Apocalypsis Archives > gamma2 > Galaxie 7 > Forums > Assemblée de Renaissance > En route vers les toits du sommet démocratique

En route vers les toits du sommet démocratique

Pages : 1 2 3 4

Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203

Avatar
02/06/1016 ETU 15:35
Score : 7 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 7
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
[Résumé]
Suite de http://www.apocalypsis.org/assemblee/viewtopic?c_topic=9759&c_forum_page=1&c_page=13
Salle nommée dans les archives "1er Sommet inter-Galactique".
Dans les épisodes précédents :
Le sommet démocratique a tourné court, le Joker a pris en otage les dirigeants présents et Harley Quinn pose des bombes dans les sous-sols.
Certains commandants se sont enfuis, d'autres sont restés prisonniers de la Grande Salle.
Olorìn et Ekko ont pu sortir avant que les portes ne soient verrouillées.
Ekko se charge d'Harley Quinn. Elle lui tombe dessus littéralement dans un couloir. Il la ligote et l'entraine derrière lui.
Olorìn part à la poursuite du Joker et se fait arrêter au terminal de contrôle par les gardes de Zitarg.
Ceci est l'histoire de sa traque...[/Résumé]
La rouquine se tenait entre deux gardes Tarkyens qui l'encadraient et la tenaient fermement. Elle regardait le couloir défiler, refaisant en sens inverse le chemin qu'elle avait déjà parcouru. Et elle fulminait intérieurement.
Elle était sur la trace de celui que tout le monde recherchait, il l'invitait même à le poursuivre, lui donnant ainsi plus qu'à tout autre la possibilité de le rattraper... Et que se passait-il ? On l'arrêtait et on la traitait comme une criminelle. Elle qui n'avait toujours lutté que pour les autres, efficacement ou pas. Elle avait un goût amer au fond de la gorge et aucune pastille mentholée n'aurait pu en faire passer l'âpreté.
Le petit contingent de soldat arriva bientôt à l'endroit qu'elle attendait. En bonne alliantiste, elle avait repéré lors du voyage aller tous les endroits pouvant présenter des issues de secours et des failles de sécurité. Elle se prépara mentalement, changea légèrement sa position afin de modifier son centre de gravité, tout en continuant sa marche à côté des deux sbires de Zitarg.
Ensuite, tout s'enchaina très vite.
Arrivés à quelques mètres de la porte, elle se tourna rapidement vers le garde se trouvant à sa gauche, tandis qu'au bout de ses doigts apparaissait une de ses dagues à trois lames. De la main gauche, elle lui releva le menton et lui plaça l'arme juste sur la trachée.
Dans le même temps, elle reculait violemment contre le garde qui se trouvait précédemment à sa droite, celui-ci se retrouvant à présent plaqué contre le mur, prisonnier du dos de la rouquine. Cette dernière projeta violemment la tête en arrière, enfonçant la cloison nasale du soldat qui eut le cerveau réduit en bouillie par son propre nez. Sa mort fut instantanée.
Olorìn se détacha lentement du mur et le corps sans vie glissa au sol. Elle maintenait le garde immobile grâce à la pression de la dague sur son cou et jaugeait ses adversaires. Toutes les armes étaient braquées sur elle. Et la rouquine souriait. Doucement, elle s'adressa au garde qui dansait avec elle :
"T'es gentil, tu bouges pas. Et je te promets qu'il ne t'arrivera rien. D'accord ?
- D'accord."
Elle éleva un peu la voix.
"D'ailleurs, personne ne va bouger. Vous m'avez l'air de professionnels, et je n'ai pas besoin de vous expliquer ce qu'il se passera si vous bougez une oreille."
Elle récupéra sur son otage un détecteur de mouvement, recula jusqu'à la porte en trainant le garde, ouvrit le battant et le franchit légèrement. Elle abandonna le détecteur juste sur le seuil et récupéra le récepteur.
"Je vais l'emmener avec moi... Une sorte de garantie, en quelque sorte. S'il y en a un qui bouge ou qui essaye de me suivre, il faudra lui dire au revoir. Maintenant, vous restez bien sages... Adios !"
Puis elle referma la porte.
Elle écouta ce qui se passait dans le couloir. Quelques raclements de bottes qui se rapprochaient et quelques voix inaudibles. Apparemment, ils pesaient le pour et le contre et devaient déjà être en train de chercher une autre voie d'accès.
Elle n'avait pas de temps à perdre.
Elle s'éloigna un peu de la porte, le garde toujours crocheté, la gorge dénudée. Elle lui susurra :
"C'est bien, mon grand. Tu te souviens ? Je t'avais promis que si tu restais sage, tu vivrais.
- C'est vrai. Vous l'avez dit.
- J'ai menti."
D'un geste sec, elle ramena la dague vers elle, lui tranchant la gorge et les cordes vocales d'un geste précis. Le garde s'avachit, un cri muet au bord des lèvres. La rouquine le regarda se vider de son sang pendant quelques secondes et, juste avant qu'il ne meure, elle lui murmura ces quelques mots.
"Compte sur moi pour faire savoir à ta famille quelle ordure tu étais."
Puis elle le fit basculer en avant d'un coup de pied, le contempla encore quelques secondes et se décida à partir.
La rouquine se trouvait maintenant dans les escaliers de service, qu'elle monta quatre à quatre. Elle monta un étage, puis deux, repéra une loge de service à un palier et y entra. Elle referma soigneusement la porte, observa le plafond et sourit. Vive les dalles de parement et les faux-plafonds. Elle avait déjà repéré ce type de revêtement dans le terminal de contrôle en examinant les lieux et elle savait que ce genre de plafond ménageait souvent un espace pour faire passer les conduites en tous genres. Et notamment les conduits d'aération.
Olorìn observa ensuite les étagères, avisa une pile de cintres usagés et oubliés dans un coin. Elle en récupéra un, le déplia, et se servit de la fine tige de métal pour crocheter ses menottes. Se massa un peu les poignets et se concentra à nouveau sur le plafond.
La rouquine enleva une des plaques en polystyrène, se hissa avec la grâce d'un chat, puis remis la plaque en place. Ni vue, ni connue. Elle repéra rapidement la conduite d'aération la plus grosse et y pénétra par une grille de ventilation. La rouquine parcourut ainsi plusieurs dizaines de mètres, suivant les coudes et les dénivelés de la conduite, prenant toujours les chemins qui montaient.
Elle arriva enfin devant une nouvelle grille. Plus de coudes, plus de chemins alternatifs. Olorìn n'avait pas vraiment le choix. Elle pivota sur elle-même, donna un violent coup de pied dans la grille qui vola à travers la pièce. Elle sauta à terre immédiatement, la dague en main, prête à faire face. La pièce semblait être une salle de réunion. Vide, pour le moment. Elle rangea son arme dans son dos et se dirigea vers l'escalier de secours qu'elle voyait à l'extérieur.
