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Rencontre sur Pourpre

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Cdt. Le Pourpre
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27/06/1014 ETU 02:07
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Pourpre se prélassait dans sa salle de projection personnelle. Ses vingt paires d’yeux ne rataient rien du spectacle qu’offrait l’archive projetée, vingt bouches s’écriaient simultanément devant le spectacle d'hommes paradant devant des dignitaires étrangers et de discours prononcés devant des foules en liesse.
- Ces humains...
Dix-neuf paires d’yeux fixaient la retransmission tandis qu’une des Enveloppes sortait de la salle.
- Tout ce cirque…
- Quelle dépense d’énergie…
- Mais quel spectacle !
- Assurément divertissant !
- C'est que je m’ennuie tellement ici...
Le Pourpre déambulait dans les couloirs de ce qui avait dû être un palais présidentiel. La poussière s’accumulait partout tandis que la nature reprenait peu à peu ses droits dans les jardins alentours.
S’appuyant sur le rebord d’une fenêtre, il fixa l’horizon.
- C’est désolant…
- Un tantinet délabré…
Devant lui s'étendait ce qu'il restait de la capitale humaine, carcasse d'une cité autrefois florissante. Les immenses tours de verre, jadis le siège d'une activité bouillonnante, n'étaient plus aujourd'hui que des vestiges abandonnés aux vitres éclatées, aux portes défoncées.
Seul le vent brisait de temps à autre le silence de mort régnant sur Pourpre. Ses rues étaient envahies d'Enveloppes immobiles, humaines comme animales, ces marionnettes attendant que la matière parasite se décide enfin à tirer leurs ficelles.
Son regard se posa sur un oiseau, méconnaissable sous son manteau de Matière Pourpre. L’animal, éteint, végétait sur une branche, sans bouger ni piailler.
Le Pourpre regardait cet ersatz d’oiseau.
Le Pourpre regardait cet ersatz d’homme l’observer par la fenêtre.
Le Pourpre regardait cet ersatz d’oiseau examinant cet ersatz d’homme observant l’ersatz d’oiseau…
- Je vais devenir fou…
- Je suis tout...
- partout...
- et pourtant... seul…
L’oiseau-Pourpre chanta brièvement, puis se tût à nouveau.
- Pâle copie…
- Vide… sans le moindre charme…
- L’ennui me tuera…
- Mais…
Les milliards d’enveloppes humaines de Pourpre poussèrent un même soupire :
- Nihil Varekk !
- Un peu d‘animation…
- Des cortèges !
- Des parades !
- Hu hu... Varekk !
L'agitation due aux récents événements galactiques lui avait presque fait oublier la visite du Commander Varekk. Tous deux étaient en contact depuis suffisamment longtemps maintenant pour tenter un rapprochement, et peut-être qui sait, une alliance. Un semblant de vie allait enfin animer son monde, du moins aussi longtemps que durerait la visite de la délégation varekkis.
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Deux jours plus tard, Pourpre était méconnaissable. Fort de ses milliers d’Enveloppes, Le Pourpre s’était attelé à la lourde tâche des préparatifs.
Le centre ville et le spatioport avaient été complètement nettoyés, les infrastructures de guidage remises en service. Des Enveloppes de ce qui avait dû être des militaires furent rééquipées pour former la garde cérémonielle, des machines de guerre furent restaurées pour parader devant ses invités et une visite des différentes infrastructures pourpres fut préparée.
Le parasite se délectait à l'avance de la rencontre. Jouer à l'Homme était enrichissant et surtout, extrêmement distrayant.
Cdt. Nihil Varekk
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27/06/1014 ETU 12:36
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Nihil Varekk n’allait pas bien.
Et les trop longs voyages aggravaient son fragile état de santé. Il avait d’ailleurs toujours favorisé les transmissions holographiques, une technologie que les biomécaniciens maitrisaient bien mieux que les autres civilisations naissantes. Alors que certains commandants apparaissaient sous un faible signal grésillant, Nihil Varekk, dès sa première manifestation, leur avait paru plus vrai que nature. Cependant, la première rencontre avec les autres commandants avait également été un fiasco.
Dans son enthousiasme, Le Grand Commandeur avait oublié de prendre son injection quotidienne. Quelques heures plus tard, alors en plein discours, il sentit son cœur de poly-métal s’emballer et son souffle se couper. Plusieurs heures en chambre de soin auront été nécessaires pour le remettre sur pieds et lui insuffler une nouvelle jeunesse.
