principes. Te libérer de tes carcans personnels et éthiques. Voir la vie comme elle devrait être." La blondinette eut un sourire moqueur. "Hé, ma grande, s'tu veux que j'réponde à tes questions, va falloir être plus précise. Passque là, y a plusieurs réponses possible. Mais comme j'suis sympa, j'vais t'donner une réponse complète. "Oui, j'suis parfaitement capable de faire le Mal pour une grande cause. Même si celle-ci n'est pas le Bien™. Mais si je la juge utile, je n'hésiterai pas une seconde. Maintenant, non. Je n'irai pas contre mes principes. Mais c'est le cas de tous ceux qui ont un tant soi peu le sens de l'honneur. Si j'te d'mande à toi et ton mec de faire le Bien™ pour le plaisir de faire le Bien™ en reniant tous vos principes, vous l'feriez pas non plus. Mais tu peux rien conclure parce que tu connais rien d'mes principes !" La rouquine rit un bon coup et se pencha vers Harley. "Tu vois, ta question est bancale. Et a donc entrainé une réponse caduque. Du coup, ma réponse ne t'est d'aucune utilité. Et toc !" Elle se tourna alors vers le Joker. "A toi. Que choisis-tu ?"
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Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981
27/07/1016 ETU 12:45
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Score : 2
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Le Joker regarda la Blonde en face un moment sans répondre. Il semblait se délecter de la voir bouillir d'impatience. À voir la manière dont elle avait traité Harley, avec qui elle avait pourtant projeté une pyjama-party entre copines… « Action ! » DAMN ! Bordel de merde, il se plaisait à éviter les questions ou quoi ! Ah c'est ça, regarde-la mariner, regarde-la bien, mais il arrivera bien e moment où elle arrivera à te coincer et… pourquoi tes épaules bougent, Joker ? « Pffffihihihihihihihihi… HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! Oh, t'aurais dû voir ta tête… bien sûr que je prends Vérité ! Allez, qu'on se marre un peu ! Tu vas pouvoir les poser tes questions, Mademoiselle Ragnagnas ! Déstresse un peu, on joue ! » « Mademoiselle Ragnasnas ?!! C'est d'un goût, j'te jure... J't'ai connu plus en forme, Jok'. Tu m'as feintée, j'avoue, et j'avoue également préférer des réponses. Mais si faut t'faire faire des trucs, j'peux en trouver des marrants, moi aussi. » Puis la blondinette se tut une minute et réfléchit à la meilleure question qu'elle pourrait poser. Les prénoms de sa soeur ? Enfin, à part Annie, bien sûr. Est-ce que Mael savait pour son père ? Qu'avait-il prévu pour le sommet de la démocratie ? Autant de réponses qu'elle aimerait bien avoir. Elle tournait et retournait tout cela dans son esprit. Il lui apparut finalement qu'une question ne lui était pas venue de suite. Et pourtant, elle pourrait avoir son importance. « Pourquoi m'avoir mis sur la voie de ton identité réelle ? » Le Jok— « Excellente question très chère. Bien joué. Chapeau bas, comme disaient les Français. Je pourrais dire que c'est parce que je suis le clown le plus honnête de la galaxie, pas vrai Lucky ! Je pourrais dire que c'est par jeu. Je pourrais dire que c'est juste une grosse blague. Je pourrais dire que c'est parce que tu as été assez intelligente pour entr'ouvrir la porte, contrairement à toi ; Gandalf la Rousse n'a pas été digne. Bon, tu l'as prévenue, tu as gâché le fun, mais tant pis. Je pourrais dire que c'est un gros fake auquel tu as mordu. … Il y aurait un peu de tout ça à la fois (pas tout), khukhukhukhukhu… Mais il y a autre chose ! Et c'est ma réponse : Je t'ai mis sur la voie de mon identité parce que la trame se resserre, les fils se tendent, le piège se referme ; parce que la blague arrive à son apogée ; parce que c'est bientôt L'APOTHÉOSE ! Tu trouves pas que Zitarg a organisé ce sommet à un moment vachement opportun ? Huhuhuhuhuhuhuhuhuhuhu… … À MOI ! Hey, Cow-boy, Action ou Vérité ? »
