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> Assemblée Galactique : Résurgence
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Cdt. Mediagarde
Respect diplomatique : 434 
18/09/1019 ETU 19:48 |
Score : 4
Détails
Mediagarde n'y croyait pas, un rhume collectif ! Tout le monde éternuait bizarrement... ≜ӿᵙộᣒ≜ᵙộใಶ ? Il n'était pourtant pas affecté par cette maladie. A moins que... Il sortit son holopad et activa l'hologramme communication. -Colonel ! -Oui ! dit-il en sursautant -Fait moi un rapport sur... Il activa un autre outil de communication et lui envoya tous les éternuments. -Je vais vous faire ça aussi vite que possible ! 3s plus tard. -Commandant, c'est du brigands ! -Du brigands ? Ils éternuent en brigands ? -Il faut croire que oui... Avez-vous encore besoin de mes services ? -Oui, active moi babell... La transmission fut coupé et Mediagarde reçut sur son holopad le lien vers babell. La page d'accueil s'afficha : Babell ! Le 298ème site d'apprentissage des langues étrangères ! Avec plus de 3 utilisateurs dans l'univers entiers ! En vous inscrivant, vous devrez payer 1 leem par minute passée ! Un prix raisonnable pour ce que vous faîtes avec ! Mediagarde trouva ça effectivement atteignable. Il s'inscrivit et commença la langue brigands. -La lettre ≜ se prononce : ≜. Répétez dans votre micro. -Ahskd -Vous y êtes presque ! Vous pouvez y arriver !... Recommencez, ≜ -Bsigt -Vous y êtes presque ! Vous pouvez y arriver !... Recommencez, ≜ Et ainsi, pendant des heures et des heures voir des cycles et des cycles, il apprit le brigands. -Vous êtes prêt à communiquez dans cette langue ! Voici votre dette : 1 Ma 352 Mo 145 k 213£. Mais quand on aime, on compte pas ! Mediagarde soupira... il paya alors en ligne. -Je vous remercie de votre fidélité ! Et à bientôt pour une nouvelle langue ! -C'est ça c'est ça... Il éteignit son holopad et déclara alors haut et fort. -Moi, je dis ! ษవ ᦎใ┆ᣒవ⎤ಶవ┆⎤ వᔤᵙ ┆ಶ Ộᘉ⚀వӾỘษవ ! Le gouverneur se retourna... il en déduisit qu'il avait réussi à parler correctement. Donc, d'une voix amusé : -≜ӿᵙộᣒ≜ᵙộใಶ
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Cdt. Olorìn...
Respect diplomatique : 599 
22/09/1019 ETU 03:35 |
Message édité -
Score : 5
Détails
À l’extérieur de la salle, une jeune femme se présenta en boitillant aux divers contrôles, enveloppée dans une épaisse robe de bure marron maculée de boue et d’autres traces plus ou moins identifiables. À tous les gardes, elle dut raconter la même histoire, expliquer sa main gantée, son visage dissimulé sous sa capuche, sa voix éraillée et justifier sa présence en ces lieux. Non, elle n’était pas une mendiante. Oui, elle était une diplomate de la civilisation galathéenne venue remettre un pli urgent à sa Reine. Non, elle ne se fichait pas des gardes. Si elle comptait commettre un attentat ? Non, pas à sa connaissance. Bien qu’elle reconnût que le moment put être bien choisi, au vu des divers commandants se retrouvant réunis au même endroit. Elle regretta immédiatement sa plaisanterie. Elle dût à nouveau expliquer pourquoi elle venait là. Non, la lettre n’était pas piégée. Oui, les gardes pouvaient l’inspecter. Ce qui fut fait. Presque systématiquement. Puis venait l’inévitable question. Pourquoi se dissimuler sous un tel costume pour une missive officielle ? La principale raison était sa piété. Et pour la capuche ? Le problème était différent. Elle avait été victime étant petite d’un accident qui lui avait laissé la moitié du visage brûlé, lui laissant de graves cicatrices et une perte partielle de l’usage de ses cordes vocales, ainsi que de la main droite. Ce qui expliquait le gant. Le genou ? Non, rien à voir. Elle expliqua dans un rire qui n’avait rien