Le dôme de poly-verre se leva et Nihil Varekk se hissa hors de la capsule de soin, après avoir pris soin de se débarrasser des nombreuses aiguilles intraveineuses plantées dans ses membres. Rien ne valait une nuit en hypersommeil. Aussitôt dans la capsule, un gaz vous assommait et vous tombiez immédiatement dans sommeil réparateur où le temps n’avait plus d’emprise sur le corps humain. Mais ce n’était pas l’unique moyen mis en œuvre par les biomécaniciens pour vaincre la mort car le temps passé en hypersommeil ne faisait que retarder celle-ci. Les Varekkis pouvaient par contre se vanter d’être devenu immortels grâce aux implants. Malheureusement, ce système avait ses limites car les implants affaiblissaient le corps de celui à qui ils étaient greffé et nul ne pouvait échapper aux injections qui permettaient au corps te tenir le choc de telles opérations.
Plusieurs secondes furent nécessaires au Commandeur pour reprendre ses esprits. Son réveil était programmé… oui… il était attendu quelque part… mais où ? Ses souvenirs les plus récents resurgirent soudain et il eut enfin conscience du lieu où il se trouvait.
Son vaisseau faisait partie d’un petit groupe de vaisseaux diplomatiques Kela (une dizaine tout au plus) escorté de quelques frégates portes-nefs. Tous se dirigeaient vers la planète Pourpre, berceau de la matière du même nom.
Nihil Varekk devait effectuer ici une visite officielle visant à améliorer les relations entre Le Pourpre et la République. Plus tard, peut-être qu’une alliance serait signée entre les deux puissances. Cependant, alors qu’il arpentait les couloirs sombres de l’Euclès, le Commandeur ne parvenait pas à cacher l’appréhension que lui inspirait une confrontation directe avec la matière Pourpre. Quoi qu’il résulte de cette journée, il se promit de ne jamais serrer la main de son homologue…
Lorsqu’il arriva à l’avant du vaisseau, Nihil Varekk put apercevoir sur un écran une image de la planète Pourpre. À première vue, elle est très semblable à Alpha-322, pensa-t-il.
Rien ne pouvait le préparer à ce qu’il verrait une fois à terre…
***
Ce n’est que quelques heures plus tard, après une longue et lente descente et un atterrissage délicat, que Nihil Varekk rejoignit les membres de la délégation qui l’accompagnaient. Il sortit de l’espace du vaisseau qui lui était uniquement réservé et descendit les étages en direction de la soute, par où ils devaient sortir. Sur son chemin, tous s’inclinaient profondément, sans un mot et lorsqu’il atteignit la cale, il prit naturellement la tête du cortège.
Parfaitement alignés, le groupe mêlant adultes et enfants, drapés des larges manteaux de fins tissus coloré, ne bougeait pas d’un pouce et aucun d’entre eux ne réagit lorsque la rampe descendit bruyamment et que la lumière aveuglante de la planète Pourpre fendit l’obscurité qui régnait jusqu’alors…
Cdt. Le Pourpre
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04/07/1014 ETU 22:44
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- Les voilà !
- Hu hu !
Lorsque la rampe toucha terre, fanfare et soldats se mirent en branle, tandis que des colombes empourprées s'élançaient dans le ciel.
Le Pourpre s’en donnait à cœur-joie. Ses Enveloppes, maitrisées au quart de poil, effectuaient leurs tâches sans encombre.
- Commandeur Varekk !
- Bienvenue sur Pourpre !
Sur ces mots, deux petites Pourpres s’élancèrent à la rencontre du Varekkis, fleurs à la main. La délégation stoppa net tandis que deux gardes s’interposaient entre leur leader et les Enveloppes-enfants. Comprenant son erreur, Le Pourpre s’exprima par la bouche d’une des fillettes.
- Pas de contact physique, mon ami, et tout se passera bien.
- J’espérais coller aux standards diplomatiques humains.
- Mais je comprends votre méfiance, on est jamais trop prudent…
Sur ses mots, les deux fillettes se liquéfièrent, les Enveloppes rongées par la Matière-Pourpre.
- Voilà, continua un Pourpre affublé d’une tenue militaire, plus de danger ! Hu hu…
Un convoi de voitures diplomatiques arriva pour embarquer tout ce beau monde. Le Pourpre-général embarqua dans la voiture de tête, Nihil Varekk à ses côtés. Le convoi démarra en direction de la ville toute proche.
Le Pourpre jubilait aux cotés de Varekk tout en lui décrivant leur emploi du temps. Les deux « hommes » visitèrent donc les chantiers pourpres, où les technologies indigènes, assimilées par Le Pourpre et celles offertes par la République Varekkis donnaient naissances à la future armada pourpre. Ils se rendirent ensuite au Palais, nettoyé de fond en comble.