Arrivée à mi-chemin, ses jambes se dérobèrent sous elle. Elle tomba sur un genou, se prit la tête à deux mains et poussa un hurlement inintelligible. Le violent éclair d'une douleur vive venait de la terrasser. Elle bascula sur le côté, le hurlement s'éteignit, mais elle ne lâcha pas sa tête. De petits spasmes la secouaient. Cela dura quelques secondes. Elle finit par se redresser légèrement. Se mit sur les genoux. Ses épaules tremblant encore.
Elle sanglotait.
Elle ne sut combien de temps elle resta sans bouger. Pas longtemps sans doute. Ses larmes finirent par se tarir. Elle se releva, avec quelques difficultés, et fut surprise de découvrir que ses jambes la portaient toujours. La tête baissée, un mot franchit ses lèvres.
"Blondie..."
Une pause. Puis, la voix sourde : "Maël..."
Elle n'hésita qu'une fraction de seconde. Ce problème-là serait réglé différemment. Un autre s'en occuperait. Son but restait le Joker. Et ce problème-là était intimement lié à l'autre.
Olorìn releva la tête. Ses yeux verts brillaient d'un éclat mauvais. Ses larmes s'étaient remises à couler. Et elle souriait.
Mais ce sourire n'avait rien de joyeux.
Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203

Avatar
08/06/1016 ETU 11:45
Score : 4 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 4
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Olorìn repartit vers les escaliers de secours, lorsqu'une détonation assourdie la détourna de son but. Elle se retourna et s'approcha des grandes vitres donnant sur le centre-ville. Ce qu'elle vit la fascina.
Un énorme croiseur se frayait un chemin entre les immeubles, tandis que tout autour des chasseurs improvisaient une danse aérienne et mortelle. Les décorations et les banderoles de bienvenue mises en place en vue du sommet étaient en lambeaux et quelques incendies s'étaient déclarés ça et là.
Les Krônes, les Kreens et autres gardes tenaient l'entrée du palais tandis que les andaris faisaient tout pour y entrer. Et tout le monde mourait mais personne n'avançait. Des bataillons entiers tombaient sous les coups de l'adversaire et les rues étaient jonchées de cadavres de tous bords.
La rouquine colla son front à la vitre, une main appuyée sur la paroi transparente. Le triple vitrage atténuait tous les sons et donnait un ton étrange à la scène qui se déroulait en contrebas. Elle s'absorbait dans les rouges sang des incendies, contemplait les éclairs jaunes des armes diverses, des arcs bleu électrique des grenades Krônes. Ou Kreens. Ou autres. Pour l'heure, elle s'en moquait éperdument.
Elle contemplait la mort qui s'abattait sur tous ceux qui prônaient la vie. Et cela la fit sourire. Elle était sûre qu'ils trouveraient une excuse pour justifier un tel déchainement de violence sur des adversaires qui, au final, étaient dans le même camp. Son coeur allait naturellement vers les officiers andari. Non parce qu'elle les appréciait : elle n'en connaissait aucun. Mais par amitié envers leur chef. Elle se demandait si celui-ci approuverait le déchainement de toute son armée dans les rues de la capitale.
Puis elle repensa au Joker.
Ce grand terroriste selon certains, qui avait osé lancer ses bombes ADM sur la population civile. La bataille qu'ils se livraient à présent devait leur paraitre plus morale. Après tout, ce n'étaient presque que des militaires qui mouraient. Et les militaires sont fait pour ça. Le Joker n'avait fait que prendre en otage les dirigeants galactiques, menaçant de faire exploser le bâtiment si on ne l'écoutait pas. Et qu'avait été la réponse ? Une débandade générale, menant au carnage qui se déroulait sous ses pieds. Et dont le Joker n'était même pas la cible.
Il devait bien se marrer à présent. Durant un temps, elle s'était demandé pourquoi il n'appuyait pas sur le bouton rouge, histoire de rayer définitivement de la carte tous ces fats, ces menteurs. Elle pensait détenir la réponse, à présent. Cela devait être beaucoup plus drôle de les laisser créer un carnage encore plus grand que celui que ses bombes pouvaient causer. Il y avait finalement infiniment plus de cohérence dans les actes du Joker que dans ceux de tous ces dirigeants réunis.
Elle allait s'arracher à ce spectacle, lorsqu'elle crut déceler un mouvement de rébellion. Et en y regardant de plus près, elle constata que les avenues les plus lointaines étaient noires de monde. Des colonnes entières de personnes qui ne semblaient pas être des militaires convergeaient vers le Palais.
Cela retint son attention quelques minutes de plus.
Elle ne vit donc pas la silhouette qui pénétra silencieusement dans la pièce et l'observa une minute en silence.
Cdt. Le Joker
Respect diplomatique : 1224

Avatar
08/06/1016 ETU 21:06
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Message édité - Score : 5 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 5
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Jeter Harley en pâture aux types à ses trousses était une idée éculée, mais toujours efficace. Hohoho, et diablement drôle ! Il pouvait avancer sans craindre d'être repéré, maintenant. Et avancer, ça, il le faisait ; tête en avant, dans un dédale de conduites…
« GNNNNNNNRRRRRRMMMMGGGGNNNNEEEEEEHHHH… »
… plutôt étroites. Les gâteaux de tout à l'heure étaient-ils de trop ?
« Narrateur, tu vas arrêter tout de suite de te foutre de ma gueule et me faire sortir de là. Ça fait une semaine. »
Mais on n'est pas encore arriv…
« Na. Rra. Teur. »
Alors que le Joker ruminait sur ses difficultés à franchir ces maudits circuits d'aération, une grille se présenta miraculeusement à lui. Sans demander son reste, il fracassa la barrière à coups de poings et, phalanges en sang, sortit de ce fichu trou à rat. Son premier réflexe fut de regarder autour de lui. Lumières éteintes ; une table et des fauteuils ; une porte surmontée d'un voyant signalant un escalier de secours extérieur (bingow, droit vers les toits moussaillons !) ; une caméra dont le voyant était rouge.
Il ne vit personne.
