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> En route vers les toits du sommet démocratique
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 
19/06/1016 ETU 04:06 |
Score : 4
Détails
Olorìn entendit Harley lui demander d'attendre. Elle l'entendit, oui... Mais continua sa route. Elle avalait les marches les unes après les autres, comme si tous les diables des enfers étaient à ses trousses. A moins que ce ne fut elle qui les pourchassât. Quoi qu'il en soit, la rouquine ne fit pas mine de s'arrêter. Elle passait les paliers un à un. Elle ne voyait plus le Joker depuis un moment. Celui-ci avait du atteindre le haut du Palais et elle espérait qu'il l'attendrait là-haut. La rouquine n'avait aucune envie de lui courir encore une fois après. Mais son instinct lui disait que cela ne serait pas le cas. Et son instinct ne l'avait jamais trahie. Pour une raison connue de lui seul, Le Joker semblait avoir décidé que le toit serait le lieu de l'ultime rencontre. Peut-être avait-il des révélations à lui faire. Peut-être voulait-il se rapprocher des étoiles. Peut-être gagnait-il seulement du temps. Peut-être n'y avait-il aucune raison... Elle ralentit imperceptiblement son allure et porta deux doigts à sa tempe droite. Elle finit par s'immobiliser tout à fait et un sourire apparut sur ses traits fatigués. Elle lâcha un petit rire. "Je te sens Jok' ! Qu'est-ce que tu fous là ? Prépare-toi : j'arrive..." Olorìn baissa la main et se rapprocha de la rambarde, regardant en contrebas. Elle vit Ekko qui gravissait lui aussi les marches. Plus bas. Bien plus bas. Parfait. Il devait trainer Harley sur ses épaules et cela le ralentissait dans son ascension. Il n'était pas près d'arriver alors qu'elle touchait presque au but. Pour un petit moment, le Joker serait à elle toute seule. Rien qu'à elle... Cette pensée lui donna une vigueur nouvelle et elle gravit lestement les derniers paliers. Elle ralentit lorsqu'elle arriva au bord du toit et d'un geste souple récupéra sa dague. Elle chercha son ennemi potentiel et ne le vit tout d'abord pas. Elle marchait à pas lents, courbée en deux, scrutant chaque cheminée et conduit d'aération. Puis elle le vit enfin. Il était seul, juché sur le rebord opposé, les mains dans le dos. Il semblait attendre. Sa posture décontenança légèrement la rouquine. Il n'avait en rien l'attitude d'un homme traqué. Quelque chose dans l'atmosphère n'allait pas. Mais elle n'aurait su dire quoi. En fait, obsédée comme l'était par sa cible, elle se fichait pas mal du reste. Même les explosions du combat de rue semblèrent se taire afin de ne point troubler la scène qui devait avoir le lieu. Le temps lui-même sembla retenir son souffle. Seule la pluie continuait à tomber, indifférente à tout. Olorìn était fascinée par la silhouette qui se tenait à quelques pas d'elle. Elle n'avait d'yeux pour rien d'autre et à bien y regarder, elle avait l'impression d'un changement dans ces traits qu'elle croyait connaitre. Des lignes plus fines, peut-être. A moins que ce ne fut la pluie qui le vêtait d'un halo argenté. Elle arrêta de se poser des questions, raffermit sa prise sur son arme et s'apprêta à franchir les derniers mètres qui la séparait de son but.