Là ils discutèrent de leur politique commune, intra et extra-sectorielle. Les grands points passés en revue, Le Pourpre interrompit la séance.
- Je sens bien que vous vous ennuyez…
- Des vaisseaux… La politique… Vous connaissez tout ça !
- Mais laissez-moi vous montrer quelque chose de neuf !
Rejoignant le convoi, ils partirent en direction de la banlieue.
La ville laissa bientôt place à un paysage plus lugubre. Les bâtiments en ruine s’enchainèrent jusqu’à ce que le convoi s’arrête.
- Nous sommes arrivés, Commandeur.
- Ça va vous plaire, j’en suis sûr.
S’extrayant du véhicule, Nihil Varrek pu observer les alentours.
Le convoi s’était arrêté devant les grilles d’un complexe immense. Des miradors encerclaient le site, qui devait s’étendre sur quelques kilomètres.
- Qu’est-ce …
- Bienvenue sur l’un de mes nombreux complexes de reproduction, Commandeur !
- Reproduction ?
Les grilles s’ouvrirent pour leur permettre d’entrer dans le complexe.
- Une ville ?!
Derrière les grilles, s’étendait une ville, bruyante.
- Que signifie cette mascarade, Le Pourpre ?
- Un oasis dans le désert, un espace vierge de toute Matière-Pourpre ou presque, répondit le parasite en souriant de toutes ses dents.
- Pourquoi ?
Tout en déambulant dans l’avenue principale, Le Pourpre expliqua :
- Vous autres humains utilisez nombres de ressources naturelles, je l’ai bien compris. Métaux, eau, gaz, et j’en passe. Mais quelle est la ressource indispensable à toute industrie ? L’homme lui-même !
- J’ai besoin d’Enveloppes, de toujours plus d’enveloppes. Mes vaisseaux, mes défenses, mes mines, tous nécessitent la présence d’humains. J’ai mis quelques cycles avant de comprendre l’intérêt de créer de telles structures sur les mondes que j’occupe.
Ils s’arrêtèrent sur la place principale. Les y attendaient un petit homme rondouillard aux traits peu attrayant.
- Monsieur Pourpre…
- Endrik Muzo! Comment se porte mon gestionnaire préféré ?
- Bien Monsieur, merci, dit l’homme en s’inclinant.
- Combien ? s’empressa de demander Le Pourpre.
- 25 naissances aujourd’hui. Conformément à vos instructions, une fois remises, elles devront se remettre au travail.
- Parfait, parfait !
- Au travail ? interrogea Varekk.
- Expliquez donc notre petit arrangement Endrik, hu hu…
Se frottant les mains, l’homme essaya de répondre, gêné.
- Le Pourpre nous a épargné… En échange… Je dirige… C’est-à-dire…
- Endrik, t’es lourd ! le coupa le parasite en lui tapant dans le dos.
Tandis que l'homme s'écroulait au sol, Le Pourpre reprit pour Varekk :
- Endrik gérait la communauté d’humains de ce complexe. Un seul mot d’ordre : natalité. Ça grogne un peu, mais Endrik avait de quoi calmer la populace. N'est-ce pas Endrik ?
- Grblblllll grraaaaa... Un peu mon n'veu !
- Je sais…
Avançant avec son invité, Le Pourpre passa en revue les gardes du complexe.
- Regardez, Varekk. Des humains… Les geôliers de mes humains sont humains !
- Hu hu…
- Chacun d’eux porte un implant. Et qu’y-a-t-il dans cette implant ?
- MOI !
- S’ils désobéissent, je me répands en eux et c’est la mort !!!
- Je suis vraiment très fort pour m’assurer leur fidélité.
- Hum… Vous n’avez jamais eu de problèmes ?, ne put s’empêcher de demander le Commandeur.
- Ho si ! Mais bon, les gardes n’hésitent pas à frapper… ils n’ont pas le choix il faut dire…
Tandis qu’ils discutaient, une femme en haillons s’approcha d’eux. Probablement enceinte, par la taille de son abdomen, elle semblait terrifiée.
- Regardez ! En voici une !
- Héroïque pondeuse ! Viens ma belle !
- Je ne sais pas si c’est une bonne idée, Le Pourpre…
La discussion s’arrêta là. La charge cachée sous la tunique de la femme explosa, arrachant la place à la vue des gardes postés sur les miradors.
Un garde posté là-bas s’effondra après que son implant se soit soudainement activé. Le Pourpre se releva, maitre de sa nouvelle enveloppe. Regardant la place dévastée, il ricana :
- La salope...