d’agréable à entendre qu’elle s’était juste heurtée à l’un des bancs devant l’Assemblée. Oui, elle pouvait bien entendu soulever sa capuche, mais si les gardes voulaient bien lui laisser le peu de dignité qui lui restait, elle leur en saurait gré. Ils furent intraitables sur les premiers contrôles, mais eurent du mal à soutenir la vue de ce visage presque entièrement recouvert d’une cagoule, ne laissant à découvert que cet œil bleu tirant sur le blanc et semblant sonder leur âme, l’autre étant entièrement dissimulé. La capuche fut bien vite rabattue après cette vérification sommaire. Les gardes suivants se dirent que si elle était déjà arrivée jusque là, c’est que leurs collègues avaient du faire le nécessaire. Ils n’insistèrent donc pas et laissèrent la jeune femme passer. C’est ainsi qu’elle put enfin arriver devant Lyra. Cette dernière était assise dans un coin, attendant le vote des commandants sur la situation concernant cette machine inconnue, et se demandant peut-être ce que devenaient ses amis, son amant, sa fille, bref, les personnes qui jadis avaient comptées pour elle et de qui elle n’avait plus aucune nouvelle. Sous son épaisse robe de bure, la jeune femme avait marqué un temps d’arrêt et contemplait la reine d’un œil attendri, un oiseau se cognant à chaque barreau de sa cage au fond de la poitrine. Puis elle se décida enfin et fit un pas en avant, puis un autre. Et encore un autre. Arrivée près de la jeune commandante, elle ne sut que dire, que faire, ni comment se présenter. Elle n’avait pas encore fait de choix sur les mots à prononcer lorsque la souveraine sortit de ses pensées et leva un regard interrogateur sur la nouvelle venue. Cela figea encore plus la silhouette déjà embarrassée. Lyra avisa la lettre qui pendait au bout de sa main et risqua une question. « C’est pour moi, peut-être ?... » Un sourire commençait à naître sur les lèvres de la reine. Elle avait pris l’habitude que les gens deviennent muets en sa présence. D’habitude, cela la gênait. D’autres fois, cela l’agaçait. Aujourd’hui, la situation l’amusait. Pour une fois que quelque chose l’amusait ces derniers temps… « Si tel est le cas, il faudrait me la donner, ne croyez-vous pas ? » Elle eut pour toute réponse un léger mouvement du bras qui amena la missive à sa portée. Lyra baissa la tête pour dissimuler le sourire qui grandissait sur ses lèvres, ne voulant pas gêner encore plus son interlocutrice. Elle attrapa l’enveloppe, en sortit la lettre, puis en lut l’unique phrase. Tout disparut autour d’elle l’espace d’un instant. Elle oublia la silhouette qui ne semblait pas vouloir partir, la machine qui ne voulait pas livrer ses secrets pour ne se concentrer que sur les quelques mots tracés à la main, d’une écriture délicate et si familière. Elle relut, encore et encore, espérant que cela n’était qu’une mauvaise blague. « Ma chère Lyra, si je ne puis me présenter moi-même, pouvez-vous faire connaître ma volonté au Gouverneur Lëakim Panákeia, et lui dire que je suis favorable à l’activation de la machine ? Olorìn» « Non, mais elle se fout de moi ?!! » Ce sont les seuls mots qui lui vinrent à ce moment précis. Elle aurait voulu en dire plus, crier sa frustration et son dépit, sa colère de si peu de considération de la part de celle dont elle se croyait si proche, hurler qu’elle se sentait blessée, et trahie, mais aussi laisser éclater toute la joie de savoir son amie vivante également, et apparemment saine et sauve, rire de cette bonne nouvelle parmi tant d’autres si sombres, pourtant tout se bouscula au sortir de sa gorge pour ne donner que cette interjection si peu courante dans sa bouche. Lyra se releva d’un bond, devenue muette, ses yeux ne lâchant plus la missive, oubliant