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203
27/07/1016 ETU 13:14 |
Score : 2
Détails
"Hum, facile !" Lucky avait toujours été quelqu'un d'assez honnête, pensant que c'était dans la définition même du cowboy de l'être, et que de toute façon, mentir à tout va, ce n'était pas très classe. Il lui aurait donc été facile de répondre vérité, car il n'avait pas tant que ça de choses à cacher. Mais pour une raison un peu obscure, peut-être par goût du risque, peut-être s'était-il laissé emporter par le jeu ou l'alcool, ou peut-être simplement par pure stupidité, il répondit : "Action ! - Aloooooooooooooooooooooooooors… … Hmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm…" Tout en réfléchissant, le Joker prenait des poses bizarres. Il se tordait dans tous les sens, son visage restant habilement dans l'ombre de la pièce. Mais un mouvement laissa entrevoir un… … Morceau rougeâtre et brillant ? « TIRE LA LANGUE ET TOUCHE TON NEZ ! » Et il rit comme un damné en gesticulant, tout fou de sa blague maternelle. Un murmure flasque se faisait à peine entendre. La scène qui suivit la demande du joker fut à la fois longue et embarrassante. Pendant de très longues minutes, Lucky essaya par tous les moyens de parvenir à toucher son nez avec sa langue bien que cela ne fut même pas ce que le joker lui avait demandé. On le vit donc successivement loucher, se mettre debout, se contorsionner dans toutes les positions possibles, son visage passer par plein de grimaces, les plus moches qu'ils soient, tout en essayant de toucher le bout de son nez et toujours d'échouer à quelques millimètres. Et que dire du moment où il attrapa sa langue de la main droite pour essayer de la tirer jusqu’à son nez.... Non vraiment c'était ridicule. Mais cela avait au moins le mérite d'en faire rire certains et exaspérer d'autres. Ce ne fut qu'après au moins dix longues minutes d'essais infructueux que le cowboy eut une idée lumineuse. Il apposa son index sur le bout de son nez, l'aplatit contre sa peau et avec sa langue s'en alla toucher le précieux sésame: "Tadaaaaam ! C'est bon ! Balaise hein le cowboy ?" Très fier de lui il poursuit: "Bon et maintenant a vous m'dame Quinzel ! Action ou vérité ?"
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Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981
27/07/1016 ETU 15:37
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Message édité -
Score : 2
Détails
La blonde profita d'un moment de flottement pour répondre. Harley, la vraie, en profita pour râler auprès de Ruby : « Sérieusement, c'est tout ? Franchement y s'passe rien. C'est marrant à regarder mais y'a rien de tout ce que tu m'as décrit. » « Shhhh, soit patiente, tu vas rater le meilleurs moment. » « Content qu'ma question t'plaise, mon chou. Ta réponse est pas mal non plus, j'dois avouer. T'sais, pour ton énigme, faut pas en vouloir à la rousse. Elle a fait d'son mieux. Et pis, elle et moi, c'est du pareil au même. Donc, si tu m'trouves digne, ben elle aussi. Et si tu lui en veux, t'es forcé d'm'en vouloir aussi. On a pas la même façon de penser, pas la même logique, c'est tout. Deux facettes d'une même pièce. Ce qui est facile pour elle ne l'est pas pour moi. Et inversement. Bon, heureusement, on a des points communs, j'te rassure ! « Par contre, j'me demandais... Et ça fait pas partie du jeu, donc si t'y répondais quand même j't'en s'rais 'achement reconnaissante. Comment tu sais que j'l'ai prévenue ? Non parce que j'veux bien qu't'ai des facilités scénaristiques, mais techniquement, t'as aucun moyen d'savoir ça... 