Cdt. Nihil Varekk
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05/07/1014 ETU 01:07
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En une fraction de seconde, Nihil Varekk avait été projeté en arrière et était tombé lourdement au sol. Il avait senti ses membres artificiels se détacher des moignons auxquels ils avaient été attachés une centaine d’années plus tôt, soufflés par la force de la déflagration. Maintenant à terre, il sentait que le liquide chaud, épais et noir qui circulait jusqu’alors dans ses veines s’échappait à torrent et s’étalait sur le sol, sans s’y infiltrer.
Une épaisse poussière l’empêcha de discerner quoi que ce soit mais, après une brève surdité due à l’explosion, il put à nouveau entendre ce qui se passait autour de lui.
Il régnait un vacarme indescriptible comme seuls les humains en étaient capables. Le Pourpre, quant à lui, une fois passée la surprise de l’explosion, assistait avec amusement à l’agitation qui régnait sur la place tandis que, sans avoir l’air d’y prêter attention, il assimilait les gardes dotés d’implant pour surveiller les prisonniers.
Des mains agrippèrent vigoureusement Nihil Varekk et le trainèrent sur plusieurs mètres. Il sentit qu’on tentait d’arrêter les hémorragies à l’aide de garrots, faits avec des lanières des manteaux varekkis déchirés. Il sentait malgré tout qu’il se vidait de son fluide et son esprit flotta peu à peu toujours plus loin des évènements qui se déroulaient sur Pourpre…
***
Quand Nihil Varekk reprit connaissance, il se trouvait allongé dans une capsule régénérative, les moignons douloureux. De l’intérieur, il pouvait saisir les paroles étouffées que l’on s’échangeait à l’extérieur.
- … ne peux pas vous en dire plus. Je ne veux pas prendre de risques en divulguant des informations sur son état de santé. Sachez seulement que je fais tout mon possible pour qu’il se rétablisse au plus vite, dit une première voix.
- J’ai un dossier sur le feu au sujet de la revendication par un autre commandant d’une récente acquisition de la République. J’aimerai simplement savoir si je pourrai compter sur la présence du Commandeur dans les prochains cycles ?
Cette voix, bien qu’il fût dans un état second, Nihil Varekk l’avait reconnue : il s’agissait de son ambassadeur sur Pourpre, Defias Felicis. Un homme que le Commandeur avait par le passé jugé trop ambitieux et dangereux au point de l’isoler sur la planète Pourpre. Son retour auprès de lui ne laissait présager rien de bon.
- La santé du Commandeur peut évoluer de différentes manières au cours des prochaines heures, dit le médecin. En bien comme en mal. Il m’est malheureusement impossible de pronostiquer sur sa situation future. En tout cas, il devrait garder quelques traces de ce terrible jour.
Ah, quelle tristesse… si vous voulez mon avis, nous avons fait une grande erreur en voulant nous rapprocher de ce monstre de Pourpre, vous ne croyez pas ? Il paraît même qu'il n’a pas fait grand chose pour aider le Commandeur. Au fait, sait-on qui était la cible de cet attentat?
Mais Defias Felicis n’écoutait plus et gardait les yeux fixés sur la capsule et sur la silhouette floutée qui filtrait à travers le polyverre.
Il avait rejoint Epsilon-X342 quelques heures après qu’on y ait amené Nihil Varekk, décidé à ne plus moisir sur cette sordide planète pourpre et déjà, un plan avait pris naissance dans sa tête. Seul le temps pouvait jouer en sa défaveur…
L’intervention du médecin l’arracha à ses sombres pensées…
- Bien. Il est hors de question que je vous laisse seul pendant que je m’absente. Après vous.
Felicis quitta la pièce sombre à contrecœur puis fit mine d’avoir oublié quelque chose.
- Oh ! Veuillez m’excuser, j’ai oublié mon dossier à l’intérieur.
Le médecin grimaça mais se décida à partir s’occuper d’autres blessés, laissant aux gardes armés postés au sas d’entrée le soin de veiller sur le diplomate.
Il ne fallait pas trainer. Pas le temps pour lui d'injecter les neurotoxines qu’il s’était procurées.
Un rapide regard vers les gardes, dos à lui, puis il s’approcha de la console de la capsule de sauvetage…
Quelques secondes plus tard, Felicis sortait l’air de rien de la pièce avec son dossier sous le bras. Personne ne pouvait imaginer qu’un complot visant le Grand Commandeur venait d’aboutir.