tout ce qui pouvait exister autour d’elle et cherchant déjà un sens caché à ce qui lui semblait une absurdité. Elle ne vit donc pas la jeune femme faire basculer sa capuche et enlever sa cagoule. Ce n’est que lorsqu’elle se retourna et qu’elle leva les yeux vers l’inconnue pour la bombarder de questions du style « Où avez-vous eu cette lettre ? Qui vous l’a remise ? Quand ? Pourquoi ? » et mille autres du même genre, que ses yeux tombèrent sur la chevelure rousse, puis sur un œil vert pétillant de vie. La jeune reine resta interdite pendant une ou deux secondes avant de reconnaître la rouquine qui lui manquait tant. Elle ne pouvait tout simplement pas y croire après un si long silence. Sa première réaction fut de serrer son amie dans les bras, en une longue étreinte. Étreinte qui lui fut rendue par Olorìn avec d’autant plus de fougue que celle-ci considérait à présent la jeune reine comme représentant tout son univers. Les retrouvailles durèrent de longues minutes, pendant lesquelles les deux femmes demeurèrent muettes. Puis Lyra se détacha de la magicienne, la contemplant pendant quelques secondes, avant de lui asséner un coup de poing sans force à l’épaule. « Vous m’avez laissée sans nouvelle !! Je vous ai cru morte ! » La rouquine ouvrit la bouche. « Oui je sais, vous êtes immortelle, mais c’est pas une raison ! » La rouquine referma la bouche. « Je vous ai envoyé un message. Vous ne m’avez jamais répondu et je me suis fait un sang d’encre. Je pensais déjà ne jamais vous revoir et vous débarquez ensuite ici, déguisée pour me faire une blague du plus mauvais goût et je... » Olorìn lui mit un doigt sur les lèvres. « Laissez-moi parler une seconde. La situation est un peu plus compliquée que ce que vous pensez et... » Elle fut interrompue par un groupe de trois soldats qui pénétrèrent bruyamment dans les lieux, à l’autre bout de la salle. Lyra leur jeta un coup d’œil, les virent consulter leurs tablettes à la recherche de quelqu’un. Elle se tourna vers son amie, mais celle-ci avait déjà fait retomber le capuchon sur sa tête et s’éloignait dans un autre coin, hors de portée de conversation. Elle failli l’appeler lorsque les gardes l’interpellèrent. « Reine Lyra ! » Elle tourna la tête en direction de la milice tandis que cette dernière la rejoignait. « Mademoiselle, nous faisons partie de l’armée de la civilisation d’Olorìn, et nous recherchons cette dernière de toute urgence. Il faut que nous la retrouvions et nos renseignements nous ont laissé entendre qu’elle pourrait tenter d’entrer en contact avec vous… Est-ce le cas ? Avez-vous eu de ses nouvelles, ou avez-vous eu vent de quoique ce soit qui pourrait nous permettre de la retrouver ? Je vous en prie, c’est important. C’est une question de vie ou de mort... » |
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Cdte. Lyra
Respect diplomatique : 459 
22/09/1019 ETU 22:54 
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Score : 4
Détails
Encore sonnée par l'ascenseur émotionnel qu'elle venait de subir, Lyra resta bloquée sur la question de la milice. Tout allait trop vite pour qu'elle parvienne à traiter les informations correctement. Olorìn avait resurgi de nulle part et sans prévenir, d'où venait-elle ? Pourquoi ne l'avait-elle pas contactée plus tôt ? Et surtout, pourquoi se cachait-elle de sa propre garde ? Alors que les questions se bousculaient dans sa tête, Lyra failli risquer un coup d'oeil vers la silhouette de son amie qui s'était réfugiée dans un coin à l'écart. Elle réussit heureusement à se retenir et réalisa alors que les soldats attendaient une réponse de sa part. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il se passait, mais la réaction d'Olorìn à l'arrivée de la garde ne lui laissait aucun doute sur la marche à suivre. Tant pis, elle comprendrait plus tard. Olorìn...? Vous cherchez Olorìn ? bredouilla-t-elle laborieusement. Les trois gardes échangèrent un bref coup d’œil, et Lyra se demanda si sa surprise feinte les avait convaincu - ou si elle était juste en train de passer pour une idiote. ...Oui, mademoiselle, et le temps presse. Si vous avez la moindre information à son sujet, c'est très important que nous le sachions. Non... je n'ai aucune nouvelle d'elle depuis l'apocalypse. J'ai tenté de la contacter mais mon message est resté sans réponse. Cette fois, elle espérait que la tristesse se percevait dans sa voix. Elle marqua une pause pour accentuer la gravité de sa réponse, puis leva un regard plein d'espoir vers les soldats. Mais si vous la recherchez ici, c'est que vous pensez qu'elle est parvenue à rejoindre Résurgence ? Vous pensez qu'elle est saine et sauve ? L'un des gardes soupira avant de lui répondre, baissant la voix. Elle est bien vivante, mais nous ne pouvons pas prendre la responsabilité de vous révéler la raison pour laquelle nous la recherchons. Il nous fait vraiment la retrouver au plus vite, c'est... Oui, c'est urgent, j'ai bien compris. Lyra afficha un sourire compatissant et posa sa main sur le bras du garde. Croyez bien que si j'avais capté le moindre signe de sa présence parmi nous, si j'avais eu la moindre raison de penser qu'elle soit ici, en Résurgence... j'aurais tout fait pour la retrouver. Nouvelle pause, pendant laquelle elle s'appliqua à afficher un air pensif et attristé. Si ce que vous me dites est vrai, je ne comprend pas pourquoi elle ne m'a pas répondu. Je croyais compter pour elle, je pensais qu'elle chercherait à me retrouver. Elle soupira. Il faut croire que je me suis trompée. On croit connaître les gens, et puis... " Ca va, n'en fait pas trop non plus... " La réflexion d'Ajay, son animus loup, la stoppa dans son élan. Mi-agacé, mi-amusé, le grand loup blanc émit un bâillement sonore. Pardon, je ne voudrais pas vous retarder dans vos recherches. Je vais garder l’œil ouvert, et je ne manquerais pas de vous prévenir si j'ai vent de quelque chose. Les gardes la toisèrent un instant en silence, le visage fermé. Enfin, l'un d'eux se décida à briser le silence et hocha gravement de la tête. Nous vous le conseillons vivement, mademoiselle. Omettre de nous révéler des informations sur la localisation d'Olorìn serait une grave erreur. Le ton avait été froid, la menace à peine voilée. Clairement à contrecœur, la milice finit par tourner les talons. Après avoir pris soin de balayer les lieux du regard une dernière fois, les trois gardes quittèrent finalement la salle. Lyra les suivit du regard et lorsqu'elle eut la certitude que tout danger était écarté, elle se rapprocha discrètement de la silhouette encapuchonnée. Vous me devez quelques explications, Olorìn. Pourquoi êtes-vous recherchée par votre propre garde ? Que se passe-t-il ? Olorìn plaça furtivement sa main sur le bras de son amie, interrompant son flot de questions pressantes. Pas ici, pas maintenant... Vous l'avez constatée à l'instant, nous sommes trop exposées. Il y a trop d'yeux et trop d'oreilles qui pourraient nous surprendre. Le regard de Lyra accrocha celui d'Olorìn, dissimulé sous l'ample capuche de bure. Je regrette que vous ayez eu à subir cet interrogatoire. Merci de m'avoir couverte, face à la milice. Je vous expliquerais tout, dès que nous serons seules. Il me tarde de... Olorìn... Lyra se mordilla la lèvre. Cela me déchire le cœur de vous dire ça, mais les circonstances jouent contre nous. Je... Elle soupira et baissa les bras, impuissante. Que les décisions étaient difficiles à prendre, parfois ! Je dois retourner en Crépuscule immédiatement, c'est très important. Je n'ai pas de nouvelles d'Alen et de Nela, et je commence à croire qu'ils ont eu des problèmes pour quitter Crépuscule à l'Apocalypse. Elle chuchotait toujours, mais sa voix se faisait de plus en plus fébrile. Et cette machine, sur laquelle nous travaillons, il se pourrait qu'elle déclenche une nouvelle apocalypse. Elle continua précipitamment, sans laisser le temps à Olorìn d'intervenir. Ce n'est qu'une supposition, mais si nous devons quitter Résurgence dans quelques cycles... elle secoua la tête, la gorge serrée. Je ne partirais pas sans Alen. Je ne peux pas, Olorìn. J'avais très peur pour vous aussi et déjà, je suis soulagée de vous avoir retrouvée ! Sans ça, je serais partie à votre recherche aussi. Mais votre présence me redonne espoir. Lyra attrapa les deux mains d'Olorìn pour les serrer dans les siennes. Allez vous cacher chez moi, sur la Capitale galathéenne établie en Résurgence. Vous serez en sécurité, et je vous y rejoindrais dès que possible. Pour me retrouver avec des inconnus, sur une planète inconnue, sans certitude de ne jamais être dénoncée ?... Lyra secoua la tête, et fouilla les poches de sa sacoche dont elle extirpa un petit carnet. Pas avec des inconnus, Olorìn, vous irez voir Arthus. Il vous connait bien, et je lui fait une confiance aveugle. Il ne vous trahira pas. Elle cherchait dans ses poches tout en parlant, à la recherche d'un stylo. Je vais vous rédiger un laisser passer, vous n'aurez qu'à le montrer en arrivant à la Capitale et on vous mènera directement auprès d'Arthus. Il prendra soin de vous jusqu'à mon retour... Lyra... Vous avez confiance en Arthus, mais pouvez-vous vous porter garante de la moindre personne présente dans votre palais ? Du moindre domestique ? Du moindre livreur ? Vous pouvez assurer qu'il n'y aura là-bas personne pour me dénoncer si cela peut lui être utile ? Et dans ce cas, vous me proposez quoi ? Rester cloîtrée dans une pièce sans jamais devoir sortir ? Lyra s'était interrompue dans ses recherches. Merci beaucoup pour votre sollicitude et votre aide, ma chère amie, mais non merci. Je préfère tenter ma chance seule de mon côté. Non, je... Olorìn plaça un doigt sur les lèvres de la jeune femme pour la faire taire, avant de glisser doucement sa main le long de sa joue. Lyra sentit les larmes lui monter aux yeux, réalisant que rien ne ferait changer d'avis son amie. Prévenez-moi quand vous reviendrez. Je compte déjà les heures... Elle retira lentement sa main, et les deux jeunes femmes prolongèrent encore un instant l'échange de leurs regards. Olorìn replaça enfin sa capuche pour dissimuler complètement son visage, et finit par s'éloigner de Lyra. Cette dernière dut faire un effort surhumain pour ne pas lui attraper le bras, l'interpeller, la supplier d'accepter son offre... Elle trouvait ça complètement injuste de devoir se séparer d'Olorìn alors qu'elles venaient de se retrouver. Une larme s'écoula sur sa joue sans qu'elle puisse la retenir. Ajay se rapprocha et lui mordilla la main. " Il est temps de partir. Ne traînons pas ici. " Lyra prit une profonde inspiration, et s'essuya la joue d'un geste rapide. Elle avait rempli sa "mission" auprès de la machine, son choix avait été notifié et plus rien ne la retenait ici. Alen était maintenant son unique objectif : plus vite elle l'aurait retrouvé, plus vite elle pourrait tenter de reprendre le cours normal de son existence. Tout allait s'arranger, elle en était convaincue. Du moins... elle tentait de s'en convaincre. Elle rassembla rapidement ses affaires et fourra le tout dans sa sacoche. Puis, sans un regard en arrière, elle quitta d'un pas vif la salle des machines.