Il profita de ce moment de répit pour défroisser son costume, rajuster son visage, vérifier l'intérieur du coffret. Tout était là. Son magnifique revolver, une bête au canon long et énorme qui crachait des balles de 12,7mm, parfaite pour quiconque aurait eu un petit quelque chose à compenser — ou qui aurait souhaité faire voler un crâne en un millier de petits morceaux. Hop ! dans la poche intérieure de son costume, avec les balles. Sa petite fleur en plastique, reliée par un tuyau à deux réservoirs que l'on pouvait vider en la pressant ; de l'acide pour faire fondre les visages ; du gaz pour faire rire à mort. Hop ! épinglée sur sa veste. Ahhh, le rasoir « coupe-chou », l'outil indémodable et indispensable pour les dessinateurs de sourires… Hop ! dans la poche du pantalon.
Et le petit dernier, la crème de la crème, le clou du spectacle… un antique micro de scène. Un de ces modèles à boule que l'on ne trouvait plus guère que dans les brocantes d'épaves de vaisseaux pillées. Deux hauts-parleurs miniatures, assez puissants pour être entendus à des dizaines de mètres à la ronde, avaient été grossièrement reliés à l'intérieur du circuit, par le manche.
Après avoir soigneusement vérifié et rangé chacun de ces objets d'une grande importance pour la suite, le Joker ouvrit la porte de la pièce pour regarder dans le couloir.
Pas un garde, pas un soldat, pas un agent. Le couloir était désert. Avaient-ils tous évacué en dépit de ses menaces ? Probable. Mais, dans le fond, ce n'était plus une priorité. Londo, Zitarg, Maestra, tout le reste… les menacer n'avait été qu'un jeu, passablement amusant. Les voir s'écharper au lieu de collaborer, une distraction sympathique. Mais ce n'était plus si drôle maintenant qu'il se savait poursuivi. Il préférait jouer à trappe-trappe avec les deux rigolos qui ne voulaient rien tant que l'égorger, Olorìn, Ekko, et marcher sur le fil dangereux de la menace de mort — ouais, ÇA c'était vraiment marrant, quelque chose de vivant et d'excitant ! Il allait… et puis il allait… et puis aussi… hohoho, ouais ! et pourquoi pas… Hé, mais c'était une super idée ! Haha, et tant qu'on y était…
Un bruit vers le fond de la pièce coupa net dans son flot de pensées.
Une respiration.
Quelqu'un.
Une forme opaque à côté de la sortie de secours, devant la fenêtre. Il ne l'avait pas vue en entrant.
Le Joker plonge sa main dans la poche de sa veste, caresse la crosse de son revolver. S'avance. Ses pas ne font pas de bruit. Arrive derrière la silhouette, le corps fin dont les formes ne sont perceptibles qu'à un œil concentré, le costume masculin au col blanc négligé, les cheveux coupés courts « à la garçonne ». Roux.
Elle.
Il émet un petit rire, sort la main de sa poche — le revolver n'y est pas. Tiens, qu'est-ce qu'elle regarde, par la fenêtre ? Il avance encore, se place à côté d'elle. Elle a dû le sentir approcher, ou le voir dans l'angle le plus éloigné de son champ visuel ; ou bien elle ne l'a pas vu, car elle semble absorbée. Il la regarde. Ses yeux ont un regard indéfinissable dans lesquels se reflètent les flammes en contrebas.
Ses yeux glissent vers la fenêtre, vers la ville. S'il avait bien aimé voir Maestra gifler Londo, Londo étrangler Maestra, Zitarg s'arracher les cheveux et Mengsk facepalmer dans son caisson de soins, le spectacle qui s'offrait à lui dépassait largement le ravissement.
Quel magnifique panorama de peur, de haine et de violence.
L'air d'Olorìn face à un tel chaos est un air qu'il ne connaît que trop bien.
Olorìn est fascinée.
« C'est magnifique, pas vrai ? »
Pas de réponse. Il rit.
« Tu vois, j'ai juste eu à les menacer… et pchouf ! Tout s'embrase. Ils ne savent même pas pourquoi ils se tirent dessus. D'ailleurs moi non plus je ne sais pas pourquoi. Qu'est-ce que ça fait ? Je me marre ! »
Pas plus de réponse.
Dehors, il commence à pleuvoir ; des gouttes de plus en plus grosses, de plus en plus rapides, de plus en plus serrées. Trente secondes ont suffi à produire une averse digne d'accompagner les meilleurs effets dramatiques.
« J'aurais pu ne pas poser de bombes. Faire genre, prétendre simplement. Ils se seraient écharpés quand même. Regarde, ils ne font même plus attention à la bombe, aucun ordre d'évacuation, juste une grande soirée dansante dans les rues à coups de kalachnikovs. C'est de la folie ! Tu sais, la folie c'est comme la gravité : elle n'a besoin que d'une toute petite impulsion ! Où j'ai entendu ça, moi ? »
« Je connais ce regard, Gandalf. Tu trouves ça fascinant. Beau peut-être ? Il n'y a qu'un pas entre la fascination et le goût. Combien de types un peu trop fascinés par la rigueur militaire sont devenus des dictateurs épanouis ? C'est dans la nature du cerveau, peut-être tous les cerveaux de l'univers — regarde, c'est pas des Krönes ça ? C'est pas des aliens les Krönes ? Huhuhu, regarde-les s'enjailler dans la sueur et le sang. 'Sont jolis les démocrates tiens. »
La Rousse reste absorbée dans sa contemplation. Le Joker n'en fait rien, il lui donne l'accolade comme une vieille amie et lui susurre à l'oreille — son haleine chaude et pestilentielle caresse chairdepoulement (ce n'est pas agréable) le lobe et le creux ; l'odeur de la chair séchée de son visage parvient peut-être jusqu'aux narines :
« Tu sais, moi je ne te juge pas, tu peux me le di— OUF ! »
Un coup de coude vif comme l'éclair est venu le cueillir en plein dans l'estomac. Souffle coupé. Suffocation entrecoupée de spasmes de rire. Empoigné, jeté sur les tables avec fracas.
« HHHHAHHHHHAAAAAAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !! »
Olorìn le regarde, le visage dissimulé par la pénombre de la pièce — elle est à contre-jour. Ses yeux verts brillent d'un éclat mauvais. Il se redresse sur ses pieds dans un dernier reliquat de rire, rajuste son masque. Il entend ; la voix est contenue, sourde, crachée entre les dents :
« Blondie… pourquoi, Joker. Dis-moi pourquoi. Oh et puis, non. (un petit ricanement, ce rire qu'on effectue en soufflant par le nez, de dépit, ou quand une blague est à peine drôle) Je ne veux pas de pourquoi. J'en ai beaucoup trop. Des pourquoi. »
Il hausse les épaules en écartant les bras.
« Ehhh, qu'est-ce que tu veux. C'est la vie, on se fait des blag— il a à peine le temps d'esquiver l'extincteur qui fonce droit sur son visage.
NON ! Non, Joker, c'est fini. Plus de blagues, plus rien. On ne joue plus.