Dans sa capsule, Nihil Varekk se sentit une fois de plus partir dans les airs au fur et à mesure qu’un gaz le plongeait dans un coma artificiel profond…
Cdt. Le Pourpre
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12/07/1014 ETU 15:32
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Felicis…
Après l’attentat, ce rat avait quitté Pourpre sans un mot. Et voilà que…
Le Pourpre se rappelait la dernière conversation qu’il avait eue avec l’Ambassadeur.
- J’en oublie parfois jusqu’à votre présence sur Pourpre, Felicis…
- …
- La plupart du temps, je m’entretiens avec votre Commandeur directement… Votre présence ici est, pour ainsi dire, inutile.
- Si le Commandeur a jugé bon de m’envoyer à vos côtés…
- Il a surtout jugé bon de se débarrasser de vous…
- J’ignore ce qui vous fait penser de telles choses, mon seul objectif est de servir la République Varekkis. Même sur Pourpre.
Le Pourpre sonda les yeux de l’humain. Un homme assurément très intelligent, ambitieux aussi… Trop, ça ne faisait aucun doute…
- Je parie que Varekk espérait me voir vous liquider…
Le Pourpre avait mis fin à l’entretien et l’Ambassadeur, sans sourciller, était retourné à ses sombres agissements.
Le parasite l’avait à l’œil car malgré son exil sur Pourpre, le Varekkis échangeait quotidiennement x-com et vidéo-conférences avec la capitale de la République.
Et voilà qu’aujourd’hui, pendant que ses Enveloppes s’affairaient à nettoyer les dégâts causés par l’explosion et à faire avouer les responsables de l’attentat, le Varekkis le contactait.
- Commandant Le Pourpre…
- Felicis… Vous êtes parti bien précipitamment…
- Le Commandeur et la République ont besoin de moi, Commandant.
- Sans déconner… Vous serez heureux d’apprendre que tous les moyens sont mis en œuvre pour débusquer les commanditaires de l’attentat.
- Sans doute des humains opposés à votre domination…
- Oui sans aucun doute ! Toutefois, une fouille approfondie du logement de la kamikaze a donné des résultats plutôt inattendus… De la monnaie varekkis, en grande quantité. Ainsi que des papiers, vraisemblablement falsifiés. De quoi faire sortir de Pourpre une jolie petite famille…
- C’est incompréhensible…
- Vraiment ?
- …
- Maintenant, que me vaut le plaisir de votre appel ?
- Me voilà Commandeur faisant fonction, le temps que notre bienaimé Commandeur Varekk se rétablisse. Je venais simplement m’assurer que notre deux factions continueraient de marcher main dans la main.
- Évidemment, Felicis ! répondit Le Pourpre avec un sourire carnassier. Félicitation, vos desseins se réalisent enfin.
Tandis qu’ils discutaient, l’Armada pourpre se mis en branle. Avoir Le Pourpre face à soi ne veut pas dire qu’il n’est pas aussi ailleurs. Ses Enveloppes faisaient route vers la République Varekkis : Félicis allait apprendre à ses dépens qu’on ne roulait pas Le Pourpre impunément.
- La prochaine fois que vous fomentez un coup d’état, évitez de m’impliquer…
Sauf qu’il n’y aurait pas de prochaine fois…
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Sortant d’hyperespace, les vaisseaux pourpres se positionnèrent rapidement dans l’orbite des différentes planètes. Les protocoles alliés varekkis fusaient sur tous les terminaux de communication. Mais Le Pourpre y resta muet, ignorant les interrogations de plus en plus pressantes des agents de contrôle spatial.
Enfin, un vortex se forma derrière l’armada pourpre. Commença à en sortir un vaisseau d’un noir intense, hérissé de canons.
Le Pourpre sourit à sa vue.
- La Ruche est arrivée…
- Que les festivités commencent !
À bord de la Ruche, des centaines de Pourpres entreposés dans de gigantesques cuves se liquéfièrent, leurs enveloppes rongées par le parasite. Redevenue liquide, la Matière-Pourpre s’écoula dans une complexe machinerie via des orifices placés au fond des bassins.
Et l’invasion commença. Expulsés à une cadence folle, des agglomérats de Matière-Pourpre fusèrent vers l’atmosphère des mondes républicains. L’Assimilation était en marche.
Cdt. Nihil Varekk
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16/07/1014 ETU 17:30
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Dernier chapitre : le chemin vers l’immortalité
Sur Epsilon-X342, deuxième plus grande planète de la République, les visages interrogateurs des Varekkis avaient levés les yeux vers le ciel lorsque l’immense vaisseau avait fait son apparition. Partout, les habitants avaient cessés leurs activités pour ne rien manquer de cette vision inédite et bientôt, sur les places et les marchés, la foule en liesse applaudit à la vue de cette démonstration militaire. L’armada était composée de chasseurs de la République et le croiseur noir, bien que nul n’en ait jamais vu de pareil, portait également toutes les traces de la technologie varekkis.