'fin, t'inquiètes pas. J'ai même pas eu le temps d'lui donner ton vrai nom. Donc, t'es peinard pour encore un moment. » Ce n'était plus son tour, la blonde laissa donc la main et se pencha de nouveau sur ses bandages. Se nettoya le visage, une nouvelle fois, constata que le flot de sang s'atténuait, coagulant sur sa tempe. Elle se fabriqua une compresse et fit l'inventaire de ses contusions. L'hémorragie à sa tempe était sur le point d'être réglée. L'arcade s'était arrêtée de saigner. Elle ne sentait plus sa lèvre supérieure et avait l'impression qu'elle avait quadruplée de volume. Et il y avait son épaule. Endolorie. Engourdie. Avec des pointes de fer chauffées à blanc de temps en temps. Elle cherchait un moyen de contacter la rouquine. Et n'en voyait aucun. Elle ne pouvait pas lui faire passer un message télépathique pour les mêmes raisons qu'elle ne pouvait utiliser la télékinésie. Elle voyait bien un téléphone, mais doutait fortement que Le Joker et Harley la laisse l'utiliser... Elle en était là de ses réflexions lorsqu'elle aperçut Lucky se dandiner pour essayer de... De faire quoi, en fait ? Apparemment de se toucher le nez avec la langue. Elle trouva le cow-boy grotesque mais ne put s'empêcher de sourire. Elle le trouvait touchant aussi. Lorsqu'il y arriva, elle l'applaudit... Mais d'une seule main, l'autre étant toujours en rideau. Harley répondit à la question du cow-boy. « Vérité ! Vu que c'est la mode ! » Pendant qu'ils parlaient, le ciel nocturne, d'ordinaire orange du fait des innombrables lampadaires qui éclairaient la ville… Une boule de lumière blanche, aveuglante, dans un coin. Une autre. Encore une autre. Puis encore une autre. Jusqu'à douze, comme d'immenses étoiles qui prenaient la place d'un soleil. Douze explosions massives que l'on pouvait voir du secteur du Rire, à des années-lumières de la catastrophe, et qui laissaient présager des milliers de milliards de victimes. Hum... Le cowboy était une fois de plus hésitant quand a la question qu'il allait poser. Des tas de questions farfelues et rigolotes lui traversaient l'esprit et il n'arrivait pas a décider laquelle était la plus intéressante. Il s’amusait beaucoup de ce petit jeu. Il vu passer au dehors de grandes lumières dans le ciel et pensa alors« vraiment ils sont sympas par ici, ils font même des feux d'artifices» « Au fond, on s’amuse bien ici, allez harley dis moi la vérité, dans le fond, vous n’êtes pas vraiment des méchants hein ? C’est juste un genre que vous vous donnez ? » Demanda-t-il avec un sourire Alors qu’il attendait la réponse de Harley, son boitier a com-x se mit a sonner plusieurs fois. Il le saisit alors pour le consulter. La blonde laissa le cow-boy se creuser la tête pour trouver une question à Harley et s'approcha de la fenêtre. Elle comprit instantanément ce qui se produisait en ce moment même. Et comprit qu'elle ne pouvait plus rien y faire, désormais. Alors, la blondinette s'assit sur la rambarde et contempla les éclairs au-dehors. C'était beau. Mortellement beau. Son appareil à com-x se déclencha en même temps que celui de Lucky. La vibration la surprit, sur le moment. Puis elle se rappela ce qu'elle avait dans la poche, resta perplexe un instant, puis éclata d'un rire sans joie. Cela faisait un moment qu'elle se creusait la tête pour contacter la rouquine et durant tout ce temps, elle avait son messager personnel sur elle. Elle le sortit, supprima les rapport devenus superflus et hésita un instant à contacter son homologue. Mais à quoi bon ? Elle avait sans aucun doute reçu les mêmes informations, à l'heure qu'il était. Elle savait donc que Le Joker et Mael n'était qu'une seule et même personne, bien que de deux espaces-temps différents, elle savait que Mael avait déclenché sa folie meurtrière un peu partout... Et elle était aux premières loges