— Fini ? Oh, non… d'une voix caverneuse. Le final n'est pas pour tout de suite… »
Il se jette vers la porte ; Olorìn est plus rapide, lui barre la route.
À ce moment, la fleur entra en jeu et cracha un jet d'acide qu'elle eut, à son tour, à peine eu le temps d'éviter. Le liquide verdâtre se mit à creuser un ulcère dans le métal du passage.
En un clin d'œil le Joker a profité de la faille et s'est précipité dans les escaliers extérieurs à paliers, sous la pluie, direction le toit.
« C'EST TOI L'CHAT ! »
Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203

Avatar
11/06/1016 ETU 14:19
Score : 5 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 3
humour décapant : 2
role play intéressant : 0
Tandis que Le Joker se faufilait par l'issue de secours, la rouquine contemplait le trou fait dans son manteau par le jet d'acide qu'elle venait d'éviter. Elle était déjà de mauvaise humeur, cela n'arrangea pas son état. Elle l'avait payé une blinde, ce manteau, et y tenait énormément.
Et c'est là, chère lectrice, cher lecteur, que je me dois de faire un léger aparté. Car, comme vous l'aurez sans doute rectifié par vous-même, Olorìn ne portait pas à ce moment de l'histoire son costume anthracite et sa chemise blanche au col négligé, mais bien une tenue toute en cuir avec son long manteau noir type cache-poussière, digne des meilleurs westerns.
Après tout, quoi de mieux pour courir après le Joker qu'une tenue 100% cuir, façon Catwoman ?... La queue et les oreilles en moins. Donc, voilà. Pantalon, chaussures types Rangers coquées, un débardeur au col haut et sans manches. Et son fameux manteau. Je le répète pour ceux à qui cela aurait échappé. C'est comme ça que l'on repère tout de suite ceux qui font semblant de lire... Et cela me peine énormément. Snif.
Fin de l'aparté. Reprenons. Et au présent, parce que c'est plus dynamique. Et tant pis pour la concordance des temps.
Olorìn passe un doigt sur la brûlure qui orne son épaule, écoutant d'une oreille distraite Le Joker qui l'invite à le poursuivre. Elle maugrée.
"J't'en foutrais, moi, des chats..."
Elle s'élance vers l'ouverture et se lance sur les traces du bouffon. Il n'a qu'un demi-escalier d'avance sur elle. Elle n'a pas fait un pas dehors, que la rouquine se retrouve trempée des pieds à la tête. La pluie n'a fait que redoubler de violence et impose son rythme sur la structure métallique. Olorìn accélère le pas sur les marches devenues glissantes. Le Joker est à moins d'un mètre. Elle tente sa chance et lance une main en avant, crochetant la cheville de son ennemi. Celui-ci perd l'équilibre et tombe à plat sur les marches, le souffle coupé pour une seconde. La rouquine en profite et gagne un peu de terrain, mais Le Joker reprend vite ses esprits. Il se tourne sur le dos, s'aide de ses mains pour remonter un peu. La rouquine a les yeux fixés sur son visage et toutes ses pensées tournées sur ce qu'elle pourra lui faire subir comme outrages. Elle ne voit pas le coup qui arrive. Le pied du Joker la cueille juste sous la mâchoire, lui faisant lâcher prise instantanément. Sa tête vient heurter le mur tandis que le nouveau Maël se remet sur pied et reprend son ascension.
Olorìn se redresse immédiatement et reprend la poursuite : il a un escalier d'avance, à présent. Elle lève les yeux vers le sommet du Palais et sourit. Malgré la pluie qui lui tombe sur le visage et entoure le décor d'un halo brumeux, elle voit que celui-ci n'est pas tout proche. Elle aura largement le temps de le rattraper. Elle allonge encore le pas et grimpe à présent les marches quatre à quatre. Elle donne l'illusion de flotter littéralement. Le Joker n'est plus qu'à trois mètres, deux. Elle finit par le rattraper, le plaque contre le mur et avant même de réaliser ce qu'elle est en train de faire, sa main est partie en un poing rageur qui atteint le clown en plein visage. Aussitôt rejoint par l'autre main, toute aussi vengeresse.
Le Joker se dégage. Sa main va fouiller dans sa poche. Olorìn revient déjà sur lui. La main du Joker vole devant son visage et un éclair argenté brille sous la pluie. La rouquine laisse échapper un cri, de surprise plus que de douleur et porte une main à sa joue. Le rasoir a fait deux fines entailles de chaque côté de son visage de craie. Une goutte écarlate perle à chaque blessure. Le Joker recule un peu sur la plate-forme. La rouquine s'arrête baisse les yeux sur ses doigt rougis. Et sourit. Elle reprend son avancée vers le Joker tandis que les incisions faites par celui-ci se referment doucement. Seules deux gouttelettes rougeâtres persistent un moment avant d'être à leur tour diluées par la pluie.
Le Joker recule encore. La rousse continue d'avancer, la tête légèrement baissée, les épaules rentrées, l'air déterminé. Il plonge à nouveau la main dans sa poche intérieure et, d'un geste vif, la porte à son visage. Il s'arrête, tient sa veste à deux mains par les rebords, tel un général victorieux.
"Gandalf, voyons. Tu frapperais pas un homme avec des lunettes ?"
Pour seule réponse, le poing rageur de la rouquine vient à nouveau s'écraser sur le visage déjà meurtri du clown, faisant voler les-dites lunettes. Elles ricochent quelques temps sur la rambarde des escaliers, avant d'éclater au sol, plus bas. Beaucoup plus bas.
Sur la plate-forme, Olorìn a perdu toute mesure. De la main gauche, elle tient le Joker par sa veste. Et de son poing droit frappe sa victime. Encore. Et encore. Un gémissement monte entre les deux protagonistes que personne ne regarde. Mais il ne vient pas du Joker. Celui-ci, au contraire, rit à gorge déployée entre deux impacts. La rousse ne s'arrête plus et son poing semble mécanique, martelant le visage scarifié. Puis une lèvre éclate. Une giclée de sang. Puis deux. Le Joker tousse, aspergeant un peu plus Olorìn. Son visage est éclaboussé.
Mais cela ne l'arrête pas.
Sous la pluie, une plainte sourde sort de sa gorge. Le Joker n'existe plus pour elle. Elle n'a sous sa main qu'un pantin.
Et les coups continuent à pleuvoir, exprimant toute sa colère, sa haine, sa déception, sa frustration, sa rancœur.
Son désespoir.
Et les souvenirs affluent, la trahison des idéaux auxquels elles croyait par ceux-là mêmes qui prétendaient les défendre. La démocratie. La justice. L'équité.