La foule faisait toujours plus de bruit lorsque le crépitement sourd et lointain de milliers de canons se fit entendre. Un silence inquiétant tomba soudain sur les gens rassemblés puis on entendit à nouveau les sifflements appréciateurs du public.
Tout se passa ensuite très vite ; le ciel se tinta soudain de rouge et bientôt, il tomba sur le sol ce que les habitant prirent d’abord pour une pluie de météorites cuivrées. Ils réalisèrent soudain leur erreur lorsque les matières pourpres explosèrent au contact du sol et que les gouttes qui en résultèrent atteignirent nombre d’entre eux. À partir d’une simple tache sur la main, la substance s’étendait pour finalement recouvrir la moindre surface de leur peau. Lorsque l’assimilation était complète, la matière pourpre se liquéfiait et s’effondrait sur elle-même avant de s’écouler pour ne laisser derrière elle que le tas informe des vêtements et des greffes de métal de son précédant porteur. Enfin, elle reprenait une forme imprécise un peu plus loin avant de rejoindre les autres amas créés lors du bombardement.
Hors des bâtiments, les survivants à la première phase de l’attaque pourpre étaient peu nombreux. Ceux-ci s’étaient barricadés dans leur maison ou des bâtiments officiels. Un petit groupe avait même pénétré la Tour de Garde, qui abritait toutes les plus grandes instances du système. Parmi eux se trouvait Vrankën, un jeune homme dont l’apparence était encore intacte.
Une fois les portes donnant sur l’extérieur bloquées avec les bancs et les tables qui étaient disposées dans le patio, il se tourna vers les autres.
- Mon dieu ! Que se passe-t-il ? Pourquoi Le Pourpre, notre allié, se retourne-t-il contre nous ?
Faute de ne pas avoir de réponse, tous, autour de lui, gardèrent le silence. Seule une petite fille pleurait en serrant un chiffon contre sa poitrine. Vrankën s’attendrit et se baissa pour se mettre à hauteur de l’enfant.
- Ne t’en fait pas… La grande flotte de la République viendra bientôt à la rencontre de la pestilence pourpre et… avec l’aide de Dieu… elle sera anéantie…
La petite fille hocha la tête en essuyant ses larmes.
***
- Barricadez tout ! Fermez toutes les issues !
- Monseigneur, des gens se trouvent dans l’entrée. Ne pourrions-nous pas les laisser entrer ?
- Avez-vous perdu votre bon sens, Capitaine ?! Ces gens pourraient porter on-ne-sait-quoi en eux. Voulez-vous finir comme le reste de la population ?
- Non, Monseigneur, balbutia le Capitaine de la Garde, pardonnez-moi.
Defias Felicis soupira et se radoucit.
- Le Commandeur se trouve ici, souffrant. Je pense que vous avez, tout comme moi, le devoir de le protéger en pareille circonstance et ces hommes, femmes… et enfants pourraient être infectés… Comprenez-vous ?
- Oui, Monseigneur.
- Alors dépêchez-vous de trouver une solution contre cette vermine pourpre !, hurla Felicis dans un excès de rage.
Le capitaine s’en alla l’air penaud et Felicis se remit à faire les cent pas dans la vaste salle.
Il se trouvait au premier étage de la Tour de Garde. Là, il avait eu accès au système de sécurité, avait vu sur écran holographique l’attaque surprise du Pourpre et avait ordonné de fermer hermétiquement toutes les issues. Il ne savait pas si la matière rouge pouvait se liquéfier pour se faufiler dans les endroits inaccessibles, mais il ne comptait pas laisser au Pourpre la chance de le lui faire découvrir de manière désagréable.
Alors que la nuit tombait, Felicis s’interrompit soudain et retourna dans la pièce de communication. Il n’allait pas rester là, les bras croisés. Il allait appeler du renfort et contacter l’Amiral en charge de la flotte du Point de Coordonnée 5 et exiger de lui qu’il écrase le porteur de mort qui flottait au-dessus d’Epsilon.
***
Vrankën avait tout naturellement pris soin de la fillette, qui ne le lâchait plus. Rapidement, le petit groupe s’était fait à l’idée qu’il ne restait plus qu’à attendre et, lorsque l’étoile bleue qui brillait jusqu’alors dans le ciel disparu, tous se couchèrent sur leur manteau ou leur veste. Certain préféraient rester seuls, d’autres discutaient et tentaient de se rassurer, promettant à l’un et à l’autre que l’armée viendrait bientôt les secourir.