pour la prise d'otages du palais. Le lien entre elles-deux n'était pas rompu. La rouquine était donc toujours vivante. De toute façon, elle était immortelle, alors... Le sourire du cowboy avait laissé place à un visage blême. Il restait bloqué sur son boîtier a com-x, la nouvelle l'ayant interloqué. Après quelques instants sans dire un mot ni même écouter la réponse de Harley, il le remit dans sa poche et immédiatement dégaina ses deux colts en un éclair et les pointa sur le Joker et Harley. Il semblait considérablement énervé. Bien sûr que n... Il l'avait coupée alors qu'elle allait lui répondre. « Changement de question !!! Bordel… Qu’est ce qui se passe ? Un de vous bouge et j’le troue de balles… compris la blague ? Trous d’balles ? C’est quoi cette histoire ? On vient d’me dire que mael, qui serait en fait « pas que mael ? » (je comprends même pas ce que ça veut dire) vient d’arroser tous les secteurs ouverts à l’ADM depuis ce secteur… !!! Vous avez intêret a m’dire c’qui s’passe, et vite, et sans détour. Parce que sinon j’vous jure que j’vous descends tout d’suite ! » Harley lui répondit en souriant. « Tu parles de quoi ? L'apothéose ? Du grandiose et magnifique feu d'artifice ? C'est l'aboutissement de notre travail ! Tout ce pour quoi on a œuvré depuis le début ! Hé ! Quoi ? Tu t'attends à quelque chose de plus que cela ? Tu t'attends peut-être à ce qu'on vous envoie des cadeaux par milliers ? Je suis pas la mère noël moi ! Non sérieusement. Tu espères quoi ? Allez, on passe à la suite. Ma choupinette, tu choisis quoi ? Action ou vérité ? » « Bonne chance, ma grande. » La blonde remit donc son messager dans sa poche, alla récupérer sa dague et s'amusa à la faire tourner adroitement entre ses doigts en retournant s'asseoir. Elle reposa sa dague sur la table. C'était à son tour. Elle but son verre cul sec, grimaça lorsque l'alcool entra en contact avec sa lèvre tuméfiée, grimaça de nouveau mais de plaisir lorsque l'alcool tapissa sa gorge et regarda le couple qui lui faisait face. « Bon, ben, j'ai perdu, on dirait. J'ai trouvé tes énigmes, Jok', mais ça m'a pas servi à grand chose... C'qui m'console, c'est que quand tu m'as donné ta dernière énigme, les ogives étaient déjà parties, ou peu s'en faut. Tu m'as laissé aucune chance d'arrêter ça, en fait. « D'ailleurs, y a un autre truc qui m'chiffone. Puisque t'es là, avec nous, c'est Maël... 'fin, j'veux dire le nouveau Maël qu'est au Palais de Zitarg ? » Et avant d'avoir sa réponse, elle se tourna vers Harley. « Bon, j'en ai marre de c'jeu. C'est trop lent. Ça manque de fun. Et vu qu'on peut choisir, y a toujours une échappatoire. Donc, j'propose de modifier l'jeu. Et, en conséquence, j'prends action ET vérité. Vas-y. Lâche-toi, ma bichette. Et fais-toi plaisir, surtout... »
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Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981
01/08/1016 ETU 12:47
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Score : 1
Détails
Non ce n'est pas possible, c'est un mauvais rêve... pensa Lucky. Les deux fous ne semblaient même pas concernés par le pistolet qu'il pointait sur eux. Des milliers de pensées fusaient dans son esprit. Ivy. Le royaume, le saloon, les triplés, l'horloge. Tant de choses et de personnes qu'il ignorait même si elles étaient encore vivantes. Il regarda le Joker et Harley avec un air inquiet, puis rangea ses colts et se précipita vers la fenêtre afin de s'échapper au plus vite d'ici et de retourner voir si les siens allaient bien. Harley ne prit même pas la peine de regarder le cow boy sauter par la fenêtre. « Tu tu tu. C'est à moitié vrai et à moitié faux. Qui sais ? T'as trainé tellement longtemps sur une acrostiche toute bête ! Qui sais si tu l'avais résolue plus vite ? En