La liberté, dont personne ne semble vouloir.
Et les images défilent devant ses yeux devenus aveugles. Son fiasco en Utopie. L'Inquisition. Les apocalypses. Les guerres. Les massacres. Zitarg.
Maël.
Et ces amis, ces proches à présent disparus se rappellent à elle. Gabryelle, Sœur Marie Gertrude, Damclès, La Cantatrice. Gabryelle, encore.
Blondie.
Et les gouttes qui continuent à tomber se mêlent à ses pleurs sur son visage rougi, dessinant sur ses traits des larmes de sang que rien ne saurait effacer.
Les deux meilleurs ennemis sont à présent collés à la rambarde. Le Joker est à moitié dans le vide, seulement retenu par la barre métallique dans son dos. Olorìn est penchée sur lui et continue à abattre son poing sur l'auteur de la trahison de trop. Encore une fois, elle lève le bras.
Et c'est à ce moment que retentit une explosion dans la rue, en contrebas. Beaucoup plus proche que les précédentes. Beaucoup plus violente aussi. Elle déséquilibre le couple. Le Joker bascule dans le vide. Olorìn est projetée sur la plate-forme. Elle se relève immédiatement avec un cri.
"Non !"
Elle s'approche en courant du vide.
Le Joker est là, suspendu par une main, un rire étrange au fond de la gorge. Il aperçoit la rousse. Lui tend sa main libre. Rigole encore un bon coup.
"Allez, Gandalf ! Fait pas ta mesquine. Un beau geste. Tu vas pas laisser passer l'occasion de te calmer les nerfs !"
Olorìn n'a pas besoin d'encouragement. Elle tient Le Joker et ne compte pas le laisser partir aussi facilement. Ni aussi vite. Elle se penche par-dessus la rambarde, tend sa main. Prend celle du Joker.
Une décharge électrique lui traverse tout le corps, la paralysant pendant une seconde. La langue sortie entre les dents comme un enfant qui fait un effort, Le Joker en profite et tire un coup sec. La rouquine bascule à son tour dans le vide. Retenue par la main de son ennemi.
"HA HA HA HA HA HA HA ! Tu t'y attendais pas à celle-là, hein ?
Gandalf... Tu vois, ce serait facile, là, maintenant. Je te lâche et adieu Berthe !" Il rit. "Mais c'est pas encore ton heure. On joue à un nouveau jeu ? Jacques-a-dit tu dois vivre ! Pour l'instant, en tous cas." Il imprime à son bras un mouvement de balancier et lâche sa Némésis qui atterrit deux plate-formes plus bas. Il désigne ensuite le toit. "On se retrouve au paradis, mon ange !"
D'un mouvement souple, il remonte sur l'escalier et grimpe prestement les marches en direction du toit.
Sur son palier, Olorìn recule contre le mur en se trainant sur les fesses et s'adosse à une fenêtre. Le choc électrique commence à se dissiper. Elle lève les yeux et murmure.
"Toi et moi n'irons pas au paradis. L'enfer nous attend déjà. Mais je vais m'arranger pour que tu partes en éclaireur."
Elle commence à se lever. Un bras passe par la vitre ouverte et l'attrape par le cou. Puis on l'attire violemment à l'intérieur du bâtiment.
Dehors, tout redevient calme sous la pluie.
Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981

Avatar
14/06/1016 ETU 15:33
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
Score : 5 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 5
role play intéressant : 0
Harley tira Olhorin de toute ses forces vers l'intérieur du palais et la jeta sur le mur intérieur, brisant quelques décorations et le meuble posé là. Elle s'avança, laissant à Olhorin à peine le temps de reprendre ses esprits avant de lui soulever le menton du bout de son marteau. Son bras droit se tendit sur le côté, lâchant le marteau à côté d'elles et Harley s'abaissa à hauteur d'une Olhorin encore étourdie puis lui attrapa le col avant de se mettre à la secouer comme un prunier.
Qu'est-ce que tu faisais avec lui ?! Hein ?! AVOUE !
Elle s'arrêta de secouer la pauvre.
J'ai tout entendu ! D'où il t’appelles "mon ange" ?! D'où ! Je le laisse pour aller m'occuper de mes choupinets et voilà qu'il en profite pour fricoter avec d'autres ! C'est pas possible ça ! Je fais tout pour lui, tout ce qu'il me demande ; élever les gosses quand il est pas là, c'est à dire tout le temps, déboucher les chiottes les lendemains de cassoulets, repasser son putain de costume moche, m'occuper de lui sauver les miches de tous les types armés en face pensant qu'il danse la kalinka sur le balcon.
Je fais TOUT ça et j'ai même pas droit à un petit mot gentil. Je le laisse 5 minutes et madame elle en profite pour lui faire du coin de l’œil, non mais franchement ! Si je t'aimais pas tu aurais finie tout en bas de ce fichue palais, aux ordures ! Là où est ta place ! Donc, tu as 30 secondes pour t'expliquer, sinon je fais ce que j'ai dit et tu termineras ta course tout en bas. Au diable zizi et mes choupinets, ils peuvent bien attendre 5 minutes que j'me fasse ce clown de mes deux et celle qui lui tourne autour.
Cdt. Zitarg
Respect diplomatique : 252

Avatar
16/06/1016 ETU 13:05
Message édité - Score : 3 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 0
role play intéressant : 3
TAC TAC TAC TAC TAC TAC
Lord Darintarg monta les longs escaliers pour se diriger vers le toit du palais, puis après une bonne vingtaines de minutes à monter les marches, il vit en face de lui, deux des terroristes qu'il poursuivaient, Harley et Olhorin.
Harley tenait avec ses deux mains le col de Olhorin, qui elle semblait un peu sonné, puis ils se tournèrent pour voir qui était à l'origine de ses bruits de talons.
Darintarg fit un léger sourire en les voyant et continua d'avancer.
TAC TAC TAC TAC TAC TAC
Vous êtes en avance, et puis je m'attendais à vous voir seul.
Peu importe.
Dès la vu du Tarkyen, ont ressenti une sorte de soulagement de la part de Harley.
Darintarg mit un pied en avant et un en arrière, sortit sa pierre, puis leva sa main droite au niveau du menton.
Harley Quinn, écarté vous, nous parlerons après, d'abord laisser moi m'occuper de cette rousse, une bonne fois pour toute.
Darintarg se mit en position de combattre, il manié de manière très habile l’épée qui était l'arme "nationale" à Tarkya.
Reculé, Madame Quinn, je ne voudrais vous égratigner, même si ce n'est pas l'envie qui manque.
Harley lâcha Olhorin, puis s'écarta.
