Apocalypsis Archives > gamma2 > Galaxie 5 > Forums > Égouts > Storming New Libria

Storming New Libria

Pages : 1

Cdt. Joachim Hoepner
Respect diplomatique : 436

Avatar
16/07/1014 ETU 04:13
Message édité - Score : 14 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 1
message remarquable : 12
humour décapant : 0
role play intéressant : 1
Trame sonore suggérée: https://www.youtube.com/watch?v=so10dKbhorI
Secteur 3, système 5, orbite lointaine de Nouvelle Libria.
Le système entier n'était plus qu'un amas de carcasses de vaisseaux éventrés, de millions de chasseurs détruits et finalement, de vingt mondes éprouvés et dévastés, chacun d'eux laissant apparaître les impacts des explosions nucléaires subies à leur surface, même à cette distance.
Les débris et les vaisseaux détruits eux-mêmes flottaient au milieu de l'espace, se percutant de temps à autre. Parfois on voyait une brève lueur ici et là quand un réacteur intact explosait lors d'une collision. Au milieu de ce charnier, les radars étaient aveugles...
Il aurait fallu un observateur attentif qui de ses propres yeux, aurait scruté la zone du système en question pour le voir. Projetant une ombre massive sur les carcasses alentours, une forme colossale noire filait au milieu des débris, comme une pierre lancée. En observant attentivement, on aurait pu apercevoir que plusieurs autres formes noires filaient également non loin.
Sur le vaisseau de tête, gravé sur son flanc: Héraclès.
Croiseur impérial Fregger Héraclès, vaisseau amiral de la 1ère armada républicaine. Vaisseau de commandement du maréchal du ciel Dienes.
L'officier de communication, l'oreille collée à son récepteur, parlait à mi-voix sur la passerelle plongée dans le noir. Seules les consoles jetaient un peu de lumière, et encore, très peu.
<< Aucun mouvement des rouges monsieur. Ils n'ont pas l'air de réagir à notre approche. Sur leurs radars, nous devons n'êtres que des débris de plus. >>
Fixant l'immensité de l'espace par les larges baies vitrées de l'avant du vaisseau, tellement clair au regard de l'obscurité qui régnait sur la passerelle, le maréchal du ciel Dienes hocha la tête, l'air grave. Il fixa sa montre et à un moment précis, pris la parole.
- Dites à tous nos hommes de se tenir prêts. Communication interne uniquement. Il savait qu'au même moment, les commandants des 88 autres bâtiments librians qui participaient à l'opération en faisaient de même.
Les lourds croiseurs Freggers et amiraux filaient dans l'espace, vers Nouvelle Libria, moteurs éteints et systèmes internes au strict minimum. Lumières éteintes pour la plupart et maintenant le silence radio. Au milieu de tout ce foutoir, ils ne seraient pas repérés par les communistes. Du moins...
Un signal sonore résonna sur la passerelle!
<< Amiral. Contact sur le radar, une formation de corvettes ont rompues leur formation et s'approche de nous. Cap d'interception. Devons-nous passer à la phase deux? >>
Dienes secoua la tête.
- Non. Maintenez à vitesse actuelle et rallumez tous les systèmes, brisez le silence radio.
Et tout à coup, surgirent sur les radars communiste la modeste flotte librianne qui approchait calmement de la planète. Ils réagirent comme ils le devaient, en véritables soldats de métier. Ils formèrent les rangs et avancèrent vers la formation librianne, à 10 contre un. Ils s'approchèrent... s'approchèrent encore... s'éloignant toujours plus de la planète.
<< MAINTENANT! >> Hurla presque Dienes sur la passerelle, les officiers s'activant, l'officier de communication retransmettant l'ordre.
Les réacteurs PRL des vaisseaux s'enclenchèrent, il y eût une distorsion massive et les vaisseaux s'y engouffrèrent, disparaissant dans le sub-espace, laissant les communistes abasourdis au milieu de nulle part.
Dienes compta en fixant sa montre. << 1...2..... MAINTENANT! >>
Et ils repassèrent en espace conventionnel, la verrière de la passerelle se couvrant de flammes. Dienes se tourna vers l'enseigne.
<< Attitude 72 000 pieds monsieur. On tombe comme un pierre! 65 000, 56 000, 48 000! On n'y arrivera pas monsieur! >>
- Aucune importance enseigne! Lancez tous nos chasseurs! Et déployez tous les volets d'entrée qu'on a!
Nouvelle Libria