tout cas, pas moi ! Ha ha ha ha ha ha ha ! » Elle lui tendit à nouveau son arme. « C'est donc à la fois une action ET une vérité ! Amuse toi ! Tu n'es pas non plus obligée de te forcer et tu peux boire pour oublier. Après tout. Tout CECI n'est qu'un JEU ! » La blondinette regarda le cow-boy sauter par la fenêtre. Le pauvre... Il devait passer un sale moment. Elle comprenait sa douleur sans toutefois la partager. Elle n'avait personne à pleurer, personne à regretter. Elle resta songeuse un moment, puis se tourna à nouveau vers ses deux hôtes. Et sourit. « Bon, ben on dirait qu'y pus q'nous trois. Qu'est-ce qu'on fait ? on continue ? » Elle prit l'arme des mains de Harley. « Et si on continue, j'suis censée tirer sur qui cette fois ? Et c'est quoi ma question ? Ta question ? C'est de faire ce que tu as envie de faire voyons ! Quelle question ! Laisse libre court à tes envies. Tu n'as pas envie de tirer sur nous ? Ou te tirer dessus ! Non, rien de tout ça ne t'as même pas effleuré l'esprit ? » Elle se renfonça dans son siège et croisa les jambes en attente d'une réponse. La blondinette prit l'arme en main. Elle la regarda, la soupesa, vérifia qu'elle était chargée... Elle l'était. Elle pointa le canon sur le Joker, puis sur Harley. Puis Le Joker. Puis Harley. Ils ne bougèrent pas et la regardèrent en souriant. Elle ferma les yeux et fit aller son arme sur l'un, puis sur l'autre de plus en plus vite. Elle finit par la jeter sur la table. Le revolver y atterrit avec un bruit sourd à côté de la dague. Elle avait la tête baissée et lorsqu'elle parla, sa voix n'était qu'un murmure. « Il y a eu assez de morts. Et je ne veux pas la vôtre. Pour l'heure, je ne sais pas quoi faire... » Il y eut un long silence. Lorsqu'elle releva la tête, sa voix avait changé et c'est presque dans un cri qu'elle supplia Harley. « C'est mon tour ! C'est à moi de faire c'qu'on m'demande. T'as pas l'droit d'me laisser l'choix ! Ne pas répondre est une forme de réponse ma choupinette. Allez, je t'accorde celle là. A moins que tu aies vraiiiiiiment envie de faire quelque chose. Je trouverais bien une bêtise à te faire faire. » Elle s'approcha d'Olhorin et lui pinça la joue. « C'est à ton tour de poser ta question. Allez, pose là donc et ne nous fait pas languir ! »
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203
02/08/1016 ETU 13:50 |
Score : 2
Détails
La blondinette était restée un très long moment immobile, sans parler. Ce qui était tout de même assez rare chez elle. Puis elle releva la tête. Son sourire était revenu. "J'pourrais vous d'mander la raison de tout ça, mais ce serait une question inutile..." Elle réfléchit deux secondes et dévisagea le Joker. Puis Harley. "Si j'ai bien tout compris à votre histoire... C'est pas Harley, ton prénom. En fait, ton petit nom, c'est Lia. Ou cela va le devenir. Et toi, Jok', à présent tu t'appelles le Joker, mais avant c'était Maël. Et encore avant, Baal. Si je suis la logique de l'histoire, hein. "Mais Annie, dans tout ça ? Qu'est-elle devenue ?" - Lia ? Annie ? Baal ? HHHHAHHHHAHAHAHAHAHAHAAAA ! Finalement tu es bien blonde ! Faut dire, tu m'avais fait peur quand t'avais trouvé mon petit acrostiche. Je m'étais dit, mince, son neurone a fait des petits ? Je suis soulagé de voir que ce n'est pas tout à fait le cas. Huhu." Il se cala un peu mieux dans son fauteuil, parlant autant avec les mains qu'avec la voix. "Non, non, Gandalf… Harley n'est qu'une pauvre fille, une créature qui a eu le malheur — le BONHEUR, pas vrai , Harl' ? — de croiser ma route. Une coquille vide, et je l'ai remplie avec de l'humour et de la haine ! HA HA HA HA HA ! Les enfants ? Annie et Baal ? Je préfère Troudie et J.