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En route vers les toits du sommet démocratique

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Cdte. Harley Quinn
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14/07/1016 ETU 00:39
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Harley se laissa embrasser sans rien faire- Attends. -profitant de chaque secondes comme si elle était la dernière. Attends. La nouvelle Olorìn lui susurre à l'oreille des mots doux mais en réalité si durs. Attends. Un baiser sur le front, dernier moment de tendresse à profiter avant l'avalanche qui va suivre. Attends. QUOI ! T'as un com-x, c'est le Joker, il a laissé un message, il faut bien le lire tu crois pas ? NAN ! Bon, okay, juste cette fois.
Harley se releva en s'appuyant sur le rebord, observant les Olorìn partir et la rouge ricaner de la situation. Rapide coup d’œil à son pad, un pas, deux pas, trois pas, elle s'élance à la poursuite d'Olorìn à grandes foulées. Est-ce qu'elle l'a entendue pester sur sa jambe ou elle s'en fiche ? Encore quelques pas, bond en avant, pouf ! Sur son dos. Une Olorìn déstabilisée égal à quoi ? Une Olorìn par terre à plat ventre ! Harley tire sur son épaule de son bras gauche et ramène son visage face à elle. Elle est en train de pouffer. Harley l'embrasse.
Zut ! Olorin lui a attrapée le poignet droit, elle a vu son mouvement ample du bras descendre vers son visage. Tant pis, Harley lâche prise et se laisse aller. Rapide coup d’œil d'Olorin pour voir ce que c'est : il s'agit de son pad qui affiche un com-x avec en fond la tête du Joker, dessus un texte écrit en violet : « Coucou mon Harleysienne, ceci est un message post-mortem ! ~ Comme je ne t'ai mise au courant de rien, voici... » Zut. Pas le temps de lire la suite, le pad c'est déjà écrasé par terre. Après un long baiser, Harley passa son doigt ensanglanté de chaque côtés de la si joyeuse bouche d'Olorin, dessinant un magnifique sourire sur ses joues. Jusqu'aux fossettes !
« C'est plus chou comme ça tu crois pas ? Tu me rappelles quelqu'un mais je sais pas qui... Oh, tant pis ! Je m'en rappellerais bien un jour ou l'autre. Bon, c'est pas tout ça, mais tu n'as pas arrêtée de parler de la blonde et de trucs qui se sont passés comme si j'étais au courant. De quoi tu déblatères au sujet du vieux pervers ? J'en ai rien à carrer de ce qu'il fait tant que ce n'est pas espionner à la sortie de ma douche comme un certain cowboy. Si il cafte les secrets de quelqu'un, c'est son problème ! Pas le mien.
Bon et surtout. Ça fait deux fois qu'on me parle de trucs que j'ai fait alors que j'ai rien fait. De quoi que Blondie que je l'ai tuée maintenant. Je suis ici depuis tellement longtemps que j'en ai oubliée à quoi ressemble chez moi. Les rideaux ils sont de quelle couleur déjà ? Ou alors... Petite cachottière, tu es au courant pour mon autre moi ! Elle lui pince la joue comme à un enfant. Allez, dit moi tout. Qu'est-ce qu'il c'est passé Red ? Je lui avait pourtant demandée de s'occuper que du ménage et de ne pas faire de bruit. Bon, d'accord, je me connais un peu. C'est normal qu'il se soit passé pleins de trucs. Mais elle m'avait promis ! J'ai même vérifiée qu'elle ait pas croisé de doigts de pieds.
Puis après, on parleras sur tes jolis petits compliments. C'est vrai quoi. De si beaux mots d'amour ! Je ne peux pas rester de marbre devant ça. J'ai gâché ma vie, tout lâché pour partir avec un homme fan-tas-tique ! Il m'a ouverte au monde extérieur, libérée de mon vrai moi ! De la chiantitude du train train quotidien j'ai ouvert mes yeux au vrai fun ! Regarde toi ! Tu te faisais chier comme un rat mort avant de nous rencontrer. Regarde la galaxie se faire chier à être copains avec tout le monde, se regarder le nombril pendant que le compteur de l'apocalypse descend ! Et nous, on s'amuse à les torturer. Je suis moi. Adieu Harleen la chiante, bonjour Harley la vraie !