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Cdt. Le Joker
Respect diplomatique : 1224 
20/06/1016 ETU 21:57 
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Score : 5
Détails
Sur le rebord du toit du palais, le plus haut toit, le Joker avait la vue la plus imprenable dont il aurait pu rêver sur la ville en contrebas, baignée dans la lumière orangée des lampadaires et luisante sous la pluie battante, les flèches argentées de ses immeubles dressées fièrement vers le ciel comme une forêt de métal, de verre et de béton armé. Il y avait une accalmie, on ne tirait plus, on éteignait les feux. Les armées et les civils semblaient commencer à se demander ce qu'ils foutaient là, sous la flotte, au milieu des armes, comme réveillés après une nuit de beuverie. Le Joker savait pertinemment que ce n'était qu'un entr'acte. La folie n'avait besoin que d'une étincelle pour embraser une foule. Un doigt mal appuyé sur une gâchette, un mot lancé un décibel trop fort, un ordre, et ces troupeaux massés en bas se transformeraient en cohortes du Chaos. Il se tourna, posa ses talons sur le rebord du toit, juste sur l'arrête. Les gouttes énormes tombaient en s'écrasant sur lui, aplatissant ses cheveux qui paraissaient gominés, gonflant la peau desséchée de son masque-visage et la chair de sa face en-dessous, ruisselant dans ses yeux aux paupières arrachées. Il s'en moquait, comme de ceux d'en bas. Les moutons et les soldats n'étaient pas les plus intéressants. Une personne comptait à présent. Ce n'était pas Harley, ce n'était pas Ekko, ce n'était pas Zitarg, ce n'était même pas Maël et « l'autre ». La blague avait changé de destinataire et d'objet. Et pour l'alimenter, « l'autre » lui avait donné des informations en or et ne devait pas tarder à lui en donner d'autres plus croustillantes encore, inch'Allah. « My one and only you… », fredonna-t-il doucement alors que la tignasse rousse d'Olorìn émergeait à l'autre bout du toit. Armée, alerte, en position de combat, le regard incohérent rempli tantôt de rage, tantôt de rire, tantôt d'un rire de rage. Avec son allure de chasseresse et son cuir ruisselant de pluie, son visage fin parsemé de gouttes qui tombaient comme des larmes sur ses joues et ses lèvres, et ses yeux de malade mentale, il la trouva belle. Quand elle le vit il lui faisait face, droit, les mains dans le dos, le rictus accueillant de sa mâchoire à nu sous son masque de peau étiré par les fils de fer ; une description que nous ne nous lassons jamais de faire. La tenue proprette et accueillante d'un gentleman, ou d'un chanteur de music-hall. Un Sinatra aliéné et déviant. Olorìn s'apprêta, dans sa direction, à faire le premier pas. Le Joker retira les mains de derrière son dos. Elle se figea. Il tenait le micro trafiqué dans sa main droite. Elle se mit en position pour contrer ce gadget bizarre. Il le porta à sa bouche arrachée. Ce qui allait suivre, le palais entier, les rues adjacentes, Ekko, peut-être Harley si elle se réveillait, Zitarg, Londo, Silius, Felix, les armées, les gens, tout le monde, l'entendrait. « Onnnlllyyyy yyyyouuuuuuu… » Il descendit du rebord d'un pied allègre, en chantant sur l'accompagnement au saxo' sorti de son micro, et tendit l'autre main, ouverte, vers Olorìn. « Can make this world seem right… » Ses pas félins, d'une lenteur calculée, lui donnaient une attitude de douceur et de subtilité infinie. « Only youuuuuuu… » Sa voix, quoiqu'éraillée, était d'une extrême sensualité, suave comme du miel. Il approchait toujours. « Can make the darkness bright… » Il tourna sur lui-même avec prestance et approcha d'un autre pas. « Only you, and you alone… Can thrill me (il porta la main à la paupière de son masque pour la rabaisser, imitant un grossier et langoureux clin d'œil) like you do, And fill my heart with love… For only you ! » Olorìn le regardait… non, elle ne pouvait que le regarder, il lui était impossible de faire autre chose, de détacher son regard de ce spectacle grotesque. Elle s'était attendue à tout, une révélation choc, une arme dissimulée, une balle dans la tête, qu'il saute du toit exprès pour la voir désespérer que sa proie lui échappe ; ou même à ce qu'il ne bouge pas et se laisse faire, et