Puis tout à coup Olhorin tomba brusquement sur le sol, les membres écartés, comme si une pression s'exercée sur elle, de plus en plus forte.
Puis Darintarg sorti une longue dague argenté très tranchante.
Je saluerais le commandant Ekko pour vous.
Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981

Avatar
16/06/1016 ETU 14:51
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
Score : 3 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 3
role play intéressant : 0
Wow, wow, wow, WOW !
Déjà, tu vas te calmer mon grand parce que j'avais encore à discuter avec la demoiselle là donc tu ranges ton couteau là et tu...
Son pad vibra dans sa poche arrière droite. Elle le sortit, le rangea quelques instants puis le rangea à nouveau.
Et tu diras au petit Zizi qu'il à intérêt à être patient avec les dames, ce n'est pas en exigeant qu'on possède derrière ce que l'on souhaite. Il faut être exigeant avec soit-même mais surtout pas avec les dames. Ça non !
Enfin, je suis peut-être blonde mais je ne suis pas stupide ! Le coup fourré, je le sens jusqu'ici, il n'aura ce qu'il veut que quand je me serais tirée d'ici. Enfin... Juste avant que je me tire d'ici, parce que si je vais trop loin le signal sera coupé et... Boum ! Ha ha ha. Ça serait bête que la capitale soit remplacée par un tout petit, ridicule, minuscule cratère, non ?
Mesures de sécurité ! Toussa ! Au cas où l'envie de faire s'écrouler tout le bâtiment, mitrailler tout un étage ou que sais-je encore. Eh bien si on fait des bêtises sur nos signes vitaux, si on tente ne serait-ce que de les pirater ou de les substituer. BOUM !
Elle écarta les bras.
C'est y pas beau ? A vouloir nous tuer, vous creusez votre propre tombe ! Ha ha ha ha ha ! Bon, où j'en était moi. Ah oui !
Elle se retourna vers Olhorin.
Je. Veux. Mes. Réponses. Le gros bras, je te conseille de regarder tes arrières de temps en temps, y'a sans doute un Ekko pas trop content d'avoir vu ses parties être légèrement écrasées qui va se pointer bientôt. Limite fais toi faire des lunettes avec rétroviseur intégré.
Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203

Avatar
17/06/1016 ETU 13:34
Score : 3 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 3
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Olorìn se releva, une main appuyée sur un genou, et maugréa.
"Y commence à me courir celui-là..."
Elle s'épousseta un peu et jeta un œil sur sa tenue. Son manteau était déchiré en plusieurs endroits, ainsi que son pantalon. La compagne du Joker n'était pas dans un meilleur état, après son entrevue avec Ekko, et ses habits étaient aussi abimés que les siens. Mais cela ne semblait pas la gêner outre mesure. Chose incroyable : sa coiffure était toujours impeccable.
La rouquine soupira puis poussant doucement Harley sur le côté, elle fonça vers le grand gaillard. Qui sortit une nouvelle fois sa pierre. La pointa sur la rouquine. Qui fit un vol plané. Et s'encastra dans le mur derrière elle, puis embrassa le sol.
Le visage encore collé sur le parquet, elle partit d'un rire éclatant et sonore. Elle commença à se relever, les épaules secouées par le fou rire qui lui montait dans la gorge. Mais ce rire-là n'avait rien de sain.
De son côté, Harley observait la rousse la tête penchée sur le côté, un sourire lui étirant un coin des lèvres.
Olorìn finit par se relever, riant toujours, et, entre deux hoquets, réussit à articuler.
"Ah oui, mais, non. La magie, c'est pas du jeu, hein. Si on va par là, j'peux te déclencher une tornade dans la pièce qui t'emportera direct en enfer, toi, et ta pierre de merde !" Elle finit de se redresser, remit son manteau en place. Les yeux flamboyants, elle fixa Darintarg. "C'est trop facile, comme ça. C'est pour compenser tes piètres qualités de rhéteur que tu fais appel à ton p'tit caillou ? J'vais t'montrer comment on s'bat, mon p'tit bonhomme... Et juste avec un manteau."
Elle jaugea rapidement la distance qui la séparait de son adversaire. La suite se déroula en un instant, en un seul mouvement coulé.
La rousse commença un sprint vers son adversaire. Celui-ci amorça un mouvement pour lever sa pierre. Sans arrêter sa course, Olorìn pivota sur elle-même, se délestant dans le même mouvement de son manteau, lui imprima un mouvement de torsion d'un coup sec du poignet et projetant son buste en avant s'en servit comme d'un fouet. Elle atteignit le molosse en plein visage.
Surpris par le coup plus que par sa puissance, celui-ci recula d'un pas, leva trop sa pierre et le champ de force partit au plafond, décrochant un lustre rococo.
La rouquine fit un bond de côté pour éviter l'obstacle et fixa le garde. Un sourire mauvais apparut sur le visage pâle de la jeune femme. Elle tenait toujours son manteau par une manche. D'un mouvement léger, elle lui rendit sa souplesse. Darintarg, de son côté, commençait à considérer sa proie comme plus coriace que ce qu'il avait cru au départ. Il se cala sur ses pieds et se prépara pour la nouvelle attaque.
Ce fut Olorìn qui engagea. Elle se précipita sur son adversaire. Un nouveau mouvement du poignet déploya le manteau devant elle comme une corolle, la masquant aux yeux de son adversaire. Darintarg pointa sa pierre sur le manteau et projeta son champ de force.
Mais la rouquine ne se trouvait déjà plus derrière. Profitant de l'écran créé, elle était passée sur un des côtés et cueillit le garde au menton d'un violent coup de coude. Elle ramena ensuite le manteau vers elle, et d'un dernier coup de poignet, l'abattit sur la main tenant la pierre. Le cuir mouillé claqua dans la pièce et la pierre roula vers Harley. Celle-ci posa le pied dessus.
Olorìn jeta un œil vers la jeune femme et lui fit un signe de tête entendu, un sourire au visage. Harley rit : "C'est vrai ? Je peux ?". Mais la question n'était que rhétorique, elle n'attendait l'approbation de personne et s'était déjà saisie de son marteau. En un large mouvement ascendant, puis descendant, elle l'abattit sur la pierre qui fut réduite en poudre. Olorìn eut un élégant mouvement du poignet, et les restes de la pierre disparurent dans le néant, empêchant toute récupération.
La rouquine se tourna ensuite vers Darintarg et lui lâcha un crochet du droit dont elle avait le secret. Le garde tomba sur un genou. Harley, profitant de l'occasion, se rapprocha de lui et fit tournoyer son marteau. Elle l'atteignit juste dans la nuque. Darintarg s'effondra, sonné.