T'avais dit quoi d'autre aussi... Ah oui ! Inutile. Elle insista bien sur le mot. Eh bien sache pour ta gouverne Red que c'est absolument pas le cas ! Parce que c'est grâce à moi que cette famille à pu en aller là. Qui à élevée les deux petits génies qui ont terrorisés la galaxie ? Qui les a coachés et entraînés pour qu'il en arrivent là ? Qui encore les as aidés même à balancer autant de kami aux quatre coins de la galaxie ? Je te le donne en mille ! C'est bibi. Et puis qui protège toute cette petite famille si négligente ? Tu n'a qu'à demander de qui Kordette se bouffe des tirs sur ses frégates corsaires. Encore moi ! Si je n'étais pas là le Joker n'existerais déjà plus ou ne terroriserais pas la moitié de la galaxie. Et puis je ne te parle même pas de tout ce que j'ai dû faire en underground pour nous emmener aussi loin. Je te rassure, j'ai pas couchée avec Londo pour qu'il soit aussi mou et récupère la capitale, je me suis réservée pour toi. Clin d’œil.
Eh, quoi, tu croyais avoir touchée une corde sensible ? Je me fiche que tout le monde m'oublie ! Si c'est le cas j'aurais même bien fait mon boulot. Non, il n'y a qu'une chose qui compte à mes yeux et c'est toi, Olorin.
T'es quoi Red ? T'es quoi ? Pose-toi la question. Hé hé hé hé. Tu vas tout de même pas réitérer tes propres échecs encore et encore. Allez, quoi, J s'est foutu de toi, t'en fais un caca tellement nerveux que tu passes dans ta période émo où tout le monde peut aller se tirer une balle que t'en a rien à cirer ? Tu devrais voir plus loin que ça tout de même, toi qui voyait tellement loin que ce qui était sous ton nez ne te paraissait même pas évident n'est même plus capable de regarder à l'horizon ? J'ai lu ce petit message de mon biquet et j'ai compris.
Je dois t'avouer que je ne m'étais rendue compte de rien, ou plutôt que mon biquet ne m'avais pas parlée de ses plans. Même si j'avais quelques doutes sur ses véritables intentions, je t'aimais, vraiment. Et puis il y a ça, là. C'est tellement beau, magnifique que tout ce que j'aurais pu imaginer ! Une nouvelle J, rien que pour moi toute seule. Pas question que je te laisse partir, non, non, non, alors où que tu ailles, je viens avec toi mon enfant ! Tu es notre enfant à Joker et moi. Nous t'avons crée, nous t'avons enfanté. Pas comme un couple normal le ferais, non. Quelque chose de bien plus grand ! »
Cdt. Silius Mengsk
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15/07/1016 ETU 21:41
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L’ombre était maintenant très proche et prenait un bon sixième de ce qui tenait lieu de ciel.
L’on pouvait à présent distinguer la forme des canons pointés vers l’horizon.
Tout au loin, sur l’ensemble de la partie visible de l’atmosphère grossissaient de nombreux petits points brillants; les corvettes de la flotte tarkyenne arrivaient…
Cdt. Ekko
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17/07/1016 ETU 18:30
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Ekko avait passé du temps dans la cage d'escalier. Il avait même entendu des bruits venant du toit. Il ne savait pas ce qu'il se passait.
Son pied s’arrêta en suspension dans l'air au dessus d'une marche lorsqu'il entendit un " BANG ". Son corps fut parcouru d'un frisson, il savait qu'Ohlorin n'était pas armée d'un revolver. Peut-être avait elle était touchée ? Peut être avait elle prit le controle des mouvements du Joker pour le faire se tirer dessus à l'aide de sa magie ?
Son cerveau tournait très vite, alors que tout son corps était paralysé. Un deuxième coup de feu suivit. Il souffla, et décida de se résoudre à avancer. Il lui avait tout dit. C'était désormais son combat, si le destin le voulais, elle reviendrait à lui.
Il reprit donc sa chemin vers la salle de commande où les commandants étaient tous encore retenus.
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Ekko poussa les gonds de la porte depuis l'extérieur. Il pénétra dans la salle où tous les commandants bloqués depuis longtemps le dévisagère. Il ignora presque tout le monde et se retourna devant ses frères. Il murmura doucement.
Ce n'était qu'une vaste farce. Ils en avaient après Olhorin depuis le début. Ils se sont moqués de tout le monde. On se tire d'ici...