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Cdte. Léthé
Respect diplomatique : 363 
23/09/1019 ETU 13:05 |
Score : 3
Détails
Alors que Lyra était dans le couloir, elle croisa une femme simplement habillée d'une tunique fermée par une ceinture, marchant en sandales, et munie uniquement d'un holopad. Commandante Lyra je présume ? Vous êtes une des personnes pour lesquelles j'ai choisi de m'incarner. Afin que nous puissions parler les yeux dans les yeux. Je ne suis Léthé autant que toutes les autres, bien que différente: de chair et de sang. Vous partez, semble-t-il. M'accueillerez-vous à bord ? J'aimerais parler plus longuement avec vous. J'aimerais que nous puissions échanger nos avis sur le pourquoi.
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Cdt. Sitargus
Respect diplomatique : 22 
23/09/1019 ETU 20:39 |
Score : 3
Détails
Un vieil homme vêtu d'un uniforme militaire de couleur bleu portant les symboles républicains, et une dizaine de médailles se présenta aux portes de l'entrée principale de L'Assemblée Galactique. Accompagné d'une cinquantaines de gardes républicains. Le vieil homme suivi de sa garde se dirigent vers les Gardiens de la porte. - Bonsoir, Je suis le Général Zitarg, la Présidence de Démoscratés m'a envoyée pour représenter La Parole Républicaine en ses murs. Après un léger coup d’œil sur sa liste, un Gardien dit OUVREZ LES PORTES ! La délégation républicaine fit son entrée dans L'Assemblée Galactique. Le Général fais signe à son bras de droit - Allez voir mes quartiers, et sécurisé les lieux. Je vous rejoins las bas. - Oui Mon Général Puis le Général pris place dans cet hémicycle historique. Après avoir écoutés pendant quelques minutes les débats, il commence à piquer de nez, puis il entend du grabuge qui le réveilla en sursaut, son regard se dirigé vers le siège de la commandante Lyra. Bien que loin de la commandante, il entend difficilement le nom « OLORIN ». Il se ferme en une demi seconde. Il se lève immédiatement pour prendre la parole. - COMMANDANTE LYRA ! ETES-VOUS EN CONTACT AVEC UNE SURNOMMÉE LA ROUSSSE ?! Prenant conscience de ses hurlements et de son état de tension surtout à l'encontre d'une commandante aussi réputée, le Général repris son calme - Excusez-moi gente dame, j'ai fais un long et périlleux voyage pour venir jusqu'ici. Je crois qu'il est temps pour moi de rejoindre mes quartiers.