-Junior. J'ai dû les faire, je m'en suis même pas rendu compte. Si ça se trouve on les a créés in vitro dans une cuve. Si ça se trouve Harl' les a portés. Si ça se trouve on les a trouvés dans une poubelle. Mais rien à voir avec les deux carcasses que Maël a engendrées (dont l'une est lui-même et l'autre, sa sœur-fille, HA HA HA !). Ceux-là, Lia les a expédiés dans la trame du temps. Lia… c'est la mère et la femme à Maël… hors de cet espace-temps. Nous nous situons bien après les événements. De votre point de vue. De celui de Maël ? Qui sait. Peut-être que c'est après, et peut-être que l'après est avant. Peut-être a-t-il cassé la boucle. Peut-être n'est-ce au contraire qu'une partie de la boucle. C'est la beauté de la chose, Gandalf, un labyrinthe dont tu ne peux pas voir la sortie, dont les bifurcations se rejoignent toutes pour être amenées à cet instant précis… La destruction absolue." Quelque chose dans sa voix, un ton grave, nerveux, plein de rires contenus et d'une joie sadique… quelque chose qui mettait profondément mal à l'aise. Même Harley baissa les yeux, fit semblant d'être intéressée par les coudes de son fauteuil. Les yeux du Joker luisaient dans l'obscurité, fixés droit sur Olorìn comme deux pieux dans les tripes. "Moi ? Moi je savais depuis le début. Maël te dira qu'il a dû évacuer, et que je suis né de ça… ça, c'est l'explication médicale : il a pété une durite, ça allait pas bien dans le ciboulot, il est devenu maboul. Moi, je te dirai que je suis là depuis le début. Que j'ai toujours été là et que je serai toujours là. Que c'est une blague, une vaste blague. Ce n'est pas tout à fait vrai que je savais depuis le début. J'ai dû fouiller dans ses archives, l'obliger à se rappeler des événements traumatiques absolument exquis. Tu sais, ce n'est pas évident d'ouvrir un esprit verrouillé, même quand on est à l'intérieur. Je devais redécouvrir Maël pour que Maël me découvre. Voilà ! Un Poisson d'Avril minutieusement préparée jusqu'à l'aboutissement final : le moment de se regarder en face, et de me voir à la place de son reflet, de hurler de terreur et de fracasser le miroir ; mais son reflet n'apparaît toujours pas, et il me voit. Alors il se rend compte de l'horrible réalité. Il est le Joker. Le Joker, c'est lui. Et il ne le maîtrise même pas ! Je suis là depuis le début. À ma manière, je me suis moi aussi auto-engendré… mais j'étais là avant de me créer. Parce que je suis… mais c'est assez pour le moment. Il ne faudrait pas t'embrouiller dans ta petite tête fragile qui ne peut même pas supporter d'être libre face à ses choix, hmmmmmm ? Ce labyrinthe de temps, d'espaces, de choix, de ratés, de possibles, de probabilités, d'effets qui précèdent les causes et vice-versa… TU NE TROUVES PAS QUE C'EST DÉJÀ COMPLÈTEMENT FOU ?!" La blonde sourit. D'un sourire mystérieux et qui ne collait absolument pas avec le discours que venait de lui tenir le Joker. "Ou alors, j'avais parfaitement compris la filiation qu'il existe entre vous tous. Et ma question avait un but plus profond qui t'as complètement échappé. "Tu t'prends pour l'meilleur, Jok', mais quelquefois, tu trébuches aussi. Et tu as beau faire des pirouettes, un jour tu t'mangeras un mur. Et ce jour-là, j's'rais là pour te d'mander quelle sauce tu veux en accompagnement... "La vérité, c'est que tu n'sais absolument pas ce que sont devenus les enfants de Maël. J'veux dire ses vrais enfants. Pas les p'tites terreurs qui font joujou dans la galaxie. Et qu'en conséquent, tu peux absolument pas m'donner d'infos sur eux." Elle allait continuer, mais s'arrêta là. Lui fit un clin d'œil. Jeta un regard à Harley. Et envoya une bise sensuelle au Joker. Puis elle se renfonça dans son fauteuil, le sourire aux lèvres, une main sur son épaule. "C'est à toi, mon grand. Choisis une victime et fait lui choisir son supplice..."