Il prononçait ses derniers mots en fermant les yeux. Il avait le corps couvert d'echymoses et du sang coulait du coin de sa bouche. Il avait les yeux injectés de sang et gonflés à cause de l'effort. Lucky reconnut de suite que le commandant du temps avait abusé de ses pouvoirs. Il perdit connaissance et les commandant Castellan et Lucky Puke l'entourèrent en l'attrapant par les épaules. Ils prirent le chemin du spatioport sans plus tarder. Maestra les devança et s'engouffra devant les trois commandants afin d'ouvrir la voie. Enfin, ce fut la reine de Skorva qui ferma la marche et suivit la petite troupe. S'en était fini de ce sommet diplomatique, il fallait partir, et vite.
Cdt. Olhorìn
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22/07/1016 ETU 01:32
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La nouvelle Olorìn aux cheveux rouges regarda Harley juchée sur elle. Elle écouta son discours et éclata de rire. Puis d'un geste vif, elle lui ramena les bras dans le dos et lui maintint les poignets d'une main ferme.
De sa main libre, elle lui caressa la joue tendrement de son index. Et termina son geste d'une griffure avant de partir dans un nouvel éclat de rire. Puis elle fixa Harley de ses yeux mauves.
"Tu te réservais pour moi, hein ? C'est intéressant, ça, ma grande...
Et arrêtes de m'appeler Red, c'est ridicule. Je m'appelle Olorìn. Mais si tu tiens tant à m'affubler d'un surnom grotesque, t'as qu'à m'appeler... Ruby. Ouais, j'préfère ça à Red. J's'rais ta Ruby à toi.
"Mais je me dois de te déciller, mon enfant. T'as rien enfanté du tout. J'étais déjà là depuis longtemps, tapie au plus profond de l'autre, là." Elle fit un mouvement de tête vers la rousse qui gisait non loin. "J'attendais simplement le bon moment. Et c'est le bon moment. Mais ne crois pas être responsable de mon existence. Nan, mais sans rire, t'en serais bien incapable." Nouveau rire.
"Quant à ce que tu as entrepris et fait dans le secteur 1... Tu crois vraiment que t'as eu quelque chose à voir avec ce qu'il s'est passé et que personne d'autre n'aurait pu le faire ? T'as été une mère tellement mauvaise que tes chiards se sont barrés dès qu'ils en ont eu l'occasion... Ce que tes gosses peuvent avoir de génial, ils le tiennent de leur père... Mais certainement pas de toi ! Nan, mais regarde toi ! T'es à la traine ! T'arrives pas à la hauteur de tes mômes, encore moins à celle de feu le Joker... Et j'te parles même pas des autres.
Si le Joker t'as amenée jusque là, c'est parce que t'étais là. C'aurait pu être n'importe qui d'autre, ç'aurait fait l'affaire.
Tu t'crois irremplaçable ? T'es qu'un pion sur un échiquier que t'es incapable d'entrevoir. Tellement facultatif que le Joker n'a jamais cru bon de t'informer de ses plans.
"T'sais à quoi tu m'fais penser ? A un kleenex. Qu'on prend et qu'on jette quand il a rempli sa fonction. Et force est de constater que t'es arrivée au bout de ton utilité.
"En tous cas, je suis bien contente de savoir que tu m'as aimée. Et que je suis la seule chose qui compte à tes yeux." Son sourire se transforma légèrement. "Mais ne crois pas que cela soit réciproque. J'ai pas besoin de toi, ma p'tite. Tu pourrais crever à l'instant que je danserais sur ton cadavre et t'oublierais l'instant d'après." La nouvelle venue tapota la joue d'une Harley attentive. "Mais tu m'amuses. Enfin, pour le moment.
"Mais revenons-en à ta demande... Tu ignores ce qu'il s'est passé chez toi, alors ? Laisse-moi te montrer."
Ruby se releva légèrement, libéra les mains de Harley et colla son front au sien. Puis elle ferma les yeux, lui murmura "Accroches-toi, on part en voyage dans l'espace-temps...". Puis elle lui prit la tête entre ses deux paumes et serra.
Cdte. Harley Quinn
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23/07/1016 ETU 22:02
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Elles revinrent toutes les deux à l'endroit où elles avaient quitté le toit, face à face. Est-ce qu'elles avaient réellement quitté cet endroit ? Rapide coup d’œil à droite et à gauche pour récupérer ses repères. Du mal à croire ce qu'il y avait à voir ? Oui définitivement, mais ça avait l'air tellement vrai...