Vrankën et la petite Aessa étaient assis dos au mur dans un coin de la salle du rez-de-chaussée plongée dans le noir. Aucun d’eux n’avait encore osé parler quand Aessa ouvrit la bouche.
- Tu crois qu’on va mourir ?
Vrankën ne mit pas longtemps à répondre et lui sourit.
- Bien sûr que non.
- Tu as l’air si sûr de toi. Qu’est-ce qui te fait dire une chose pareille ?
- Je n’ai pas échappé à un camp de Surplus pour mourir ici. Dieu m’a déjà offert la liberté, ce n’est pas pour mourir dans ces conditions.
- « Dieu » ?
- Oh, appelle-le comme tu veux. Destin. Chance. Ange Gardien. Moi, comme de nombreuses personnes élevées dans ces camps, je l’appelle Dieu.
- Et que fait-t-il, Dieu ?
Un silence.
- Il fait que rien n’arrive jamais par hasard, dit-il dans un sourire en se tournant vers Aessa, qui lui sourit en retour.
- Parle-moi de ces camps. Comment se fait-il que tu sois né là-bas ?
Vrankën soupira. Il n’avait aucune envie de parler de ça mais il s’y résout malgré tout.
- Justement. Je n’y suis pas né. N’étant pas de haute naissance, mes parents n’ont pas eu le droit de m’avoir. Vois-tu, dans un monde où les plus riches peuvent vaincre la mort, le nombre de bouches à nourrir devient bientôt affolant au point de devoir restreindre de nombre de naissances. J’ai été arraché à mes parents et envoyé dans un camp, pas loin d’ici pour y servir au mieux la société.
- De l’esclavage ?
- Oui… pour les plus chanceux.
Aessa était persuadée être allée trop loin.
- Excuse-moi.
- Ne t’excuse pas. C’est fini maintenant, dit-il en essuyant une larme.
La petite fille le serra dans ses bras et dit :
- Je suis contente que Dieu ait organisé notre rencontre aujourd’hui…
À ce moment, Le Pourpre s’infiltra au rez-de-chaussée de la Tour, assimilant par la même occasion tous ses occupants.
***
Defias Felicis essayait pour la troisième fois d’entrer en contact avec l’Amiral lorsqu’il entendit des cris en provenance de l’étage en dessous. Il sentit son sang se glacer et sursauta quand le Capitaine entra timidement dans la pièce mal éclairée.
- Quoi?
- N’avez-vous toujours pas compris ?
- Qu’y a-t-il à comprendre ?, répliqua un Felicis sur le point de frapper le Capitaine.
- La flotte que vous attendez tant est déjà là. Au-dessus de nos têtes… Assimilée.
Felicis se tourna vers le Capitaine et plongea son regard horrifié dans le sien. En bas, les cris s’étaient tus.
Ploc.
Il était terrifié par la simple idée de se savoir isolé et hors de portée de toute aide extérieure mais sa raison le poussait à croire le Capitaine.
Ploc.
Il sentait maintenant sa volonté fléchir et le désespoir l’envahit peu à peu.
Ploc.
Un détail le ramena cependant à la dure réalité.
- Qu’est-ce que c’est que ce bruit ?
- Quel bruit, Monseigneur ?
Ploc.
- Là ! Vous avez entendu ?
- Oui. On dirait que de l’eau coule dans la grande salle, Monseigneur.
Suivant le Capitaine, Felicis pénétra à nouveau dans la pièce barricadée.
- Où sont vos hommes ?
- Bon sang, vous avez raison ! Et nulle trace d’eau par ici.
-
Tous deux se regardèrent sans comprendre. À ce moment, Le Pourpre sortit du coin sombre où il avait repris sa forme habituelle et se jeta sur eux. Felicis s’écarta et couru aussi vite qu’il put tandis que son comparse subissait un sort pire que la mort.
***
- Felicis ? Où te caches-tu ?
Felicis ne supportait pas d’entendre Le Pourpre parler en prenant ce ton. Comme si tout cela n’était qu’un jeu.
Machinalement, ses jambes l’avaient emmené au cinquième étage, dans le bloc médical, plus précisément dans la chambre même du Commandeur Varekk. Maintenant, il s’en mordait les doigts mais n’osait pas en ressortir par peur de croiser Le Pourpre à nouveau.