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Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981
08/08/1016 ETU 12:57
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Score : 2
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La main gantée de blanc vint agripper celle de la Blonde. Un moment le temps sembla suspendu. Qu'est-ce qu'il allait faire. Qu'est-ce qu'il allait faire… Rien. Il la tapota simplement, et lui répondit d'une voix douce. J'espère que tu seras là ce jour-là et que tu seras la première à en rire. Mais tu te trompes, encore, encore… qu'est-ce que ça fait que je n'aie pas d'infos sur les petits gnards que Lia a envoyé dans l'espace ? L'un d'eux est Maël, l'autre, qui sait. Oui, qui sait… Air pensif. Il a eu une idée. Une interrogation. Justement : qui sait ? … qui… sait ? Un intérêt supplémentaire venait de s'éveiller dans son cerveau malade. Plus tard, peut-être. *SHHHHHHHHHHRRRRRRRRRRRRRRRRHHHHHHHHHHHHHHHHH* La déflagration vient de souffler le mobilier de la pièce. Les fauteuils et leurs occupants volent ; du moins celui du Joker va s'écraser contre le mur avec son occupant. Toute la ville autour est rasée et l'immeuble tremble comme sous l'effet d'un tsunami de flammes et de radiations, mais il tient bon. Le Coin de la Famille est conçu pour ça… le seul endroit sécurisé de toute la planète. La moitié de la population vient de mourir, et la Famille, en exposant volontairement les citoyens sous son contrôle, a délibérément aggravé le phénomène. Même passée l'onde de choc le ciel demeure illuminé comme en plein jour, empli d'une lumière aveuglante. La pièce est éclairée, maintenant. Le visage du Joker est pleinement découvert. Méconnaissables, ce sont les cheveux teints en vert, le visage peint en blanc, le sourire maquillé en rouge… De Maël. Rien du masque fait de son propre visage arraché qu'il a dévoilé au Sommet sur Tarkya. Sa face est bien rattachée à son crâne, intacte. Ses traits ne sont même pas les mêmes, quand on regarde bien ; moins anguleux, moins allongés… Il se relève, époussette son costume. Prend une profonde inspiration et expire comme un homme au sommet de son contentement. Enfin. Quelqu'un l'a fait. Quelqu'un a jeté tous ses principes aux orties et commis le même massacre que l'homme qu'il a juré de détruire ; quelqu'un est devenu un Joker pour détruire le Joker. Un peu dommage que ce soit ce pourri de Londo. Mais tout de même, tout de même ! Et il reprend, comme si de rien n'était. BAH ! C'est à mon tour, donc. Voyons, qui de vous deux… Hohoho… HOHOHO ! Il posa son regard sur Harley. Lui fit un grand sourire complice. Dis-moi, Harl', tu as été psychiatre, mmmmh ? Tu as soigné des tas de gens peut-être, tu as en quelque sorte été dans leur tête… mais jamais pour de vrai. Parce que c'est impossible pour la plupart d'entre nous ; même les plus grands télépathes, même les doubles personnalités… Dis-moi, Haaaaaaarl', tu ne t'es jamais demandé ce qu'il y avait vraiment dans la tête à quelqu'un ?