Ruby ricanait, comme à son habitude, heureuse d'avoir semé le doute dans son esprit. Eh quoi, il y a de quoi se poser des questions quand on viens de participer à ce type d'expérience unique, non ? Pourtant son but n'avait pas changé et il faudra plus que les railleries de la nouvelle Olorin, quelques tours dans l'espace temps et autres tentatives d'enfonçage de clou pour l'en dissuader. Non, le Joker l'avait trop de fois trahie, jetée d'un toit, poussée au milieu d'une salle remplie d'hommes armés jusqu'aux dents, présentée comme SA création pour changer d'avis si facilement. Elle allait rester avec elle, même si cela veut dire aller en enfer.
Le croiseur Andari terminait de recouvrir la totalité du toit de son ombre, Harley le pointa du doigt et interpella Ruby :
Eh, on se tire d'ici en grandes pompes ? En plus si il fait joujou avec ses canons je suis sûre qu'il peut faire péter les bombes, ça fera un joli feu d'artifice comme clou de spectacle, magnifique n'est-ce pas ?
Ensuite... Elle lui sourit. MA petite Ruby, tu pourras m'amener voir la Blonde ? J'ai à lui botter les fesses, je préfère les tiennes, mais je lui l'avait bien prévenue que pan pan cucul. Puis après ça je voudrais me payer des vacances, peut-être squatter chez ton ex, je lui doit un rendez-vous, tu veux venir ? Après ça il faudra qu'on se fasse une petite bouffe, je sais que tu as tout un tas de questions à me poser quand elle se sera réveillée. Elle pointa du doigt la rousse. Puis on en profiteras pour parler de la maison familiale, il va bien falloir qu'on se construise un petit nid douillet pour toutes les deux.
Cdt. Olhorìn
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25/07/1016 ETU 22:04
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Ruby se releva d'un coup, faisant chuter Harley. Elle ne lui accorda pas même un regard. Toute son attention était fixée sur le vaisseau qui s'approchait du toit. Elle pencha légèrement la tête sur le côté et sourit. Puis elle s'adressa à Harley sans la regarder.
"Allez, redresse-toi, ma grande. On a de la visite. J'comptais m'tirer mais y a p'têt' moyen de faire plus drôle..."
Harley rejoignit sa nouvelle compagne et se colla à elle. Olorìn lui passa un bras autour de la taille en regardant le vaisseau se positionner au-dessus du toit. Si elle ne se trompait pas, les différents angles morts inhérents à ce type de vaisseau devaient les garder hors de vue de tout l'équipage.
Elle enlaça Harley, l'embrassa, se détacha d'elle avant de lui envoyer une droite magistrale. Et avant qu'Harley n'ait pu reprendre ses esprits, elle se retrouva visage au sol, les mains ligotées dans le dos et Ruby assise sur elle.
"Arrêtes de gigoter une minute, tu veux ? Y a notre porte de sortie qu'arrive et ce serait bien qu'tu t'tiennes tranquille." Elle leva une main en direction de la rousse inconsciente et le corps glissa très lentement vers elles. "Y tireront jamais sur la rouquine : Silius ne le permettrait pas. Et s'ils ont deux sous de bon sens, ils devraient s'apercevoir du lien qui nous unit elle et moi. Donc, t'en fais pas : ils feront pas joujou avec leurs canons. En revanche, ils peuvent peut-être nous servir de taxi..."
La jeune femme aux cheveux rouges vifs observait l'appareil andari terminer son positionnement au-dessus du toit.
"Bon, tes questions, maintenant. C'est incroyable comme t'es bavarde, ceci dit. On dirait l'aut' là.
Pour Blondie, y a pas grand chose à voir et j'vois pas comment tu pourrais lui botter le cul. Mais si ça peut t'faire plaisir j't'y emmènerai." Elle se fit apparaitre une pipe d'écume, la bourra d'herbe et en alluma le foyer. Elle tira quelques bouffée et souffla doucement la fumée, les yeux fermés. Puis recommença une nouvelle fois, s'amusant à créer toutes sortes de dragons distordus dans les vapeurs de l'herbe à pipe.