qu'il lui abreuve les oreilles de son maudit rire. Mais non. Rien de tout ça. À la place, il chantait. Il lui chantait une putain de chanson d'amour. Pourquoi ? « Ho-honnnnly youuuuuuuuu… » Non, il riait. Il venait de rire, là, juste là, elle l'avait entendu. C'est ça, il se payait sa tête, une nouvelle fois. Le poing de la Rousse se resserra sur sa dague et ses muscles allaient se tendre pour un autre mouvement… « Can make this change in me… » Bloquée, encore. Le Joker avançait toujours. Un ordre de son cerveau, presque inconscient, mais pas assez pour passer inaperçu, lui demanda d'écouter le reste de la chanson. « For it's true… You are my destiny. When you hold my hand, I understand, The magic that you do… You're my dream come true… My one and only youuuuuuuuuu » C'était comme s'il voulait la séduire. Pourtant elle savait que c'était impossible. Le Joker ne séduisait pas… bon, le Joker avait su séduire certaines personnes en mal de vivre ou complètement dégénérées. Mais pas elle. Il n'y avait aucun intérêt, il savait que c'était impossible. Ce n'était pas cela qu'il visait, mais quoi ? Est-ce qu'il voulait la rendre folle ?! « Onnly youuuuuuuuuu… » Trois mètres. « Can make, this change in meeeeee… » Deux. « For it's truuuuue… you are my desssstinyyyyy… » Pas de danse. « When you hold my hand, I understand… The magic that you do… » Un mètre. « You're my dream come true… My one… and only youuuuuuuuuuuuuhouhouhouhouhouuuuuu… » Il était tout prêt maintenant. Imaginez qu'Ekko apparaisse, Harley sur ses épaules… Lui, juste devant elle, à portée de coup de poing, de coup de tête. Il la regardait droit dans les yeux. Ces deux beaux yeux verts pleins d'appréhension et de confusion. D'envie de meurtre et de rage. D'exultation. De joie de tuer, le tuer lui. De rire incohérent. Tout cela refoulé, ne demandait qu'à sortir. « Gandalf… susurra-t-il en baissant son micro. Je suis si fier de toi. » Il fait mine d'essuyer une larmichette ; c'est une goutte d'eau. Et sa voix, rauque, se brise sous les mots. « Je… suis… je ne trouve pas les mots. L'émotion, tu sais. Si j'avais pas les yeux secs comme des braises j'en chialerais. Regarde-toi. Comme tu es belle. Prête à m'égorger. Et avec le sourire en plus. Je te tendrais ma gorge avec délice. » Il commença à lever la main. L'intention de lui caresser la joue. Mais il se ravisa. Ne pas toucher. « Oh, Gandalf, j'ai regardé d'en haut. Je me suis retourné pour te regarder concasser le crâne à l'autre gugusse. Son cerveau a éclaté comme une pastèque. Une vraie berserk. Gaby serait fière de toi. » Il la voit se raidir. Mais il sait qu'elle ne va pas le frapper. Pas tout de suite. Parce qu'elle est fascinée, il le sent, il le pressent, il le ressent. Il porte la main à sa bouche en signe de « oups ! » « OH, mais c'est vrai, Gaby n'est plus là ! Oh que tu as dû te sentir bien seule, pauvre, pauvre Gandalf… seule à essayer de faire bouger les choses dans une galaxie pourrie, et puis une autre, et puis encore une autre, jusqu'à celle-ci. Parce que c'est ce que tu fais, hein ? Répandre la lumière et la raison. Sauf que ça marche jamais. T'es jamais prise au sérieux, tu m'étonnes que t'aies fini dépressive. Gaby, la seule à te prendre un peu au sérieux… et à avoir la force qu'il faut pour changer les choses. Mais avait-elle vraiment cette force ? Huhuhu, ça n'a pas été bien durable, cette histoire, dès qu'elle n'a plus été là… chimère, Gandalf, chimère. C'est normal que tu ne l'aies pas digéré. T'as eu envie d'y croire, et puis elle le disait avec tellement de conviction. Quand on est convaincu d'avoir raison on fait gober n'importe quoi aux gens. Alors que tu peux devenir tellement, tellement plus qu'une pauvre dépressive qu'en a assez des pourquoi. Mais maintenant, il y a moi. Je suis là. T'as plus besoin d'être toute seule. T'as plus besoin qu'on te mente. Juste de rire, Gandalf. De rire. » Dans ces deux beaux yeux verts, le Joker voyait tout ce qu'il avait toujours chéri dans l'univers. Il s'y voyait lui-même. Alors il s'approcha encore, presque collé à elle, et elle pouvait sentir son souffle chaud une fois encore, serpenter sur son visage, sa bouche sans lèvres s'approcher des siennes… Et… ?