Dans les airs, des nuées de chasseurs communistes et librians se livraient un combat acharné. Les communistes restaient les plus nombreux mais les librians avaient l'effet de surprise avec eux. Les pertes restaient élevées des deux côtés. À la surface de la planète, quand les civils librians entendirent les grondements et sortirent des tentes de fortune et des ruines des bâtiments à moitié construits de la capitale en plein travaux lorsque tombée, ils n'en crurent pas leurs yeux.
Au dessus d'eux, le ventre d'un énorme vaisseau de guerre passait au dessus de la ville, formant un véritable toit d'acier. Il essuyait de nombreux tirs mais tenait bon. Sur son ventre, l'aigle républicain criblé d'impact déployait de longues ailes blanchâtres de bâbord à tribord, féroce.
Il n'en fallut pas plus.
<< TOUS AUX CHANTIERS NAVALS! >> Cria quelqu'un. Et l'appel fut retransmis et en moins de quelques secondes, des milliers et des milliers de librians envahirent les rues, nombreux armés des armes que l'amirauté avait laissé derrière quand elle avait quittée la planète.
La ville se couvrit de barricades et des boules de feu s'élevèrent. Les communistes qui la défendaient furent débordés. Devant les ruines de la Place Wurzel dont seul le socle de la colonne Holzer se dressait, dont l'édification en hommage au grand amiral librian n'avait jamais été finie, un char soviétique et une vingtaine de soldats rouges engoncés dans leurs puissantes armures de combat se regroupèrent, ouvrant le feu dans toutes les directions, fauchant les civils qui se mettaient à courir, ripostant au moindre tir par des rafales meurtrières, visant indistinctement femmes, enfants, vieillards...
À bord de son chasseur, le lieutenant Udet vira de bord après avoir abattu l’appareil communiste qu'il pourchassait et piqua vers la place, visant le pied de la colonne Holzer en ouvrant le feu par les deux canons jumeaux de 21,92 mm en criblant la position communiste d'un déluge de balles.
De nombreux rouges tombèrent à terre, leurs armures déchiquetées. Mais les survivants, de même que le char dont le commandant ordonna de viser l'appareil ouvrirent le feu dans les airs, arrosant le ciel en ciblant le chasseur qui, ne déviant pas de sa trajectoire, piquait en noyant toujours la base la colonne sous un déluge de balles, causant un massacre, les derniers rouges tombant à terre au milieu de leurs kamarades, leurs hurlements couverts par les explosions et le fracas du granit explosé.
Puis le char soviétique toucha d'un coup au but l'aile gauche le chasseur librian qui, prenant feu, piqua en flammes, ses moteurs hurlant, le pilote perdant le contrôle de son appareil.
Le commandant communiste, les yeux exorbités, horrifié, donna l'ordre d'abandonner le char. Ses hommes en sortirent en courant, se jetant à terre lorsque l'appel d'air souffla la place derrière eux.
Le chasseur librian percuta le char confédéré à la base du socle de la colonne librianne en pulvérisant tout sur son passage, de l'acier et de la pierre volant dans toutes les directions alors que la colonne Holzer était réduite en cendre.
Le commandant confédéré se releva sur ses genoux, les mains en sang, relevant la tête, couvert de poussière... Pour se retrouver avec l'extrémité d'un canon sur le visage. Des dizaines de civils librians se tenaient autour d'eux. Il bafouilla;
<< Kamara...? >>
BANG!
Enjambant les corps des confédérés, les civils librians dont les rangs grossissaient par les centaines qui arrivaient à chaque instant partirent au pas de course, au milieu des explosions, traversant la Place Wurzel en direction des chantiers navals où étaient encore amarrés plus de cinquante vaisseaux civils au milieu desquels retentissaient les explosions, les bruits d'armes automatiques et les cris des mourants.
Deux jours plus tard, orbite d'Argonautica à deux systèmes de là.
Trois douzaines de vaisseaux de guerre librians sortirent de l'hyper-espace, abîmés, certains à la limite de leurs capacités opérationnelles, et vinrent grossir les rangs de la flotte librianne amassée en orbite pour défendre les derniers vestiges du Reich librian.
Au milieu d'eux, 42 vaisseaux de transport civils, de vaisseaux cargos, de transporteurs géants, avec à leur bord deux cents milles hommes, femmes et enfants librians.
Nouvelle Libria était peut-être tombée. La race librianne...
Jamais.

Pages : 1