"C'était quoi après ? Ah ! Oui. Aller voir Ekko. Ca, c'est une bonne idée. Je suis curieuse de savoir comment il va m'accueillir. Lui qui tombait en pâmoison devant la rousse, j'ai hâte de savoir s'il aura les mêmes sentiments pour moi... Ouais, si je suis invitée à votre sauterie, je viendrai avec plaisir.
Quant à notre nid douillet..."
Le vaisseau s'était stabilisé et amorçait sa descente.
"Ah, désolée, mais j'crois qu'on va être interrompue. Si t'as quelque chose à me dire avant qu'on ait de la visite, t'as intérêt à t'grouiller, ma vieille."
Cdt. Silius Mengsk
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27/07/1016 ETU 00:27
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L’esprit d’Olorìn avait inconsciemment enregistrés les détails architecturaux du bâtiment de guerre.
Des formes oblongues aux arrêtes inférieures, des sabords de torpilles sur cinq niveaux, des batteries de canon combinant projectiles et armes à énergies.
Oui, pour en avoir accès à la mémoire de la rousse, ayant elle longuement étudié les holoenregistrements militaires, la rouge pu reconnaitre presque immédiatement l’ARES II, navire amiral de Silius Mengsk.
Harley fut, elle, un court instant béate d’observer de près cette coque aux nombreuses tourelles menaçantes, mais se ressaisit aussitôt, un sourire moqueur au visage.
« Quel gros machin… ya sûrement un truc à compenser chez ce type …» murmura-t-elle, gênée par sa position inconfortable.
Le vaisseau, une fois arrivé à hauteur, heurta la plus longue et la plus fine des tours stylisées du palais, la disloquant au passage. Une rampe assez grande pour faire passer des véhicules se déploya, et des silhouettes en sortirent bien avant l’arrêt de celle-ci.
Ces hommes armés, une section à première vue, prirent position et couvirent la zone. Deux d’entre se pointèrent à proximité respective d’Harley et Olorìn, se mirent en position d’engagement sans vraiment menacer les deux femmes. Une partie de la troupe courut vers la porte menant à l’intérieur du château et s’y engouffra.
Cdt. Silius Mengsk
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27/07/1016 ETU 17:22
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***
La porte s’ouvrit avec fracas, les battants heurtèrent les murs et se rabattirent sur l’accès, aussitôt repoussés par la colonne de militaires haletant, courant, titubants.
Olhorìn les observaient vaguement. Elle nota de nombreuses civières simple, d’autre ressemblant plus à des caissons, ainsi qu’un groupe de civils prisonniers qu’un solide gaillard menait par les chaines.
Puis une silhouette se détacha du groupe. Un homme vêtu de plusieurs couvertures de secours en laine gris foncés, réalisant un genre de toge dont la capuche couvrait une bonne partie de la tête du personnage.
L’homme se détourna du groupe, soutenu par deux soldats.
Alors qu’il s’approchait du bord des toits, la rouge pu apercevoir son visage.
Un masque utilitaire noir au niveau de la mâchoire surmontée d’une paire d’yeux regardant comme par delà l’horizon, semblant analyser tout en détail, et emplit d’une sourde colère.
Ainsi Silius avait survécut au massacre…
Mengsk paraissait comme captivé par la scène devant lui, il observait et scrutait de longues secondes ces restes froissés, éboulés, et calcinés de la capitale Tarkyenne.
Puis, comme s’il senti des yeux dans son dos, Mengsk se retourna aussi vivement que lui permettait son état.
Son froid regard se posa sur le corps inerte de la Rousse.
Un bref instant interloqué, il pointa ensuite lentement sa main dans la direction des trois femmes, et deux soldats masqués tournèrent la tête brutalement avant de s’élancer au pas de course vers elles.
Les deux hommes se précipitèrent vers ladite zone, rejoignant leurs deux camarades.
Quatre fusiliers marins tenaient les deux femmes en joue tandis que Silius approchait en boitant.
Il se mit à la hauteur des militaires en spatiandre de combat, et prit bruyamment quelque bouffée d’air via son respirateur.
« Bonsoir Mesdames. Dites-moi, qui est responsable de cela ? » fit-il enfin en désignant le corps de la Rousse.