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203
22/06/1016 ETU 01:41 |
Score : 4
Détails
La rouquine regarda le joker effectuer sa danse. L'écouta chanter pour elle. Fascinée. Captivée. Elle se demandait effectivement où il voulait en venir. Lorsqu'il prononça le nom de Gaby, elle eut l'impression d'un direct à l'estomac. Elle essaya de n'en rien laisser paraitre, mais elle savait aussi que c'était peine perdue. Elle tenta de se contrôler mais ne put empêcher un tic nerveux d'apparaitre temporairement au coin de ses lèvres. Elle attendit patiemment qu'il ait fini son discours. Quelques mots lui échappèrent. Tout bas. Presque pour elle. "J'en ai assez des questions, ça oui. Mais je ne suis pas dépressive... Je crois..." Cela sonnait presque comme une question, une supplique. Elle le sentit se rapprocher d'elle. Plus près. Encore plus près. Sentit son souffle chaud. Ses lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres de sa bouche. Au dernier moment, la rouquine recula légèrement son visage mais resta collée à lui. Elle se souvint de son geste avorté un peu plus tôt. Alors Olorìn lui prit une main par le poignet et doucement, la porta à son visage. Sans lâcher le Joker des yeux, elle posa sa joue sur le pouce du clown, et termina le mouvement en posant cette main étrangère sur sa nuque à elle. Puis, à voix basse. "Tu peux m'effleurer, me toucher, tu sais. Je ne suis pas en sucre." La musique sortait toujours des hauts parleurs dissimulés. Elle lui passa les mains autour de la taille, sa main droite tenant toujours sa dague, et elle resserra un peu plus son étreinte. Puis au rythme lent donné par la musique, elle imposa une sorte de danse qui pouvait faire penser à un slow dans lesquels les codes de séduction auraient été inversés. Le Joker se laissa mener. Elle se colla encore un peu plus à lui. La lune ne dessinait plus qu'une silhouette sous la pluie. Ses bras nus luisaient dans l'éclairage argenté et les gouttes rythmaient leurs mouvements lents. "Connais-tu la raison de ma haine à ton égard ? Et sais-tu pourquoi jamais je ne te tuerai ? Dis-moi, Jack, mon ami, as-tu la réponse à ces deux questions ?" Ces quelques phrases avaient été prononcées très doucement, comme une confidence. Très brièvement, un de ses yeux verts prit une teinte pourpre. Ou violine. Impossible à dire. Le changement fut bref. Très bref. Trop bref. Avait-il eu lieu d'ailleurs ? Au même moment, elle laissa échapper un petit rire moqueur. Alors même que son visage semblait n'être que peine. "Et d'abord, qu'attends-tu de moi ? Que me veux-tu exactement ? La musique s'arrêta enfin. Ils continuèrent à danser tendrement sous la pluie. Les questions demeurèrent suspendues entre eux. Elle ferma les yeux et approcha son visage du sien. Leurs joues se frôlèrent, se touchèrent. Elle mêla ses cheveux de feu aux mèches émeraudes du Joker. Une sorte de caresse féline. Puis elle approcha ses lèvres de l'oreille du Joker et lui susurra : "Insultes-La, ou entaches Sa mémoire encore une fois, et je t'arrache la langue avec les dents..."
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857 
22/06/1016 ETU 22:38 |
Score : 4
Détails
Pendant ce temps là, dans les escaliers... Ekko montait péniblement les escaliers qui semblaient interminables. Il commençait à fatiguer. Son corps était pourtant svelte et entrainé, mais la fatigue et le combat contre Darintarg avaient commencer à taper dans ses réserves. Il était loin d'être sur les rotules, mais il fallait s'économiser. Il ne savait pas ce qui allait pouvoir l'attendre, peut être devrait-il en plus de se faire le clown gérer pour éventuellement sauvé la vie de la rouquine. Personne ne savais comment les choses allaient tourner sur ce toit. Ses vêtements avaient été déchirés par la violence de la pierre de Darintarg. Il avait chaud. La lourdeur ambiante amenée par la pluie en plus du poids d'Harley toujours sur ses épaules le faisait suer à grosses gouttes. Harley commençait à gigoter sur son épaule. Elle sortait doucement de son sommeil forcé et gazouillait des mots incompréhensible dans le dos du gardien du temps. On aurait dit qu'elle avait une patate chaude dans la bouche un lendemain de cuite au Saloon du Roi d'Oblidia. Elle reprit rapidement ses esprits. Trop rapidement au gout d'Ekko, mais de toute façon, il était trop fatigué et pas équiper pour la frapper suffisamment fort pour l’assommée. Elle ne tarda pas à s'exprimée, comme