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203
09/08/1016 ETU 02:20 |
Score : 2
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A peine Olorìn, la blonde, eut terminé sa phrase qu'une lumière blanche se mit à éclairer la salle entière par la fenêtre : une autre bombe venait d'éclater, cette fois-ci bien plus proche que toutes les précédentes. Harley se précipita vers la fenêtre et le balcon dans un sursaut et un cri de joie. "OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !" Alors que l'onde de choc percuta la planète et sa surface, le bâtiment frémit sous la contrainte et menaça de lâcher. Durant ce court instant, une marque ressemblant à un code barre fut visible sous la robe d'Harley au niveau du haut de sa cuisse droite. Mais le bâtiment ne céda pas, au contraire d'autres bâtiments de la ville tout autour. "Tu te rends comptes ! C'est Londouille le sans couilles qui s'en ai fait poussé et a appuyé sur le gros bouton ROUGE ! Ha haha ha ha ha ha ! Depuis le temps que j'en rêvais. C'est ma-gni-fique. Il faudra que je me fasse un petit montage pour pouvoir me faire un film et me le repasser en boucle. C'était rafraîchissant !" S'adressant à Olorìn, tout sourire. "Tu veux aller les aider peut-être ?" Se retournant vers le Joker. "Pour te répondre mon biquet, je sais déjà ce qu'il y a. Le cerveau est fait de milliards de neurones, tous reliés à leurs voisins dans des connexions. Ces groupes de neurones forment des blocs qui se spécialisent chacun, on pourrait comparer ça à un géant ordinateur ! On peut même imaginer faire un flash d'un cerveau de quelqu'un pour le coller dans celui d'un autre qui est pareil ! Sauf que les informations n'ont pas d'espace dur où s'enregistrer et sont condamnées à errer pour l'éternité dans notre cortex cérébral ! Une magnifique prison à souvenirs ! Voilà ce que c'est le cerveau et ces souvenirs tortureront son propriétaire jusqu'à la fin de ses jours. La mémoire... Il n'y a rien de plus cruel ! Ces souvenirs qui te hanteront jusqu'à la fin de tes jours sont plus que de simples trolls. Ils sont les dépositaires de ton passé, de tes erreurs, de tout ce que tu as fait de mal. Alors bon. A quoi ça sert de s'embêter avec le Mal™ ou le Bien™ ? Puisque quoi que tu fasses, ces souvenirs te hanteront jusqu'à la fin ! Alors que si tu deviens ton réel toi, tes souvenirs ! Pouf ! Ces putains de trolls, ils t'embêteront plus ! Parce que tu n'auras été que toi. Qu'est-ce que t'aurais pu faire de mal ?" Elle s'approcha pas à pas d'Olorìn. "Regarde ma choupinette. Regarde bien. Cette galaxie est pourrie. Toutes les galaxies sont pourries et pourtant tu continues encore et toujours à les traverser et à essayer de répandre la lumière qui est tienne. Pourquoi donc tu n'embrasses pas ton toi ? Tu vas me répondre que c'est toi et bla et bla et bla. Pourtant c'est faux, tu le sais mieux que moi. Parce que il n'y a qu'une chose que nous sommes tous." Harley prit le visage d'Olorìn d'une main et déposa ses lèvres contre les siennes quelques secondes avant de la relâcher et de reculer de quelques pas. "C'est la folie ! "Mmmmmmmmmmh... J'ai peut-être répondu à côté de la plaque. Tant pis ! Ha ha ha ha ha ha ha !"
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