Cdt. Olhorìn
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02/08/1016 ETU 12:58
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Toujours assise sur le dos de Harley, Ruby continuait de fumer sa pipe et de jouer avec la fumée. Tandis que le vaisseau continuait ses manœuvres d'approche, la réflexion de Harley provoqua un ricanement amusé chez la jeune femme. Elle lui claqua les fesses de sa main libre, approuvant cette sortie ô combien spirituelle.
Puis le vaisseau se stabilisa et des soldats armés en sortirent. Ruby tira une dernière bouffée sur sa pipe, la fit disparaitre et susurra quelques mots à sa prisonnière.
"Ça va être à nous, ma grande. J'te conseille de tenir ta langue tranquille, pour une fois, et de m'laisser parler."
Puis elle se releva, regardant les soldats prendre position. Lorsqu'ils revinrent avec une longue silhouette entourée de couvertures, la jeune femme aux cheveux rouges murmura pour elle-même.
"C'est parti..."
Elle tira ses épaules en arrière, se campa sur ses jambes et releva le menton. Dans cette position assurée, elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à la rousse dans ses meilleurs jours. Ses yeux mauves regardaient le dirigeant de la civilisation Andari s'approcher, sa longue chevelure rouge coulant jusqu'à ses reins sous la pluie devenue fine. Elle lui laissa le temps de réaliser ce qu'était devenue la rouquine et se laissa mettre en joue sans frémir. A la question de Mengsk, elle fit un pas en avant. Les fusils s'armèrent. Sans paraitre s'en rendre compte, Olorìn se courba et fit une profonde révérence au nouveau venu. Puis elle donna sa réponse d'une voix devenue douce et grave.
"Salutations, Silius.
Mon cœur se réjouit de voir que vous avez pu survivre aux terribles évènements dont nous avons pu être les témoins." Sa voix faiblit légèrement. "Malheureusement, cela n'a pas été le cas pour votre amie. Le responsable de tout ceci est le Joker et c'est à lui seul que vous devez sa perte. La pauvre créature que vous apercevez à mes pieds n'a été que le jouet d'un esprit malade."
D'un coup d'œil, elle s'assura que Harley ne comptait pas ajouter quoi que ce soit et tenta de la faire taire d'un simple regard. Soit qu'aucune remarque ne lui vint, soit qu'elle comprit qu'il valait mieux ne rien dire, toujours est-il que la concernée resta muette.
"Quant à l'individu responsable du drame dont vous pouvez voir le résultat, vous n'en trouverez nulle trace. Mlle Quinley ici présente s'est chargée de sa destruction et cela doit être porté à son crédit. Après avoir fait feu sur mon homologue, le Joker s'est tiré une balle dans le menton. Il ne devait pas être tout à fait mort et elle l'a jeté dans un des conduits de ventilation." Un sourire incontrôlé apparut sur ses lèvres. "Vous devriez retrouver des petits bouts de son corps éparpillés un peu partout dans les tuyauteries... Je vous souhaite un bon courage si vous souhaitez recoller les morceaux."
Elle tourna le dos au commandant Mengsk, se pencha et attrapa Harley. Elle la jeta ensuite sur son épaule et refit face à Silius.
"Pouvez-vous nous emmener toutes les trois au spatioport, je vous prie ? Je me charge de celle-ci.
J'ai toute confiance en vous pour prendre soin du corps de la rouquine. Aussi incroyable que cela puisse vous paraitre, elle n'est pas morte. Je vous demanderai donc de la traiter avec les égards qu'elle mérite. Je l'emmène au plus vite sur la Capitale afin d'essayer d'accélérer son rétablissement. Chaque minute compte, à présent."
Elle se planta devant Silius, une Harley étrangement muette et calme sur son épaule, et attendit sa réponse.
Cdt. Silius Mengsk
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07/08/1016 ETU 14:42
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Silius écouta la jeune femme à l’étrange chevelure rouge. Au fur et à mesure du récit, il regarda plusieurs fois les trois femmes devant lui.
Revenant ensuite à son interlocutrice, il se mit à observer plus intensément celle-ci. Détaillant ses courbures et sa chevelure plaquée à son corps par la pluie, ces mots durs sortant de cette voix calme et ce regard qu’il trouvait emplit d’une discrète malice.
En plus de la beauté, quelque chose d’étrange émanait de cette femme, il ne savait dire d’où exactement.
Silius ne parla pas immédiatement. Il la regarda dans les yeux, elle le lui rendit, puis il fixa Olorìn, qui elle ne lui rendit rien de plus que ses paupières fermées. Il regarda de nouveau la Rouge qui lui souriait avec une once de moquerie.