à son habitude. J'ai mal. Il l'ignora complètement. Véxée, elle se mis à taper dans le dos d'Ekko avec ses poings. Elle ne lui faisait pas mal, elle était bien trop diminué elle aussi, et ce n'était pas vraiment ce qu'elle cherchait. Son attitude ressemblait à s'y méprendre à un caprice d'adolescente. Elle martela donc de ses poigs le gardien du temps. J'ai maaaaaal ! Monte plus doucement ! Et j'ai soif aussi. Il continua de l'ignorée. Elle souffla. Quand est-ce qu'on arrive ? Elle ne le vit pas, mais Ekko leva les cieux au ciel cette fois. Il arriva donc sur un palier et s’arrêta. Contre toute attente, il ne lacha pas Harley comme une malpropre. Il se baissa doucement afin que ses pieds touchent le sol et fit un mouvement du buste pour poussé le haut du corps d'Harley contre le mur. Sa jambe lui faisant mal, elle se laissa glissée contre le mur pour se retrouver étalée sur la palier. C'était la première fois qu'un semblant d’attitude normale se produisit entre les deux protagonistes. Harley était surprise. Elle se contenta d'un léger signe de tête pour remercier Ekko. Il n'était pas au mieux de sa forme. C'était sans doute à ce compte là qu'il s'était montré agréable avec elle. Il s'étira et fit craquer une nouvelle fois ses vêtements. Il souleva les lambeaux qui dépassaient de son haut. Compte tenu de la chaleur, il décida de s'en débarrasser. Il arracha son vêtement et se retrouva torse nu. Il en profita pour s'essuyer le visage et souffler doucement. Harley observait la scène sans dire un mot. Ekko était mat de peau. Les muscles très dessinés et saillants mettaient son corps en valeur. Il ne possédait pas seulement un tatouage sur le visage. Son corps en était couvert. Les seuls zones de peaux vierges étaient couvertes de cicatrices. Il fit réaparraitre son visage derrière le vieux vetement arraché pour regarder Harley. Il se doutait de ce qu'elle allait dire. Pas de commentaires. Il se mis face à elle de l'autre coté du palier et s'étala à son tour au sol, dos contre le mur. Il sortit de sa poche une petite flasque grise. Il s'en séparait rarement, et l'ouvrait aussi rarement. Sur la petite flasque était gravé un symbole. Une horloge ornée d'une coiffe de plume. Il passa doucement son doigt sur la gravure et sourit. Il ouvrit la flasque et but une, puis deux gorgée. Le liquide brunâtre lui chauffa la gorge et l'apaisa. Il leva la tête et apperçu Harley la bouche ouverte à le regarder. Il se surprit à rigoler. Elle avait vraiment l'air d'une abrutie. Il lui fit glisser au sol le flasque. Aller bois un coup. Tu as soif, fais pas de manières. La situation était un peu différente que précédemment. Ils étaient tous les deux fatigués et Harley n'était plus si énervante qu'a son habitude. Elle semblait plus inoffensive et plus vulnérable du fait de sa condition. Il continua de sourire en voyant Harley se saisir de la flasque.
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Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981 
23/06/1016 ETU 01:02
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Message édité -
Score : 3
Détails
Harley ramassa la flasque et en descendit le contenu d'une seule traite, rapidement déçue de ne pas en avoir plus. Non sans mal, elle ramassa autant que faire ce peut les dernières gouttes et lança la flasque vide à son propriétaire qui l'attrapa. Tu en as d'autres ? Il secoua la tête, tant pis, l'air était trop chaud pour ne pas avoir soif, était-ce à cause de la pluie, de la boisson ou d'un Ekko qui venait de faire un strip-tease ? Impossible de savoir dans cet état. Cette situation lui arracha un petit rire. En fait c'est ça ton plan hein ? Me faire mourir de chaud avec ton strip-tease. Eh bein manque de bol ça marche pas ! Bon d'accord, peut-être un peu, un touuuut petit peu de rien du tout, mais va pas te faire des histoires hein ! Je ne suis pas facilement impressionnable et ce n'est pas avec seulement quelques beaux muscles bien saillants et luisant de sueur que tu vas me faire craquer ! Bon je veux bien l'admettre, peut être un peu, mais il en faut plus pour me faire fondre moi ! Ça marche peut-être avec Olhorin mais moi pas ! Nah ! Elle termina en tirant la langue, puis laissa Ekko ricaner en silence quelques instant, lui faisant une moue tout en pointant son regard vers le haut des marches. C'était encore haut. Très haut. Trop haut. Elle tenta ensuite de se relever en même temps, s'appuyant sur