Cependant, il s’attendait à le voir surgir d’une seconde à l’autre car il ne doutait pas que la matière pourpre veuille assimiler elle-même le plus haut représentant de la République. Felicis avait alors lancé un dernier message de détresse à l’Assemblée Galactique. Il se cachait désormais derrière la capsule de soin où Varekk était plongé dans le coma.
De mortelles secondes s’écoulèrent avant que la substance liquide semblable à du sang n’apparaisse sous la porte pourtant scellée de l’intérieur. Felicis assista malgré lui à la nouvelle reconstitution du Pourpre. La flaque se condensa puis s’étira en hauteur avant que l’on puisse enfin en distinguer la forme vaguement humanoïde.
Le regard de la créature se dirigea tout de suite sur la capsule où Nihil Varekk semblait dormir profondément et derrière laquelle Felicis tentait de se faire le plus petit possible.
- Varekk…
- Regarde-toi…
- Si lâche…
- Si faible…
- Sort de ta cachette !
Son bras s’étira pour contourner le Commandeur et agripper Felicis. Celui sentit la matière qu’il redoutait tant entrer en contact avec son bras alors que le Commandant le tirait vers lui et l’obligeait à s’agenouiller, l’avant-bras toujours sous son étreinte. Mais Le Pourpre se contrôlait pour arrêter le processus d’assimilation, qu’il ne souhaitait pas lui infliger.
- Pardon. Je vous implore de me laisser la vie sauve !
- Je n’aime pas me faire traiter de la sorte !
- Vous auriez dû me laisser en dehors de vos machinations.
- Peut-être n’y aurais-je vu que du feu, moi aussi.
- Mais maintenant que je sais…
Felicis, le visage crispé, souffrait toujours plus tandis que Le Pourpre se retenait de l’absorber complètement.
- Oh ?
- Vous avez mal ?, dit Le Pourpre avec un sourire carnassier.
Sans qu’il ne sut dire pourquoi, Felicis sentit son bras brûler et fondre. Il hurla jusqu’à ce que l’étreinte du Pourpre disparaisse… tout comme son bras.
- Hu hu…
- Manque de chance.
- Il vous restait donc encore un bras intact n’est-ce pas ?
- Pourquoi vous faites ça ?, hurla Felicis, allongé sur le sol, tenant son moignon sanguinolent, des larmes perlant sur son visage. Vous pouvez avoir autant confiance en moi que vous en aviez en Varekk.
- Je n’y crois pas une seule seconde…
- Grâce à Varekk, la République m’a toujours supportée dans mes recherches technologiques.
- Avait-il peur ?
- Ou était-il décidément aussi bête que je le pense ?!
- En tout cas, ce fut sa plus terrible erreur car maintenant, j’aurais bien du mal à me passer de vous… (il sourit)
- Je vous aime trop, voilà tout !
- Ha ha!
- Drôle !
- Vous vous inquiétez pour les accords en cours, c’est ça ?, dit Felicis en pleurnichant. Je vous assure que vous n’avez rien à craindre de ma part. L’accord que vous avez conclu avec Varekk au sujet des Surplus, je le maintiens ! Ils sont à vous… gratuitement !
Le pourpre ne répondit pas tout de suite, feignant de s’intéresser à cette offre puis, il se pencha lentement vers Felicis, lui pris la tête entre ce qui semblait être ses mains et lui chuchota à l’oreille :
- Monsieur.
- Vous ne semblez pas être au fait de la situation actuelle…
- Vos surplus.
- Ils m’appartiennent déjà…
Alors, sans se soucier des hurlements que poussaient Defias Felicis, Le Pourpre fit fondre le visage de l’imposteur, jusqu’à ce que sa force vitale le quitte. Il laissa alors tomber le corps au sol, sans l’avoir assimilé. Puis se tourna vers Nihil Varekk, endormi. Il força l’ouverture de la capsule, qu’il envoya voler à l’autre bout de la pièce et se pencha sur le commandeur. Enfin, il le toucha mais se retins une nouvelle fois de l’absorber complètement.
Quelques secondes passèrent puis, comme Le Pourpre semblait s’y attendre, Nihil Varekk repris connaissance et posa les yeux sur son ancien allié.
- Je ne voulais pas que vous manquiez ça.
- Je suis venu vous offrir l’immortalité tant recherchée…
Nihil Varekk aspira une grande bouffée d’air, comme avant de plonger dans l’eau et, au moment où il fermait les yeux, Le Pourpre repris le processus d’assimilation.
- Nihil Varekk.
- Et les Varekkis.
- Jamais une civilisation n’aura porté de nom plus adéquat…
- Tous deux ont disparu sans laisser de traces…

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