Silius bascula légèrement la tête, observa, puis s’écarta légèrement faisant un signe d’invitation.
« Vos présences à notre bord nous honorent. Cela va sans dire, il n’est pas question que nous traiterions Olorìn avec moins d’égards qui lui sont dû. » Répondit-il.
À ces mots, un officier et deux soldats s’approchèrent vivement du corps de la Rousse et appelèrent une équipe médicale tout en le protégeant.
La Rouge, s’avança donc aux côtés de Silius qui refusa l’aide d’un militaire et entreprit de monter la rampe en boitillant. Des soldats suivaient et tenaient la prisonnière en joue. Ils avaient instinctivement décidé de ne pas essayer de la soulager de sa prisonnière, probablement avec raison.
Tout en marchant, Silius s’adressa à ce nouveau visage. « Vous parlez comme si vous me connaissiez, or je ne vous ai jamais vu, et nous n’avons pas encore été présentés. »
Il s’arrêta et effectua une légère courbure tout en déclarant « Silius Mengsk, pour vous servir ».
Il attendit une réponse quelques seconde, et devant l’absence de réponse de ce visage au sourire en coin il continua.
« Puis-je m’enquérir de votre nom ? ».
«Bien sûr. » Répondit-elle amusée.
Quelque peu interloqué, il respira bruyemment à travers son respirateur.
« Daignerez-vous me le prononcer ou cela vous est une tâche pénible ».
« Oui… et non » ricana-t-elle.
Silius releva sa tête encapuchonnée.
« Cessez donc de vous jouer de m… »
« Ruby… appelez-moi Ruby ». le coupa-t-elle, soudainement redevenue sérieuse.
Le Commandant paru finalement satisfait et continua « Enchanté...Ruby... cela vous sied à merveille. Dites-moi Ruby, je ne vous ai jamais vu auparavant et pourtant j’ai l’impression de vous reconnaitre d’une certaine manière. Si j’écoutais ma raison je dirais que quelque chose cloche, mais je me dis plutôt que je devrais un jour demander à vous ou à vos « frères », le pourquoi du comment de vos existences. Car vous êtes de ceux-là n’est-ce pas ?»
Pas de réponse.
Il reprit alors son chemin sur cette large rampe, n’en attendant pas sur ce sujet.
« Et donc la jeune femme que vous portez avec tant d’adresse sur votre épaule est… »
« … Mlle Quinley, ou plutôt Harley Quinn, la copine de feu Le Joker… » lacha-t-elle en pinçant la cuisse de sa prisonnière alors que celle-ci allait ouvrir la bouche.
Ils arrivèrent à l’entrée du vaisseau.
« Voici donc l’Ares II, une des fierté de l’Astromarine Impériale. Il a participe à de nombreuses batailles et à survécut à deux apocalypses. C'est d'ailleurs avec lui que j'ai miraculeusement survécut à la dernière... Mais je m'égare...
Bien, pour ce qui est de votre destination, la mienne est également cette Capitale Galactique au nom imprononçable… et puisque le temps presse, je vais donc vous y emmener directement, si vous n’y voyez pas d’inconvénient. »
***
« L’ultimatum à été envoyé et la bombe est armée, nous pouvons partir lorsque vous le désirerez. »
« Excellent travail général, départ immédiat. »
« Majesté, et pour la bombe ? »
« Seulement s’il tentent quelque chose contre nous. »
« Vous ne souhaitez pas détruire ce lieu de trahison ? »
« Aucunement, cela rappellera à la galaxie la perfidie des Tarkyen. De plus nous avons donné notre parole : pas de tentatives, pas de bombe. Et nous valons mieux que ces chiens dégénérés de démocrates, n’est-ce pas ?»
« Assurément Majesté, assurément. »
***
Le croiseur enclencha brusquement ses réacteurs, brûlant au passage quelques tours du château et arrachant la masse de métal à la gravité de la planète.
Le navire Andari filait à travers les nuages de pluie et les unités Tarkyennes qui rongeaient leur frein pour enfin arriver : dans l’Espace !
Plus d’une dizaine de minutes à vitesse maximale afin de s’éloigner de l’astre et le navire plongea dans l’hyperespace, direction: une lointaine planète émettant un signal bien connu...

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