la rambarde et sa jambe valide, tandis qu'Ekko se leva prestement et d'une seule traite. Harley s'avança vers les marches en titubant et poussa un long soupir en regardant le nombre de marches qu'il restait à gravir. Sérieusement... Ils pouvaient pas choisir un coin moins haut ? Comme le rez-de-chaussé, comme tout le monde. Tout le monde aime bien les rez-de-chaussé, c'est pas haut et on y est facilement. Puis c'est quoi aussi la lubie de Zizi de faire un truc aussi haut sérieux ? A croire qu'il a besoin de compenser la taille... Quoi ? Ekko la regardait, l'air surpris devant ce surnom. Zizi ? Non, je parles pas du tiens. J'parle de Zirtag ! De son petit surnom Zizi ! C'est plus mignon, c'est plus rapide et en plus ça lui va bien je trouve. Non, tu trouves pas ? Il éclata de rire. Harley était vraiment un phénomène à elle seule. Non mais t'as fini oui ? Déjà fais ton boulot de gentleman et porte moi jusqu'en haut. Tu vas quand même pas laisser une dame se taper tout le chemin à pieds quand même ? Elle avait prit ses yeux les plus grands, les plus gros, les plus mignons; on aurait dit un chaton. Un chaton battu. Personne ne pouvait résister à cela, non ? Dans un soupire de résignation, Ekko accepta et laissa Harley monter sur son dos. Elle était donc là, sur son dos, les bras autour de son cou et ses jambes qu'il tenait au niveau de ses hanches. Il monta ainsi plusieurs marches en silence, une Harley souriante sur le dos. - Bon, alors. Tu veux faire ça où ? - De quoi ? - Le rendez vous pardi ! Elle lui mis une légère claque sur l'arrière du crâne. Un resto ? Un bowling ? Oh, je sais ! Un tour à la discothèque ! Nan ? Ou alors un stand de tir, c'est sympa y'a des gros calibres en plus. Ou alors la plage ! J'adore la plage.
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857
25/06/1016 ETU 01:30 |
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Score : 3
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Il avait le sourire. Les émotions et l'état d'esprit sont vraiment des choses changeantes. Il aurait pour presque tout au monde réduit la famille Joker en un lointain souvenir, et pourtant, le voila dans une cage d'escalier en train de programmé un rendez-vous avec Harley sur son dos. Le pire, c'est qu'il n'était pas si mal que ça, là tout de suite. Il continua de montrer doucement les escaliers et lui fit la conversation. Non pas la discothèque. Je suis beaucoup trop embêté là-bas. Et puis il y a pas mal de bruit, c'est difficile de s'entendre. Quoi qu'en fait c'est peut être le lui de rendez-vous parfait. Tu n'as pas envie d'aller danser, tu es sure ? Il se pris en réponse une morsure à l'oreille et un coup de talon dans les côtes. Elle était toujours aussi farouche. Dans la limite de ses moyens actuels, mais tout de même. Sa réaction fit ricaner l'homme à la peau d'ébène. Pourquoi pas la plage. Il y a de magnifiques coins au Sud de la Galaxie. A ce propos je connais un petite planète en secteur 24, aux confins de l'empire, ça pourrait être une idée. Et puis bon, ce qui est bien à la plage c'est que tu peux profiter de la vue en faisant semblant d'écouter ce que ta partenaire te raconte. C'est peut être pas une si mauvaise idée non plus. Et arrête de gigoter. Tes fringues en cuir me brûle la peau avec le frottement, c'est désagréable. Bien évidemment, la première chose qu'elle fit dès qu'elle eu cette information c'est de bouger dans tous les sens. Elle s'amuser même à passer ses doigts sur les cicatrices dans le dos du commandent en appuyant sur les zones les plus sensibles. Celà l'amusa beaucoup. Elle sortait la langue d'un petit quart au coin de ses lèvres. Le portrait robot de la vraie chipie en bas age. Le gardien du temps lui demanda donc d’arrêter. Une fois. Deux fois. La troisième fut celle de trop. Il s’arrêta en plein milieu de l'escalier et avec une souplesse incroyable, posa la corps d'Harley en travers des escaliers. Il avait à l'inverse de la dernière position sur son dos complètement l'avantage de la position dans cette configuration. Il posa ses mains sur les marches supérieures au dessus de la tête d'Harley et approcha sa tête a quelques centimètres de son visage. Il la regardait droit dans les yeux. Son regard était aussi glacé que le bleu de ses yeux. Ceux-ci tirant sur le gris avaient l'habitude que les interlocuteurs du commandant se noient dans leur profondeur comme dans un océan. Il murmura. Alors ? On fait ça où ?