Olorìn fit un signe à Harley qui la rejoignit. A elles deux, elles soulevèrent le colosse, le trainèrent vers les escaliers de secours. Ahanant, elles le placèrent sur la rambarde et, pour finir, le firent basculer dans le vide.
L'une contre l'autre, silencieuses, elles regardèrent le corps tourbillonner en tombant sous la pluie. La tête de Darintarg heurta une rambarde, éclatant sous le choc. Des bouts de matières rosées atterrirent sur la plateforme tandis que le corps continuait sa chute. Il la termina sur la grille d'enceinte, empalé sur l'une des piques de parement.
En haut du bâtiment, Harley sautilla sur place, tapant dans ses mains. Elle se pencha sur la rambarde et siffla bruyamment. La rouquine se plaça derrière elle et lui mit les mains sur les hanches. Puis, telle une caresse, descendit le long du pantalon de la jeune femme, écartant légèrement une déchirure du tissu, en haut de la cuisse. Rien. Aucune marque, aucun code-barre. Juste la peau nue. Harley s'était arrêtée de sauter et regardait Olorìn. Elle lui mit une main aux fesses et, le sourire goguenard, dit à la rousse :
"Eh ! Tu vas un peu vite en besogne, non ?".
Cette dernière lui adressa un sourire et quelques mots.
"Simple vérification. J'aurais préféré que t'aies une petite marque de fabrique, je t'aurais appris à voler comme ça... Tant pis.
Et puis moi, je me suis contentée de la cuisse. Et je n'ai embrassé personne..." Son sourire s'élargit. "Bon, venons-en à ta question.
"Elle était : "D'où il t'appelle "mon ange" ?".
Ma réponse est simple : d'un peu plus haut sur les escaliers... {Clin d'oeil} Mais je suis pas possessive, tu sais. Je veux bien partager." La rouquine s'éloigna un peu et grimpa sur la première marche. "Et puis, tu sais, peut-être qu'il t'appellerait aussi comme ça si tu frappais pas comme une fillette...
Bon, tu m'excuseras, y a ton clown qui m'attends. Et puis je crois que tu as de la visite..."
D'un coup de menton, elle désigna l'entrée de la pièce. A travers les vitres mouillées, on pouvait distinguer la silhouette du Gardien du Temps. Lorsqu'Harley releva les yeux, la rouquine avait disparu dans les hauteurs de l'escalier de secours.
Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981

Avatar
17/06/1016 ETU 16:05
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
Score : 4 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 4
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Harley avait profité du moment où elle tiraient Darintarg pour faire les poches de celui-ci et lui subtiliser son appareil de communication. Peut-être Olhorin l'avait vue et n'avait rien dit, peut-être simplement qu'elle n'avait rien vue, Harley s'en fichait éperdument. La réponse, les déductions, tout se basculait dans sa tête, pourquoi avait-elle cherché là ? Comment était-elle au courant pour l'autre ? Qu'est-ce qu'il c'était passé avec elle ? Son dernier signe de vie avait été : "On as une touche avec la blonde". Les réponses à ses questions filaient à toute allure à travers les escaliers.
A... Attends !
Trop tard, elle était déjà partie et le bruit des marches montées quatre à quatre fut sa seule réponse. Harley ignora le nouveau venu et s'élança à la poursuite de ses réponses, grimpant elle aussi les marches quatre à quatre, Ekko sur ses talons.
Malheureusement pour elle, au bout de quelques enjambées la fatigue et surtout sa blessure précédente dans les souterrains du palais la relança, la faisant glisser et s'écraser quelques marches plus bas au palier précédent. Harley s’assit sur les fesses et tira la langue pour reprendre son souffle, encore des bleus, peut-être même une cheville foulée. Ce n'était vraiment pas le bon moment pour se faire mal toute seule.
Elle mit donc de côté ses questions à plus tard et reporta son attention vers le maître du temps qui s'approchait.
Bon, écoute. Je sais que ça doit encore faire mal entre tes jambes mais j'ai vraiment pas le temps de jouer avec toi là. Ça te dit on prends rendez-vous pour une autre fois ?
Tout en parlant, elle reculait comme elle le pouvait, toujours sur les fesses, jusqu'à atteindre le mur du palais. Plus d'endroit où reculer.
Bon, d'accord. T'es pas content parce qu'on t'as manipulé. Et alors ? C'est le jeu ma pauvre Lucette, tout le monde manipule tout le monde, c'est la vie et c'est comme ça. Quand t'as un politicien qui dit qu'il va régler tout les problèmes de sa civilisation et la rendre grande à nouveau en faisant n'importe quoi, tout les gens intelligents savent que c'est des salades et que c'est pas possible, il manipule simplement la population pour obtenir le Graal. Son Graal. Être président.
C'est pareil avec Londo et toi, il te manipule pour que tu fasses le sale boulot à sa place, pendant que lui se touche la nouille dans son secteur avec ses coeffs boostés par la capitale. C'est pour ça qu'il en fous pas une, parce que comme ça personne ne peut le remettre en question, s'il ne fait rien, comment peut-il faire mal ? Allez, je te donne un indice. Pourquoi à ton avis on a autant fait causer de nous sans pour autant qu'il en foute pas une ? Pose toi la question. Pose toi les bonnes questions au lieu de fermer les yeux et de te boucher les oreilles. Tiens, petite question toute bête : pourquoi c'est moi qui ai eu la capitale avant que ça soit lui qui la récupère ? Ou même encore : sous quelle bannière est-ce qu'il regroupe tout le monde ? Je la connais déjà, c'est marrant.
Et puis toi, t'es pareil avec ta coalition. Qui la dirige en vrai ? Qui lance les impulsions sur quoi faire ? Qui se bouge les miches dans le tas et qui se touche la nouille en disant "Ouais, c'est bien t'as raison" ? Nan, en vrai, dit moi. J'sais pas, même si j'ai ma petite idée et que je devine aisément. Les êtres vivants sont faits comme ça, il y a les loups alpha et les moutons. Nous sommes tous le mouton de quelqu'un d'autre sans le savoir parce que suivre sans se poser de questions c'est tellement plus simple que...
Il était finalement sur elle.
Dit-moi, t'es quoi toi ?
Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857

Avatar
18/06/1016 ETU 00:08
Message édité - Score : 5 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 5
role play intéressant : 0
Ekko continuait son périple dans les couloirs. C'était un vrai labyrinthe, impossible de trouver son chemin d'une seule traite sans se perdre dans ce foutu palais. Il régnait dehors toujours le même chaos. C'était littéralement une scène de déclin planétaire provoqué par les armes. La pluie venait amplifier le coté mélodramatique de la scène. C'était le décor parfait pour que cette histoire finisse en drame, avec des cœurs qui se déchirent, des amours impossible, la mort venant semer le trouble et le désespoir sur son passage... Enfin, tout le toutim !
