"Bienveillant Aryakis, votre gouvernance commence à prendre un virage qui semble s’aligné sur les rêves de paix galactiques et sectorielle de mon peuple, mais comme la dis mon co-Sectorielle Shaka Zulu, ici-présent, je me pose de nombreuses questions.

Comment sera t-il choisi et pour combien de temps? Est-ce qu'un petit commandant peut prétendre à cette place? Ou est-ce réservé au grand de cette Galaxie?

Pas que je pause cette question pour moi, je suis loin d'être le candidat pour cela mais, j'ai en tête le nom d'un commandant que vous avez rencontré au sein de cette assemblée et qui pourrait rassemblée les peuples de notre Galaxie et exercer un '"Contre-pouvoir" sans abus quelconque."

Sirotant une liqueur rouge au parfum exquis, Eleonora dans sa tenue carmin au décolleté plongeant appuya sur ce petit bouton qui lui assurait d'être entendu de tous.

Se tournant, vers le Commandant O.M.T, un sourire naquit sur les lèvres d'Eleonora.

Les premières élections organisées en Espoir ont montré un manque d'intérêt flagrant pour l'exercice que vous proposez chère Régina. Je conçois mal que nous puissions accepter un taux de participation inférieur à 50% des commandants de cette Galaxie pour ce rôle.

Cette élection sera donc un test grandeur nature : je propose de ne la valider que si au moins la moitié des commandants se sont déplacés et ont pris la peine de s'intéresser à la proposition. Dans le cas contraire, je pense qu'il est parfaitement imaginable de nommer ce médiateur sans passer par une élection mais en le choisissant parmi ceux qui souhaitent remplir cette tâche pour le bien de tous.

D'autre part, je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'autoriser les commandants des secteurs fermés à jouer ce rôle : être ou rester enfermé dans son secteur est déjà un choix politique et une marque de défiance envers les autres. Nous avons déjà à subir les déclarations racistes et xénophobes des esprits les plus limités de cette Galaxie, ne donnons pas une carte blanche à ce type de comportement.

A mes yeux, les candidatures venant des secteurs encore fermés n'ont aucune raison d'être : ils ont choisi, d'eux-mêmes, de ne pas rejoindre la communauté galactique. Respectons leur souhait et laissons-les à l'écart au moins le temps de nous rejoindre dans les conditions que chaque secteur aura déterminées pour lui-même. Nous ne pouvons mettre en péril les Jeunes Nations en leur proposant de se lancer trop vite dans le bain de la diplomatie galactique.

Je souligne d'ailleurs le risque encouru par le représentant d'une Jeune Nation quand il exercera cette charge. Il mettra aussi en danger son secteur lors de son ouverture.

Une nouvelle annonce, une nouvelle pierre a l'édifice d'un gouvernement mais, encore une fois, une pierre qui semblait comporter quelques failles. Patogasse se leva pour prendre la parole.

Il se tourna vers Rache qui prit ses notes.

Patogasse prit la parole suite à la réponse de Katline.

Pour la question de la force d'intervention du médiateur, c'est plus compliquer. On ne peut pas vous demander de vous désarmer puisque, même si vous acceptiez, le gouvernement a besoin d'une force dissuasive et de plus, même entièrement désarmer, cela vous prendrait à peine 48 pour remettre une flotte conséquente sur pied. Éventuellement, on pourrait réfléchir à une armée parallèle qui serait confiée au médiateur et une somme en Lemme et en Énergie qui lui serait versée par le gouvernement chaque cycle afin d'entretenir cette armée. Quand je dis qu'elle serait confier au médiateur, je parle du titre et non du commandant. Si le poste est confié à un autre commandant l'armée et le tribut le seront aussi."