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Cdte. Lyra
Respect diplomatique : 459
23/09/1019 ETU 22:30
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Score : 3
Détails
Soucieuse, Lyra n'avait d'abord pas prêté grande attention à la silhouette féminine qui l'avait abordée. La salle était animée d'allées et venues et elle l'écouta d'abord d'une oreille distraite. Ce n'est que lorsqu'elle réalisa qui elle avait en face d'elle qu'elle reprit pied dans le présent. Commandante Léthé, c'est un honneur de rencontrer votre incarnation, la salua-t-elle dans un sourire. Sourire qui n'était pas parvenu à masquer les petites rides soucieuses au coin de ses yeux et sur son front, qui révélaient à elles seules tout le poids de ses récentes décisions. Son visage prit un air sincèrement attristé. J'étais sur le départ, effectivement. Comme vous pouvez le constater, le temps des débats est achevé pour faire place aux votes. Ma décision a été notifiée, il n'y a plus rien qui me retienne ici désormais. Je ne sais pas ce que va déclencher cette machine, mais je dois... je dois retrouver quelqu'un avant la fin du décompte. Je n'irais pas plus loin sans lui... Ses derniers mots avaient été murmurés, comme prononcés pour elle seule. Elle leva les yeux vers les écrans avant de se tourner à nouveau vers Léthé. Et le temps presse, commandante. Elle se tut un instant, hésitante. Elle ne pouvait pas rester plus longtemps, mais elle ne pouvait pas non plus planter là cette commandante qui avait traversé la moitié de la galaxie. Et elle ne pouvait pas l'emmener avec elle en Crépuscule. Une voix forte l'interpella soudain, tirant Lyra de ses pensées. En entendant cet inconnu mentionner son amie de la sorte, le visage de Lyra se ferma instantanément et elle toisa le commandant d'un regard froid. Il ne me semble pas que nous ayons été présentés, commandant. Je ne sais pas qui vous êtes, mais même si j'avais des informations concernant Olorìn, vous êtes bien le dernier avec qui j'aurais envie de les partager. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser... Elle se tourna vers Léthé avant de reprendre à voix basse. Je ne peux malheureusement pas vous faire monter à bord cette fois, commandante. Mais si vous voulez m'accompagner jusqu'à mon vaisseau, je serais ravie d'échanger quelques mots avec vous.
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Cdte. Léthé
Respect diplomatique : 363
23/09/1019 ETU 22:56 |
Message édité -
Score : 1
Détails
Je ne peux malheureusement pas vous faire monter à bord cette fois, commandante. Sous cette apparence humanoïde, Léthé fut incapable de contrôler sa réaction. Elle se décomposa littéralement. Le gouverneur ne s'était plus manifesté depuis des cycles, elle faisait face, seule, à une guerre en secteur X menée par un commandant bien plus affûté scientifiquement et la seule personne à qui elle avait envie de se confier la rejetait brutalement, sans autre forme de procès. Elle resta là les bras ballants, incapable de réagir. Une immense angoisse monta en elle, incomparable en intensité à tout ce qu'elle avait jamais éprouvé dans sa conscience informatique. Elle baissa la tête, vaincue. Le canot de sauvetage vers une autre galaxie venait de lui être refusé.
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Cdte. Lyra
Respect diplomatique : 459
24/09/1019 ETU 01:02
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Score : 1
Détails
L'expression décomposée de Léthé ne laissait aucun doute sur sa déception. Sans réfléchir, Lyra saisit doucement ses mains et la regarda d'un air grave. Vous n'auriez aucune envie de m'accompagner, commandante. Je vous assure, si vous aviez déjà survolé une Galaxie en déclin, vous sauriez que cela n'a rien d'une promenade réjouissante, encore moins un refuge. Je n'ai d'ailleurs aucune intention de m'y éterniser, et je serais de retour au plus vite. Je suis sincèrement désolée de ne pas pouvoir vous accorder plus de temps, mais je ne peux vraiment pas faire autrement. Nous reprendrons cette conversation à mon retour, si vous voulez bien m'accorder une chance de me rattraper pour cette occasion manquée...
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Cdte. Léthé
Respect diplomatique : 363
24/09/1019 ETU 08:51 |
Score : 0
Détails
Au contact des mains de Lyra, Léthé ne fut plus en mesure de contenir ses larmes. Elle s'enfuit en courant et quitta précipitamment les lieux.
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Cdt. Sitargus
Respect diplomatique : 22
24/09/1019 ETU 12:58 |
Score : 0
Détails
Le Général Zitarg toujours soucieux d'avoir entendu ce nom "OLORIN" qu'il semblais connaitre. Zitarg quitte l' hémicycle pour découvrir ses nouveaux quartiers. Il retrouve son bras droit qui l'attendais devant la porte de son bureau de représentant. - Envoyé une transmission au Président... dîtes lui... que la Rousse est en vie. - Oui mon Général.
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