Dans cet ambiance des plus zen et chaleureuse rappelant les soirées moussaka en famille, le gardien du temps avait décidé de calmer un peu ses pulsions meurtrières. Après tout, il était impossible d'avoir une discussion avec Harley sans qu'elle essaye de te retourner le cerveau, donc valait mieux rester calme sans quoi il aurait vite fais de lui couper la langue. Chose qui aurait été un peu dommage vu qu'il avait besoin d'information qu'elle seule semblait avoir. Il avait pourtant sérieusement envisagé cette possibilité, mais il s'était dit que sans parler et en faisant des gestes accompagnés de gémissements, elle serait encore plus énervante qu'elle ne l'était déjà.
Il tomba donc au bout d'un certain temps sur une nouvelle salle des gardes. Elle semblait déserte à première vue. Il entra et essaya de chercher un plan. Il entendit alors un petit gémissement. Il y avait un garde la dedans. Le petit son répétitif qui voletait dans la pièce était dut au bruit que faisait les genoux du pauvre homme qui s'entrechoquaient. Il devait avoir peur.
Ekko s'assied à la table. le garde était toujours caché.
Hum. Bonjour. Je cherche le toit.
Pas de réponse. Le buit de genoux s'était arrété net.
Aller sort de là, je sais que tu es là, j'ai besoin d'un coup de main.
Le garde sortit donc timidement de sa cachette. Il semblait jeune.
Tu es pas avec tes petits copain ? Remarque tu as bien fait, le dernier que j'ai croisé est six pieds sous terre. Reste pas planté là comme un abruti, assied toi.
Le jeune garde ne savait pas comment agir. Cet inconnu l'intimidait, il ne savait pas où se mettre. Il décida donc d'obéir et s'assied.
Bon je vais t'avouer que je suis un peu tendu. Je m'appel Ekko. Les présentations sont faites, c'est parfais, tout le monde s'en fou. Alors pour te résumer très rapidement la situation, je me suis fais briser les noix par une folle dingue, je suis paumé et en plus je commence à avoir la dalle. Donc je pense qu'un peu de coopération serait à propos. Fais moi un petit truc sympa je suis pas là pour juger, tu veux ?
Le garde était completement abasourdi. La situation était étrange, mais bon après tout, il ne semblait pas lui vouloir de mal alors il se décida de coopérer. Il s'activa et sortit une bouteille d'alcool fermenté, une ration de viande et une pomme. Il accompagna le service d'un grand narguilé qui commençait tout juste à fumer. L'épaisse fumée vint embaumé rapidement la pièce de ses senteurs florales.
Le gardien du temps semblait ravi. Il se saisit du tuyau et commença à tirer une très longue bouffée sur l'appareil. Apres des secondes interminables, il se décida de souffler. Son rythme cardiaque était redevenu lent, il était finalement calmer.
Il avala sa ration et trinqua avec le jeune garde qui semblait enfin sur qu'il n'allait pas se faire étriper. Il s'était servie deux, trois verres d'alcool et avait suffisament fumer pour lui embrouillé un peu l'esprit. Il décida donc de repartir.
Merci. Soit sur que si Zitarg s'en sors vivant de celle là je lui conseillerai vivement de te filer une sacré promotion. Au fait, comment je me rends sur le toit ?
Le jeune homme n'avait toujours pas parler. Il se contenta de montrer la direction des escaliers menant au toit.
Merci l'ami !
Il attrapa la pomme avant de partir vers les escaliers.
Il commença son ascension. Il marchait tranquillement. Il semblait ne pas être pressé outre mesure. Il croquait dans sa pomme en montant les marches lorsqu'il trouva le corps éventré de Darintarg. Des petits morceaux se trouvaient un peu partout. Il fit une moue perturbée.
Bah elle est bonne celle là. Je t'ai pas fumé la gueule en bas toi ? Etrange.
Il enjamba la tête de Darintarg et recroqua dans sa pomme.
Au bout de quelques minutes, il entendit des voix. Féminines. Il se concentra rapidement et un sourire vint illuminé son visage. Impossible de se tromper, il aurait reconnu la voix d'Ohlorin entre milles. Elle était vivante, il était rassuré.
Son sourire fut rapidement balayé quand il compris qu'elle parlait avec Harley. Il continua donc à monter jusqu'a se trouver au même étage que les deux femmes. Il croisa le regard d'Olhorin qui le désignait à Harley. Sans prendre même le temps de faire un signe de tête, elle partie à toute allure dans les escaliers.
Ekko s'accorda un fugace moment d'observation. La rouquine semblait déterminée. Ses vêtements de cuirs lui donnait la grâce d'un chat lorsqu'elle se déplaçait malgré l'apparente lourdeur de ses pas due à la fatigue. Heureusement qu'elle avait rapidement disparue, il serait surement resté un bon moment à l'observée.
Harley essayait de suivre Olhorin puis rapidement elle se mit à considérer que son principal problème à l'heure actuel était l'homme tatoué. Elle semblait blessée et pleine d'ecchymoses sur l'ensemble de son corps, elle n'arrivait plus à monter les escalier. Elle commença donc sa tirade sur le pouvoir. Il écoutait tout en continuant d'avancer et de manger sa pomme, jusqu'à ce qu'il s'accroupissent et se retrouve à la regarder dans les yeux. C'est à ce moment là qu'elle lui posa une question.
Dit-moi, t'es quoi toi ?
Il continua de la regarder en grignotant. Le silence était pesant.
Il ne t'es jamais venu à l'esprit que j'aime faire le sale boulot ? Hum ? Moi je vais t'en poser une autre de question. Et si en réalité, je laissais les choses tourner de telle sorte à ce que je puisse mettre les mains dans le sang ? Et de façon légitime en plus. Qu'est ce que tu en penses ?
Il croqua une nouvelle fois dans sa pomme. Il la regarda de nouveau droit dans les yeux et répondit à sa quesition.
Je suis l'Alpha et l'Oméga.
La conversation était terminé. Il lança son trognon de pomme par dessus son épaule et se releva. Il saisit le marteau d'Harley. Elle avait compris. Le juste retour du bâton.
Il se saisit du manche du marteau et éclata la tronche d'Harley qui perdit connaissance aussitôt en lachant un petit filet de sang depuis la bouche.
Le gardien du temps laissa tomber le marteau, se saisit d'une Harley Quinn complètement HS et la plaça sur son épaule. Il repris alors son ascension vers le toit, suivant les deux échappés.

Pages : 1 2 3 4