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Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981
25/06/1016 ETU 15:06
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Score : 2
Détails
Moi qui pensais que tu étais un incapable avec les filles ! Finalement t'es pas si mauvais. Hé hé hé. Par contre il va falloir retravailler l'approche, c'est pas ça encore. Bon, on a notre deal ? Rendez-vous à la plage ? J'attends ton invit' ! D'ailleurs j'peux ramener une copine ? C'est encore plus amusant à trois et puis tu la connais bien donc ça devrait pas poser de soucis, puis si t'es sage je te laisserais même me faire un massage des pieds ! J'suis sans doute trop gentille avec toi quand même donc on verra. Si t'es sage comme une image ! Par contre j'espère on sera tranquille sur la plage. A chaque fois que j'y vais y'a des stalkers qui viennent et font le beau devant moi. C'est fatiguant quand ils te gâchent la vue et te cachent le soleil. Puis y'en a même un qui s'habille en noir avec une grande cape et tout et je le vois que la nuit. C'est faaaaaaaaatiguant ! Il est dans le genre à faire peur avec sa tête. Une fois aussi y'en a un je l'ai gardé jusqu'au lendemain matin pour me faire des massages ! Il était bien celui là, il a même fait mes ongles ! J'en attends pas autant de toi quand même, ça serait trop demander pour toi de me faire un massage du dos et les ongles. Déjà que tu sais pas comment demander un rendez-vous ! Bon, 'va falloir aussi que tu prennes des bonbons à la menthe, c'est pas que je suis contre les bouches qui puent, regarde koko je lui dit rien alors qu'elle sens pas bon ! Mais, mais, mais, c'est quand même mieux quand on a pas une haleine de chacal ou de poivrot et là c'est le cas ! Franchement si tu veux plaire à une fille faut penser aux moindres petits détails qui peuvent casser tout ! L'haleine en fait partie. Donc plus besoin de m'attaquer les narines avec ton haleine, j'ai compris, j'serais sage comme une image ! Par contre oublie pas de te laver les dents et tout le tralala avant le rendez-vous aussi hein !
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857
25/06/1016 ETU 17:01 |
Score : 2
Détails
Il était toujours a quelques centimètres de son visage. Il leva les yeux au ciel, une fois de plus, comme agacé par son interlocutrice. Tu as le don pour tout casser. Et ne me fais pas le coup du type qui sens mauvais, ton mec est en train de pourrir depuis longtemps, ne me fais pas croire qu'il sent bon. Ne fais pas la princesse, ça te vas très mal. Non et puis, tu parles trop. Est-ce que tu savais que 80% de la communication se fait à travers les sensations et le langage corporel ? Tu es désespérante. Vraiment et définitivement pas mon type. Il se rapprocha de son oreille pour murmurer. Tu vaudrais le coup pour un one shot, mais pour plus, tu manques cruellement de mystère chérie. Il se redressa. Il attrapa harley par les bras et la lança sur son dos en lui faisant fais un un salto forcé. On aurait dit qu'il remettait un sac à dos. Elle eu le souffle un peu coupée en se retrouvant sur le dos du gardien du temps. J'te préviens, tu regigote, j'te pose et j'monte tout seul. Il reprit son ascension.
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Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981
29/06/1016 ETU 00:56
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Score : 5
Détails
Harley avait été silencieuse de longues secondes, une éternité avec cette pluie battante qui martelait la cage d'escalier. Elle était même étrangement calme. Le maître du temps jeta un rapide coup d’œil et s’aperçut qu'elle s'était endormie sur son épaule, un béat sourire au coin du visage. L'envie de l'embêter lui traversa l'esprit mais son envie vacilla entre être tranquille et l'enquiquiner. Finalement il choisis la solution de facilité et la laissa tranquille. Ekko eu même l'occasion de l'entendre marmonner quelques mots. Stupide... Sexy... Mec... J'vais... C'est bien... Choupinets... Alors qu'ils arrivèrent à la sortie, Ekko la réveilla pour qu'elle ouvre la porte. Harley lâcha un bâillement avant de pousser la poignée. Quelques secondes plus tard elle eu les yeux injectés de sang et commença à s'agiter dans tous les sens, ils avaient tous les deux la vision directe sur le Joker et Olhorin s'enlaçant tous les deux sur les toits. JE VAIS M'LA FAIRE ! A peine eut-elle de crier ces mots que le maître du temps la jeta au sol et tenta de la faire taire, tout en maintenant sous contrôle une Harley déterminée et hystérique. Grmbl... ! Je vais... Mmmmh ! Lâche moi !
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857
29/06/1016 ETU 12:28 |
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Score : 6
Détails
Ekko avait été completement bloqué devant la scène qu'il observait sur le toit. C'était digne des plus grands drama de l'histoire. Les deux personnages enlacés sous la pluie déssinant un tableau des plus irréaliste. C'était un réel choc. Il ne savait pas ce qu'il passait. Il fut arraché à son état lorsqu'Harley se mis à hurler. Visiblement, la scène l'affectait tout autant si ce n'est plus. Le gardien du temps sauta instinctivement sur Harley pour la clouée sur le sol trempé du toit. Il étouffa ses cris avant que ceux ci sortent Olhorin et Le Joker de leur transe. Heureusement il avait agit suffisament rapidement pour que le tambour de la pluie couvre le bruit. Il se trouva à califourchon sur le ventre d'Harley. La main gauche plaquée sur sa bouche et l'autre tenant sa dague pressant le cou d'Harley. Il rapproche sa tête de la sienne comme pour l'embrassée. Sauf qu'il se dirigea vers son oreille pour lui murmurer quelque chose. Tu te tais, ou je te tais ? La question n'en était pas vraiment une. Il avait perdu toute expression de sympathie. Harley compris que la situation ne lui plaisait pas plus qu'a elle. Il se releva et retira doucement sa main pour lui libérer la bouche. Il lui fit un rapide signe de la tête pour lui montrer le toit qui couvrait les escaliers. De la haut ils pourraient voir clairement ce qu'il se passe sans être repérés. Elle grimaça en regardant sa jambe. Il attrapa donc Harley. Un bras dans le dos, un bras sous les genoux. Il s'appuya sur le rebord du toit du bâtiment et d'un mouvement félin sauta sur le petit toit en surplomb. Il posa Harley qui se mit sur les genoux pour observé Olhorin et le Joker. Elle allait se remettre à crier. Ekko se sentit et se retourna vers Harley qui serra les dents. Elle n'avait pas hurler uniquement à cause de la pression du regard glacial du gardien du temps. Juste avant d'atteindre le toit, il avait trouvé une veste dans les escaliers. Il avait enfilé celle-ci pour se protéger un peu de la pluie. Il avait le visage fermé. Il tira doucement de sa main sur la capuche pour recouvrir sa tête. Il approcha doucement du bord du petit toit. Il était à une quinzaine de mètres du Joker et d'Olhorin les toisant du fait de la hauteur de son perchoir. ses deux mains se serrèrent sur ses dagues. Il ne savais pas ce qu'il se passait. La sang commençait à lui monter à la tête. De plus en plus fort, le bourdonnement tapait contre sa tempe. Il serrait de plus en plus fort sur les dagues noires comme la nuit. Il se sentait trahi. Comment pouvait-elle se retrouver à enlacer le Joker ainsi ? Il tenta de relativiser pour sa calmer. Après tout, il avait flirter avec Harley dans les escaliers. Peut-être que tout ça n'était qu'un plan pour s'approcher de lui et en finir ? Sauf qu'a cet exact moment de sa réflexion, tout se brisa. Olhorin venait de fermé les yeux et se rapprochait du visage du Joker. Le coeur du gardien du temps se serra instantanément. Il ne pensait pas qu'il en était rendu là vis-à-vis de la rouquine. Il se sentait trahi, brisé. Il n'avait même pas vraiment ouvert son coeur à la commandante qu'il avait l'impression déjà de la perdre. Cet homme lui avait tout pris. Absolument tout. Un énorme sentiment de vide s'empara du gardien du temps. Comme si le poids du temps venait de prendre prise sur son être. En réalité, cela faisait plus d'un millénaire qu'il n'avait plus ressentie de peine. Le réel sentiment de peine qui déchire l'âme. Le temps l'avait rendu insensible. Il avait vu naître et avait enterrer tellement de gens que tout était devenu un peu lisse. Il avait oublié ce sentiment de peine, et le redécouvrir était affreusement douloureux. Les larmes coulèrent sur ses joues. Il siffla, comme un murmure entre ses dents serrées en leur direction. Olhorin... Qu'est-ce que tu as fais ?
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